De la forêt à la maison, les termites grignotent de plus en plus le macadam français…
En France, un fléau grandissant s’attaque aux bâtis, c’est dans ce cadre que SENTRI TECH, un réseau d’une quarantaine d’entreprises, tente d’alerter des ravages que provoquent les termites. Expert de la lutte anti-termites, SENTRI TECH vient de présenter un traitement efficace, durable et sans nuisance, avec un faible impact sur le quotidien des habitants.
Une recette nouvelle, un Appât Haute Densité nouvelle génération, son appât Recrute HD, formulée pour garantir une protection maximale de l’habitat. Perçue comme révolutionnaire, la nouvelle formulation de Recrute HD marque une étape importante en termes dʼinnovation dans la lutte contre les termites.
Formulée pour répondre face à un constat inquiétant, en effet, 50 à 75% du sud-ouest de la France est infesté, une bonne partie de la région PACA aussi, dont Marseille. De plus, SENTRI TECH observe une remontée de plus en plus importante des termites vers le Nord, par les Pays de la Loire et la Bretagne. A Paris, dans les plus beaux quartiers de la Madeleine à la Sorbonne, les termites sont à l’œuvre. Ainsi, depuis 2003, 15 arrondissements parisiens sont classés en zone infestée et les autres sont susceptibles de l’être à court terme.
Preuve de l’étendue et du caractère national du problème : en 1999, le législateur a adopté une série de mesures pour lutter plus efficacement contre les termites. État parasitaire à joindre à l’acte de vente immobilière, obligation de déclaration en mairie, droit d’injonction des maires à faire procéder au diagnostic et/ou au traitement d’une propriété… Désormais, les termites sont suivis de près.
De plus en plus souvent, de nouveaux propriétaires se plaignaient que le logement qu’ils venaient d’acquérir était infesté de termites. Aussi, l’un des objectifs de la loi sur les termites votée par l’Assemblée nationale en juin 1999 est de protéger les acquéreurs immobiliers. Dans son article 8, elle incite le vendeur à fournir un état parasitaire de son bien, réalisé par une entreprise indépendante de toute activité de traitement. En absence de ce document et en cas d’infestation, la garantie pour vice caché est applicable.
Une plus grande information. La loi vise également une meilleure connaissance et une publication des zones termitées. Chaque propriétaire découvrant chez lui la présence de termites doit en faire la déclaration en mairie. De son côté, la municipalité a le devoir de collecter les informations et de les mettre à disposition des administrés.
Un pouvoir municipal accru. Des arrêtés préfectoraux viendront officialiser un peu plus la localisation des zones termitées, sur lesquelles l'obligation de traiter les gravats et matériaux de démolition devrait réduire les risques de contamination par bouturage. Les arrêtés municipaux délimiteront également les zones termitées et fixeront les limites de l'autorité du maire en matière d'injonction de diagnostic et/ou de traitement. En effet, le législateur a prévu, dans l'intérêt collectif, que le maire peut obliger un propriétaire à faire diagnostiquer sa propriété, et sous d'autres conditions, à la faire traiter.
Les termites, qui sont-ils ?
Les termites rencontrés en France appartiennent au genre des Reticulermes et sont souterrains. Hormis les reproducteurs ailés, ils redoutent en effet la lumière et la fuient, œuvrant au cœur du bois et à l’abri des regards. Comme les fourmis ou les abeilles, ils sont organisés en société, appelé « colonie », au sein de laquelle chacun des membres joue un rôle précis. Pour mieux les combattre, apprenons à reconnaître ces envahisseurs qui rongent nos arbres, nos maisons, notre patrimoine public…
· Les ouvriers : nourrir la colonie
Ce sont eux qui provoquent les dégâts. Petits et blancs, les ouvriers sont majoritaires dans la colonie. Ils se déplacent rapidement, toujours à l’abri de la lumière, et prospectent sans relâche en franchissant tous les obstacles. Leur mission : consommer la cellulose (présente dans le bois mais aussi le papier) et la digérer, avant de la régurgiter pour nourrir les autres membres de la colonie. Ce processus alimentaire est appelé « trophallaxie ».
· Les soldats : défendre la colonie
Blancs et de même taille que les ouvriers, ils sont moins nombreux. Ils se distinguent par une tête hypertrophiée dotée de grosses mandibules qui leur permettent de défendre la colonie contre ses ennemis (principalement les fourmis), mais pas de se nourrir. Ce sont donc les ouvriers qui assurent leur alimentation par trophallaxie.
· Les couples reproducteurs : faire croître la colonie
En France, chaque colonie de termites compte plusieurs de ces couples. De couleur sombre, chaque couple est composé d’un mâle ayant perdu ses ailes et d’une femelle sans ailes et à l’abdomen hyper développé et aux teintes variées qui lui permet de produire plusieurs milliers d’œufs par an. La femelle reproductrice est incapable de se déplacer. Elle est aussi alimentée par les ouvriers.
· L’essaimage : la création d’une nouvelle colonie
L’essaimage est un phénomène qui se produit une fois par an, entre janvier et avril. C’est alors que les termites manifestent leur présence au grand jour. Des centaines de reproducteurs ailés s’envolent, et des couples se forment au gré du hasard. Les plus chanceux tombent près d’une cavité dans du bois : ils peuvent alors se reproduire et créer une nouvelle population.
· Les néoténiques : la multiplication par bouturage
Lorsque la population est suffisamment développée, des reproducteurs secondaires font leur apparition : les néoténiques. De 5 à 6 mm de long, ils possèdent sur le dos de petites ébauches d’ailes et peuvent fonder une nouvelle colonie sans avoir à subir les agressions du monde extérieur. C’est ce que l’on appelle le « bouturage », qui se produit notamment au gré des déplacements de terre ou de gravats.
Ce n’est généralement que lorsque les dégâts sont irréversibles que les termites trahissent leur présence.
Voici les moyens de les déceler :
· Les cordonnets
Ce sont de minuscules galeries – mélange de terre, de particules de bois, de salive et d’excréments – que les termites forment à la surface de matériaux trop durs pour être forés, et à l’intérieur desquels ces insectes se déplacent. Attention, l’absence de cordonnet ne signifie pas l’absence de termites !
· Le sondage du bois
On sonde le bois avec un outil pointu : la surface reste intacte, mais l’intérieur est creusé de petites galeries tapissées d’un ciment identique à celui des cordonnets.
· Les méthodes de détection acoustique
Elles nécessitent l’intervention d’un spécialiste… Mais présentent l’avantage d’être très fiables.
En forêt, les termites sont dans leur milieu naturel. Leur présence y est même bénéfique. Mais petit à petit, ils ne se cantonnent plus à leur habitat forestier ni à leurs « régions historiques », pour envahir de nouveaux territoires, y compris des zones urbaines…
· De la forêt à la maison
Depuis des siècles, les forêts françaises des zones tempérées (Charente, Sud-Ouest, Roussillon, Côte d’Azur) sont le milieu naturel des termites, où ils ne constituent pas un danger, mais contribuent au contraire à l’équilibre écologique en se nourrissant de bois mort et en éliminant les vieilles souches, branches cassées et autres débris végétaux. Ils sont d’autant moins inoffensifs qu’ils ne s’attaquent pas aux arbres sains qui sécrètent des toxines protectrices ! Les termites ont hélas quitté leur habitat forestier pour dévorer les composants en bois des constructions. Les dégâts causés aux bâtiments en zones rurales, mais aussi aux arbres et immeubles citadins, sont aujourd’hui considérables.
· Des dégâts aussi dramatiques que sournois
Des dégâts de grande ampleur à l’intérieur ne sont pas toujours révélés par des symptômes extérieurs. Le bois est consommé en lamelle dans le sens des fibres, mais aucun rejet de sciure ne signale la présence d’une colonie. En effet, les termites qui transpercent la pellicule externe (bois superficiel, papier peint, plinthes, livres…) s’empressent de reboucher l’orifice avec un mélange de salive et de déjection, ne laissant derrière eux qu’une petite trace brune pas plus grosse qu’une tête d’épingle. Un patrimoine tout entier peut ainsi être rapidement anéanti… en toute discrétion.
Pour parvenir à leurs fins, les termites détériorent la décoration et les biens, des plinthes aux papiers peints. Ils attaquent aussi les matériaux isolants, les canalisations, les liners de piscines, provoquant alors des fuites d’eau et des pertes d’énergie coûteuses. Des courts-circuits électriques peuvent aussi survenir et provoquer des incendies. Des charpentes sont susceptibles de s’écrouler après le passage des termites, car leur présence crée des risques structurels, mettant alors en danger les occupants.
Les entreprises de la construction et du bâtiment sont directement concernées par ce fléau, notamment en rénovation, puisque les garanties décennales peuvent être remises en cause par les compagnies d’assurance. Les fabricants et installateurs de piscines sont concernés de la même manière. Le recyclage par la récupération de bois, de gravats et de terre peut parfois coûter cher !
On peut citer l’exemple de certaines villes infestées par les termites, notamment à cause de la récupération de traverses de chemin de fer. De même, il faut bien avoir à l’esprit que les plus grands mouvements de migration des termites n’ont pas été générés par leur propre déplacement mais par l’homme. Par exemple, les gravats de terre termités issus du percement du métro parisien ont été déplacés pour la construction de l’autoroute A6, contribuant ainsi à propager l’infestation.
Pionnier et leader incontesté de la lutte contre les termites par piège en France, SENTRI TECH conserve une fois encore sa longueur dʼavance avec la nouvelle formulation de Recrute HD. Si jusquʼalors la technique SENTRI TECH avait une dimension curative (les termites sont dans le bâti et on les élimine), elle prend aujourdʼhui une dimension préventive qui en fait toute son originalité.
Auparavant, avec la méthode classique, les termites étaient détectés dans le sol à lʼaide de témoins en bois, et plusieurs semaines à quelques mois étaient nécessaires pour confirmer leur présence. Après avoir acquis la certitude que des termites menaçaient, les témoins en bois étaient remplacés par lʼappât... et la colonie était éliminée.
Désormais, la nouvelle formulation de Recrute HD permet de détecter et dʼéliminer les termites en une seule et même opération, et sans perdre de temps. En périmétrie de la maison ou dans le cave dʼun immeuble, autrement dit partout où la terre est accessible, les stations Sentrisol HD sont dès le départ « chargées » avec lʼappât Recrute HD. Composé de bois de synthèse et de 0,5 % dʼinsecticide (soit une dose extrêmement faible pour un résultat optimal), cet appât nouvelle génération empêche toute propagation de la colonie de termites. Et parce quʼil est encore plus appétent que le bois pour les termites (de nombreux tests lʼont montré), lʼappât Recrute HD devient alors le meilleur rempart pour prévenir toute intrusion des termites dans le bâti, dès lors quʼune maison est située dans une zone termitée.
Avec cette innovation, lʼadage « mieux vaut prévenir que guérir » prend vraiment tout son sens. Dʼautant quʼil ne faut jamais perdre de vue que les termites, pour trouver leur nourriture (la cellulose), sont capables dʼinfliger à une maison ou un bâtiment des dégâts considérables. Boiseries, fils électriques, liner de piscine... Ils dévastent tout sur leur passage. Et même si lʼon pense que la parade contre ces insectes a été trouvée avec les films anti-termites pour les constructions neuves, il ne faut pas oublier que la moindre brèche (un millimètre suffit) laisse passer les termites. Pour les constructions déjà en place, depuis des années voire des siècles, cette innovation signée SENTRI TECH sʼinscrit vraiment dans une dimension préventive unique en son genre, au point de se demander si elle ne devrait pas devenir systématique pour toute construction, neuve ou ancienne, située en zone infestée.
Un grand pas en avant en termes de recherche et développement
Développée par Dow AgroSciences il y a plus de 20 ans, la méthode SENTRI TECH a toujours continué à bénéficier dʼun effort constant en recherche et développement. Ainsi, pour mettre au point cette nouveauté et permettre de créer un bois de synthèse bien meilleur que du bois vieilli pour les termites, de gros moyens ont été déployés.
Comment vivent et se nourrissent les termites ?
Lors de la conférence de presse, Stanislas Buckley, Responsable Technique Dow AgroSciences, a parfaitement expliqué le mode de vie et dʼéchanges de nourriture des termites. Ces derniers se nourrissent par le bouche-à-bouche, que le biologiste nommera trophallaxie, et quʼillustre parfaitement cette vidéo : http://youtu.be/kkmS9BONgf4
Une mise en œuvre qui respecte le cadre de vie
Faiblement impactante sur lʼenvironnement et le cadre de vie des propriétaires, la méthode SENTRI TECH nʼaltère en rien le cours de la vie quotidienne. En effet, les stations Sentrisol HD sont placées dans le sol tous les 3 m autour du bâti (cave, jardin, terrasse avec jardinières à même le sol...) et 50 % de la périmétrie suffisent pour garantir lʼefficacité du procédé..
Quant à la mise en place des stations et aux visites de contrôles, elles sont obligatoirement réalisées par des Applicateurs Autorisés SENTRI TECH.
SENTRI TECH sʼouvre un nouveau marché
La méthode SENTRI TECH marque une rupture dans son histoire. Plus de 20 ans ont été consacrés à la mise au point dʼune méthode curative à lʼefficacité reconnue. Disponible dès janvier 2015, la nouvelle formulation Recrute HD permet désormais de sʼouvrir à un nouveau marché, celui du préventif. Des compagnies dʼassurances vont-elles surfer sur la vague du fléau des termites en France ? La question est ouverte, et SENTRI TECH a tous les atouts pour y répondre.
Les évolutions juridiques
Les termites sous le coup de la loi
Un rappel, date à date, des grandes étapes juridiques qui ont été nécessaires pour aboutir au texte de loi qui vous protège contre les termites... Le chemin n'est pas terminé !
Les évolutions juridiques
· Propositions de loi
28 janvier 1997 : Adoption en première lecture, par le Sénat, de la proposition de loi - Texte n° 3319
27 mars 1997 : Adoption par l'Assemblée Nationale, de la proposition de loi modifiée - Texte n° 688
26 mai 1998 : Adoption avec modification par le Sénat
· Adoption de la loi
26 mai 1999 : Adoption par l'Assemblée Nationale de la loi modifiée "...tendant à protéger les acquéreurs et propriétaires d'immeubles contre les termites et autres insectes xylophages"
9 juin 1999 : Parution au Journal Officiel
5 juillet 2000 : Décret d'application
· Principales dispositions
Séparation des fonctions d'expertise et de traitement
Protection des acquéreurs immobiliers, par l'information
La cartographie du problème
Pouvoir d'intervention des maires
Mesures fiscales pour les travaux de traitement
Fini le zonage départemental contre les termites... - Le blog de habitat-durable
Fini le zonage départemental contre les termites... Issue des cinquante mesures de simplification pour la construction de logements dont les contours avaient été présentés en juin dernier, cel...
http://www.blog-habitat-durable.com/2014/12/fini-le-zonage-departemental-contre-les-termites.html