En 2013, augmentation de près de 2 % des loyers dont les logements se situent en moyenne dans la classe D
Cette analyse ressort de la publication du Service de l’observation et des statistiques (SOeS ) du Commissariat général au développement durable (CGDD) issue des données ''Chiffres et statistiques'' qui énonce qu'en 2013, l'augmentation des loyers avoisine les 2 % et que lorsque le DPE a été réalisé, les logements se situent principalement dans la classe D en termes de consommation d’énergie.
Ainsi, l'enquête montre qu'au 1er janvier 2014, le loyer s’élève en moyenne à 5,59 € / m2 habitable dans le parc locatif social. Un quart des loyers sont inférieurs à 4,70 €/ m2 et un quart sont supérieurs à 6,40 € / m2. Entre 2013 et 2014, les loyers progressent de 1,2 %.
D’une région à l’autre, les loyers moyens peuvent être très différents. Les régions aux loyers moyens les plus élevés sont l’Île-de- France (6,51 € / m2), Provence-Alpes-Côte d’Azur (5,62 € / m2), ainsi qu’une grande partie des DOM, la Guadeloupe, la Guyane et La Réunion. Les loyers les plus bas, inférieurs à 5 € / m2, sont observés dans le Limousin, l’Auvergne, la Basse-Normandie et la Franche- Comté.
L’Île-de-France se distingue des autres régions avec un loyer moyen supérieur de plus de 1,2 € / m2 aux autres régions, soit un écart de 23 %. Entre l’Île-de-France et le Limousin, la région ayant le loyer le plus bas, l’écart de loyer moyen s’élève à plus de 30 %.
Outre la localisation, d’autres caractéristiques influent sur le montant des loyers comme, l’année d’achèvement de la construction (figure 14) ou le mode de financement du logement.
De plus, l'étude mentionne qu'au 1er janvier 2014, le diagnostic de performance énergétique (DPE) (définition) a été réalisé dans près de deux logements sociaux sur trois. La Franche-Comté, le Poitou-Charentes, la Champagne- Ardenne et la Lorraine sont les régions qui comptent la plus grande part de DPE réalisés (plus de 85 %). À l’inverse, en Île-de-France, seulement un peu plus d’un logement sur trois ont eu un DPE réalisé et moins d’un logement sur deux dans le Limousin.
Comme cité précédemment, l'étude observe que lorsque le DPE a été réalisé, les logements se situent principalement dans la classe D en termes de consommation d’énergie, ce qui est standard pour des logements construits dans les années 2000 chauffés à l’électricité ou pour des logements construits dans les années 1980 et 1990 avec des chauffages à combustibles. Quant à l’impact de ces consommations sur l’effet de serre, près d’un tiers des logements se trouvent en classe E (figure 18), classe la plus souvent attribuée à des logements construits avant le premier choc pétrolier ou à des logements anciens chauffés à l’électricité.
Globalement, les logements du parc des bailleurs sociaux sont plus performants dans le classement « énergie » que dans le classement « effet de serre ». Dans la première, 72 % des logements ont une note entre A et D alors qu’ils sont seulement 50 % dans la seconde.
Ensuite, la publication fait mention qu'au premier janvier 2014, le parc locatif social compte 4 685 800 logements en progression de 1,1 % sur un an, soit 49 300 logements supplémentaires.
Ainsi, l'étude note que le répertoire du parc locatif des bailleurs sociaux compte 4 772 700 logements dont 4 685 800 logements appartenant au parc locatif social.
Parmi ces logements sociaux, 4 507 300 sont présents sur le marché de la location, 77 100 sont en attente de travaux ou de démolition, 28 600 sont pris en charge par des associations et les 72 800 autres sont des logements fonctionnels ou occupés contre indemnités.
En 2013, le parc locatif social des bailleurs sociaux progresse de 1,1 %. Cette évolution reflète de fortes disparités régionales. Le parc se développe de façon très soutenue dans les départements d’outre-mer (DOM). En effet, un nombre important de logements sociaux a été construit et livré en Guyane, en Martinique et à La Réunion durant l’année 2013. En métropole, la progression est plus modérée. Le Languedoc-Roussillon, l’Aquitaine et Midi-Pyrénées restent les régions les plus dynamiques avec des accroissements supérieurs à 2 %.
la publication rajoute qu'en France, un peu moins d’un quart (23,2 %) des logements sociaux sont situés en zone urbaine sensible (ZUS) ; cette proportion est nettement plus élevée en Corse (39,4 %), à La Réunion (34,1 %), ainsi qu’en Franche-Comté (32,8 %). À l’inverse, la part des logements situés en ZUS est faible dans d’autres régions telles que la Martinique (12,6 %), Midi-Pyrénées (13,0 %) et la Basse- Normandie (15,4 %).
Enfin, la note du SOeS révèle que le taux de vacance de plus de trois mois s’établit à 1,6 % au 1er janvier 2014.
Au 1er janvier 2014, 3 % des logements sociaux sont vacants. Le taux de vacance est plus élevé dans le Limousin et en Bourgogne, plus de deux fois supérieur à la moyenne nationale ; il demeure élevé en Franche-Comté. A contrario, la proportion de logements vacants est faible en Corse ainsi que dans le Nord-Pas-de-Calais. Si le taux de vacance est relativement stable au niveau national entre 2013 et 2014, il augmente dans certaines régions, comme la Guyane (+ 0,8 point), la Haute-Normandie ou le Limousin, (+ 0,4 point pour chacune), tandis qu’il décroît en Guadeloupe ou en Languedoc-Roussillon.
La vacance de plus de trois mois, dite « vacance structurelle » est de 1,6 % au 1er janvier 2014 et représente un peu plus de la moitié de la vacance totale. En Guyane, Bourgogne et Limousin, la part de la vacance structurelle dans la vacance totale est particulièrement élevée. À l’opposé, cette part est particulièrement faible à La Réunion et en Corse ainsi qu’en Île-de- France.
Sur l’année 2013, le taux de mobilité s’élève à 9,6 %. La mobilité est faible en Corse, en Martinique et en Île-de-France ; elle est la plus forte dans le Limousin, en Poitou-Charentes et en Bretagne. Le taux de mobilité national est en légère diminution par rapport à l’année précédente (- 0,3 point). Il baisse notamment en Picardie (- 2,6 points), et dans une moindre mesure, en Franche-Comté (- 1,5 point) et en Champagne-Ardenne (- 1,1 point).
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