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L’exploitation du Gaz de schiste fragilise certaines régions les plus en proie à la sécheresse et au stress hydrique

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L’exploitation du Gaz de schiste fragilise certaines régions les plus en proie à la sécheresse et au stress hydrique

L’exploitation du Gaz de schiste fragilise certaines régions les plus en proie à la sécheresse et au stress hydrique

Dans une dépêche de l’AFP, on apprend qu’aux Etats-Unis, un risque important de pénuries d’eau devrait toucher les Etats du sud en raison de l’extraction du gaz de schiste

L'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis a majoritairement lieu dans des régions déjà confrontées à des "stress hydriques" au risque d'y aggraver les pénuries d'eau, selon une étude du groupement d'organisations Ceres parue mercredi.

En plein boom aux Etats-Unis, l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste repose principalement sur la fracturation hydraulique, qui consiste à injecter à très haute pression un mélange d'eau et matériaux pour fissurer la roche dans l'espoir d'y découvrir des hydrocarbures.

Environ la moitié des puits creusés depuis 2011 aux Etats-Unis et dans l'ouest du Canada pour utiliser cette technique controversée l'ont été dans des régions déjà confrontées à de forts "stress hydriques", indique l'étude de la coalition Ceres qui se base sur quelque 40.000 forages effectués entre 2011 et mai 2013.

"La fracturation hydraulique aggrave la compétition pour l'eau dans certaines des régions les plus en proie à la sécheresse et au stress hydrique", résume Mindy Lubber, la présidente du Ceres qui réunit ONG, chercheurs et entreprises.

Le rapport pointe notamment l'impact de l'exploitation du gaz de schiste en Californie qui traverse actuellement une de ses pires sécheresses depuis un siècle.

"Le développement du gaz de schiste dans beaucoup de régions (aux Etats-Unis, ndlr) repose en grande partie sur les ressources en eau souterraines qui sont généralement moins régulées que celle en surface, aggravant donc les risques d'épuiser les ressources en eau ", argumente encore le rapport.

Afin de mieux évaluer l'ampleur du problème, le rapport appelle à une plus grande transparence et exhorte les entreprises à dévoiler la quantité d'eau utilisée dans chacun de leurs puits tout en rationalisant son utilisation.

"Les bonnes pratiques en matière de management des ressources en eau sont à la traîne", prévient le Ceres, appelant à combiner les solutions. "Une seule technologie, que ce soit le recyclage de l'eau (...) ou un plus grand usage de la fracturation hydraulique sans eau, ne saura résoudre à elle seule les problèmes de stress hydrique", assure le rapport.

L'exploitation du gaz et du pétrole de schiste alimente une révolution énergétique aux Etats-Unis qui pourraient devenir dès cette année le premier producteur d'or noir sur la planète.

Hydraulic Fracturing & Water Stress: Water Demand by the Numbers


Un vent pessimiste souffle chez les architectes français pour 2014…

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Un vent pessimiste souffle chez les architectes français pour 2014…

Un vent pessimiste souffle chez les architectes français pour 2014…

Diminution des volumes de construction en prévision pour cinq pays européens en 2014 mais légère hausse ou résultats identiques à 2013 pour le secteur du bâtiment au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique

Les architectes restent pessimistes en Italie, en France, en Espagne et en Pologne. En plus d'une évolution négative des permis de construire en 2013, les chiffres du secteur du bâtiment dans ces pays risquent de diminuer en 2014. Pour les architectes hollandais, le 4e trimestre de l'année 2013 a été le meilleur depuis le 2e trimestre 2011. Cependant, les volumes de construction resteront en baisse en 2014 par rapport à ceux de 2013. C'est au Royaume-Uni que le nombre d'architectes ayant constaté une augmentation de leurs commandes est le plus élevé. Ce sont quelques-unes des conclusions du rapport du Baromètre européen d'architecture du 4e trimestre 2013, étude trimestrielle réalisée auprès de 1 600 architectes dans huit pays européens. Les architectes européens ont un rôle d'indicateur de tendance clé dans les activités de construction.

Au 4e trimestre 2013, les cabinets d'architectes au Royaume-Uni ont bénéficié d'une solide augmentation de leurs carnets de commandes et de leur chiffre d'affaires. Au cours des cinq dernières vagues, le nombre d'architectes ayant constaté une augmentation de leurs commandes a crû de manière stable. Au 4e trimestre 2013, deux tiers des architectes britanniques ont constaté une augmentation de leurs commandes, contre seulement 10 % ayant indiqué avoir subi une diminution des demandes. Il s'agit du nombre le plus élevé d'entreprises constatant des augmentations de commandes jamais enregistré depuis le début de l'enquête Baromètre européen d'architecture. Le nombre d'architectes anticipant un carnet de commandes vide au cours des 12 prochains mois est plus faible qu'au trimestre précédent : 21 % contre 27 %. Malgré les signaux particulièrement positifs émanant des architectes britanniques, le nombre de permis de construire non résidentiels a diminué de manière significative en 2013, par rapport à 2012. Il en est autrement pour les permis de construire résidentiels mais, le secteur non résidentiel étant plus important au Royaume-Uni, les résultats de ce dernier auront un impact bien plus retentissant sur le secteur du bâtiment dans son ensemble. Arch-Vision prédit donc une stabilisation du marché en 2014 et une légère hausse de 1 % en 2015.

Depuis le 3e trimestre 2010, une évolution positive stable a été constatée parmi les architectes allemands. Au 4e trimestre 2013, ces derniers étaient de nouveau optimistes concernant 'évolution de leurs carnets de commandes et de leur chiffre d'affaires, tout en constatant de légers changements par rapport aux résultats du trimestre précédent. Le nombre d'architectes constatant une augmentation de leurs commandes est resté relativement stable (36 %). Au 4e trimestre, seulement 4 % des cabinets d'architectes prévoyaient un carnet de commandes vide au cours de 12 mois à venir. En outre, cet indicateur ne montre pas les changements trimestriels importants. Ces développements sont en accord avec l'évolution des permis de construire, pour les bâtiments résidentiels et non résidentiels (avec une légère amélioration en 2013 pour les permis de construire résidentiels et un résultat relativement stable pour les permis de construire non résidentiels). C'est pourquoi Arch-Vision prédit les résultats de croissance suivants : 2014 (+ 1 %) et 2015 (+ 3 %).

Les rares signes d'amélioration observés parmi les architectes français au 3e trimestre 2013 se sont montrés instables et éphémères par rapport au trimestre précédent. Au 4e trimestre 2013, davantage d'architectes français ont vu leurs commandes diminuer (47 % au 4e trimestre contre 44 % au 3e trimestre) et 38 % d'entre eux ont souffert d'une diminution de plus de 5 %. Les nouvelles baisses de commandes et de chiffre d'affaires montrent que la situation française continue à se détériorer. Et cela se confirme également par l'évolution des permis de conduire. Les permis de construire résidentiels présentent une tendance négative, qui ne fait qu'empirer au cours du trimestre. Cette chute des permis de construire a eu un impact conséquent sur le secteur du bâtiment en Franc, dont la part des nouvelles constructions résidentielles est d'environ 28 %. Bien que les permis de construire non résidentiels indiquent une tendance positive, ces derniers ne permettent pas de compenser les pertes subies dans le secteur résidentiel (seulement 18 % du volume total). Arch-Vision prévoit une baisse du secteur du bâtiment français en 2014 (- 3 %), avant un retour au vert en 2015 (+ 1 %).

Actuellement, les architectes espagnols font état d'une évolution plus ou moins identique de leurs carnets de commandes par rapport à 3 mois auparavant. La situation ne semble pas avoir beaucoup évolué pour eux : un cabinet sur cinq a constaté une augmentation des commandes, soit presque la moitié de ceux faisant état d'une diminution des demandes (37 %). Cependant, avec chaque trimestre de l'année 2013, les architectes espagnols ont repris du poil de la bête, après avoir constaté qu'ils avaient touché le fond et que la situation ne pouvait que s'améliorer : au 1er trimestre 2013, 49 % d'entre eux anticipaient un carnet de commandes vide au cours des 12 mois à venir, alors que cette situation ne s'est concrétisée que pour 31 % d'entre eux. Malheureusement, ils ne sont pas près de positiver de sitôt si l'on tient compte de l'évolution des permis de construire : le secteur résidentiel, tout particulièrement, essuie une baisse significative des permis de construire. Les derniers développements en matière de permis de construire nous ont fait revoir nos prévisions à la hausse pour l'Espagne au 3e trimestre 2013. Aux vues des derniers résultats, Arch-Vision a conclu que l'évolution en 2014 (- 12 %) sera similaire à celle de 2013 (- 11 %). Aucune amélioration n'est attendue avant 2016.

Après de très mauvais 2e et 3e trimestres 2013, la plupart des architectes italiens ont constaté une nouvelle baisse de leurs commandes et de leur chiffre d'affaires au 4e trimestre. Pour le troisième trimestre d'affilée, environ 78 % des architectes italiens ont constaté une chute du nombre de commandes par rapport au trimestre précédent. Presque aucun architecte n'a signalé une augmentation du nombre de leurs commandes au 4e trimestre. Bien qu'ils espèrent une amélioration en 2014 (au 4e trimestre 2013, 30 % d'entre eux anticipaient un carnet de commandes vide dans les 12 mois à venir, alors qu'ils étaient 50 % au 1er trimestre 2013) une amélioration du secteur du bâtiment en Italie n'est pas près de se réaliser. Les prévisions pour l'année à venir ne sont pas très prometteuses. Arch-Vision prédit un rétrécissement du marché de 8 % en 2014 et de 4 % en 2015. Cela s'ajoute au déclin déjà conséquent de 2013 (- 14 %).

Au 4e trimestre 2013, et pour la première fois depuis le 2e trimestre 2011, le nombre d'architectes hollandais ayant constaté des améliorations (38 %) était plus élevé que le nombre d'architectes ayant subi une baisse de leurs commandes (30 %). Les améliorations observées par Arch-Vision parmi les architectes hollandais depuis le 3e trimestre 2013 ont également été confirmées par le Bureau National des Statistiques qui, en janvier 2014, a publié des données concernant l'augmentation des volumes de construction (en €) pour les nouvelles commandes enregistrées par les architectes au 3e trimestre 2013. Aujourd'hui, 25 % des architectes hollandais prévoient un carnet de commandes vide pour les 12 mois à venir, soit des prévisions moins pessimistes qu'au deuxième trimestre 2013 (31 %). Malgré un certain optimisme au sein de la communauté des architectes, le nombre de permis de construire était en légère baisse en 2013 par rapport à 2012. C'est pourquoi Arch-Vision prévoit une modeste diminution en 2014 (- 1 %) suivie d'un maigre rétablissement en 2015 (+ 1 %). Cette évolution positive s'appuie sur la baisse temporaire de la TVA sur les activités de rénovation (début 2013 - fin 2014) et les améliorations observées dans le secteur du logement.

Seulement 7 % des architectes belges prévoyaient un carnet de commandes vide en 2014. Bien que plus élevé qu'au trimestre précédent, ce chiffre reste relativement faible. En outre, depuis le 2e trimestre 2013, le nombre de cabinets d'architectes constatant une augmentation de leurs commandes est plus élevé que ceux subissant, à l'inverse, une diminution du nombre de leurs commandes (43 % au 4e trimestre contre 19 %). Les chiffres concernant les permis de construire restent relativement stables, en particulier pour les constructions résidentielles, et une baisse a pu être constatée pour le secteur non résidentiel. Cependant, l'optimisme reste de mise parmi les architectes belges et cela est principalement dû aux projets de rénovation. Selon Arch-Vision, cela laisse entrevoir une modeste croissance dans le secteur du bâtiment en Belgique : + 1 % (2014) et + 1 % (2015).

Tout comme aux trimestres précédents, davantage d'architectes polonais ont souffert d'une diminution du nombre de leurs commandes au 4e trimestre 2013 par rapport à ceux ayant bénéficié d'une évolution positive (respectivement, 41 % contre 28 %). On remarque cependant un signe positif : le nombre d'architectes anticipant un carnet de commandes vide au cours de 12 mois à venir est passé de 31 % à 20 %. Les nouvelles constructions tiennent une place prépondérante dans le secteur du bâtiment en Pologne (73 %). Il faut donc peut-être s'inquiéter du pessimisme latent qui règne au sein de la communauté des architectes. Il en est de même pour les permis de construire résidentiels : la tendance est en baisse pour la deuxième année consécutive. De manière générale, Arch-Vision prévoit une baisse de 2 % des volumes de construction en Pologne pour l'année 2014, par rapport à 2013. Et - 1 % en 2015.

Ces résultats, ainsi que de nombreux autres résultats et tendances de l'évolution du marché européen de la construction, figurent dans le Baromètre européen d’architecture, une étude de marché internationale réalisée auprès de 1 600 architectes en Europe. Cette étude est réalisée par Arch-Vision quatre fois par an en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Pologne. En dehors des indicateurs prévoyant les volumes de construction en Europe, un sujet spécifique est mis en évidence chaque trimestre. Au 4e trimestre 2013, le sujet était : « Modèle d’information unique du bâtiment ».

Un vent pessimiste souffle chez les architectes français pour 2014…

Quickciel… Simplicité et rapidité pour isoler des combles…

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Quickciel… Simplicité et rapidité pour isoler des combles…

Quickciel… Simplicité et rapidité pour isoler des combles… ​

Destiné aux professionnels, la jeune entreprise QUICKCIEL, lancée en 2013, s’est spécialisée dans le panneau de toiture pour l’isolation extérieure. Arrivée sur le marché avec un positionnement inédit, l’entreprise propose une gamme unique de panneaux de toiture, QUICKCIEL entend ainsi capitaliser toute son expertise sur ce secteur, apportant des réponses hautement qualitatives pour les entreprises de charpente, couverture, etc. Avec ses produits de grande qualité aux performances thermiques exemplaires et ses équipes de conseillers experts, QUICKCIEL s’annonce d’ores et déjà comme la référence pour tous les chantiers d’isolation des toitures !

Spécialiste du panneau de toiture pour l’isolation extérieure, la jeune société QUICKCIEL souhaite bien vite s’imposer comme l’un des nouveaux acteurs incontournables du marché de la construction sèche et de l’isolation. Répondant à la problématique majeure des déperditions thermiques par le toit (évaluées à 30%),

QUICKCIELapporte une offre particulièrement pertinente et adaptée au contexte réglementaire actuel visant à la performance énergétique des bâtiments, tant dans le secteur du neuf, avec l’entrée en vigueur de la RT 2012, que de la rénovation, avec les objectifs du Plan Bâtiment Durable.

L’offre produit de QUICKCIEL propose 5 gammes de panneaux de toiture en polystyrène expansé spécialement adaptées à chaque utilisation et respectant des performances thermiques exemplaires. Ce système garantit une isolation continue des toitures, sans pont thermique. Avec une conductivité de λ = 30 mW/m.K, les panneaux QUICKCIEL offrent une résistance thermique allant jusqu’à R = 8,99 m2.K/W (R toiture pour un panneau QUICKCIEL Planche U = 0,11.), des performances en parfaite adéquation avec les critères de la RT 2012 et qui anticipent déjà sur les prochaines règlementations à venir... Formant un écran continu et homogène, les panneaux QUICKCIEL contribuent activement à l’étanchéité à l’air.

Simples et rapides à mettre en oeuvre avec leurs longueurs allant de 2,50 à 8 m et leur emboîtement rainuré bouveté s’affranchissant de scotch alu pour le traitement des joints, les panneaux commercialisés par QUICKCIEL offrent un réel gain de temps aux professionnels (2 à 5 jours de mise en oeuvre économisés sur un chantier traditionnel). Bénéficiant de portées de pannes remarquables et compétitives, les panneaux se posent directement en remplacement des chevrons traditionnels. Enfin, grâce à leurs contre-liteaux, ils garantissent une parfaite ventilation de la sous-face de la toiture.

Disponible en 7 décors (selon la gamme sélectionnée), la sous-face des panneaux QUICKCIEL offre une finition intérieure à l’esthétique soignée. Assurant également un gain de place important, cette solution d’ITE permet de récupérer 3 à 5 m2 de plus de surface habitable, avec une protection de la charpente qui se trouve dans le volume habité chauffé.

Déclinés en 5 gammes et 7 sous-faces spécifiquement dédiées à chaque type de travaux, les panneaux QUICKCIEL répondent à toutes les configurations et exigences des chantiers...

- QUICKCIEL Standard, solution rapide et simple à mettre en oeuvre grâce à son faible poids et la perfection du résultat “fini” dès la fin de la pose, il associe tous les avantages du panneau de toiture QUICKCIEL, apportant une isolation continue de la toiture et une ventilation idéale de la sous-face grâce à la présence des contre-liteaux. D’une largeur de 60 cm et aux longueurs variant entre 2,50 et 8 m (selon les finitions) pour une épaisseur d’isolant de 125 à 260 mm, le QUICKCIEL Standard présente une isolation thermique jusqu’à 8,70* ainsi qu’une résistance au feu de l’isolant Euroclasse E et du revêtement A2-s1, d0.

Le QUICKCIEL Standard est disponible en 7 finitions de sous-faces.

- QUICKCIEL Réno permet de réaliser l’isolation d’une toiture dans le cadre d’une rénovation grâce à sa pose sur chevrons ou voliges. Ne nécessitant pas nécessairement la suppression de l’isolant déjà en place, il évite de modifier la sous-face de la toiture. Avec ses dimensions de L. 2,40 m x l. 60 cm et une

épaisseur d’isolant de 105 à 186 mm il affiche un R allant jusqu’à 6. Proposé avec une finition constituée d’un panneau de particules hydrofugé de 3 mm.

- QUICKCIEL FM se destine aux locaux à faible ou moyenne hygrométrie et aux bâtiments d’habitation. Sans contre-liteau, il assure la réalisation de toitures isolées et se pose perpendiculairement à la pente. De 2,50 à 8 m de long pour 60 cm de large, il se compose d’un isolant (PSE gris Th 31 ou Th 30) allant de 125 à 225 mm, d’un parement supérieur en panneau de particules hydrofugé de 3 mm additionné à un panneau CTBH de 8 mm et d’une sous face finition plâtre ou planche.

- QUICKCIEL Chevron propose une pose perpendiculaire à la pente et directement sur les chevrons de la charpente. Destiné aux combles aménagés, sa sous-face demeure visible dans la partie habitable. Affichant une résistance jusqu’à 6,60 grâce à son isolant de 125 à 200 mm d’épaisseur, il est disponible en longueurs de 2,50 à 8 m pour une largeur de 60 cm et se décline également en finition plâtre ou planche.

- QUICKCIEL ERP apporte une réponse adaptée aux ERP (Établissements Recevant du Public) grâce à sa plaque de plâtre de 18 mm respectant les exigences réglementaires. De 2,50 à 8 m par 60 cm, avec un isolant de 125 à 200 mm, le panneau ERP affiche un R allant jusqu’à 6,50. Proposé en finition plâtre, il se décline également en version acoustique avec un panneau en laine de bois.

7 sous-faces pour une finition parfaite :

Quickciel… Simplicité et rapidité pour isoler des combles…
doc. QUICKCIEL : Simples et rapides à mettre en oeuvre, les panneaux QUICKCIEL offrent une réponse idéale à l’isolation thermique de la toiture et à son étanchéité à l’air, tout en faisant bénéficier le bâtiment en chantier d’un passage à l’étape “hors d’eau” (appréciable pour pour poursuivre les travaux en intérieur).

doc. QUICKCIEL : Simples et rapides à mettre en oeuvre, les panneaux QUICKCIEL offrent une réponse idéale à l’isolation thermique de la toiture et à son étanchéité à l’air, tout en faisant bénéficier le bâtiment en chantier d’un passage à l’étape “hors d’eau” (appréciable pour pour poursuivre les travaux en intérieur).

«Generation Awake»: halte au gaspillage des déchets !

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«Generation Awake»: halte au gaspillage des déchets !

«Generation Awake»: halte au gaspillage des déchets !

La campagne de la Commission européenne intitulée «Generation awake» est axée, dans sa dernière phase, sur les incidences environnementales, économiques, sociales et personnelles de l'utilisation non durable des ressources. Elle vise à sensibiliser les consommateurs aux conséquences de leurs habitudes de consommation sur les ressources naturelles et présente les avantages liés à une évolution des comportements. Cette campagne s’articule autour d’un site web totalement interactif, disponible dans les 24 langues officielles de l’Union européenne (UE), qui met en scène des personnages de dessin animé illustrant les effets sur l'environnement des décisions d’achat quotidiennes.

Malgré les objectifs en matière de recyclage définis à l'échelle de l'Union et les bons résultats obtenus dans certains domaines, les déchets demeurent en Europe une ressource largement sous-exploitée. Selon une étude réalisée pour la Commission, la mise en oeuvre intégrale de la législation de l'UE en matière de déchets permettrait d'économiser 72 milliards € par an, d'augmenter de 42 milliards € le chiffre d'affaires annuel du secteur de la gestion et du recyclage des déchets et de créer plus de 400 000 emplois d'ici à 2020.

Le site web de la campagne «Generation Awake» propose aux visiteurs de découvrir la valeur des déchets en leur montrant comment les réutiliser, les recycler, les échanger ou les réparer au lieu de les jeter. Une page Facebook invite à relever des défis, comme celui de réduire ses déchets alimentaires ou de diminuer sa consommation d'eau. Tout le monde peut participer et chacun est encouragé à diffuser le message suivant: les déchets qu'on ne peut éviter de produire peuvent constituer une ressource précieuse, et économiser des ressources signifie économiser de l'argent.

Cette campagne au ton ludique veut faire passer un message on ne peut plus sérieux: les déchets contiennent souvent des matériaux précieux susceptibles d'être réintégrés dans le circuit économique. Aujourd’hui, en raison d'une mauvaise gestion des déchets, l'économie de l'Union européenne se prive d'une quantité non négligeable de matières premières secondaires potentielles. En 2010, la production totale de déchets dans l’UE s’est élevée

à 2 520 millions de tonnes, soit en moyenne 5 tonnes par habitant et par an. Grâce à la réduction, à la réutilisation et au recyclage des déchets, nous pouvons tous contribuer à créer une économie dynamique et un environnement sain. Ce faisant, il est possible de limiter les dépenses en ressources naturelles et économiques et, partant, d'aider l’Europe à tendre vers une économie plus circulaire, capable de tirer le meilleur parti des ressources et produits en les réparant, en les réutilisant, en les retransformant et en les recyclant.

Traduite dans toutes les langues de l'UE, la campagne cible un public âgé de 25 à 40 ans, et plus précisément les jeunes adultes citadins et les familles avec des enfants en bas âge.

Depuis son lancement en octobre 2011, le site internet de la campagne a été visité plus de 750 000 fois, les vidéos ont été regardées par plus 4,5 millions de personnes et la page

Facebook (www.facebook.com/generationawake ) a attiré près de 100 000 personnes.

Dans le cadre de cette nouvelle phase, la campagne organise un concours de photographie qui invite à présenter des propositions de transformation des déchets en ressources. Le gagnant remportera un voyage à Copenhague, capitale verte de l’Europe en 2014.

Le 2 mars 2014, le Château de Versailles ouvre sa Galerie des Sculptures et des Moulages

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Le 2 mars 2014, le Château de Versailles ouvre sa Galerie des Sculptures et des Moulages

Le 2 mars 2014, le Château de Versailles ouvre sa Galerie des Sculptures et des Moulages

Ouverte le 2 février dernier, la Galerie des Sculptures et des Moulages sera rouverte pour le 2 mars prochain.

Elle y dévoilera notamment des trésors exceptionnels. Parmi les œuvres à découvrir : des moulages d'après les plus illustres sculptures antiques et des œuvres originales des jardins de Versailles.

Une collection exceptionnelle de moulages d’après l’antique
Installée à la Petite Ecurie, la gypsothèque (collection de moulages d’après l’Antique) du musée du Louvre se distingue par son ampleur, par la présence de tirages anciens des XVIIe et XVIIIe siècles et par un riche fonds d’architecture, qui comprend un ensemble unique d’ordres grecs et romains.

Les œuvres originales des jardins de Versailles
Les sculptures en marbre présentées dans la rotonde du manège et dans la grande galerie axiale proviennent des jardins du château de Versailles. Afin de mettre un terme au processus d’érosion qui les affecte inéluctablement lorsqu’elles sont exposées en plein air, elles ont été mises à l’abri et remplacées par des copies, pour la plupart à partir de 2008, dans le cadre de la campagne de sauvetage des chefs-d’œuvre sculptés des jardins de Louis XIV.

Crédit photographique : © EPV / D. Saulnier

Le 2 mars 2014, le Château de Versailles ouvre sa Galerie des Sculptures et des Moulages

Apollon servi par les nymphes et les Chevaux du Soleil

Ces trois groupes ont été réalisés entre 1666 et 1675 pour orner la grotte de Téthys, située à l’emplacement actuel de l’aile Nord du Château. En 1684, au moment de la destruction de la grotte, ils ont été installés dans les jardins du Château. En 1781, lors de l’aménagement du bosquet des Bains d’Apollon sous la direction du peintre Hubert Robert, ils ont été placés sur le rocher artificiel du nouveau bosquet.
Ces trois groupes forment sans aucun doute le chef-d’œuvre de la sculpture française du XVIIe siècle. Le principal d’entre eux, Apollon servi par les nymphes, est dû aux sculpteurs François Girardon (1628-1715) et Thomas Regnaudin (1622-1706) : il représente le repos du dieu solaire auprès des nymphes de la déesse marine Téthys.
Les deux autres groupes représentent Les Chevaux du Char du Soleil, assoiffés et ivres de la liberté qui leur est provisoirement offerte chaque soir : le premier a été réalisé par Gilles Guérin (1611-1678), le second par les frères Marsy, Gaspard (1624-1681) et Balthasar (1628-1674).
Mis à l’abri en 2008 afin d’assurer leur sauvegarde, ils ont été restaurés et remplacés dans les jardins par des copies grâce au mécénat de The Versailles Foundation, Inc.

Crédit photographique : © EPV / D. Saulnier

Le 2 mars 2014, le Château de Versailles ouvre sa Galerie des Sculptures et des Moulages

Callisto, dite aussi Compagne de Diane
Callisto, compagne de Diane, la déesse de la chasse et la sœur du dieu Apollon, avait fait vœu de virginité. Séduite par Jupiter, elle fut transformée en ourse par Diane, furieuse de son infidélité. Le sculpteur Anselme Flamen (1647-1717) l’a représentée en train de chasser, tenant un filet et accompagnée d’un lévrier. Sculptée à l’origine en 1696 pour les jardins de Marly, Callisto fut transférée en 1705 dans les jardins du château de Versailles, au bosquet des Dômes.

Ce groupe a été mis à l’abri entre 2011 et 2012 et remplacé dans les jardins par une copie grâce au mécénat de The Versailles Foundation, Inc.

Le Point du Jour
Exécutée par Pierre Legros (1629-1714) entre 1686 et 1696, cette figure apollinienne brandit le flambeau matutinal tout en esquissant un mouvement quasi chorégraphique. L’élégance presque intemporelle de l’œuvre est composée par l’agitation du drapé, qui traduit le caractère fugace de l’instant.

Entre 2010 et 2011, cette sculpture a été mise à l’abri et remplacée dans le bosquet des Dômes par une copie grâce au mécénat de The Versailles Foundation, Inc.

Crédit photographique : © EPV / D. Saulnier

Le 2 mars 2014, le Château de Versailles ouvre sa Galerie des Sculptures et des Moulages

Latone et ses enfants
C’est une des œuvres les plus célèbres de Versailles. Elle fut réalisée entre 1668 et 1670 par les frères Gaspard et Balthasar Marsy pour orner le bassin de Latone, au centre de la grande perspective est-ouest des jardins.

L’épisode représenté est tiré des Métamorphoses d’Ovide. Pour échapper à la jalousie de Junon, Latone s’enfuit en Lycie avec ses deux enfants, Diane et Apollon. Elle s’arrête au bord d’un étang pour se désaltérer, mais des paysans l’empêchent de boire. Elle implore alors le secours de Jupiter, le père de ses enfants. Aussitôt, les paysans lyciens sont transformés en grenouilles et en crapauds.

Victime d’un acte de vandalisme en 1980, le groupe a été mis à l’abri et remplacé par une copie dans les jardins. L’original en marbre a été restauré en 2012.

La rivalité entre Latone et Junon

Latone, assimilée à Léto dans la mythologie grecque, est la fille du titan Koios et de la titanide Phœbé. Devenue la maîtresse de Jupiter, elle conçoit avec lui deux enfants, Diane et Apollon.

Lorsqu’elle apprend cette grossesse, Junon, la femme de Jupiter, entre dans une colère noire. Elle décrète l’exil de l’univers pour sa rivale, interdisant à aucune terre d’accueillir son accouchement. Condamnée à une fuite perpétuelle, Latone entame un périple sans fin à travers la Terre, parvenant à trouver un refuge provisoire sur l’île de Délos où elle donne naissance à Apollon et à Diane.

A peine ses deux jumeaux ont-ils vu le jour que Latone doit reprendre sa fuite pour échapper au courroux de Junon. Son périple la conduit jusqu’aux confins de la Lycie, où se tient l’épisode illustré au cœur du jardin de Versailles.

La rencontre entre Latone et les paysans de Lycie

Au cours de sa fuite, Latone parvient un jour en Lycie, région d’Asie Mineure située au sud de l’actuelle Turquie. Epuisée, assoiffée, elle décide de s’y arrêter et aperçoit au fond d’une vallée un étang au bord duquel des paysans sont occupés à ramasser des joncs et des algues. Attirée par les eaux limpides de cet étang, elle s’en approche pour s’y désaltérer. Alors qu’elle se penche vers l’eau, les paysans s’opposent à elles, lui interdisant de boire. Surprise, Latone tente de les apaiser et leur répond ainsi.

« Pourquoi me défendez-vous ces eaux ? Les eaux appartiennent à tous. La nature, bonne et sage, fit pour tous l'air, la lumière et les ondes. Je ne veux que jouir d'un bien commun à tous et, cependant, je vous le demande comme un bienfait. Mon dessein n'est pas de rafraîchir mon corps épuisé mais d’apaiser ma soif. Ma bouche est desséchée et je peux à peine parler. Cette onde sera pour moi égale au nectar ; permettez m'en l'usage et j'avouerai que je vous dois la vie. Ah ! Laissez-vous toucher par ces deux enfants qui, suspendus à mon sein, vous tendent leurs faibles bras ».

Insensibles à ces supplications, les paysans persistent dans leur refus. Ils intiment à Latone l’ordre de quitter les lieux et, pour s’assurer qu’elle ne puisse boire, se jettent dans l’étang. Ils en piétinent le fond de leurs pieds, en agitent l’eau de leurs bras, soulevant jusqu’à la surface une épaisse couche de vase.

La colère de Latone et la métamorphose

De colère, Latone en oublie sa soif et, élevant ses mains vers le ciel, pousse un cri. « Puissiez-vous vivre à jamais dans la fange de votre étang !». Aussitôt, son vœu est entendu et la métamorphose commence.

Comme pris de folie, les paysans s’élancent subitement vers l’étang : ils y plongent, en ressortent, y plongent à nouveau, nagent au fond, remontent à la surface, pointant leur tête hors de l’eau avant d’y disparaître une nouvelle fois. Ce faisant, ils continuent d’invectiver Latone et, même sous l’eau, leurs cris d’injure se font entendre encore. Déjà leurs voix changent, leurs gorges s’enflent, leurs bouches s’élargissent, leurs têtes s’enfoncent dans leurs épaules, leurs dos verdissent, leurs ventres s’arrondissent et blanchissent. Devenus grenouilles, les paysans de Lycie vivront à jamais, ainsi que Latone les y a condamnés, dans la fange de leur étang.

C’est donc cet épisode de la rencontre entre Latone et les paysans de Lycie qui est représenté sur le bassin de Latone, au cœur du jardin de Versailles.

Au sommet, le groupe sculpté a été réalisé en marbre blanc. Les deux enfants, Apollon et Diane, tendent leurs bras suppliants vers les paysans. Latone a déjà les yeux levés vers le ciel et sa bouche entrouverte suggère la malédiction proférée à l’encontre des paysans. La blancheur éclatante du groupe offre un contraste saisissant avec les figures de plomb doré installées sur les étages inférieurs.

Mi-hommes mi-grenouilles, six paysans sont en cours de métamorphose. Certains ont encore, presqu’intacte, leur apparence humaine. D’autres ont presqu’achevé leur transformation : leurs bouches sont larges et rondes, leurs mains se sont transformées en palmes… Les jets d’eau qu’ils crachent évoquent les injures adressées à Latone et qui ont abouti à leur métamorphose.

Crédit photographique : © EPV / D. Saulnier

INFORMATIONS PRATIQUES

Dimanches 2 février et 2 mars 2014
De 10h à 17h

La galerie des Scultptures et des moulages est située dans la Petite Ecurie (voir plan ci-contre)

Accès gratuit

Attention, en raison de travaux, le REC C ne dessert pas la gare de Versailles Rive Gauche le 2 février.
Pour venir à Versailles, empruntez les trains SNCF arrivant aux gares de Versailles Chantiers (depuis Paris Montparnasse) ou de Versailles Rive droite (depuis Paris Saint Lazare).

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

"La seule chose en notre pouvoir, c'est de ne pas fausser la voix qui résonne en nous."

Boris Pasternak 1890 - 1960

Obtenir la Mention RGE Travaux pour les professionnels de l’amélioration énergétique

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Obtenir la Mention RGE Travaux pour les professionnels de l’amélioration énergétique

Obtenir la Mention RGE Travaux pour les professionnels de l’amélioration énergétique

Mise en œuvre en 2011, la certification RGE permet de reconnaître les acteurs du secteur du bâtiment à travers leurs compétences en matière d’amélioration énergétique d’un habitat et permet également, à compter du 1er juillet 2014 de bénéficier pour les particuliers du crédit d'impôt développement durable (CIDD) et de l'éco-prêt à taux zéro en faisant appel à des professionnels qualifiés RGE. Cet engagement des industriels participe également à l’objectif de disposer de 30 000 entreprises « RGE » au 1er juillet 2014, date d’entrée en vigueur de l’écoconditionnalité des aides de l’État.

Mais alors pour un professionnel comment obtenir cette qualification ?

5 étapes essentielles :

1- Dans un premier temps, choisissez auprès des différents organismes le(s) signe(s) de qualité qui correspond(ent) à votre activité.

2- Puis, il faudra vous former et former vos collaborateurs à la performance énergétique des bâtiments : programme FeeBAT, formation sur les énergies renouvelables...

3- Vous devrez ensuite, constituer un dossier auprès de l’organisme retenu.

4- Une fois la qualification ou certification obtenue, un contrôle de réalisation sera effectué sur un chantier dans un délai de 2 ans. Votre entreprise sera alors référencée auprès des particuliers sur le site renovation-info-service.gouv.fr.

5- Une fois qualifié RGE, vous obtiendrez un certificat de qualification et serez connu et reconnu comme un professionnel hautement qualifié dans un type de travaux spécifique.

Les organismes délivrant des qualifications ou certifications « RGE » travaux

Qualibat pour des travaux dans tous types de domaines et de spécialités liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.

Qualifelec pour des travaux électriques en matière d’efficacité énergétique et / ou d’installation des énergies renouvelables.

Qualit'EnR pour des installations d’équipements valorisant les énergies renouvelables.

Eco-artisan est une qualification initiée par la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), pour les artisans réalisant des travaux d’efficacité énergétique dans les logements.

Les pros de la Performance Energétique est une qualification de la Fédération française du Bâtiment (FFB) pour les artisans et entreprises qui réalisent des travaux liés à la performance énergétique (construction ou rénovation).

NF maison rénovée et NF maison rénovée HQE pour des professionnels à même de proposer des travaux de rénovation lourde dans le cadre d'une rénovation énergétique globale des maisons individuelles

CERTIBAT, pour des professionnels du bâtiment en mesure de proposer et de réaliser des offres globales de rénovation énergétique.

Qualifications ou certifications « RGE »

Les qualifications « RGE » portent sur des domaines bien précis et attestent de la compétence d’une entreprise à réaliser des travaux.

Les certifications « RGE » portent sur la capacité technique d’une entreprise à concevoir et réaliser des travaux d’amélioration énergétique dans le cadre d’une offre globale. Ce sont les rénovations lourdes qui sont visées.

Coût des qualifications/certifications « RGE »

Les coûts relatifs au processus de qualification / certification varient en fonction du signe de qualité. Une entreprise souhaitant s’engager dans ce dispositif doit s’adresser directement à l’organisme délivrant un signe de qualité RGE.

Exigences

Pour chaque entreprise « RGE » un organisme indépendant vérifie que l’entreprise :

- a souscrit à des assurances travaux et responsabilité civile ;

- respecte ses obligations légales et financières ;

- dispose de références attestées ;

- maîtrise la chaîne de la sous-traitance ;

- réalise au moins deux chantiers dans le domaine tous les 2 ans ;

- a au moins un de ses chantiers contrôlé dans les 24 mois qui suivent l’attribution du signe de qualité ;

- dispose d’au moins un référent technique ayant suivi une formation dans le domaine des énergies renouvelables et / ou de l’efficacité énergétique.

Les qualifications sont attribuées sur 4 ans, avec une vérification annuelle de la pérennité des moyens humains, techniques et financiers.
L’organisme indépendant est lui-même contrôlé par le Comité français d'accréditation (COFRAC) pour attester notamment du contrôle des exigences ci-dessus, de son impartialité et de son indépendance.

Le contrôle de réalisation

L'organisme de qualification / certification exige de l'entreprise qu’elle se soumette à un contrôle de réalisation sur chantier en cours ou achevé. Ce contrôle permet d'évaluer la conformité aux règles de l'art des travaux réalisés, ainsi que certains aspects de la qualité du service rendu par l'entreprise au client, par exemple :

- remise d'un devis descriptif détaillé ;

- du PV de réception ;

- des garanties ;

- de la facture détaillée ;

- et de toute attestation pouvant servir à l'obtention des aides publiques.
Si les travaux portent sur une rénovation énergétique globale, l'audit énergétique réalisé est aussi exigé. La définition des points techniques du contrôle de réalisation est laissée à la discrétion des organismes de qualification.
Le contrôle de réalisation intervient au moins une fois sur la durée de validité du signe de qualité (qui, conformément à la norme NF X50-091, est de 4 ans maximum) dans les 2 ans qui suivent sa délivrance.
À l'issue de sa durée de validité, pour conserver le signe de qualité, l'entreprise doit se soumettre à un nouveau contrôle de réalisation dans le cadre de la procédure de renouvellement qui doit être prévue par l'organisme de qualification.

La formation des référents techniques

Concernant les signes de qualité portant sur l’efficacité énergétique, le(s) responsables(s) technique(s) doive(nt) maîtriser a minima les compétences associées aux thématiques suivantes :

- état du marché ;

- connaissance des technologies clés et des solutions d’amélioration de la performance énergétique ;

- maîtrise de l’approche globale énergétique ;

- pour chaque groupe de technologies : connaître les technologies et les produits, leurs avantages et leurs limites ;

- maîtrise de la mise en œuvre des technologies et les interfaces avec les autres composantes du bâtiment ;

- entretien et maintenance ;

- prise en main par le client.

La preuve de la maîtrise de ces compétences peut être apportée par les moyens suivants :

- détention d’une certification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle) incluant un contrôle des compétences requises sur le volet théorique et le volet pratique ;

- suivi d’une formation continue traitant des compétences requises à minima et réussite à une évaluation des compétences ;

- réussite à une évaluation des compétences précédée ou non d’une formation.

Concernant les signes de qualité portant sur les énergies renouvelables, les responsables techniques doivent avoir suivi une formation initiale qualifiante et/ou diplômante ou une formation continue spécifique avec un contrôle de connaissances sur le volet théorique et pratique, agréée par les pouvoirs publics et portant a minima sur les compétences associées aux contenus suivants :

- état du marché et des ressources ;

- aspects écologiques et logistiques ;

- sécurité des installations ;

- subventions et aides publiques ;

- solutions technologiques ;

- aspects économiques et de rentabilité ;

- conception, installation et entretien ;

- législation nationale et normes européennes.

Obtenir la Mention RGE Etudes pour les maîtres d’œuvre de l’amélioration énergétique

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Obtenir la Mention RGE Etudes pour les maîtres d’œuvre de l’amélioration énergétique

Obtenir la Mention RGE Etudes pour les maîtres d’œuvre de l’amélioration énergétique

Après avoir présenté la Mention RGE travaux qui s’adresse aux professionnels de la rénovation énergétique, cette certification RGE Etudes s’adresse aux professionnels de la maîtrise d'œuvre (bureaux d'étude, économistes de la construction, architectes). Et permet d'une part d'identifier la compétence des professionnels en matière d'amélioration de la performance énergétique et, d'autre part, d'engager la montée en compétence de ces maîtres d'œuvre.

La conception de l’ouvrage et le choix des matériaux utilisés conditionnent fortement la qualité des ouvrages finaux. Il existe également dans ces domaines un certain nombre de qualifications et de certifications.
Une nouvelle charte RGE études signée le 4 novembre 2013 à BATIMAT permettra d’une part, aux maîtres d’ouvrage d’identifier la compétence des professionnels en matière d’amélioration de la performance énergétique et, d’autre part, d’engager la montée en compétence de ces maîtres d’œuvre.

Avec la signature de cette charte « RGE » pour les études, l’ADEME va engager les démarches pour la mise en place au 1er janvier 2015 du principe d’éco-conditionnalité de ses soutiens financiers pour l’aide à la décision préalable aux travaux des bâtiments et installations d’énergies renouvelables. Ces aides seront donc conditionnées à la réalisation des études (audits énergétiques, études thermiques, études de faisabilité ENR...) titulaires d’un signe de qualité RGE.

Les signes de qualité bénéficiant de la mention « RGE » pour les études s’adressent aux entreprises qui interviennent sur les thématiques suivantes :

  • conception bioclimatique et passive du projet architectural, enveloppe thermique, y compris étanchéité à l’air et transferts d’hygrométrie dans les parois ;
  • systèmes énergétiques de production/distribution/émission et régulation à partir ou non d’EnR pour chauffage, climatisation, rafraîchissement, eau chaude sanitaire, ventilation, éclairage.
  • L’assistance et/ou le conseil auprès des maîtres d’ouvrage pour la prise de décision, la vérification de l’intégration des objectifs de performance énergétique dans le programme, le contrôle et le respect de ces objectifs ;
  • le diagnostic thermique, l’étude thermique et l’audit énergétique ;
  • la maîtrise d’œuvre générale, totale ou partielle (études et/ou direction de l’exécution du contrat de travaux) ;
  • l'ingénierie d’exploitation et de maintenance.

L'OPQIBI pour des ingénieurs-conseils, bureaux d’études et sociétés d’ingénierie qualifiés réalisant notamment des prestations (AMO, étude, maîtrise d’œuvre,...) liées à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables.


L’OPQTECC pour des bureaux d'études et économistes de la construction dont les domaines de réflexion portent sur le contexte environnemental des opérations, la performance énergétique de l’enveloppe du bâti, des travaux et équipements qui en découlent.

Délivrée par I.Cert, la certification BENR s'adresse aux bureaux d'études ayant un savoir-faire en conseil et prestations d’accompagnement pour la réduction de la facture énergétique dans l'habitat neuf et existant.


Délivrée par Certivea, la certification NF Etudes Thermiques concerne les bureaux d'études réalisant des études thermiques dans les secteurs du logement/maison individuelle et du tertiaire.

Pour chaque bureau d’étude ou économiste de la construction « RGE » un organisme indépendant vérifie que l’entreprise :

  • respecte ses obligations légales et financières et est assuré dans les domaines concernés ;
  • dispose de références attestées ;
  • maîtrise la chaîne de la sous-traitance ;
  • au moins une de ses références est contrôlée en détail par des experts ;
  • dispose d’un référent technique par tranche de 20 salariés ayant suivi une formation dans le domaine concerné ;
  • dispose de moyens techniques appropriés (logiciels...) ;
  • est capable de faire des propositions de suivi énergétique de bâtiments.
  • Contrôle approfondi de références

Pour obtenir la qualification « RGE », la structure doit présenter des références qui seront analysées en détail par des instructeurs. Le tableau des Signes de qualité reprend la liste des pièces à fournir.

De plus, les références présentées doivent apporter la preuve d’une offre de suivi de la performance énergétique du bâtiment et/ou de l’installation d’énergie renouvelable pendant 3 ans. Cette offre de mission complémentaire d’assistance à la mise en service du bâtiment devra comprendre :

  • un accompagnement des usagers et des exploitants à la prise en main et à la bonne utilisation ainsi que la maintenance du bâtiment et/ou de l’installation d’énergie renouvelable comprenant notamment des notices d’utilisation et d’exploitation énergétique des visites annuelles ;
  • la mise en place du suivi des consommations énergétiques et d’une analyse de ces consommations.

Signes de qualité :

Pour obtenir la qualification « RGE », la structure doit présenter des références qui seront analysées en détail par des instructeurs. Le tableau ci-dessous reprend la liste des pièces à fournir, modulable en fonction des domaines d’études.

Signes de qualité concernant les études de faisabilité, de conception, d'exécution ; de suivi de réalisation totale ou partielle (études et/ou direction de l'exécution du contrat de travaux)

  • Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
  • Plans et schémas de principes
  • Carnet de détails de ponts thermiques et d'étanchéité à l'air
  • Notes de calculs
  • Synthèse d'étude thermique réglementaire
  • Dossier d'Ouvrage Exécuté (DOE) remis par les entreprises comportant notamment le dossier de maintenance de l'ouvrage
  • Sélection de visa
  • Sélection de comptes-rendus d'Opérations Préalables à la Réception (OPR)
  • Existence des documents demandés
  • Adéquation avec l'objectif d'efficacité énergétique
  • Pour une référence concernant une installation d'énergie renouvelable en adéquation avec le cahier des charges d'étude de faisabilité de l'ADEME en vigueur disponible sur www.diagademe.fr

Signes de qualité concernant les audits énergétiques

  • Rendu d'audit énergétique
  • Objectivité de l'analyse
  • Validité de la méthode de calcul utilisée
  • Prise en compte des besoins des occupants
  • Analyse des consommations d'énergie(s) facturée(s) si possible sur 3 ans
  • Investigation de tous les postes de consommation d'énergie et réalisation de mesures en tant que de besoin.
  • Recollement des consommations calculées/consommations facturées
  • Exhaustivité du rapport technique et justification des valeurs prises en considération pour les calculs
  • Présence d'une synthèse « lecture rapide »
  • Propositions de « programmes de travaux » combinant différentes actions d'économies d'énergie et/ou de recours aux ENR et répondant à des objectifs de performance
  • Adéquation avec le cahier des charges d'audit énergétique de l'ADEME en vigueur disponible sur www.diagademe.fr

Signes de qualité concernant l'assistance à maîtrise d'ouvrage

  • Rapports d'analyses des pièces écrites APS/APD/DCE/suivi de chantier
  • Synthèse d'étude thermique réglementaire de l'opération
  • Adéquation avec l'objectif d'efficacité énergétique
  • Pour une référence concernant les énergies renouvelables, adéquation avec le cahier des charges d'assistance à maîtrise d'ouvrage de l'ADEME en vigueur disponible sur www.diagademe.fr

Signes de qualité concernant les études thermiques

  • Rendu d'étude
  • Pour une référence concernant une étude thermique réglementaire dans un bâtiment neuf
  • Attestation de prise en compte de la réglementation thermique en vigueur
  • Dossier de demande de permis de construire
  • En cas d'étude thermique réglementaire pour des logements neufs : cohérence avec la norme NF P 03-310.
  • Adéquation avec l'objectif d'efficacité énergétique
 

 

 

Moyens techniques :

Pour obtenir la qualification « RGE », la structure doit posséder des moyens techniques en fonction des domaines de travaux selon la liste ci-dessous :

Conception bioclimatique et performance thermique de l'enveloppe

  • Pour les signes de qualité concernant les économistes de la construction : outil de calcul du coefficient de transmission thermique d'une paroi prenant en compte les ponts thermiques structurels et les ponts thermiques linéiques ou outil de conception compatible avec la maquette numérique
  • Pour les signes de qualité concernant les bureaux d'études : outil de simulation thermique dynamique

Efficacité énergétique des systèmes techniques

  • Outil de calcul des pertes de charges aéraulique et hydraulique et de pertes thermiques de distribution
  • Outil ou méthodologie permettant de vérifier l'adéquation entre la puissance installée et les besoins
  • Outil de simulation d'éclairage naturel et artificiel
  • Systèmes techniques utilisant des énergies renouvelables

Biomasse

  • Outil d'analyse des Plans d'approvisionnement
  • Outil de dimensionnement
  • Méthodologie permettant de vérifier l'adéquation entre la puissance installée et les besoins

Géothermie / PAC

  • Outil d'analyse des tests hydrauliques et tests de réponse thermique
  • Outil de dimensionnement (forage verticaux, capteurs horizontaux)
  • Méthodologie permettant de vérifier l'adéquation entre la puissance installée et les besoins

Solaire thermique

  • Matériels et outils numériques nécessaires au relevé de masques
  • Outil de dimensionnement (logiciel de simulations dynamiques)
  • Méthodologie permettant de vérifier l'adéquation entre la puissance installée et les besoins

Solaire Photovoltaïque

  • Matériels et outils numériques nécessaires au relevé de masques
  • Outil de dimensionnement (logiciel de simulations dynamiques)
  • Méthodologie permettant de vérifier l'adéquation entre la puissance installée et les besoins
  • Audit énergétique
  • Luxmètre, Wattmètre, ampèremètre, Voltmètre, Pince ampèremétrique, compteur d'énergie
  • Équipement de mesure et/ou d'enregistrement de températures et de débits de ventilation
  • Analyseur de combustion / Caméra thermique
  • Outil de simulation thermique dynamique et/ou outil de calcul de consommations d'énergie

Études thermiques

  • Outil de simulation thermique dynamique
  • Logiciel d'application de la réglementation thermique évalué par les ministères
  • Outil de modélisation des ponts thermiques.
  • Outil de calcul des transferts hygrothermiques dans les parois
 

 

 

Formation :

L’entreprise doit désigner un ou plusieurs référents techniques ayant un rôle opérationnel dans la production et/ou validation d’études. Le demandeur devra fournir pour chaque référent technique la preuve de ses compétences en fonction de la qualification ou de la certification demandée, selon la formation initiale, l’expérience et les exigences en termes de formation continue définies ci-dessous :

Niveau de formation initiale

  • Équivalente à un titre ou diplôme de niveau I
  • Équivalente à un titre ou diplôme de niveau II ou III
  • Autre

Durée d'expérience pour la compétence requise

  • ≥ 3 ans
  • ≥ 4 ans
  • ≥ 7 ans

Formation dans le domaine du signe de qualité

  • Formation initiale qualifiante et/ou diplômante incluant un contrôle de connaissances dans le domaine du signe de qualité
  • Ou formation continue dans le domaine du signe de qualité
 

 


30,5 % des ascenseurs concernés par la conformité aux normes

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30,5 % des ascenseurs concernés par la conformité aux normes

30,5 % des ascenseurs concernés par la conformité aux normes

La Fédération des ascenseurs avec le soutien de 100 entrepreneurs ainsi que de l’Association Nationale des PME de l’Ascenseur (ANPA) a réclamé auprès de la Ministre du Logement, Cécile Duflot, un décret pour ré-engager la dynamique des travaux de mise en sécurité des ascenseurs.

Ainsi, le 25 juillet 2013, a été publié au Journal Officiel le décret N° 2013-664 du 23juillet 2013. Ce décret fait suite à la décision du Ministère de l’Egalite des Territoires et du Logement de reporter d’un an l’échéance des travaux de la 2ème tranche, désormais fixée au 3 juillet 2014, et de lancer un moratoire sur la précision d’arrêt (sauf pour les Etablissements Recevant du Public).

Les travaux de la 2ème tranche (échéance a juillet 2014) portent, à ce jour, sur : le contrôle de l’arrêt et le maintien de la précision d’arrêt pour les établissements recevant du public (moratoire en cours pour les autres immeubles)‚ un système de téléalarme pour l’assistance aux personnes bloquées‚ une résistance mécanique suffisante des vitrages de portes palières‚ un système de prévention des risques de dérive et/ou d’excès de vitesse pour les ascenseurs hydrauliques‚ des dispositifs de protection des techniciens contre les accidents causés par les poulies‚ un éclairage suffisant du local de machine.

A cinq mois de l’échéance réglementaire les professionnels s’insurgent contre ce report et font observer qu’un stock de 87 000 appareils (dont 66 000 pour le seul dispositif de précision d’arrêt) restent à mettre en sécurité. Selon la fédération des ascenseurs, il resterait 30,5 % des ascenseurs concernés par la conformité aux normes.

64% d’avancement global sur 8 années effectives. La progression globale des 3 échéances de travaux de mise en sécurité du parc national est de 64%. A fin juillet 2013, 95 % des travaux de la première échéance ont été réalisés, 65% des travaux de la 2ème tranche et 20% de la 3ème échéance.

Nombre d’appareils restant à sécuriser :

- 16 500 pour la première tranche

- 100 000 pour la 2ème tranche (dont seulement 55 000 nécessitent des travaux importants)

- près de 190 000 pour la 3ème tranche.

(certains appareils pouvant être concernés par la 2 et 3ème tranche).

Même si en 5 ans les accidents graves ou mortels d’usagers ont diminue de 86% au fur et a mesure de l’élimination des risques, la Fédération estime que près de 40 % des accidents sont dus l’absence de précision d’arrêt et souhaite donc une levée du moratoire ainsi qu’elle encourage les propriétaires à la maintenir dans la deuxième tranche de travaux et sans attendre les résultats de ce moratoire. Elle rappelle également que ces accidents touchent plus particulièrement les personnes âgées et fragiles.

Elle rajoute, par ailleurs, qu’à l’heure de la mise en sécurité du parc d’ascenseurs, l’implication des usagers pour assurer au quotidien le bon fonctionnement des appareils apparait comme une étape complémentaire indispensable. En effet entre 10% (pour le résidentiel privé) et 20 a 30% (en locatif social), c’est le taux moyen de pannes pour cause de mauvais usages, et 1% des cas d’indisponibilité de l’ascenseur sont liés a une mauvaise utilisation ou une dégradation par les usagers.

Sur le volet économique, la fédération des Ascenseurs, cette mesure contribue à accentuer la baisse constatée des commandes. Une chute de l’ordre de 30 % au 2ème semestre 2013 par rapport au 1er semestre. Ainsi, pour la fédération des Ascenseurs, à ce jour, la profession dispose des équipes nécessaires pour assurer les travaux de la

2ème échéance prévue par la Loi de mise en sécurité du parc. Elle rajoute également que la plupart des entreprises sont même actuellement en sous-charge. Pour la profession fragilisée par ce marché atone, le report de la 2ème échéance, et surtout le moratoire sur la mesure phare de la précision d’arrêt, entrainent au sein de la profession un impact négatif sur l’emploi qui a été estimé a 1 500 emplois directs et 500 emplois induits. Pour la fédération, ces emplois, d’autant plus nécessaires, qu’une fois venu le moment de ré-accélérer, il y aura un manque de personnels pour assurer les travaux. Des variations incompatibles avec une gestion réactive et efficace des plans de charge.

C’est pourquoi dans une lettre adressée au ministère du territoire, la Fédération des Ascenseurs réclame que les conclusions du groupe de travail réuni par le ministère depuis l’été 2013, soient reprises au plus tôt par la ministre du logement. La missive rappelle la teneur du consensus qui s’est dégagé entre les acteurs qui ont réfléchi sur le sujet (bureaux d’études, contrôleurs, ARC) :

1) la réactivation de l’obligation du dispositif de précision d’arrêt pour tous les ascenseurs installés dans les lieux de travail et les immeubles d’habitation ;

2) des modalités de mise en œuvre plus économiques. « Pour réduire la facture globale à 600 millions € », explique Jean-Luc Detavernier, « la mesure ne s’appliquerait plus aux appareils bi-vitesses dont la vitesse nominale est inférieure à 1 mètre / seconde, ni aux appareils à 1 mètre / seconde dont la charge autorisée en cabine est inférieure ou égale à 320 kg. » Un consensus qui ménagerait les intérêts des propriétaires et les préoccupations des entrepreneurs.

A l’origine, en 2002, l’enveloppe des travaux de mise en sécurité des ascenseurs existants a été estimée à 4 milliards d’euros, sur la base du cout de l’époque. Cette enveloppe comprend les couts des seuls 17 risques recensés par le groupe d’experts.

De 2003 a 2012, la profession a réalisé des travaux pour un montant de 5,4 milliards d’euros sur les ascenseurs existants, dont environ 2,9 milliards pour les travaux SAE. Le reste (2,5 milliards d’euros) correspond a la modernisation du parc. Effectués avant la loi SAE, ces travaux de modernisation se poursuivent et sont rendus d’autant plus indispensables que le parc continue de vieillir. A cet égard, la profession joue son rôle de conseil réalisé en toute transparence, en particulier sur ce qui relève de l’obligatoire et de la recommandation.

Le prix moyen par ascenseur (travaux SAE + modernisation) diminue progressivement: en 2006 environ 24 000 €, en 2007 & 2008 & 2009 : environ 20 000 a 21 000 €, en 2010 & 2011 : environ 18 000 €, en 2012 : un peu moins de 16 000 €.

Cette baisse s’explique par le fait qu’au début des travaux SAE, certains copropriétaires ont engagé plusieurs tranches a la fois et que, ces derniers temps, les copropriétaires retardataires se sont limités tout au contraire au minimum obligatoire. Enfin, la concurrence accrue au sein de la profession, la pression sur les prix et un perfectionnement des méthodes de travail ont également un rôle dans la réduction des couts.

LA LOI DU 2 JUILLET 2003 SUR LA MISE EN SECURITE DES ASCENSEURS

Le 15 juillet 2002, Gilles de Robien, alors Ministre de l’Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer annonce une nouvelle loi pour la mise en sécurité des ascenseurs existants en France.

Rappelons que cette loi comporte 3 volets :

Le volet entretien renforce l’obligation de maintenir les appareils en bon √©tat de fonctionnement. Une obligation qui concerne le propriétaire.

Jusqu’ici, l’arrêté du 11 mars 1977 imposait aux prestataires chargés de l’entretien de proposer seulement 2 types de contrats (normal ou complet).

La nouvelle loi va plus loin, elle conforte cette obligation en définissant de nouvelles dispositions minimales renforcées pour assurer l’entretien (1 visite préventive, au plus tard toutes les 6 semaines, plus les dépannages éventuels et, nouveauté : l’assistance aux personnes bloquées 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24).

En mai 2012, est publié le décret 2012-674 qui définit les modalités d’accès des propriétaires aux outils nécessaires à la maintenance de leur appareil, les conditions d’accompagnement du contrôleur technique par le technicien ascensoriste, les conditions d’amélioration du dialogue entre technicien et représentant du propriétaire, et les modalités de remise en cause éventuelle des contrats de maintenance à l’issue de travaux importants confiés a une autre entreprise.

Le volet mesures techniques prévoit la mise en sécurité des appareils a partir de 17 risques majeurs identifiés par un groupe d’experts AFNOR. Ils correspondent aux accidents les plus fréquents et les plus graves (gaine non protégée sur toute la hauteur, risque de basculement en gaine en cas de tentative de dégagement par ses propres moyen lors d’appareil bloqué entre 2 étages, chutes pour décalage de seuil, chocs a la fermeture des portes, déverrouillage des portes palières...)

Chaque ascenseur fait l’objet ou non d’une ou plusieurs mesures prévues par la loi, en fonction de son âge, de l’état de sa technologie, des éventuels travaux de modernisation déjà effectués.

La réalisation des travaux de sécurité correspondant aux « mesures techniques » doit se dérouler sur une durée de 15 ans avec 3 échéances spécifiques : 1ère échéance, initialement prévue en juillet 2008 et reportée a fin décembre 2010, 2ème échéance, initialement prévue en juillet 2013 et reportée a juillet 2014, 3ème échéance fixée a juillet 2018.

Le volet contrôle technique impose désormais des vérifications obligatoires tous les 5 ans.

Comme pour les voitures, le bon état de sécurité des ascenseurs sera périodiquement contrôlé. Un organisme habilité accrédité, ayant les compétences requises, indépendant de l’entreprise de maintenance et du propriétaire est chargé de ce contrôle technique.

En aout 2012 est publié un arrêté qui entre en vigueur le 1er octobre 2012, il précise, entre autres : l’étendue du contrôle technique quinquennal, la liste précise de points a vérifier, les conditions d’accompagnement du contrôleur technique par l’ascensoriste.

40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans

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40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans

40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans

Cécile Duflot, ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont inauguré, ce jeudi 6 février, à Fontenay-aux- Roses, la résidence de logements étudiants Olympe de Gouges.

Le logement est le premier poste dans le budget d’un étudiant. Il représente 48 % de son budget au niveau national et 55 % en Île-de-France.

Lors de ce déplacement, les deux ministres ont réaffirmé la priorité du Gouvernement en faveur du logement étudiant et ont confirmé l’engagement de créer 40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans, ce qui représente une progression de près de 25 % du parc actuellement géré par les CROUS (165 000 logements).

Pour réussir ce « Plan 40 000 », les ministres mobilisent tous les moyens :

• la relance des opérations Campus : 13 000 logements sont concernés, dont 8 000 en Île-de-France ;

• un effort très important pour développer l’offre de logement : loi du 18 janvier 2013 de mobilisation du foncier public en faveur du logement social, mesures d’urgence mises en œuvre par voie d’ordonnances, visant à accélérer la construction de logements ;

• une politique de régulation grâce aux mesures du projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové (Alur): définition dans la loi des résidences universitaires, encadrement des loyers, création de la garantie universelle des loyers, encadrement des marchands de liste, plafonnement des honoraires des agents immobiliers à la charge du locataire, création d’un statut de la colocation ;

• une augmentation de 20 millions d’euros (M€) des budgets 2013 et 2014 du CNOUS fléchés sur le logement étudiant (la ligne investissement passe ainsi de 71 à 91 M€) ;

• l’inscription du logement étudiant comme l’une des priorités du CPER 2015-2020 ;

• la signature, le 11 avril 2013, d’une convention nationale Campus d’@venir avec la

Caisse des dépôts avec une priorité affichée pour le logement étudiant ;

• la signature, le 3 février 2014, d’un protocole d’accord entre le ministère de l’Économie et des Finances, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et la Banque européenne d’investissement, pour un financement des 13 plans Campus à hauteur de 1,3 milliard d’euros.

En 2013, 8 130 nouveaux logements ont été livrés, dont 4 096 réhabilitations et 4 034 nouvelles constructions. Et, depuis un an, 6 000 logements ont été programmés dont 2 500 dans Paris intra-muros, grâce à un partenariat avec la Ville de Paris et le soutien de la région Île-de-France. Six régions sont particulièrement ciblées, là où le déficit de logement en fonction du nombre d’étudiants est le plus fort : Île-de-France, Aquitaine, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais.

Pour mobiliser l’ensemble des acteurs et territoires autour de ce « Plan 40 000 », les ministres Cécile Duflot et Geneviève Fioraso ont envoyé une circulaire aux recteurs et préfets de régions pour accélérer la réalisation des programmes sur les territoires.

40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans
40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans
40000 logements étudiants supplémentaires en cinq ans

Regard sur ces ouvriers qui ne font pas les gros titres pour une Coupe du Monde FIFA organisé au Qatar

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Regard sur ces ouvriers qui ne font pas les gros titres pour une Coupe du Monde FIFA organisé au Qatar

Regard sur ces ouvriers qui ne font pas les gros titres pour une Coupe du Monde FIFA organisé au Qatar

Parce que l’événement réuni plus de 200 pays à travers le monde et qu’il génère des revenus colossaux, les infrastructures pour accueillir une telle compétition demandent des investissements à la hauteur de l’enjeu.

Des complexes sportifs proposant des conditions optimales pour les joueurs, les officiels de parties, les spectateurs et les représentants des médias, équipés de technologie de pointe. Mais qu’en est-il de ceux qui construisent ces édifices voués aux festivités.

En décembre 2010, le Qatar a remporté de façon controversée le marché de la Coupe du monde de la FIFA de 2022 et il est prévu que ce pays dépense, dans les dix prochaines années, plus de 100 milliards de dollars à la construction de stades et à d’autres projets en rapport avec la Coupe du monde. Pour y parvenir, des dizaines de milliers de travailleurs supplémentaires seront nécessaires.

Le Qatar dénombre près de 1,35 million de travailleurs étrangers – dont la grande majorité est originaire de pays d’Asie, notamment le Bangladesh, l’Inde, le Népal, le Pakistan, les Philippines et le Sri Lanka. À l’heure actuelle, les travailleurs migrants représentent 94 % de la main d’œuvre totale du pays. La croissance démographique du Qatar est remarquable, notamment du fait du recrutement de travailleurs migrants faiblement rémunérés pour participer au développement des infrastructures. Dans de telles conditions, Amnesty International a mené une enquête sur la protection des droits humains des travailleurs migrants et montre que ces ouvriers du Qatar sont confrontés à plusieurs types d’abus de la part de leurs employeurs. Dans certains cas étudiés par Amnesty International, ces abus peuvent être assimilés à du travail forcé et à la traite d’êtres humains. Certains se rendent compte à leur arrivée que la nature du travail, le salaire, les conditions de travail ou les horaires sont très différents de ce qui leur avait été promis. Beaucoup de travailleurs migrants découvrent que leurs employeurs retardent, voire suspendent, le versement de leurs salaires, tandis que les hébergements qui leur sont fournis sont parfois d’une indigence choquante. Les employeurs ont le pouvoir d’empêcher les migrants de changer d’emploi ou de quitter le pays. Certains travailleurs se retrouvent ainsi bloqués au Qatar. Si les employeurs ne renouvellent pas leur permis de séjour, les migrants risquent de se voir accusés d’être des travailleurs « clandestins » présumés et arrêtés s’ils sont contrôlés dans la rue par la police.

Le non-respect des droits des migrants peut exposer les travailleurs migrants du Qatar et les familles qui dépendent d’eux au pays à de graves difficultés pendant de longues périodes. Amnesty International a vu des travailleurs qui étaient loin de manger à leur faim et qui vivaient dans des conditions repoussantes, sans électricité, ni eau potable ou sanitaires dignes de ce nom. Pour beaucoup de ceux qui se sont confiés à Amnesty International, le cauchemar ne prend même pas fin une fois de retour au pays car, après des mois ou des années de travail dans le pays le plus riche du monde, ils rentrent sans argent et endettés.

Le Code du travail, qui devrait prémunir les travailleurs migrants contre ce type d’exploitation, est mal appliqué et exclut certaines catégories de travailleurs, comme les employés de maison. Résultat : les employeurs qui se livrent à des abus ont trop rarement à rendre des comptes.

Beaucoup de représentants du ministère du Travail et du ministère de l’Intérieur ont souligné leur engagement à protéger les travailleurs migrants. De fait, des mesures ont été suggérées pour mettre un terme à ces abus.

Toutefois, elles n’ont pas encore été mises en œuvre où ne respectent pas les normes internationales.

Le présent document se concentre sur deux groupes de travailleurs particulièrement exposés aux abus : les ouvriers du bâtiment et les employés de maison. Il se penche sur la manière dont les dispositions législatives qatariennes exposent les travailleurs migrants aux atteintes et facilitent les abus de la part des employeurs. Il s’appuie sur les visites d’Amnesty International au Qatar et sur ses entrevues avec des travailleurs migrants et des personnes qui défendent leurs droits ; des agences de recrutement ; des entreprises ; et des représentants de l’État. Il demande aux autorités qatariennes de mettre en application un certain nombre de recommandations essentielles pour protéger les droits humains de tous les migrants qui travaillent dans le pays.

© Le cheikh Mohammed bin Hamad bin Khalifa Al-Thani, fils de l’Émir du Qatar et président du comité chargé de la soumission, célèbre la victoire de la soumission du Qatar pour la Coupe du monde de 2022. Photo/AP/Anja Niedringhaus

© Le cheikh Mohammed bin Hamad bin Khalifa Al-Thani, fils de l’Émir du Qatar et président du comité chargé de la soumission, célèbre la victoire de la soumission du Qatar pour la Coupe du monde de 2022. Photo/AP/Anja Niedringhaus

LES OUVRIERS DU BÂTIMENT

Les chiffres varient, mais on estime que l’explosion du secteur de la construction au Qatar représentera plus de 160 milliards d’euros dans les 10 ans à venir. Selon le dernier recensement en date, le pays comptait

2 519 entreprises de bâtiment en 2010. Ensemble, ces entreprises emploient 503 518 travailleurs étrangers, dont 500 674 hommes et 2 844 femmes.

Pour un grand nombre des grands projets du Qatar, le propriétaire ou le client final est une institution qatarienne qui dépend du gouvernement ou qui y est étroitement liée. D’après le Middle East Economic Digest, l’État qatarien devrait investir près de 85 milliards d’euros dans des projets entre 2012 et 2020, parmi lesquels la construction de stades et d’autres infrastructures indispensables à l’accueil de la Coupe du monde de football de 2022. L’ampleur des aménagements prévus attire des entreprises du monde entier, aux côtés d’entreprises qatariennes, dans des chaînes logistiques complexes, pour mener à bien ces projets dans un calendrier très serré.

Les ouvriers du bâtiment sont souvent confrontés à de piètres conditions de vie et à des environnements de travail dangereux. Un médecin-chef de l’hôpital général de Doha a déclaré en 2013 que plus d’un millier de personnes y étaient admises chaque année après des chutes sur des chantiers, dont près de 10 % en gardaient une invalidité permanente.

Bien que les autorités qatariennes aient fixé des normes relatives aux hébergements fournis aux travailleurs migrants, la réalité est toute autre pour la plupart d’entre eux. La suroccupation des logements est monnaie courante et il n’est pas rare que les travailleurs dorment à 10 ou 15 dans une petite pièce. L’absence de climatisation ou le mauvais fonctionnement de celle-ci pose également des risques majeurs dans un pays où les températures peuvent atteindre 45 °C. Le débordement des eaux usées et des fosses septiques non couvertes était fréquent. En plus de constituer des problèmes en soi, l’insalubrité des bâtiments, l’absence de collecte des déchets et la saleté des salles de bains et des cuisines contribuaient également à la prolifération d’insectes.

En outre, les retards de paiement et les effets néfastes de la Loi sur le parrainage obligent un grand nombre d’ouvriers du bâtiment à subir des conditions d’exploitation extrême.

Le mauvais traitement réservé aux ouvriers du bâtiment s’explique parfois par une hostilité à peine réprimée à leur égard. Amnesty International a entendu le directeur d’un sous- traitant faire référence à un courrier envoyé par des employés népalais en disant « la lettre des animaux ». La majorité, mais pas la totalité, des abus dont Amnesty International a eu connaissance concernaient des employés de petits sous- traitants qui employaient de 50 à

200 travailleurs. Amnesty International considère toutefois que certains promoteurs et certaines grandes entreprises opérant au Qatar, dont des multinationales du bâtiment, refusent d’assumer la responsabilité du sort des travailleurs qui ont été embauchés sur leurs chantiers. Il est indispensable que les entreprises internationales et les organisations qatariennes, comme le comité organisateur de la Coupe du monde de 2022, surveillent correctement leurs sous-traitants et empêchent les abus sur leurs chantiers.

© Photo/SpecialKRB

© Photo/SpecialKRB

LA LOI SUR LE PARRAINAGE

Tous les travailleurs étrangers du Qatar sont assujettis à la Loi sur le parrainage. CCe système de parrainage lie de facto les travailleurs étrangers à un « parrain » unique qui doit aussi être leur employeur, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise implantée au Qatar.

En vertu de ce texte, les employeurs peuvent empêcher leurs employés de changer de travail ou de quitter le pays et annuler leurs permis de séjour. Les travailleurs ne peuvent pas obtenir ou faire renouveler leur permis de séjour (également appelé « pièce d’identité ») sans la coopération de l’employeur, et les employés qui n’ont pas de permis vivent sous la menace constante d’une arrestation.

« Certaines personnes sont jetées en prison faute de pièce d’identité, d’autres sont renvoyées. C’est pour cela que nous ne sortons pas. » Travailleur migrant, mars 2013

Les employeurs sont censés restituer les passeports des travailleurs une fois qu’ils ont obtenus leur permis de séjour, mais la plupart ne le font pas.

Un grand nombre des travailleurs migrants qui se sont entretenus avec Amnesty International se sentaient incapables de se retourner contre les parrains qui se livrent à des abus, de peur de représailles. La Loi sur le parrainage fournit aux employeurs des outils juridiques qui peuvent être et sont utilisés pour intimider ou menacer leurs employés et les obliger à continuer de travailler lorsqu’ils devraient pouvoir démissionner, quitter le pays ou engager des poursuites contre eux. Les employeurs sont tenus de signaler les « fugueurs », selon le terme employé par l’État qatarien pour désigner les travailleurs qui ont quitté leur employeur sans la permission de ce dernier. Les employés qui fuient pour échapper aux abus s’exposent ainsi à des peines de prison, à de lourdes amendes et à l’expulsion. En outre, l’impossibilité pour les travailleurs migrants de changer d’emploi sans la permission de leur employeur a notamment pour conséquence que certains employés trompés sur les termes et les conditions de leur contrat se sentent obligés de continuer à travailler pour rembourser les dettes qu’ils ont contractées dans leur pays d’origine pour financer leur voyage.

PERMIS DE SORTIE DU TERRITOIRE

En vertu de la Loi sur le parrainage, les travailleurs migrants doivent avoir un permis de sortie de leur employeur pour quitter le pays. Les travailleurs sont donc à la merci de leur employeur qui peut, sur un coup de tête, les empêcher de rentrer chez eux pour leurs congés annuels ou au terme de leur contrat. La loi permet aux employeurs de les faire travailler plus longtemps au prétexte que les procédures d’organisation de leur départ sont en cours. Le régime de permis de sortie empêche de nombreux travailleurs d’engager des poursuites en cas d’abus.

Les démarches qui devraient permettre aux travailleurs de quitter le pays dans le cas où leur employeur ne peut pas délivrer de permis de sortie ou refuse de le faire sont obscures, complexes et longues. Des membres du gouvernement qatarien ont reconnu publiquement que le régime de délivrance des permis de sortie du territoire était insoutenable.

« On peut difficilement conserver le régime de délivrance des permis de sortie sous sa forme actuelle... Il est assimilé à de l’esclavage. Il ne peut pas rester sous cette forme. »

L’ancien Premier ministre Cheikh Hamad bin Jassem bin Jaber al Thani, 2007

La Commission qatarienne des droits humains a constaté ce qu’elle appelle des « pratiques négatives » de la part de parrains « qui, sans motif, nient le droit des employés à obtenir des permis de sortie pour quitter le pays ». Pour autant, le régime a été conservé lorsque la dernière Loi sur le parrainage a été adoptée en 2009.

Amnesty International considère que le régime de délivrance des permis de sortie du territoire constitue une violation du droit à la liberté de mouvement et facilite les atteintes aux droits du travail. Dans certains cas, il est utilisé pour soumettre les employés au travail forcé.

DANS L’IMPOSSIBILITÉ DE PARTIR, EN DANGER S’ILS RESTENT

Il est illégal pour un employeur de confisquer les passeports de ses employés. Le ministère de l’Intérieur a fait savoir que les travailleurs pouvaient porter plainte lorsque leurs passeports leur étaient retirés illégalement de la sorte. Or, bien souvent, même après avoir fait le déplacement au ministère, les travailleurs sont laissés dans l’expectative pendant de longues périodes et ne peuvent pas quitter le pays.

Les permis de séjour doivent être renouvelés à temps. Si les employeurs dérogent à cette obligation, des amendes sont imposées et doivent être payées pour que les travailleurs migrants soient autorisés à quitter le Qatar. Lorsque les employeurs ne peuvent pas ou ne veulent pas payer, les travailleurs doivent régler eux-mêmes les amendes pour rentrer chez eux. Ceux qui n’ont pas de permis de séjour valide risquent également d’être arrêtés à l’occasion d’un contrôle d’identité et ne peuvent pas obtenir les cartes de santé du gouvernement qui leur permettraient d’accéder à des soins non-urgents subventionnés (les cartes de santé ne sont pas nécessaires pour bénéficier de soins urgents). Étant donné que seuls les étrangers sont touchés, Amnesty International considère que la restriction de l’accès aux soins dans le régime actuel est discriminatoire.

Amnesty International salue l’annonce par le gouvernement qatarien, en octobre 2012, de la création d’un comité d’experts pour examiner la Loi sur le parrainage, bien que l’organisation n’ait pas eu connaissance à ce jour de décisions prises par ce comité. En outre, elle redoute que certaines des réformes débattues publiquement par le gouvernement ne respectent pas les normes internationales. Par exemple, elles conserveraient aux employeurs le pouvoir d’empêcher les travailleurs migrants de quitter le pays.

© Photo/Sam Tarling/Executive Magazine

© Photo/Sam Tarling/Executive Magazine

Regard sur ces ouvriers qui ne font pas les gros titres pour une Coupe du Monde FIFA organisé au Qatar

En France, 1 salarié sur 3 déclare avoir été victime de discrimination

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En France, 1 salarié sur 3 déclare avoir été victime de discrimination

En France, 1 salarié sur 3 déclare avoir été victime de discrimination

Selon une étude conjointe de l'Organisation internationale du Travail (OIT) et du Défenseur des droits, un salarié sur trois déclare avoir été victime de discrimination au travail. Outre l’âge, le sexe, le handicap ou l'origine ethnique qui représentent encore les principaux critères de discrimination à l'embauche, l'apparence physique apparaît comme un nouveau facteur.

La 7e édition du baromètre sur la perception des discriminations au travail, réalisée par l’IFOP et publiée conjointement par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail, révèle que la question des discriminations est toujours aussi importante dans le domaine de l’emploi.

Environ 30 pour cent des salariés (des secteurs privé et public) affirment avoir été victimes de discrimination au travail en 2013, une proportion qui n'a pas vraiment régressé ces dernières années.

Le rapport souligne également l’impact de la crise sur le risque de discrimination parallèlement à l’apparition de nouveaux facteurs et sources de discriminations, plus nombreux et diffus, notamment liés à l’aspect physique.

  • Les principaux critères de discriminations cités par les victimes renvoient avant tout au genre (29 % dans le public, 31 % dans le privé) et à la grossesse ou la maternité (19 % et 20 %).
  • Le contexte de crise économique et de chômage est perçu massivement comme un facteur susceptible de favoriser les discriminations (78 % dans le public, 82 % dans le privé).
  • Comme les années précédentes, les femmes et les seniors sont perçus comme les principales victimes de discrimination à l’embauche: plus de 81 % des salariés jugent que le fait d’ «être une femme» ou «être âgé de plus de 55 ans» sont des inconvénients pour obtenir un travail.
  • L’apparence physique est mise en avant par près d’un tiers des témoins (30 % dans le public, 31 % dans le privé).
  • La majorité des actifs estime qu’ils sont concernés de la même manière par les discriminations, qu’ils soient agents de la fonction publique ou salariés du privé (57 % dans le public, 53 % dans le privé).

Un volet de l’étude portant plus spécifiquement sur les discriminations à l’égard des jeunes (moins de 35 ans) indique que:

  • Les jeunes se révèlent un peu moins méfiants que leurs aînés sur certaines caractéristiques potentiellement discriminantes (être syndiqué, …).
  • Si le fait d’être jeune n’est pas perçu comme un inconvénient en soi, une apparence physique non conventionnelle est considérée par les actifs comme le principal inconvénient pour l’embauche et l’évolution professionnelle d’un jeune (71 % des agents de la fonction publique, 73 % des salariés du privé).
  • Presque tous les actifs estiment qu’exposer sa vie privée sur les réseaux sociaux présente un risque dans le travail (92 % des agents, 89 % des salariés du privé).

Selon les actifs, les jeunes seraient principalement victimes de discrimination au moment de leur embauche, ceux-ci témoignant en premier lieu de recrutement d’un jeune sur un emploi inférieur à ses compétences et/ou son niveau de qualification (43 % des agents, 39 % des salariés du privé notamment au sein d’entreprises de 250 salariés et plus, 46 à 49 %) ou de recours abusif à de jeunes stagiaires pour effectuer des tâches normalement confiées aux salariés de l’entreprise ou aux agents de l’administration (35 % des agents, 39 % des salariés du privé, notamment au sein d’entreprises de 250 salariés et plus, 52 %).

Ainsi, l’étude rapporte de fortes attentes en matière de lutte contre les discriminations dont sont victimes les jeunes dans l’emploi. Sur ce point, les actifs s’entendent sur l’efficacité d’actions directement dirigées vers les jeunes, à commencer par l’alternance de périodes de formation et de travail.


(*) Enquête réalisée par téléphone, selon la méthode des quotas, du 25 novembre au 12 décembre 2013, auprès d’un échantillon de 501 salariés du secteur privé et de 500 agents de la fonction publique, représentatifs de la population française.

ARCHITECTURE EN UNIFORME - PROJETER ET CONSTRUIRE - POUR LA SECONDE GUERRE MONDIALE

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ARCHITECTURE EN UNIFORME - PROJETER ET CONSTRUIRE - POUR LA SECONDE GUERRE MONDIALE

ARCHITECTURE EN UNIFORME - PROJETER ET CONSTRUIRE - POUR LA SECONDE GUERRE MONDIALE

DU 24 AVRIL AU 8 SEPTEMBRE 2014 à la Cité Chaillot…

EXPOSITION CRÉÉE PAR LE CENTRE CANADIEN D’ARCHITECTURE (MONTRÉAL) EN 2011,

ADAPTÉE PAR LA CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE (PARIS) ET PAR LE MAXXI (ROME)

L’exposition explore les développements de l’architecture pendant la Seconde Guerre mondiale, analysant les effets du conflit sur l’environnement bâti et sur la discipline elle même.

Elle comble une lacune historique béante en examinant les travaux et les réalisations des architectes et des concepteurs actifs dans les principaux pays engagés dans la guerre, et montre comment celle-ci a accéléré les processus d’innovation technologique et provoqué un changement des mentalités, conduisant après 1945

à une suprématie incontestée de l’architecture moderne.

Entre le bombardement de Guernica par les nazis (1937) et la destruction d’Hiroshima et Nagasaki par les Américains en 1945, de nombreux architectes ont été mobilisés pour participer au combat. Mais beaucoup ont poursuivi leur activité professionnelle au service d’une production industrielle d’une intensité sans précédent.

La guerre fi t appel à chaque aspect de l’expertise architecturale, suscitant d’importantes innovations et percées en matière de conception et de construction. Les architectes se sont avérés presqu’aussi indispensables du point de vue stratégique que les ingénieurs et les scientifiques ayant contribué aux efforts de guerre de leurs pays respectifs.

La guerre a mobilisé toutes les composantes de l’architecture. Elle a induit des innovations radicales grâce à des nouveaux matériaux et à de nouvelles manières de produire. L’extension de la guerre aérienne a contribué à rapprocher la guerre des villes et à l’éloigner du front. Les architectes ont ainsi participé à l’élaboration de nouvelles stratégies d’attaque et de défense; ils ont conçu et construit des usines en réponse aux besoins pressants de la production, et des habitations ouvrières. Volet plus sombre de leur activité pendant que certains construisaient des camps de concentration, du côté de l’Axe, ou prenaient leur part dans l’occupation, d’autres contribuaient, du côté des Alliés, à préparer la destruction des villes.

Au fil d’une vingtaine de thèmes, l’exposition propose un parallèle entre les différents théâtres de la guerre, confrontant les projets entrepris en France, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, au Japon, aux États-Unis et en URSS. Elle présente plus de 300 œuvres originales, provenant entre autres de l’Akademie der Künste à Berlin, de l’Art Institute of Chicago, de l’Architekturmuseum à Munich, de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine à Paris, du Centre Canadien d’Architecture (Montréal), de la Cité de l’architecture & du patrimoine à Paris, de la Fondation Le Corbusier, et du Musée d’histoire contemporaine à Paris, du Museum of Modern Art à New York, du Royal Institute of British Architects et du Victoria and Albert Museum à Londres, et enfin du musée d’architecture Chtchoussev à Moscou.

PARCOURS DE L’EXPOSITION

Des documents filmés des archives Gaumont Pathé rythment un parcours qui permet la découverte d’affiches imprimées par les belligérants, de dessins, de maquettes, d’ouvrages et de revue permettant de mesurer l’ampleur et la diversités des situations dans lesquelles l’architecture s’est trouvée engagée. Une attention particulière est portée au destin des architectes français sous l’Occupation et à la Libération, rendant compte des projets les plus ambigus et aussi d’expériences comme celle de la captivité en Allemagne.

Le parcours débute avec une galerie de portraits présentant 40 des principaux protagonistes, en uniforme ou en civil, des criminels comme Albert Speer aux résistants, et l’arc temporel du récit, de la guerre d’Espagne, laboratoire du conflit mondial, aux ultimes raids sur le Japon. S’enchaînent ensuite une série de récits présentés de façon comparative dans une confrontation des politiques et des projets élaborés par les deux camps en présence.

L’intensité des destructions infligées aux villes par les bombardements est évoquée par les affiches destinées aux populations civiles tentant de survivre dans les décombres, tandis que les architectes deviennent au travers de leurs croquis les mémorialistes des combats, quant ils ne sont pas engagés dans la protection des monuments historiques, qui aboutit à la création d’étranges empilements de sacs de sables.

La guerre affecte aussi la sphère de l’habitation et conduit à ce qui est sans doute la première formulation d’une architecture durable, économe en énergie et fondée sur le recyclage. Le poêle à combustibles pauvres de Jean Prouvé et les maisons « Murondins » de Le Corbusier s’inscrivent dans cette préoccupation, pendant que des gammes d’objets adaptés sont produites aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

Au front des combats s’ajoute celui des usines, et la guerre voit le lancement de programmes gigantesques pour leur construction, comme ceux que réalise Albert Kahn aux États-Unis. Les Allemands enterreront leurs usines à partir de 1944, imaginant d’étonnants labyrinthes souterrains. En France, si Auguste Perret édifie la monumentale usine d’Issoire, Le Corbusier ne parvient pas à construire son usine «verte» destinée à la production de munitions. À la porte de beaucoup d’usines, notamment américaines, des cités ouvrières modernes, impensables jusque là, sont réalisées par Richard Neutra ou Louis I. Kahn, pendant que Prouvé élabore les logements des ouvriers d’Issoire.

Le parcours se poursuit avec l’évocation de la participation des architectes aux combats, notamment au travers de l’invention des systèmes de préfabrication exigés par une guerre impliquant une grande mobilité des troupes et des équipements. Si Norman Bel Geddes va jusqu'à concevoir des tanks carénés, Buckminster Fuller et Konrad Wachsmann imaginent des constructions transportables d’un raffinement poussé. Le système Mero, inventé pour les besoins de la Luftwaffe, et présenté avec des éléments grandeur nature, connaîtra un succès mondial après 1945. En regard de ces techniques légères, les chantiers des fortifications comme le mur de l’Atlantique occupent certaines agences.

Un enjeu particulièrement important pour la France est celui de la captivité de plusieurs centaines d’architectes, regroupés en Prusse orientale, entre 1940 et 1944, dans une sorte d’École des Beaux-Arts, où ils dessinent inlassablement sous la conduite d’Henry Bernard, des projets exposés à Paris, dont certains sont présentés pour la première fois.

Dans une guerre transformée par l’usage massif de l’aviation, des architectes britanniques, comme Berthold Lubetkin, ou allemands, comme Friedrich Tamms, conçoivent des abris pour la population civile, parfois couplés à des batteries anti-aériennes. Leurs étonnants dessins sont confrontés à ceux que certains de leurs collègues élaborent pour camoufler les forces armées et les villes, afin de détourner les bombes. Cette utilisation de la « magie », selon les termes de Salvador Dalì, conduira certains d’entre eux à retrouver par la suite le sens de la couleur.

La guerre est marquée aussi par la réalisation d’installations géantes, dont l’extension territoriale est considérable. Ces macro-projets mobilisent l’effort de centaines d’architectes, qu’il s’agisse d’abriter des dizaines de milliers d’officiers, comme au Pentagone de Washington, ou d’organiser selon un plan d’urbanisme très élaboré, comme à Auschwitz, la production chimique, en mettant en œuvre dans le même temps l’extermination industrielle des Juifs.

Plus directement liés à l’armement, des sites comme ceux de l’usine atomique d’Oak Ridge aux États-Unis ou de la base de fusées de Peenemünde en Allemagne, sont conçus avec un étonnant souci de la perfection visuelle.

Les architectes mettent aussi au service de la propagande leur compétence en matière de communication et d’expression graphique. Si Bel Geddes rend compte des batailles navales dans le Pacifique avec d’étonnantes photographies de maquettes pour lesquelles il construit des centaines de navires miniatures dont certains sont exposés, Constantinos Doxiadis documente quant à lui dans un extraordinaire ouvrage illustrés les destructions affectant la Grèce.

Non contents de planifier méthodiquement la transformation de l’Europe de l’Est en colonie agricole, les nazis s’efforcent, sur le front occidental, de remodeler les territoires lorrains qu’ils ont réannexés. En 1943, ils dynamitent une partie du centre de Marseille, justifiant leur destruction par l’existence d’un plan d’Eugène Beaudouin pour leur modernisation. Ce plan et les entretiens filmés avec les protagonistes des deux pays sont présentés.

Épisode essentiel des débuts de l’après-guerre, le procès de Nuremberg se déroule dans une salle d’audience conçue par le paysagiste Dan Kiley, que des documents des archives américaines évoquent. Mais la préparation du renouveau des villes et des bâtiments n’a pas attendu ce moment cathartique, et les recherches de Louis Kahn ou de Mies van der Rohe quant aux solutions pour le futur sont présentées, ainsi que les plans élaborés sous Vichy pour la reconstruction des villes françaises. Ceux-ci procèdent selon les cas d’un régionalisme conforme à l’idéologie pétainiste, comme à Gien, dont la maquette originale est exposée, d’un fonctionnalisme à peine déguisé, comme à Tergnier, ou d’une démarche moderne et monumentale, comme dans le projet de Perret pour Amiens.

Au lendemain des combats, un double travail est entrepris, sur lequel se conclut l’exposition. Il s’agit tout d’abord de condenser dans des monuments la mémoire des affrontements et des massacres, ainsi que les projets soviétiques ou italiens le proposent, d’étranges convergences formelles se révélant au passage pour les premiers avec certains projets nazis. En France, André Bruyère, à peine rescapé des camps, en organise la remémoration. En parallèle, le recyclage des matériels et des technologies de guerre occupe des Américains comme Buckminster Fuller ou Bruce Goff, et des Britanniques comme Ernö Goldfinger. Le parcours aboutit ainsi à une réflexion sur le legs matériel et spirituel d’une des épreuves les plus douloureuse de l’histoire de l’humanité.

Photo 1 : Chrysler Tank Arsenal, Warren township, par Albert Kahn Associates et Chrysler Corporation, 1941. Photographie par Hedrich-Blessing. © Chicago History Museum, HB-06539-C

Informations pratiques

Cité de l’architecture & du patrimoine Galerie des expositions temporaires

1 place du Trocadéro Paris 16e

Ouvert tous les jours de 11h à 19h, le jeudi jusquʼà 21h

Fermeture le mardi.

ARCHITECTURE EN UNIFORME - (COHEN JEAN LOUIS)

ARCHITECTURE EN UNIFORME - (COHEN JEAN LOUIS)

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

«Je ne me décourage pas, car chaque tentative infructueuse qu’on laisse derrière soi constitue un autre pas en avant.»

Thomas Edison 1847 - 1931

10 millions de citoyens français confrontés aux nombreuses lacunes d’Accessibilité en France

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10 millions de citoyens français confrontés aux nombreuses lacunes d’Accessibilité en France

10 millions de citoyens français confrontés aux nombreuses lacunes d’Accessibilité en France

À quelques mois de l’échéance de mise en accessibilité de la France, et à l’occasion du 9e anniversaire de la loi handicap de 2005, l’Association des paralysés de France (APF) publie la 5e édition de son baromètre de l’accessibilité. Malgré une hausse de la moyenne générale des 96 chefs-lieux départementaux, le constat est accablant ! À peine plus de la moitié des écoles et seulement 42% des réseaux de bus sont accessibles aux personnes en situation de handicap! Même constat pour les cabinets médicaux et paramédicaux puisque la moitié des personnes en situation de handicap ont des difficultés à en trouver un accessible.

Comment les villes vont-elle pouvoir combler toutes ces lacunes en quelques mois alors qu’elles n’ont pas réussi à mettre en œuvre ces chantiers depuis 1975, date de la première loi sur l’accessibilité ? Pire encore, alors que l’APF attend du gouvernement une impulsion politique forte, auprès des villes, pour favoriser une mise en accessibilité rapide et efficace, il est proposé un retour en arrière déplorable allongeant le délai de mise en accessibilité de 3 à 9 ans !

À quelques semaines des élections municipales, l’APF attend des candidats des engagements forts et concrets permettant la mise en œuvre rapide de l’accessibilité de leur ville !

Des progrès qui ne sauraient masquer de graves lacunes !

Avec cette 5e édition du baromètre de l’accessibilité, l’APF constate une amélioration de l’état d’accessibilité des communes de France. Grenoble conserve la tête du classement pour la seconde année avec une moyenne de 18,7/20 ; Nantes est en 2e position avec 18/20 et Caen prend la 3e place avec 17,6/20.

Pour les villes en queue de peloton, le résultat reste encourageant, d’autant plus qu’aucune ville n’est sous la moyenne cette année. Digne-les-Bains ferme la marche avec 10,2/20 de moyenne, précédant de près Alençon et Chaumont avec 10,3/20. Malgré ces améliorations, l’APF très mobilisée pour une France accessible au 1er janvier 2015, déplore l’énorme retard pris dans ce chantier. Alors que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975, il est désormais urgent de mettre en œuvre l’impulsion politique nécessaire qui permettra aux 9,6 millions de personnes en situation de handicap de circuler librement, comme tout un chacun.

Cette 5e édition du baromètre de l’accessibilité est marquée par une hausse de la moyenne nationale qui est passée de 10,6 en 2009, à 11,6 en 2010, 12 en 2011, 13,04 en 2012 et enfin 14,14 en 2013. Si l’APF ne peut que saluer cette hausse, elle n’en demeure pas moins très préoccupée par rapport au respect concret de l’échéance de mise en accessibilité de la France au 1er janvier 2015 ! Une moyenne de 14,14 à quelques mois de l’échéance finale est un grave échec de la politique de mise en accessibilité de la France! D’autant plus que l’obligation d’accessibilité date de 1975 et non pas de 2005 ! Qu’on fait les villes pendant 39 ans en matière d’accessibilité ?

Outre la moyenne générale dont il aurait été attendu qu’elle soit au moins à 16/20 cette année, on constate que les commerces de proximité ainsi que les cabinets médicaux et paramédicaux sont toujours aussi mal notés par les personnes en situation de handicap qui vivent au quotidien des grandes difficultés pour mener une vie sociale comme tout un chacun.

À noter également qu’à peine 42 % de lignes de bus sont accessibles à ce jour. Et qu’à peine plus de la moitié des écoles primaires sont accessibles.

De même, un tiers des chefs-lieux départementaux (32/96) n’ont même pas la moyenne pour l’accessibilité de leurs équipements municipaux ! Quimper obtient la plus mauvaise note dans ce domaine (3/20) ; Évreux, Périgueux, Chartres, Charleville-Mézières, Privas, Tarbes, Avignon, La Rochelle, Alençon, Lons-le Saulnier, Amiens, Besançon, Metz, Évry, Vesoul, Chaumont, Mende, Moulins, Auxerre, Cahors, Auch, Pontoise, Nancy, Nice, Strasbourg, Nevers, Vannes, Guéret, Carcassonne, Blois et Tours étant tous sous la moyenne.

Pour toutes ces villes, il faut gager que l’accessibilité devienne enfin un enjeu politique pour les élections municipales de 2014.

Après ce premier constat général, il s’agit de rappeler qu’au-delà du classement c’est l’évolution de la note qui s’avère essentielle pour appréhender la dynamique mise en place localement ou non.

En effet, pour cette 5e édition du baromètre de l’accessibilité, certaines villes ont connu des évolutions significatives. Ainsi, il faut louer le dynamisme de villes telles que Poitiers et Mont de Marsan (+ 4,5 points), Dijon (+3,9 points), Nîmes (+3,6 points), Besançon (+2,9 points), Laval et Saint-Etienne (+2,7 points).

A contrario, cette année, plus d’une douzaine de villes ont fait du statu quo, avec aucune progression significative comme par exemple et entre autres, Avignon, la Rochelle, Toulon, Bar le Duc, Aurillac, Vannes et Évry.

Voici quelques indicateurs nationaux parmi les plus intéressants :

- En 2010, 21 chefs-lieux départementaux étaient en-dessous de la moyenne ; ils étaient 15 en 2011, et plus que 4 en 2012, et aucun pour cette 5e édition

- En 2010, 14 chefs-lieux départementaux avaient une note égale ou supérieure à 14 ; ils étaient 17 en 2011, en 2012 ils étaient au nombre de 29. Et ce sont désormais 51 villes en

2013.

- Moyenne nationale de la qualité de concertation pratiquée par la municipalité dans les

CCA/CIA avec les associations: 6,98/10 pour 2013, 6,70/10 en 2012 contre 5,96/10 en 2011

10 millions de citoyens français confrontés aux nombreuses lacunes d’Accessibilité en France
10 millions de citoyens français confrontés aux nombreuses lacunes d’Accessibilité en France

Le forage géothermique à l’origine d’une modification de l’équilibre hydrogéologique à Lochwiller…

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Le forage géothermique à l’origine d’une modification de l’équilibre hydrogéologique à Lochwiller…

Le forage géothermique à l’origine d’une modification de l’équilibre hydrogéologique à Lochwiller…

Un avis rendu par Geoderis, Groupement d’Intérêt Public constitué du BRGM et de l’INERIS sur l’origine des désordres survenus sur la commune de Lochwiller (67) rapporte que le forage géothermique réalisé sur la propriété Kandel à 140 m de profondeur soit l’élément déclencheur du phénomène de gonflement des terrains observés à Lochwiller. Une mise en communication des eaux de la nappe captive du Muschelkalk, captée entre - 64 et - 140 m, avec les terrains argileux à anhydrite datés du Keuper inférieur et compris entre la surface et environ - 40 m environ, a été malheureusement déclenchée sans que les tentatives de colmatage du forage ne réussissent totalement à la supprimer.

Le forage aurait perturbé l’équilibre hydrogéologique de son environnement. Ce phénomène aurait pu être évité uniquement si le forage s’était arrêté avant 64 m.

Le forage géothermique à l’origine d’une modification de l’équilibre hydrogéologique à Lochwiller…

Au vu de l’examen des causes possibles aux mouvements de terrain observés, des amplitudes de mouvement et de désordres, il ressort que le gonflement des argiles à anhydrite reconnues dans plusieurs sondages effectués sur le lotissement Weingarten semble être la cause principale à retenir. Selon l’avis, l’apparition de ce phénomène est donc intervenue à la suite de ce forage dont les conséquences premières ont été un apport d’eau dans le Keuper à partir de 9 m de profondeur. L’avis poursuit que ces eaux ont envahi la formation géologique et ont trouvé, dans un premier temps, un exutoire en pied de versant au niveau de la propriété Schorr. L’avis explique également que les tentatives de colmatage du forage ont permis, après 7 mois, de diminuer les venues d’eau en provenance du forage de manière à faire cesser l’inondation en pied de colline. Toutefois, au vu du gonflement des terrains initié courant 2008 sur la propriété citée ci-dessus et visible sur tout le versant, surtout depuis 2011, il semble que les venues d’eau n’aient pas tout à fait cessé et que des circulations d’eau en provenance du forage géothermique continuent à se produire dans les terrains du Keuper majoritairement secs à l’origine. Il a été vu plus haut que les anhydrites interstratifiées d’argiles ont un fort potentiel de gonflement en présence d’eau. Les conséquences premières ont donc été un gonflement initié par l’arrivée locale mais en quantité d’eaux souterraines d’origine profonde dans le secteur du forage. Ce gonflement est un phénomène d’extension importante qui affecte tout le secteur : versant et partie basse du village.

L’avis rapporte qu’il a été vu plus haut que l’épicentre du gonflement était situé à une cinquantaine de mètres du forage, vers le nord-est, correspondant au sens du pendage. Il est probable que les eaux souterraines qui se déversent nouvellement dans le Keuper (l’équilibre n’est pas atteint à l’heure actuelle) circulent préférentiellement dans le sens du pendage, c’est-à-dire dans le sens de l’inclinaison des couches géologiques. En effet, la perméabilité horizontale (c’est-à-dire parallèle à la stratification) de ces terrains sédimentaires est plus importante que la perméabilité verticale et, les argilites étant assez peu perméables, il est très probable que les eaux suivent les bancs ou les lits plus perméables dans le sens de l’inclinaison des couches. Dans cette analyse, l’avis de Geoderis estime qu’il est possible que l’anhydrite se dissolve à proximité du forage sur la hauteur de terrains où elle est présente, que les eaux circulent vers l’aval pendage, et que le gypse recristallise à quelques dizaines de mètres en aval.

La pression de gonflement de l’anhydrite est généralement dans la gamme de 1 à 5 MPa, parfois plus. Le poids des terrains exerce une contrainte verticale de l’ordre de 200 kPa et une contrainte horizontale en première approximation de l’ordre de 100 kPa environ pour 10 m d’épaisseur. De manière simple, on peut donc voir que les contraintes liées au poids des terres ne peuvent s’opposer à cette pression de gonflement à faible profondeur (moins de 50 m dans le cas présent).

Le rôle des travaux d’aménagement sur la circulation des eaux d’infiltration

Les travaux d’aménagement ont modifié la répartition des écoulements naturels.

Tout d’abord, l’abattage du verger, qui occupait un peu moins d’un hectare sur le versant à l’emplacement du lotissement, a pu jouer un rôle en supprimant l’évacuation de l’eau vers l’atmosphère par transpiration des arbres, et surtout en annulant la consommation d’eau par ces mêmes arbres. L’eau météorique était donc auparavant en partie consommée par le verger et subissait probablement un écoulement de surface (ruissellement) et un écoulement hypodermique vers le pied du versant.

Lors de la construction des lotissements, cette eau de pluie s’est trouvée en situation d’infiltration accrue du fait des travaux de terrassement, puis de ruissellement sur les surfaces imperméabilisées, s’écoulant ainsi vers le réseau d’évacuation des eaux pluviales. Ce réseau s’étant déstructuré à plusieurs reprises, du fait notamment du mouvement de gonflement d’ensemble, celui-ci a certainement favorisé, et favorise peut-être toujours, des infiltrations d’eau localisées qui s’écoulent le long des canalisations. Ces infiltrations peuvent se trouver drainées par le lit drainant certainement présent sous les canalisations, ceci jusqu’au bassin d’orage qui atteint à sa base une profondeur de 5,20 m. Les premières apparitions d’anhydrite ont été notées par FONDASOL dans les deux carottages à partir de 7,50 m.

Par ailleurs, toujours du fait du gonflement de la colline qui a atteint au moins 50 cm localement, une crevasse est apparue derrière la maison de M. Borowiak et présentait une profondeur de plus de 3 m. Il est possible que d’autres crevasses de ce genre soient apparues (elles peuvent être masquées en surface par la végétation ou les revêtements). Cette déstructuration des terrains du Keuper peut favoriser, de même, l’infiltration des eaux de pluie en profondeur.

Ensuite, l’avis poursuit et pense donc que, dans ce contexte, des apports d’eau localisés issus des fuites des canalisations, voire issus de crevasses provoquées par le gonflement, ont rejoint les terrains, cette fois en provenance de la surface, participant à une alimentation en eau du Keuper, cette fois par le haut. Ces circulations d’eau peuvent être à l’origine de gonflements plus localisés, d’extension plus réduite, des argiles à anhydrite dans la partie la plus proche de la surface, mais également des phénomènes superficiels connexes localisés tels que la dissolution de gypse et des mouvements superficiels. L’avis observe que des mouvements de terrain très locaux, à l’échelle du mètre, qui ne peuvent pas être provoqués par le gonflement d’ensemble de la colline, gonflement initié vers 9-10 m de profondeur (profondeur de l’eau dans le forage lors de la dernière mesure).

L’avis de Geoderis s’est porté également sur la pluviométrie annuelle de 2010 qui a été plus importante de 15% (766 mm) par rapport à la moyenne sur ces trente dernières années (665 mm). L’année 2011 a été plus sèche (528 mm, soit un déficit de 20%), toutefois, la pluviométrie mensuelle de l’été 2011 a été exceptionnellement forte (+ 50% environ). Pour Geoderis, ces anomalies climatiques peuvent avoir joué un rôle sur l’évolution de la situation à Lochwiller. Il a été vu plus haut que le bulletin climatique de Météo-France pour 2011 précise qu’au printemps, les « faibles pluies associées aux températures élevées ont entraîné un assèchement extrêmement précoce des sols superficiels sur la quasi-totalité du pays. A l'exception des régions méditerranéennes, les sols ont connu sur l'ensemble du pays un niveau de sécheresse jamais atteint à la fin du printemps au cours des cinquante dernières années ».

Ensuite, « les pluies ont été fréquentes durant l'été. La quantité d'eau recueillie sur l'ensemble du pays est supérieure de presque 30% à la normale ».

L’avis mentionne qu’il est envisageable que la sécheresse qui s’est manifestée au printemps soit à l’origine de l’apparition de fentes de dessiccation dans les sols, qui auraient ensuite favorisé l’infiltration dans les terrains des eaux de pluie qui ont été très abondantes au cours de l’été qui a suivi. Les habitants de Lochwiller ont mentionné une apparition des fissures sur leurs habitations en 2011. De plus, un habitant, M. Salin, nous a fait mention de ce phénomène sur son terrain en juillet 2012.

Cette influence des eaux de pluie sur le gonflement de l’anhydrite au droit de Lochwiller peut être mise en évidence par la corrélation de la pluviométrie mensuelle avec l’écartement mensuel des fissures sur les habitations Schorr et Schmitz sur la période 2012-2013.

Il semble apparaître une influence de la pluviométrie sur l’aggravation des fissures avec un décalage de 4 semaines sur l’habitation Schorr ; cela semble assez net. Les mois fortement pluvieux sont suivis le mois suivant d’une extension plus forte des fissures. Le décalage serait plutôt de deux semaines sur l’habitation Schmitz. Ici, la corrélation est moins certaine. Deux témoignages vont dans le sens de ces hypothèses : M. Matjeka affirme que les fissures s’ouvrent 3-4 jours après un fort épisode pluvieux, M. Schorr évoque plutôt 8- 10 jours de délai. M. Schmitz, en revanche, n’a pas remarqué de corrélation.

En résumé, la Figure ci-après résume conceptuellement les situations des écoulements d’eau avant et après l’abattage du verger, la construction du lotissement et celle du réseau d’assainissement, puis sa déstructuration, et la foration du forage géothermique, telles que décrites plus haut.

Le forage géothermique à l’origine d’une modification de l’équilibre hydrogéologique à Lochwiller…

Des phénomènes connexes ont aussi accéléré la problématique. Celui du retrait-gonflement mouvement de terrain qui affecte plus particulièrement les sols argileux. Les argiles ont des structures en feuillets permettant d’accueillir de l’eau et des ions entre ceux-ci (dans l’espace inter-feuillets), mais également, et inversement, de favoriser la diminution de ces éléments. Ainsi observe-t-on, lors des périodes de sécheresse, le phénomène de retrait lié à la compaction des feuillets et, lors des périodes de forte pluviométrie, le phénomène de gonflement lié à la dilatation de l’argile du fait de la présence d’eau.

A l’échelle microscopique, la nature minéralogique constitutive et le contexte d’échange entre les feuillets et avec l’espace qui les sépare sont autant de facteurs favorisant ou limitant le potentiel de dilatation ou de rétractation de nombreux travaux de thèse ayant été réalisés sur ces sujets complexes.

On peut considérer que la tranche de terrains argileux pouvant être affectée par ces phénomènes est de l’ordre du mètre et dépasse très rarement cinq mètres. Pour ce qui concerne le gonflement, la hausse des terrains peut atteindre plusieurs centimètres, exerçant une contrainte préjudiciable pour les structures.

Le BRGM a classé en aléa retrait-gonflement de niveau moyen le secteur d’étude du fait de la présence d’argilites dans la formation du Keuper. Même si l’argile constitutive est l’illite, qui fait partie des argiles dites « peu gonflantes », la structure macroscopique en bancs interstratifiés semble favoriser le potentiel de gonflement des terrains. Les mouvements attendus dans ce cas sont faibles (de l’ordre d’une dizaine de centimètres environ).

Toutefois, dans le cas des habitations de Lochwiller, l’amplitude de la surrection observée (plusieurs dizaines de centimètres, atteignant plus de 50 cm) et des pressions latérales exercées (sur la grange de M. Matjeka, démolie par sécurité, sur celle de M. Schorr, sur l’habitation de M. Schmitz) sont très supérieures et sans commune mesure avec le simple phénomène de gonflement des argiles.

Ainsi, le phénomène de gonflement des argiles ne constitue pas un phénomène prépondérant dans les mouvements de terrain observés à Lochwiller. En revanche, on ne peut exclure que certains mouvements différentiels observés sur le terrain puissent être attribuables à des phénomènes localisés de retrait-gonflement des argiles du Keuper.

Autre phénomène connexe, la dissolution locale du Gypse, glissement et reptation superficiels. En effet, la dissolution de gypse peut également intervenir, minoritairement. Du gypse a été reconnu en forages. De même, des signes de reptation d’argiles en surface et de glissement peu profond ont été observés. L’examen de la pente naturelle dans le prolongement de la colline permet de se rendre compte de ces mouvements superficiels limités (moutonnements, terrain bosselé, arbres penchés, etc.) ;

En guide de conclusion, l’avis estime que concernant l’évolution future du phénomène, il n’apparaît pas à ce jour de stabilisation du phénomène de gonflement. Les arrivées d’eau en provenance de la surface s’auto-entretiennent du fait du gonflement des terrains qu’elles provoquent et des nouveaux désordres aux canalisations souterraines à chaque fois occasionnés. Un maintien d’arrivées d’eaux profondes se produit probablement toujours. La part de chaque origine des eaux n’est pas connue.

La bibliographie consultée fait état de gonflements sur une longue période des argilites à anhydrite). Si le phénomène se poursuit selon la même intensité, il est probable que certaines constructions ne puissent résister aux contraintes différentielles occasionnées.

Le mouvement de gonflement semble maintenant s’étendre dans la partie basse du village, vers l’ouest, et vers le nord.

Enfin, l’avis formule les recommandations suivantes :

- la prise de mesures urgentes concernant l’étanchéité des canalisations souterraines, pour supprimer les arrivées d’eaux de surface ;

- un colmatage parfait du forage, pour maîtriser les arrivées d’eaux profondes, en effectuant une surforation et un bétonnage sous forte pression ;

- une reconnaissance du stock d’anhydrite en présence et de la nature des eaux souterraines, afin de confirmer la nature de l’origine du gonflement, par des forages atteignant la base du Keuper (environ 40 m) ;

- la reprise des mesures de nivellement et une extension du réseau de mesures, qui apparaît à ce jour insuffisant ;

- l’identification de configurations géologiques similaires à titre de vigilance pour de futurs projets dans ce milieu souterrain très sensible.

Le forage géothermique à l’origine d’une modification de l’équilibre hydrogéologique à Lochwiller…

Le défi de la rénovation énergétique : lever l’absence « d’envie de rénovation énergétique »

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Le défi de la rénovation énergétique : lever l’absence « d’envie de rénovation énergétique »

Le défi de la rénovation énergétique : lever l’absence « d’envie de rénovation énergétique »

Donner envie tel est le mot d’ordre du rapport rendu public le 6 février, par le think tank « la fabrique écologique » qui souligne que « l’efficacité énergétique, c’est ennuyeux » pour les ménages et pointe l’importance de leur donner envie de rénover.

Partant du constat sur la question simple : pourquoi la plupart des ménages ne rénovent-ils pas leur logement alors qu’il y a tant de raisons objectives de le faire ? Le rapport pointe le décalage grand entre l’intention d’agir et le passage à l’acte. Il estime que la profusion et l’incohérence des informations disponibles, un déficit de confiance dans les professionnels et l’absence d’envie de rénovation énergétique constituent les principaux freins identifiés.

Le rapport soulève également que le contexte de crise et l’absence de visibilité des ménages sur leur futur à 5/10 ans n’arrangent pas les choses. Ni la conscience écologique, ni la promesse d’un retour sur investissement ne sont déterminantes dans le passage à l’acte, mais plutôt des considérations esthétiques, de bien-être, de confort, de gain de valeur patrimoniale et de baisse de mensualités. Ces motivations diffèrent en logements collectifs et individuels.

Pour surmonter ce constat, le rapport détaille des mesures structurantes à prendre rapidement avec une mise en œuvre étalée dans le temps : développer une forte logique de marque, généraliser des « carnets de santé » des logements, constituer des réserves financières pour les travaux de rénovation et introduire un mécanisme contraignant pour les passoires thermiques qui posent des problèmes de santé publique.

Il s’agit en premier lieu de créer et de développer une logique de marque grand public pour clarifier la lisibilité des professionnels, des produits, des diagnostics, des prêts... dans l’esprit de ce qui a été fait dans la filière bois avec les labels FSC et PEFC. Pour réussir, cette marque devra être portée par un large ensemble d’acteurs : entreprises, Etat, collectivités, associations, syndicats... et adopter un marketing positif.

La deuxième proposition est de généraliser des « carnets de santé » des logements. Sur le modèle des contrôles techniques automobiles, chaque logement aurait un document de suivi, qui devra être accessible sur Internet. Le volet énergétique du « carnet de santé », qui devra être réalisé dans un délai de 10 ans, pour recommander, en les chiffrant, plusieurs types de travaux de rénovations énergétiques permettra aux ménages d’avoir rapidement accès à des informations personnalisées sur leur logement. La réalisation de ces carnets de santé devant être un moment clé de conviction des ménages, des experts des comportements psycho-sociaux y seront associés.

Il est enfin proposé de donner des signaux économiques et règlementaires forts annoncés longtemps à l’avance. Des réserves financières seraient constituées à destination de travaux énergétiques, alimentées par les propriétaires lors de chaque transaction immobilière. La somme consignée serait fonction de l’investissement nécessaire pour permettre au logement de franchir une ou plusieurs classes énergétiques. Elle augmenterait avec le temps. Dans le cas particulier des passoires thermiques, un mécanisme contraignant de rénovation serait mis en place pour éviter notamment le développement de problèmes de santé publique dans ces logements dus à la précarité énergétique.

En conclusion, l’absence d’une demande de rénovation est le point le plus limitant du déploiement d’un grand plan de rénovation énergétique. L’existence d’offres technique et de financement est nécessaire. Leur absence serait un frein, mais leur existence n’est pas un moteur. Il est crucial d’activer les moteurs de la demande en travaillant sur ce qui fait que les ménages passent à l’acte.

L’intérêt du déploiement d’un grand plan de rénovation étant stratégique pour la France, il est essentiel que les politiques publiques actuelles soient complétées. Le point crucial pour atteindre les objectifs politiques de rénovation énergétique est de bien traiter les freins et les moteurs du passage à l’acte des propriétaires de logements privés.

Quelles pratiques pour stimuler la rénovation des bâtiments chez nos voisins ?

1er contrat d’exportation de l’Haliade™ 150-6 MW aux Etats-Unis

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1er contrat d’exportation de l’Haliade™ 150-6 MW aux Etats-Unis

1er contrat d’exportation de l’Haliade™ 150-6 MW aux Etats-Unis

Alstom a signé avec Deepwater Wind un contrat portant sur la fourniture de 5 éoliennes en mer destinées à la ferme pilote de Block Island (30 MW) en présence d’Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif ; de Amy Ericson, Présidente d’Alstom aux Etats-Unis et de Jeffrey Grybowski, Président Directeur Général de Deepwater. Le projet, situé au large des côtes de l’état du Rhode Island (Etats-Unis) et dont la mise en service est prévue en 2016, sera un des premiers parcs éoliens en mer du pays et le premier au monde utilisant l’Haliade™ 150-6 MW, la plus grande turbine installée en mer. Les cinq éoliennes produiront environ 125 000 MWh d'électricité par an au total, permettant d’alimenter l’équivalent de plus de 17 000 foyers.

Ce projet sera le premier contrat français destiné à l'exportation dans le domaine de l'éolien en mer et s’appuiera sur la base industrielle française d’Alstom actuellement en développement. En effet ces éoliennes ont été développées au centre de Recherche et de Développement sur les Energies Marines d’Alstom à Nantes. Elles seront construites dans les deux usines Alstom de Saint-Nazaire dont la construction se terminera fin 2014 (nacelles et alternateurs) et dans celle de Cherbourg (pales et des mâts), pour laquelle une demande de permis de construire a été déposée. Au total, ces usines devraient créer 5000 emplois directs et indirects.

Dans le cadre de ce contrat, Alstom fabriquera les cinq Haliade™ 150-6 MW et assurera les services de maintenance pour le parc éolien de Block Island (propriété de Deepwater Wind1) pendant 15 ans. L’Haliade 150-6 MW fonctionne sans boîte de vitesse (par entraînement direct), grâce à un alternateur à aimants permanents. Elle est également équipée de la technologie Alstom Pure Torque® qui optimise sa performance en protégeant l’alternateur, grâce à un report des efforts mécaniques indésirables du vent vers le mât de l’éolienne, conçue pour une efficacité et une fiabilité optimale. Son rotor d'un diamètre de 150 mètres offre un rendement énergétique de 15 % supérieur à celui des turbines offshore existantes, participant à la réduction du coût de cette énergie.

« Le contrat signé auprès de Deepwater Wind est une étape importante pour l’activité éolienne d’Alstom car il permet, d’une part, de poursuivre le développement technologique de l’Haliade 150 et, d’autre part, d’ouvrir des perspectives à l’international pour notre base industrielle française en cours d’établissement, en complément d’un marché domestique fort. Nous allons pouvoir démarrer la production dans les usines de Saint-Nazaire et mettre en œuvre concrètement nos différents partenariats, en particulier avec des PME locales » a déclaré Jérôme Pécresse, Président d'Alstom Renewable Power. « Ce contrat démontre notre excellente dynamique commerciale dans l’éolien offshore et la crédibilité de notre plateforme technologique ».

Le projet Block Island pourrait constituer la première étape vers un projet de plus grande envergure : un parc éolien offshore d’une puissance supérieure à 1 GW soutenu par un système de transport électrique régional reliant Long Island, New York, et le sud-est de la Nouvelle Angleterre. Le projet s’intègre au programme éolien en mer "Smart from the Start", piloté par le Bureau de Gestion de l'Energie Marine (Bureau of Ocean Energy Management), qui vise à accélérer le développement de l'éolien offshore le long de la côte est des États-Unis.

Ce projet représente une étape technologique importante pour l’Haliade 150-6MW. Après l’installation de deux démonstrateurs, l’un à terre au Carnet (Loire-Atlantique) et l’autre en mer à Ostende (Belgique), cette ferme pilote permettra de poursuivre le développement technologique nécessaire avant le lancement de la production en série. En France, Alstom équipera les 3 champs remportés par EDF EN et ses partenaires dans le cadre du premier appel d’offres éolien français (Courseulles-sur-Mer, Fécamp et Saint-Nazaire) et participe actuellement, avec EDF, au second appel d’offres concernant les champs du Tréport et des Deux Iles (Yeu-Noirmoutier). En Allemagne, KNK Wind (société de développement de projet pour Arcadis Ost 1) a choisi l’Haliade™ 150-6 MW en Décembre 2013, dans le cadre d'une demande de permis de construire liée à la mise en service de 58 éoliennes offshore sur environ 30 km2 en mer Baltique.

Un ruban métallique tridimensionnel de 140 m de long et 90 tonnes pour le Pôle Culturel de Saint-Malo

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Un ruban métallique tridimensionnel de 140 m de long et 90 tonnes pour le Pôle Culturel de Saint-Malo

Un ruban métallique tridimensionnel de 140 m de long et 90 tonnes pour le Pôle Culturel de Saint-Malo

En décembre 2012, le blog de l’habitat durable présentait le futur pôle culturel de Saint-Malo.

Conçu par AS.Architecture-Studio, le futur Pôle Culturel commence sa mue avec la mise en œuvre d’un ruban métallique tridimensionnel de 140 mètres de long et 90 tonnes qui viendra coiffer ce nouvel édifice.

Crédit photo : Willy Berré

Perspective côté ville - Crédit photo : AS.Architecture-Studio

Perspective côté ville - Crédit photo : AS.Architecture-Studio

Depuis début février, et pendant 10 jours, le spécialiste de la charpente métallique SMB réalise le levage de la pièce maîtresse du pôle culturel de Saint-Malo : la structure métallique qui soutiendra le futur ruban photovoltaïque. Dessiné par le cabinet parisien AS.Architecture-Studio, le profil ondulé confèrera au bâtiment une identité forte et unique, reconnaissable immédiatement.

Une double vague s’apprête à déferler sur l’esplanade de la gare de Saint- Malo. En septembre 2014, un nouvel équipement culturel d’une surface de 6 165 m2 de SHON réunissant une médiathèque, trois salles de cinéma, un foyer et une cafétéria sera livré. Situé dans l’axe malouin reliant la mer et le centre-ville, le pôle culturel sera le futur emblème de la ville.

Le projet sera certifié NF Bâtiments Tertiaires démarche HQE et labellisé THPE ENR. Imaginé par AS.Architecture-Studio, l’ouvrage se divise en deux bâtiments (médiathèque, cinémas) reliés par un ruban métallique aérien recouvert de cellules photovoltaïques.

Crédit photo : Willy Berré

Crédit photo : Willy Berré

Pour cet ouvrage à l’architecture unique, la société SMB avec son savoir-faire a intégré le groupement d’entreprises mandaté par SOGEA pour réaliser l’ensemble des charpentes métalliques :

· la bande passante et la coque de la médiathèque, dont la portée atteint 23 mètres,

· la poutraison de toiture des cinémas,

· l’ossature de la mezzanine,

· la structure du ruban tridimensionnel, support du champ photovoltaïque.

Au total, ce sont 530 tonnes d’acier qui seront montées par SMB. La pose de la charpente métallique sur site a démarré le 7 janvier 2013 (bande passante) et s’achèvera fin février 2014 (ruban).

Crédit photo : Willy Berré

Crédit photo : Willy Berré

Un ruban métallique de 140 m de long en structure tridimensionnelle
Le choix de la charpente métallique s’explique par la volonté de la Maîtrise d’Œuvre d’obtenir une structure légère, élancée tout en supportant le champ photovoltaïque.
Le ruban tridimensionnel, véritable clef de voûte, s’étend sur une longueur de 140 m et pèse 90 tonnes. Il forme une arche qui relie les 2 bâtiments. Il se décompose en 6 éléments monoblocs (ou mécano-soudés) de dimensions variables :
 longueur : de 10 à 32 mètres,
 largeur : de 7 à 10 mètres,
 hauteur : de 3 à 4 mètres.

Coque de la médiathèque - Crédit photo : Willy Berré

Coque de la médiathèque - Crédit photo : Willy Berré

« Le découpage du ruban métallique en 6 éléments monoblocs a été pensé selon plusieurs critères: les transports exceptionnels, la position des découpes en fonction des sollicitations des barres et la stabilisation de l’ouvrage en phase provisoire », explique Sylvain Houtin, chargé d’affaires SMB.


L’ossature primaire est constituée de 400 barres d’acier, essentiellement des tubes circulaires d’un diamètre variant de 14 à 22 cm. Les ossatures secondaires, sur lesquelles reposeront les panneaux photovoltaïques, sont composées de pannes en H et de 71 chéneaux dont la forme s’apparente à un oméga irrégulier.

Crédit photo : SMB

Crédit photo : SMB

Pour mettre au point cette charpente métallique exceptionnelle, SMB a relevé un défi de taille ; celui de réaliser un ouvrage géométriquement compliqué (irrégulier et déstructuré). La géométrie du ruban se décompose par une juxtaposition de cadres évoluant d’une forme trapézoïdale (sur ses extrémités) à une forme triangulaire (sur sa partie centrale). Ces cadres sont reliés par des membrures longitudinales et des contreventements dans les plans verticaux et horizontaux.

«Cette géométrie irrégulière dans les 3 dimensions représente une complexité élevée dans l’exécution des études et du process de fabrication puisqu’elle induit que chaque nœud d’assemblage est unique », souligne Sylvain Houtin.

Cette construction complexe techniquement a nécessité6 000 heures d’études et 8 000 heures de fabrication. Les points particuliers ont notamment porté sur :

· les conditions d’appuis sur les supports (charpente métallique et béton) pour permettre la bonne tenue des 2 bâtiments et l’intégration du traitement d’étanchéité,

· le comportement dynamique de l’ouvrage,

· le traitement particulier des assemblages dans une géométrie irrégulière,

· l’interface avec le champ photovoltaïque.

Une structure tridimensionnelle - Crédit photo : SMB

Une structure tridimensionnelle - Crédit photo : SMB

Transport et levage : un défi logistique

Chaque bloc a été monté et assemblé à blanc en atelier pour vérification avant le montage définitif. Ils ont ensuite été découpés en plusieurs morceaux pour permettre l’acheminement sur site par convois exceptionnels.

Les premiers éléments de charpente ont été livrés sur le chantier les 18, 25 et 26 novembre 2013. Mais c’est l’arrivée le 10 décembre de la plus grande pièce métallique (32 mètres) qui été la plus remarquée. Arrêté préfectoral, police municipale, démontage de feux tricolores ou de panneaux de signalisation... Transporter la future charpente métallique se révèle être un véritable casse-tête logistique.

Sur place, les différents éléments sont réassemblés à l’aide de joints soudés pour reconstituer chacun des 6 blocs.

Depuis début février, des grues mobiles de 220 tonnes assurent le levage. Les extrémités du ruban métallique sont montées en premier, pour finir par les éléments centraux. Cette opération de levage spectaculaire, qui mobilise jusqu’à 5 compagnons, devrait durer 10 jours.

Levage du 1er bloc – Crédit photo : SMB

Levage du 1er bloc – Crédit photo : SMB

En chiffres

- 530 tonnes d’acier

- 14 mois de pose

A propos du ruban métallique :

- 90 tonnes d’acier

- 140mdelong

- 6 000 heures d’études

- 8 000 heures de fabrication

- 6 éléments monoblocs, réassemblés sur site

- 4 mois d’intervention

Assemblage sur site - Crédit photo : Willy Berré

Assemblage sur site - Crédit photo : Willy Berré

Les intervenants du chantier

· Maîtrise d’ouvrage : Ville de Saint-Malo

· Maîtrise d’œuvre / Architectes : AS.Architecture-Studio

· BET : ARCOBA

· Ingénierie structure : Atelier Tess

· AVA acoustique, Eco-Cités économie et environnement

· Bureau de contrôle : VERITAS

· Groupement d’entreprises : SOGEA BTP / SMB / ASPO / CEGELEC

Directeur de travaux SOGEA BTP : Gaëtan MENAGE

· Concepteur-constructeur métallique : SMB Chargé d’affaires : Sylvain HOUTIN

Crédit photo : Willy Berré

Crédit photo : Willy Berré

Transport Research Arena (TRA) 2014, le 16 avril 2014 au CNIT

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Transport Research Arena (TRA) 2014, le 16 avril 2014 au CNIT
Transport Research Arena (TRA) 2014, le 16 avril 2014 au CNIT

Lieu de rencontre de tous les acteurs européens des transports, la prochaine édition de la conférence TRA se tiendra à Paris du 14 au 17 avril 2014 au CNIT Paris-La Défense. Cette conférence vise à rassembler chercheurs, décideurs industriels et politiques autour du slogan « Innovate Mobility, Mobilise Innovation ».

TRA (Transport Research Arena) est la plus importante conférence européenne sur la recherche sur les transports. Elle se tient tous les 2 ans depuis 2006 dans une capitale européenne différente. Elle regroupe tous les acteurs des transports routiers, ferroviaires, fluviaux et maritimes et inclut les thématiques intermodales ainsi que les modes doux et actifs.

Soutenue par la Commission Européenne qui y présentera son nouveau programme cadre de soutien à la recherche et à l’innovation en Europe « Horizon 2020 », ainsi que par la CEDR et les plateformes technologiques européennes, ERTRAC, ERRAC et WATERBORNE, la conférence TRA 2014 est coordonnée par l’Ifsttar (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) et organisée avec le plein soutien du Ministère chargé des Transports.

Avec pour nouveau thème « Transport Solutions: From Research to Deployment » et pour slogan « Innovate Mobility, Mobilise Innovation », l’édition 2014 attend près de 3.000 participants provenant de laboratoires et instituts de recherche, de l’industrie, des opérateurs de transport, des décideurs publics locaux et nationaux, des gestionnaires d’infrastructures et des usagers.

Conférence européenne fédératrice, TRA permet aux acteurs de la recherche et de l’innovation dans les transports de confronter leurs idées sur l’évolution de nos besoins et pratiques de mobilité face à des défis énergétiques et environnementaux de plus en plus prégnants. Ces débats permettront d’identifier les applications concrètes permises par les dernières avancées scientifiques. Les solutions qui seront présentées sont parfois très innovantes, comme la conduite automatisée, et visent à faire évoluer nos comportements en offrant des services novateurs dans un paysage de la mobilité repensé, intégré et multimodal.

Dans un contexte de reprise économique attendue, TRA 2014 veut maximiser les opportunités offertes par les résultats de la recherche et contribuer à la création d’emplois et au renforcement de la compétitivité des entreprises européennes grâce à l’innovation dans les transports.

A cette occasion, l'IDRRIM, le CF-AIPCR et ATEC-ITS France organisent le séminaire OPTIMA "Optimiser les Trafics, les Infrastructures et les Mobilités en Agglomération", le mercredi 16 avril 2014 de 9h00 à 17h00 au CNIT (Paris-La Défense) à 16hoo

Pendant la conférence majeure sur le transport en Europe, TRA (Transport Research Arena), sur le thème : "Transport Solutions : from Research to Deployment - Innovate Mobility, Mobilise Innovation !" qui a lieu tous les deux ans, devrait rassembler 2000 à 3000 personnes de la communauté internationale des transports. Co-piloté par la Commission européenne, la Conférence des Directeurs européens de la Route et les trois Plateformes Technologiques Européennes, son organisation a été confiée au Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

Ce séminaire viendra compléter les conférences du TRA sur un sujet de forte actualité : les techniques, les innovations et les expérimentations permettant d'optimiser les infrastructures de transports et le trafic en milieu urbain.

Peut-on adapter les infrastructures existantes aux enjeux de mobilité face à la nécessité de régulation du trafic, aux impératifs de la multi-modalité, et dans le respect des règles de sécurité ? Comment utiliser les nouvelles technologies pour optimiser le pilotage des flux et des trafics en temps réel, et délivrer une information optimale à l'usager ?

Réunissant l'ensemble des décideurs publics et privés, nationaux comme locaux, et les représentants du réseau scientifique et technique de l'Etat (CEREMA, IFSTTAR), le séminaire OPTIMA tentera d'apporter des réponses concrètes à ces interrogations.

Programme :

Ouvert par Yves Krattinger, Sénateur, Président du Conseil général de la Haute-Saône et Président de l'IDRRIM, le séminaire 'OPTIMA' sera décliné en quatre sessions :

• 9h15 – 10h30 | Optimiser les mobilités : Problématiques et enjeux liés à la mobilité en agglomération

o Enjeux globaux

o La vision d'une agglomération européenne

o La vision d'une agglomération française

• 11h00 – 12h30 | Optimiser les infrastructures existantes pour une utilisation plus performante : solutions, outils, expérimentations et évaluation

o Quels outils d'étude pour les études de faisabilité a priori ?

o Quelles expérimentations en France ?

o Présentation des expérimentations à l'étranger et outils d'évaluation a posteriori

• 14h00 – 15h30 | Optimiser les trafics : les innovations technologiques comme outils de gestion des flux en milieu urbain ou périurbain saturé

o Exemples illustrant l'historique des tentatives de résolution techniques aux problèmes de mobilité en agglo dans le monde et en France

o Solutions actuelles existantes, focus sur Optimod’Lyon

o Innovations technologiques à court et moyen terme (systèmes d’information usagers/véhicule/sol, usage des réseaux sociaux et des applications Smartphone dans la gestion des mobilités)

• 16h00 – 17h00 | Une table ronde de conclusion réunira plusieurs décideurs et acteurs du domaine de la mobilité, représentant la Direction des Infrastructures de Transports (DIT) du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (MEDDE), la Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR), une association d’usagers ainsi que des élus d'agglomération et de département.

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