Simplifier la compréhension et les solutions de travaux sur l’isolation thermique par l’extérieur
L’augmentation du coût de l’énergie est aujourd’hui inéluctable, notamment sur les matières premières fossiles que sont le gaz, le pétrole ou le charbon. L’impact est direct sur le budget des ménages comme des entreprises, et donc sur l’importance que chacun porte à l’énergie consommée.
28, 9 millions de logements du parc résidentiel français qui représentent les deux tiers de la consommation énergétique liée au bâtiment. 70% de la consommation du secteur tertiaire est due au chauffage. Ce parc est très inégal d’un point de vue énergétique, notamment à cause de la présence d’une importante part de logements anciens (environ 2/3 du parc). Le taux de renouvellement de l’habitat est quant à lui de l’ordre de 1% par an. Ces deux éléments conduisent naturellement à considérer comme particulièrement importants la rénovation et l’aménagement de l’habitat ancien.
Pour répondre à ces deux enjeux, l’isolation thermique par l’extérieur constitue le moteur des objectifs fixés…
Alors investir dans la rénovation thermique implique un regard spécifique sur l’ITE (Isolation thermique par l’extérieure).
Améliorer son confort, valoriser son patrimoine et réaliser des économies, tels sont les principes d’un bon investissement, oui mais avec qui ?
La formation des entreprises de pose constitue l’un des grands enjeux du développement de l’ITE, aussi bien pour le personnel d’application que pour l’encadrement qui doit maîtriser des notions liées aux économies d’énergie. Afin de répondre à la demande estimée pour les prochaines années, le nombre de professionnelles sur le secteur de l’Isolation Thermique par l’Extérieur devrait être multiplié par 4 ou 5 en l’espace de 5 ans.
Hors, les complexes d’ITE ne font aujourd’hui l’objet d’aucun DTU. Actuellement, tout système d’Isolation Thermique par l’Extérieur doit disposer d’un Avis technique (AT), d’un constat de « traditionalité » ou d’un Agrément Technique Européen (ATE) complété d’un Document Technique d’Application (DTA). Ces avis ne couvrent cependant pas toutes les typologies de constructions, notamment le domaine des façades légères, obligeant à passer par une procédure d’Atex. Tous ces éléments définissent de façon plus ou moins précise les conditions de mise en œuvre des différents systèmes d’ITE.
Un système de classement reVETIR, attribué par le CSTB dans le cadre des procédures d’Avis Techniques ou de Constat de traditionalité, permet d’indiquer les performances des systèmes d’isolation thermique des façades par l’extérieur.
L’isolant est quant à lui soumis à la certification Acermi, qui permet aux utilisateurs de choisir parmi différents produits celui qui convient le mieux à l’ouvrage. Cette certification exige l’affichage de la résistance thermique R (m2.K/W) ainsi que les informations sur les caractéristiques physiques et mécaniques de l’isolant, le profil d’usage ISOLE peut également être certifié.
Le secteur est cependant en pleine mutation. Le marché de l’Isolation entre dans une phase de maturité après une expérience de plus d’une trentaine d’année de chantiers. Cette technique devrait passer prochainement dans le secteur du traditionnel grâce à l’élaboration d’un DTU.
Avant :
Après :
Fort de ce constat, le groupe Parex l’a bien compris et a souhaité mettre son expérience et son savoir-faire à disposition des particuliers et des entreprises.
Parce que les consommateurs sont inondés de messages diffus et complexes lorsque l’on parle de travaux de rénovation, Parexlanko fait le pari d’expliquer en image l’ITE aux particuliers. Pour cela, tous les bons ingrédients sont réunis :
- des vidéos et des témoignages de propriétaires ayant fait l’expérience de l’ITE ;
- des messages filmés d’experts Parexlanko pour comprendre simplement les avantages de l’ITE ;
- des cas concrets avant/après pour se faire sa propre opinion ;
- des schémas pédagogiques pour faciliter l’accès aux informations techniques ;
- une Foire Aux Questions (FAQ) pour avoir toutes les réponses aux interrogations qui peuvent se poser.
Inondés de messages diffus qui ne font que compliquer la compréhension des notions spécifiques de l’ITE notamment celles des règles qui régissent l’Isolation Thermique par l’Extérieur par exemple.
Avant :
A travers ces concordances, Parexlanko propose une solution performante pour l’Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE).
Se distinguant des autres techniques d’isolation, répartie ou intérieure, l’Isolation par l’extérieur consiste à placer l’isolant sur les parois extérieures et à le recouvrir d’un revêtement de protection jouant le rôle de finition. Réalisant ainsi « un mur manteau », elle permet :
• d’optimiser le traitement des ponts thermiques aux droits des planchers et des murs de refends
• de diminution des déperditions thermiques à travers les parois et donc de faire des économies de chauffage ;
• d’améliorer le confort d’été et d’hiver ;
• de protéger les murs des sollicitations climatiques.
Sachant qu’un tiers de la déperdition de chaleur se fait par les murs, l’isolation thermique participe au confort thermique d’été et d’hiver en profitant de l’inertie thermique de la paroi. Placée à l’Extérieur, l’isolant ne fait pas écran entre l’intérieur du bâtiment et les murs, un échange de calories est ainsi autorisé participant à la régulation de la température intérieure. La sensation de paroi froide est supprimée. En hiver, dans une pièce chauffée, les parois stockent la chaleur et la restituent si l’ambiance intérieure se refroidit. En été, en pratiquant une ventilation nocturne et en utilisant des protections solaires la journée, les murs sont capables d’emmagasiner une partie de la fraicheur de la nuit et d’atténuer en journée une chaleur excessive, ce qui limite du même coup le recours à la climatisation.
Les déperditions thermiques d’un bâtiment sont dues aux déperditions à travers l’enveloppe du bâtiment (à travers les murs, le plancher, le plafond, les fenêtres et les ponts thermique) mais aussi aux renouvellements d’air. La part des déperditions due aux ponts thermiques représente en moyenne 10% des déperditions d’un immeuble collectif non isolé, montant à 25% d’un immeuble isolé par l’intérieur. Dans le cas d’une maison individuelle, les ponts thermiques représentent 4% d’une maison non isolé et 18% avec une isolation par l’intérieur.
Par ailleurs, Parex Lanko précise le Classement reVETIR des systèmes d’isolation thermique des façades par l’extérieur. Les caractéristiques servant de base à ce classement sont au nombre de sept, répertoriées dans le tableau suivant :
r |
réparation |
Définit la facilité à réparer ou à remplacer l’ITE |
e |
entretien |
Définit la fréquence d’entretien nécessaire |
V |
Vent |
Définit la résistance aux effets du vent minimale |
E |
Etanchéite |
Définit l’étanchéité a l’eau minimale |
T |
Tenue aux chocs |
Définit la résistance aux chocs et aux poinçonnements |
I |
Incendie |
Définit le comportement au feu |
R |
Resistance thermique |
Définit la résistance thermique du système d’isolation complet |
Chacune de ces caractéristiques est affectée d’un indice - de 1 à 4 - attribué soit en fonction de caractéristiques connues et vérifiées, soit en fonction des résultats obtenus par des essais bien définis. Un système qui n’obtiendrait pas le niveau 1 pour une des sept caractéristiques ne peut être classé. Ce classement est indépendant du mur support. II faut donc vérifier, par ailleurs, que le mur est apte à (ou préparé en vue de) recevoir un système donné : stabilité, étanchéité à l’air, planéité, adhérence (cas du collage), résistance à l’arrachement des fixations. Les niveaux de caractéristiques du classement ne valent que si le système est mis en œuvre conformément au DTU dont il relève ou à l’Avis Technique et au Cahiers des Prescriptions Techniques dont il fait l’objet.
Après :
r : facilité de réparation
C’est la facilité plus ou moins grande de réparer ou de faire réparer ponctuellement un système.
Un système est classé :
r1 - si la réparation est malaisée et nécessite des produits ou composants spécifiques au système. On entend par réparation malaisée, une réparation qui nécessite le démontage du système sur plusieurs m2 autour du point à réparer par une entreprise spécialisée dans la pose d’un tel système ;
r2 - si la réparation est aisée mais nécessite des produits ou composants spécifiques au système et dont un lot minimal est fourni au gestionnaire au moment des travaux, ou si la réparation est malaisée (cf. r1) mais peut être effectuée avec des produits disponibles dans le marché diffus des produits du bâtiment ;
r3 - si la réparation peut être effectuée aisément avec des produits disponibles dans le marché diffus des produits du bâtiment mais nécessite, en raison de la continuité du système et de son aspect, une remise en peinture sur une zone plus étendue que celle de la réparation ;
r4 - si la réparation peut être effectuée aisément et localement avec des produits disponibles dans le marché diffus des produits du bâtiment, sans autre intervention.
e : fréquence d’entretien
Cette caractéristique prend en compte les travaux d’entretien nécessaires pour assurer la durabilité du système (remise en peinture, réfection du revêtement, etc).
Un système est classé :
e1 - s’il nécessite un entretien à intervalles de temps rapprochés (3 à 10 ans environ) ;
e2 - s’il nécessite un entretien selon une périodicité normale (8 à 20 ans) ;
e3 - si le système est susceptible de ne pas être entretenu, mais son aspect ne pouvant être conservé (même après lavage) ou bien s’il ne nécessite qu’un entretien à intervalles de temps espacés (15 ans ou plus) ;
e4 - si l’aspect se conserve sans autre entretien qu’un lavage périodique.
V : résistance aux vents
Selon les niveaux minimaux de résistance utile en Vent Normal (2) (en Pa) satisfaits à la fois en pression et dépression, un système est classé comme suit :
|
Pression |
Dépression |
V1 |
510 |
640 |
V2 |
910 |
1140 |
V3 |
1280 |
1600 |
V4 |
1790 |
2235 |
E : étanchéité
En fonction de l’étanchéité relative qu’il apporte devant le support vis-à-vis des pénétrations d’eau de pluie, un système est classé :
E1 - s’il ne peut totalement empêcher I’eau de pluie d’atteindre la paroi support (les quantités d’eau traversant le système restant à un niveau faible), du fait de l’absence de coupure de capillarité entre la peau du système et I’isolant et :
– soit de la faible imperméabilité à I’eau de sa peau (fissuration ou perméance forte),
– soit de la forte capillarité ou du peu d’imperméabilité de I’isolant ;
E2 - s’il est capable de s’opposer au cheminement de I’eau de pluie jusqu’à la paroi support du fait de I’imperméabilité de sa peau et de I’isolant ou de la présence d’une coupure de capillarité entre le système et I’isolant ;
E3 - s’il comporte, derrière la peau, des dispositions de récupération et d’évacuation des eaux d’infiltration éventuelles et que ce cheminement de I’eau ne cause pas d’altération pour le système. L’isolant est, en outre, non hydrophile au sens du DTU 20.1 ;
E4 - s’il comporte une peau assurant à elle-seule l’étanchéité à l’eau du système en raison de l’étanchéité intrinsèque du matériau et des dispositions mises aux jonctions. L’isolant est en outre non hydrophile au sens du DTU 20.1.
T : tenue au choc
Les niveaux de résistance aux chocs sont définis ci-après et notés en abrégé, au moyen de deux chiffres :
• le 1er correspond à la masse du corps de choc ou au diamètre du Perfotest ;
• le 2e à l’énergie du choc.
Les essais de poinçonnement au Perfotest ne s’appliquent qu’aux enduits minces sur isolant.
Un système est classé :
T1- - si le système résiste au choc de corps dur 0,5 kg/0,35 J et au choc de corps mou 3 kg/3 J ;
T1+ - s’il résiste au choc de corps dur 0,5 kg/1 J et au choc de corps mou 3 kg/3 J ;
T2 - s’il résiste au choc de corps dur 0,5 kg/3 J et au choc de corps mou 3 kg/10 J sans altération et au Perfotest 20 mm/3,75 J sans perforation ;
T3 - s’il résiste à la fois :
– au choc de corps dur 0,5 kg/3 J,
– au choc de corps mou 3 kg/20 J,
– au choc de corps mou 50 kg/130 J,
et au Perfotest 12 mm/3,75 J sans perforation ;
T4 - s’il résiste à la fois :
– au choc de corps dur 1 kg/10 J,
– au choc de corps mou 3 kg/60 J,
– au choc de corps mou 50 kg/400 J,
et au Perfotest 6 mm/3,75 J sans perforation.
• T1+ = Q1 facilement remplaçable ;
• T2 = Q1 difficilement remplaçable ;
• T3 = Q4 facilement remplaçable ;
• T4 = Q4 difficilement remplaçable.
I : Incendie
Le critère retenu est celui du classement de réaction au feu du système complet (et non de la peau extérieure seule lorsque cette peau est en contact direct avec un isolant thermique) tel que défini par l’arrêté du 30 juin 1983.
Un système est classé :
I1 - s’il est M.4 ;
I2 - s’il est M.3 ;
I3 - s’il est M.2 ou M.1 ;
I4 - s’il est M.0.
R : Resistance thermique
La résistance thermique considérée est la résistance maximale susceptible d’être obtenue avec le système d’isolation complet. Un système est classé :
R1 - si 0,5 ≤ R < 1 m2.°K/W ;
R2 - si 1 ≤ R < 2 m2.°K/W ;
R3 - si 2 ≤ R < 3 m2.°K/W ;
R4 - si R ≥ 3 m2.°K/W.
La certification ACERMI des isolants ?
La certification ACERMI des isolants permet aux utilisateurs de choisir parmi différents produits celui qui convient le mieux à l’ouvrage. Cette certification exige l’affichage de la résistance thermique ainsi que les informations sur les caractéristiques physiques de l’isolant ; plusieurs critères (Figure 48) sont étudiés et évalué. Dans chaque catégorie, plus l’isolant est performant, plus le chiffre est élevé.
I |
pour l’incompressibilité |
de I1 à I5 |
S |
pour la stabilité des dimensions |
de S1 à S4 |
O |
pour le comportement à l’eau |
de O1 à O3 |
L |
pour la traction |
de L1 à L4 |
E |
pour la perméance à la vapeur d’eau |
de E1 à E4 |
Parmi les solutions Parexlanko, le système PARISO PSE-M finition hydraulique pour les logements individuels et collectifs combine : un isolant polystyrène, un sous-enduit armé et une finition hydraulique épaisse EHI. Idéal pour les supports en béton, en panneaux préfabriqués, en maçonnerie, enduite ou non, ce système ITE de Parexlanko garantit une excellente tenue aux chocs et une résistance au feu optimale. Côté esthétique, l’enduit hydraulique EHI assure une finition authentique et durable, dans une très large gamme de coloris.
Classement reVETIR r3 e2 V1à4E2T4I3R2à4
Crédits photographiques ©Parex Lanko