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Un besoin urgent de logements abordables

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Un besoin urgent de logements abordables

Un besoin urgent de logements abordables

Une enquête du CREDOC, Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie, sur les «Conditions de vie et Aspirations» de la population, laquelle réalisée en face-à-face, deux fois par an depuis 1978, auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 personnes montre que la crise du logement, pénurie de construction, flambée des prix de l’immobilier constituent les questions majeures concernant la situation du logement et elles reviennent régulièrement au cœur du débat public. Longtemps les politiques du logement ont focalisé leur attention sur l’accession à la propriété. Mais parce que les attentes des différentes classes d’âge ou catégories sociales sont très diverses et parce qu’il faut composer avec la réalité d’un marché immobilier devenu inaccessible pour beaucoup, les attentes de nos concitoyens vis-à-vis des pouvoirs publics sont multiples, ainsi que le révèle cette nouvelle étude menée par le CRÉDOC pour le Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. Une action de l’Etat est attendue pour soutenir l’accès à la propriété mais aussi pour développer le logement social, aider les jeunes actifs à se loger, aider à la rénovation des logements anciens, etc.

Des attentes très nombreuses

Classes moyennes dans l’incapacité d’accéder à la propriété, catégories modestes accablées par des charges de logement trop lourdes, jeunes ne pouvant accéder à l’autonomie résidentielle et à l’emploi, déficit de construction, frein à la mobilité résidentielle et professionnelle : nombreux sont les problèmes soulevés par la question du logement en France aujourd’hui. La population semble d’ailleurs partagée quant aux priorités que les pouvoirs publics devraient se fixer. 21% attendent que soit soutenue en priorité l’accession à la propriété. Une proportion presque aussi importante (18%) souhaite le développement du logement social, 15% évoquent l’aide aux jeunes actifs, 15% recommandent la mobilisation des logements vacants, 14% privilégient l’aide à la rénovation des logements anciens, et 10% l’augmentation des aides personnelles. Finalement seuls le développement du parc locatif privé et l’action pour garantir le paiement des loyers semblent moins urgents.

Un besoin urgent de logements abordables

> Les dispositifs d’aide à l’accession à la propriété sont attendus par les publics déjà prêts à sauter le pas

La multiplicité des priorités reflète à fois la diversité des attentes et des situations de chacun. Les dispositifs d’accession à la propriété sont jugés plus prioritaires par les classes moyennes supérieures, les personnes en couple et celles ayant entre 25 et 39 ans. Le souhait de devenir propriétaire est souvent lié à la présence d’enfants ou au projet de construction d’une famille. Mais depuis quelques années l’augmentation des prix de l’immobilier est telle qu’il devient quasi impossible aux personnes seules d’acheter leur logement (les couples bi- actifs représentent aujourd’hui 62% des accédants à la propriété contre 35% en 1990). Les bas revenus, les classes moyennes inférieures et les jeunes ont également de plus en plus de mal à devenir propriétaires. Et finalement, ce sont les personnes déjà prêtes à acheter qui réclament le plus une action de l’Etat pour les aider dans le domaine.

Un besoin urgent de logements abordables

> Le besoin de logements abordables

Peu nombreux sont les locataires (du parc social ou du secteur libre) qui n’envisagent pas l’idée de devenir un jour propriétaire. Mais la contrainte financière est très forte : 22% d’entre eux indiquent que le principal levier qui les inciterait à acheter un logement serait de disposer de revenus plus importants, 23% disent, en miroir, que l’élément déclencheur pourrait être une baisse des prix d’achat des logements et les locataires du parc social soulignent que des conditions de crédit plus favorables pourraient jouer. Rappelons que le parc locatif est de plus en plus marqué sociologiquement : il accueille de plus en plus de ménages jeunes, célibataires, disposant de revenus modestes, de familles monoparentales, etc. Alors qu’en 1970, les locataires avaient à peu près le même niveau de vie que les propriétaires, leur revenu est aujourd’hui inférieur de 38% à celui des propriétaires (Friggit 2013). Le mouvement d’accession à la propriété qui s’est mis en place au cours des 40 dernières années s’est fait de manière hétérogène : la catégorie des locataires s’est peu à peu vidée de ses membres les plus aisés, ceux qui ont pu accéder à la propriété malgré l’envolée des prix de l’immobilier. Les jeunes semblent les plus nombreux à désirer acquérir un logement (80% seraient incités à acheter un logement avec une des propositions contre seulement 31% des 70 ans et plus, cf. graphique 2), mais ils sont les plus freinés par les contraintes financières (29% expliquent qu’ils sauteraient le pas s’ils avaient une augmentation de revenu et 22% si les prix diminuaient).

Un besoin urgent de logements abordables

La baisse des capacités financières des locataires conjuguée à l’augmentation des prix quasi continue rend l’accession à la propriété quasi inaccessible aujourd’hui aux locataires. Cela explique probablement que les Français ne placent plus cet objectif comme le seul à atteindre par les pouvoirs publics. Une étude récente du CREDOC rappelle à ce sujet que 81% de la population estiment qu’il est plus important que « tout le monde puisse disposer d’un logement confortable pour un coût raisonnable », plutôt que « tout le monde puisse devenir propriétaire de son logement » (opinion partagée seulement par 19% de nos concitoyens, cf. Babès et al.).

Le soutien au logement social arrive ainsi en deuxième position des priorités à donner à la politique du logement (18% des réponses, cf. graphique 1). Il est même placé en tête des priorités par les plus de 60 ans, les personnes seules, les retraités, les bas revenus, les habitants de l’agglomération parisienne et les locataires — qu’ils logent actuellement dans le parc privé ou social. Il est également très souvent cité par les personnes habitant en banlieue. Les aides à la personne sont placées au premier rang des priorités par les bas revenus, pour qui le logement est devenu un poste budgétaire très lourd (il accapare 48% des revenus des 25% des locataires du parc privé les plus pauvres). Les APL sont de fait très bien connues par le grand public (plus de huit personnes sur dix les connaissent très bien ou assez bien) alors que les autres aides sont moins largement identifiées (par exemple 53% des interviewés connaissent le prêt à taux zéro, qui est bien connu par les accédants mais moins bien par les catégories modestes auquel il est destiné, et seuls 14% des Français connaissent l’éco prêt à taux zéro). L’aide aux jeunes actifs est souvent citée (28%) par les étudiants, premiers concernés. L’aide à la rénovation des logements anciens est plus particulièrement évoquée par les habitants de zone rurale (18%).

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> Ne négliger aucun territoire

Multiplier les axes d’action pour répondre à des attentes très diverses, mais aussi couvrir tout le territoire. Les Français attendent de la puissance publique qu’elle répartisse ses efforts uniformément dans les centres-villes, les banlieues, les quartiers sensibles et les zones rurales. On notera que les zones urbaines sensibles, dans lesquelles vivent 7,5% de nos concitoyens, recueillent 23% des suffrages, signe que l’opinion est attentive à ces espaces urbains. Une étude menée par le CRÉDOC pour la DGCS montre en effet que le logement arrive en deuxième place des actions attendues vis à vis des pouvoirs publics pour renforcer la cohésion sociale.

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Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

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Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

Limiter l'impact écologique de l'énergie consommée par les bâtiments et réduire la facture pour les foyers français : les enjeux de la nouvelle loi sur la rénovation thermique des bâtiments s'affichent clairement. Ils soulèvent également la question des problèmes liés à la densification urbaine et à la qualité de vie. Comment créer de nouveaux espaces de vie tout en valorisant l'existant ?

L'aménagement des combles s'inscrit parfaitement dans une politique économique et durable de création de surface habitable. L'étude réalisée par la société VELUX France en collaboration avec le CREDOC souligne la vision favorable des Français pour ces espaces de vie et leur attrait pour la fenêtre de toit (96 % des propriétaires de maison considèrent que la possibilité d'aménager des combles lumineux et aérés a contribué à l'amélioration de l'habitat).

Elle démontre également le potentiel économique encore à exploiter en matière de rénovation énergétique et la dimension sociologique de l'aménagement de combles.

Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

Un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

Le toit en pente est une caractéristique de l'architecture française. Il n'est donc pas surprenant que sur les 19 millions de maisons individuelles que compte la France, 82 % disposent de combles.

Aujourd'hui, un tiers de ce patrimoine dispose de combles non aménagés.

L'aménagement des combles permet de créer un volume habitable à prix optimisé sans déménager (1 235 euros du m²*).

*Coût moyen des travaux d'aménagement de combles calculé sur 53 projets d'aménagements présentés sur le site revedecombles.fr.

Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

« L'espace en plus » lié aux modes de vie et à l'évolution de la famille

D'un point de vue sociologique, l'étude met en avant le lien étroit entre aménagement de combles et modes de vie :

- La transformation des combles permet aux ménages d'accroître la surface disponible, lorsque la famille s'agrandit. Le passage à l'acte intervient à un moment précis du cycle de vie, principalement avant 40 ans et à la naissance des enfants.

- Le comble aménagé est passé d'un espace utile à un espace plaisir. Si la création de chambres supplémentaires reste la première finalité de ces travaux (cités par 64 % des Français), 52 % des personnes mettent en avant la création d'un espace de jeu, rappelant que les loisirs prennent aujourd'hui une place de plus en plus importante dans les foyers.

- L'étude enseigne en outre que la volonté d'aménagement des combles est plus forte en zone urbaine, là où la surface des terrains ne permet pas d'extension. 51 % des Franciliens déclarent que l'aménagement de combles est une option très intéressante.

Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

Un potentiel pour la rénovation énergétique

Alors que le toit représente 30 % des déperditions thermiques, près d'une maison sur deux (49 %) pourrait gagner thermiquement en effectuant des travaux soit de rénovation soit d'aménagement de ses combles. Une démarche intéressante pour 80 % des Français qui voient notamment l'aménagement de combles comme l'opportunité de gagner des surfaces habitables à moindre coût.

Par ailleurs, l'étude montre que 33 % des combles ne sont pas directement aménageables. Cependant des solutions de rénovation thermique existent, à l'instar des techniques d'aménagement de combles perdus ou de surélévation de la charpente.

Les combles, un gisement de m² pour créer de l'espace à moindre coût

La contribution des produits VELUX dans la rénovation thermique

Installée en France depuis 50 ans, la société VELUX est devenue un des moteurs et des promoteurs de cette nouvelle utilisation des combles.

L'attrait pour la lumière naturelle et le potentiel de la solution VELUX ressortent de cette étude : les deux-tiers des propriétaires de maisons voient dans la fenêtre de toit, la meilleure solution pour éclairer des combles ou des pièces aveugles, même quand ils n'ont pas de combles aménageables.

La fenêtre de toit VELUX correspond bien aux besoins des Français aujourd'hui : 90 % des sondés considèrent qu'elle contribue à un habitat durable tant en termes d'économies d'énergie que de confort, par ses apports en lumière zénithale et sa fonction de ventilation naturelle.

Ces résultats viennent conforter les investissements réalisés dans la Nouvelle Génération de fenêtre VELUX pour accroître les performances thermiques tout en offrant plus de lumière.

Avec cette nouvelle gamme, VELUX renforce le rôle-clé des parois vitrées dans l'aménagement énergétiques des combles tout en procurant un maximum de bien-être grâce à la lumière naturelle.

Bâtir passif pour moins de 600 € du m2, ... c'est possible

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Bâtir passif pour moins de 600 € du m2, ... c'est possible

Bâtir passif pour moins de 600 € du m2, ... c'est possible

Alors que le congrès Passi’Bat ouvrira ses portes les 25 et 26 novembre prochain au Parc Floral de Paris, LA MAISON PASSIVE FRANCE a souhaité mettre l’accent sur des projets exemplaires. Un avant goût de ce que l’on pourra découvrir au salon Passi’Bat.

L’histoire de ce projet passif atypique commence par un incendie. Un soir d’aout 2012, en quelques heures, le concessionnaire Cholet Moto (49), est ravagé par les flammes. Le bâtiment, construit en 1993 et d’une surface de 750m², donnait jusque-là plutôt satisfaction à son propriétaire, M Patrick Bossard. Mais l’hiver venu, même avec le chauffage allumé, bonnets et gants étaient de mise : des conditions pénibles et des milliers d’euros partis en fumée dans la chaudière au fuel chaque année...

UNE PROPOSITION ALLECHANTE : CONSTRUIRE PASSIF SANS DEPASSER LA PRIME D’ASSURANCE

Dans sa situation difficile, M Bossard allait être chanceux : l’assurance remboursait le bâtiment à coût identique en comprenant la réactualisation des prix suivant l’indice BT01, soit plus de 400 000€ de prime. Surtout, il allait faire la connaissance d’un bureau d’étude proactif, Equipe Ingénierie.

En la personne d’Allain Tugdual, diplômé CEPH (Concepteur Européen Bâtiment Passif), le BET allait faire à M Bossard une proposition des plus intéressantes : reconstruire le bâtiment, élevé au standard passif, sans dépasser le remboursement de l’assurance, ni les coûts de construction RT 2012.

Pour le même investissement, le maître d’ouvrage pourrait donc bénéficier d’un bâtiment neuf, et surtout de coûts d’exploitation considérablement amoindris. Entre la construction originelle et la nouvelle, passive, Equipe Ingénierie anticipait une baisse drastique des besoins de chauffage. Alain Tugdual se rappelle : « La première chose que le maître d’ouvrage nous a dit, c’est « Je veux un bon chauffage ». Alors on lui a mis un très un bon système de chauffage… pour 2 000€ de charges annuelles, plutôt que 6 000 ou 7 000€ jusque-là ! »

Sur la base d’un budget de 403 000€ HT, soit 570€ HT du m², le projet était retenu par le maitre d’ouvrage. Ainsi, le choix de la construction passive, qui n’était pas une demande originelle du cahier des charges, s’est fait en cours d’étude, au vu des avantages tangibles offerts en termes de coûts d’exploitation.


APRES UN AN D’UTILISATION, LE CHAUFFAGE RESTE ETEINT

Le bâtiment d’origine datait de 1993 et avait pour principe constructif une charpente métallique, une couverture en bac sec, un faux plafond en dalle 600*600 avec 200mm de laine de verre et 60mm d’isolation périphérique.

Le système constructif du nouveau magasin repose également sur une charpente métallique. La couverture est en bac acier, agrémenté de 240mm de laine de roche et d’une membrane d’étanchéité. Les murs périphérique sont en panneaux sandwich polyuréthane de 200mm d’épaisseur et l’isolation de sol est en PIR 120mm. Les menuiseries et le mur rideau triple vitrage sont de la marque Stabalux. Le chauffage restant sert à l’appoint pendant les périodes de grand froid, il n’y a aucune climatisation.

Le bâtiment, livré à la mi-janvier 2014, est actuellement en cours de labellisation Bâtiment Passif. Le test d’étanchéité à l’air réalisé donne une valeur de n50=0.15-1. Le logiciel PHPP indique une valeur de chauffe de 9kWh par m² et par an. Au cours de l’hiver écoulé, il n’a jamais été nécessaire de mettre en route le chauffage sans que la température ne descende en dessous des 16°C.


SUR LE CHANTIER, FAIRE COMPRENDRE AUX ENTREPRISES L’IMPORTANCE DE L’ETANCHEITE A L’AIR

De l’extérieur, Cholet Moto ressemble aujourd’hui à n’importe quel concessionnaire deux-roues. Pourtant, le bâtiment a été conçu dès l’esquisse comme un bâtiment passif avec l’aide du cabinet d’architecture INSO. L’ensemble des ponts thermiques a été réduit au minimum. Les matériaux employés sont étanches à l’air d’eux-mêmes : couverture, panneaux sandwich, menuiseries.

Enfin, le système constructif a été simplifié au maximum de façon à pouvoir réaliser les travaux avec des entreprises n’ayant aucune connaissance des constructions passives.

La seule véritable difficulté a été de faire réaliser aux entreprises de construction l’importance de l’étanchéité à l’air. Allain Tugdual peut en témoigner : « Les liaisons entre les panneaux et les autres éléments, que ce soit les menuiseries, le dallage, la couverture, les angles de bardage… sont essentielles pour la performance du bâtiment. Un jour, la membrane scotch était terminée, elle a été remplacée par du scotch d’électricité orange… Il a fallu reprendre un quart de la surface ! ». Mais pour éviter ces aléas, un peu de dialogue suffit : « Au-delà du responsable d’affaire de l’entreprise, les réunions de chantier doivent se faire avec le chef de chantier qui sera présent sur place, rapporte Allain Tugdual. Si c’est prévu tout de suite, il n’y a pas de surcoût global. »

Malgré ces imprévus, les travaux ont duré 6 mois, et les délais n’ont pas été augmentés du fait du caractère passif du bâtiment.


UN PROJET PRESENTE AU CONGRES PASSI’BAT

Comment sensibiliser et encadrer des équipes novices en passif sans prendre du retard sur les délais ? Comment construire passif à un tarif défiant toute concurrence ? Quel retour d’expérience à an+1 ? D’autres appels d’offres ont-ils été remportés par le BET grâce à ce type de proposition ?

C’est pour répondre à toutes ces questions qu’Allain Tugdual, d’Equipe Ingénierie, interviendra au Congrès Passi’bat, les 25 et 26 novembre prochains.

Bâtir passif pour moins de 600 € du m2, ... c'est possible

La PopUpHouse, bâtiment passif monté en 4 jours à l’aide d’un tournevis …

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La PopUpHouse, bâtiment passif monté en 4 jours à l’aide d’un tournevis …

La PopUpHouse, bâtiment passif monté en 4 jours à l’aide d’un tournevis …

Un constat édifiant est à l’origine du projet Pop-Up House : le chauffage des bâtiments, qui représente 28% de l’énergie mondiale consommée chaque année, constitue le premier poste de dépense d’énergie. Multipod Studio mène alors une réflexion sur le besoin d’optimiser l’isolation thermique dans la construction et se fixe un challenge : réaliser une maison passive accessible à tous.

De la même manière de monter des meubles en kit, la Pop-Up House est une maison en kit ?

La PopUp House, de conception maison passive peut être montée en 4 jours à l’aide d’un tournevis électrique. Voyez plutôt...

Image : Multipod Studio

Image : Multipod Studio

Image : Multipod Studio

Le concept Pop-Up House

Construire un bâtiment (sol, murs et plafond) à partir de blocs d’isolants séparés par des lames de bois.

Mise en oeuvre rapide

Utilisation de matériaux légers. Pas d’outillage spécifique, montage façon Lego.

Coût de réalisation faible

Matériaux peu onéreux. Temps de montage très rapide.

Recyclable

Utilisation de matériaux recyclables. Démontage rapide.

Isolation thermique exceptionnelle

Déperdition de seulement 0,11 W/m2 K (compatible avec le label PASSIVHAUS). Pas de pont thermique aux jonctions sol/murs/plafond. Quasiment pas d’apport de chauffage nécessaire.

Image : Multipod Studio

Image : Multipod Studio

Réalisation de la première Pop-Up House

Montée au coeur du technopôle de l’environnement de l’Arbois dans le sud de la France, la Pop-Up House est le premier projet de maison passive de Multipod Studio. Elle a vu le jour en février 2014.

Fiche technique

 Surface : 150 m2

 Structure montée sur micro-pieux

 Outillage nécessaire : visseuse sans fil

 Nombre de personnes : 4

 Prix : 200 €/m2 (structure & isolation)

 Isolation thermique : 30 cm d’isolant (sol, murs et plafond) / compatible avec le label PASSIVHAUS.

Image : Multipod Studio

Image : Multipod Studio

Bilan après réalisation du prototype

 Faisabilité du concept validé : pas d’obstacles ou de limitations techniques empêchant le bon déroulé de la construction.  Durée de mise en oeuvre de l’ensemble structurel : 4 jours.

Tout ce que vous devez savoir sur le concept Pop-Up House :

Qu’est-ce qu’une maison passive ?

Une maison passive est un bâtiment dont la consommation énergétique au m2 est très faible, ses besoins en chauffage doivent être < 15 kWh/m2/an. Elle doit :  avoir une isolation thermique renforcée, sans pont thermique

 être parfaitement étanche à l’air  capter au maximum l’énergie solaire

Quel est le coût de la Pop-Up House ? 200 €/m2 pour la structure et l’isolation (sol, murs et plafond) comprenant le coût des lames de bois et du PSE prédécoupés

 A ce coût s’ajoute le coût des finitions : étanchéité, finitions extérieures, finitions intérieures, électricité, plomberie... En quoi la Pop-Up House est-elle recyclable ?

 Démontage du bâtiment : La fin de vie du bâtiment étant prise en compte dans le concept initial, il suffit de démonter l’ensemble (assemblé par vissage) pour récupérer tous les matériaux d’origine, que l’on peut soit réutiliser pour d’autres constructions, soit recycler.

 Recyclage des matériaux : Le recyclage du bois permet par exemple d’obtenir des panneaux agglomérés. Le recyclage du PSE (polystyrène expansé) peut s’effectuer de deux façons : broyé en petits morceaux, il est directement réinjecté dans la production de nouveaux blocs; fondu, il est recyclé dans l’injection de pièces en plastique.

Quel type d’isolant a été utilisé ?

Les blocs d’isolants sont en polystyrène expansé (PSE). Afin d’optimiser la capacité d’isolation, le choix s’est porté vers la version grise contenant du graphite et vers un PSE à forte densité, qui confère au bâtiment de bonnes propriétés mécaniques sans alourdir les blocs qui restent légers et facilement manipulables.

Le PSE utilisé est classé norme feu SE : ignifugé pour une utilisation dans les bâtiments. C’est un matériau constitué à plus de 98% d’air, peu onéreux et recyclable.

Dans le concept Pop-Up House, les blocs de PSE peuvent facile- ment être remplacés par tout type de panneaux isolants à faible Bloc de polystyrène expansé : densité 30kg/m3 densité : panneau de fibre de bois, panneau de liège expansé, panneau de laine de roche, panneau de laine de verre, ouate de cellulose, polystyrène extrudé, mousse polyuréthane...

Image : Multipod Studio

Image : Multipod Studio

Comment les blocs sont-ils assemblés ?

Un bâtiment Pop-Up House peut être assemblé de deux manières.  Par vissage : de longues vis à bois réalisées sur-mesure permettent d’assembler le bois d’ossature et les blocs isolants.

Par collage : les planches de bois et les blocs de PSE sont collés à l’aide d’une mousse polyuréthane qui offre des propriétés de collage (adhérence, résistance...) et d’étanchéité.

Pour que le bâtiment reste entièrement démontable et recyclable, il est préférable d’opter pour un assemblage par vissage.

Le concept constructif Pop-Up House peut être pré-construit en atelier (pans de mur, de sol ou de toiture, finitions...), ce qui permet de gagner du temps et de réduire les coûts de construction.

Pour quel type d’architecture ?

Le concept de Pop-Up House peut se décliner et s’exploiter de façons multiples : il s’adapte aux architectures classiques et contemporaines, convient pour des extensions et surélévations, et peut s’utiliser en mode pré-fabriqué. Par sa facilité et sa rapidité de mise en oeuvre, le principe de Pop-Up House est particulièrement adapté aux installations temporaires et aux reconstructions en situation d’urgence (catastrophes naturelles...).

Ce concept est-il commercialisé ?

Ce nouveau concept constructif n’est pas encore commercialisé. Toutefois, la réalisation de la première Pop-Up House et du bureau passif de 70m2 en valident la faisabilité. Un brevet international a été déposé.

A l’origine du concept Pop-Up House : Multipod Studio

Le concept Pop-Up House a été développé par Multipod : un studio d’architecture et de design qui s’appuie sur 3 valeurs fortes : Innovation / Simplicité / Durabilite

Image : Multipod Studio

Image : Multipod Studio

6ème édition des Journées de l’Energie Positive : du 9 au 12 octobre 2014 en Aquitaine

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 6ème édition des Journées de l’Energie Positive : du 9 au 12 octobre 2014 en Aquitaine

6ème édition des Journées de l’Energie Positive : du 9 au 12 octobre 2014 en Aquitaine

Fortes du succès des éditions précédentes, les Journées de l’Energie Positive reviennent du 9 au 12 octobre 2014. Créées par l’ADEME Aquitaine en 2009 et devenues nationales en 2010 sous le nom de « Fête de l’Énergie », ces journées mettent en place des animations et des rencontres afin de sensibiliser le public sur les économies d’énergie. 12 Espaces Info Energie (EIE) accueillent et conseillent gratuitement le public en Aquitaine sur les meilleures solutions en termes de chauffage, d’isolation et d’économies d’énergie.

40 évènements organisés cette année sur toute l’Aquitaine :

Durant ces 4 jours, de nombreuses animations sont mises en place à travers les différents départements d’Aquitaine. Visites de logements économes, rencontres thématiques, expositions et conférences sont proposées gratuitement pour sensibiliser le public sur des notions environnementales. Les conseillers des Espaces Info Energie sont présents à cette occasion pour informer et accompagner les particuliers dans leurs démarches d’économie d’énergie.

Des exemples originaux de la 6ème édition des Journées de l’Energie Positive :

- En Gironde le 10 octobre à Mérignac : conférence ouverte à tous sur « les aides financières pour la rénovation thermique de l’habitat ». Les aides financières, nationales et locales, destinées à la rénovation énergétique sont actuellement variées et complexes. C’est pourquoi, l’espace info énergie de la CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers) propose une intervention au plus près de l’actualité afin d’aider le public à la réalisation de travaux de qualité.

- Dans le Lot et Garonne, les élus et techniciens des petites et moyennes communes pourront s’initier à la rénovation énergétique le 10 octobre de 9h à 17h à Nérac. Ils découvriront le cadre réglementaire, des exemples de rénovations ainsi que les dispositifs de soutiens techniques et financiers.

Le 11 octobre à Villeneuve-sur-Lot, des balades en bateau solaire sont proposées aux petits et grands ! Grâce à la péniche électro-solaire, le public profitera des derniers beaux jours pour naviguer sur le Lot. Une façon originale de parler de mobilité, autre poste consommateur d’énergie.

- Tous les départements proposent la visite guidée d’une maison remarquable du point de vue de sa sobriété énergétique. Ainsi, en Dordogne une maison individuelle équipée d’une chaudière spéciale est ouverte au public. Sa particularité : la chaudière individuelle permet le chauffage du logement, la production d’eau chaude sanitaire et d’électricité.

Zoom sur les Journées de l’Energie Positive 2013 :

Sur quatre jours, les Journées de l’Energie Positive de 2013 ont attiré plus de 1 000 visiteurs en Aquitaine soit une hausse de 257% par rapport aux JEP 2009 témoignant incontestablement du succès grandissant de cette manifestation et de la préoccupation du public sur ce sujet.

41 animations gratuites s’étaient déroulées l’année dernière sur les cinq départements. Parmi les plus fréquentées : l’exposition sur la rénovation performante à la foire exposition du Grand Villeneuvois, la soirée « professionnels de l’habitat » avec la visite guidée de l’exposition « c’est pas si simple » mais aussi la visite de l’usine Ouateco, fabricant de ouate de cellulose.

Retrouvez le programme sur : www.renovation-info-service.gouv.fr/fete-de-l-energie

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« Ce ne sont pas les mauvaises herbes qui étouffent le bon grain, c’est la négligence du cultivateur. »

Proverbe chinois

Le projet de loi transition énergétique, un véritable paradoxe

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Le projet de loi transition énergétique, un véritable paradoxe

Le projet de loi transition énergétique, un véritable paradoxe

Le GPC2E, Groupement des Professionnels des Certificats d’Economies d’Energie, qui rassemble 80% des acteurs indépendants du dispositif des Certificats d’Economies d’Energie (CEE), appelle le Gouvernement à se donner les moyens de ses ambitions et de donner de la visibilité aux acteurs de l’efficacité énergétique, estimant qu’aucun outil pérenne n’est mis en œuvre pour parvenir à un projet de loi transition énergétique approprié.

Ainsi, pour le GPC2E, le projet de loi sur la transition énergétique entraine un véritable paradoxe entre :

  • La création d’objectifs à long terme (2030, 2050) ;
  • La création d’outils limités dans le temps (CIDD, prime exceptionnelle).

Pour le GPC2E, si la loi sur la transition énergétique impose de rénover 8 millions de logements d’ici 2030, soit 500 000 logements par an, il faut mettre en œuvre les mécanismes qui permettront d’y parvenir.

C’est pourquoi, le GPC2E appelle le Gouvernement à soutenir et pérenniser le dispositif des Certificats d’Economies d’Energie.

« Les CEE sont le 1er outil de maitrise de la demande énergétique » commente Christophe Février, président de GEO France exerçant sous la marque GEO PLC, « en 8 ans, ils ont permis d’apporter 2,5 milliards d’euros de financement pour l’efficacité énergétique et ce, sans peser sur les dépenses publiques ».

François Carlier, Secrétaire Général de la CLCV, explique à son tour : « depuis 6 mois que nous avons créé le programme Prime Cash énergie avec GEO PLC, 140 de nos adhérents ont pu réaliser un projet de rénovation. Cela représente 50 000 € de primes qui leur seront directement versées ». Pour la CLCV, « les CEE sont un mécanisme qui apporte directement du pouvoir d’achat aux ménages ».

« Il faut prendre toute la mesure du dispositif des CEE » poursuit Christophe Février, « plus de 3,5 millions de Français ont été incités à passer à l’acte en matière d’économie d’énergie, permettant ainsi à la France d’économiser 150 TWh, soit la consommation annuelle de 5 millions de Français ».

« Nos entreprises sont en développement, nos équipes comptent désormais plus de 500 collaborateurs et nos actions ont permis d’économiser 27 TWh, soit la consommation de la ville de Marseille » explique Franck Annamayer. « Nous sommes le visage de la croissance verte, mais aujourd’hui la situation commence à être difficile. L’année 2015 arrive à grand pas et nous n’avons toujours aucune visibilité sur les évolutions règlementaires, notamment pour l’instruction en 2015 d’actions engagées en 2014 ! ».

Face à un bilan du dispositif des CEE extrêmement positif sur les 8 dernières années, le GPC2E appelle le Gouvernement à renforcer son fonctionnement au plus vite en :

  1. fixant un objectif pour la période 2015 – 2017 de 900 TWhc au minimum
  2. publiant au plus vite les textes règlementaires nécessaires au bon fonctionnement du dispositif.

En effet, à l’heure actuelle, le nombre d’actions d’économies d’énergie réalisées dans les territoires dépasse les objectifs fixés. Sans réévaluation de l’objectif pour les 3 années à venir, le système risquerait de s’effondrer entrainant dans sa chute la disparition des financements de l’efficacité énergétique.

Le GPC2E l’affirme, si la transition énergétique est impérative pour l’avenir de la France, le dispositif des CEE est nécessaire pour conduire la transition énergétique et tout doit être fait au plus vite pour assurer sa pérennité et son développement.

 © GPC2E
 © GPC2E
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275 anciens salariés du groupe Chaffoteaux, exposés à l’amiante, ont obtenu au titre du préjudice d’anxiété

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275 anciens salariés du groupe Chaffoteaux, exposés à l’amiante, ont obtenu au titre du préjudice d’anxiété

275 anciens salariés du groupe Chaffoteaux, exposés à l’amiante, ont obtenu au titre du préjudice d’anxiété

275 anciens salariés du groupe Chaffoteaux, exposés à l’amiante, ont obtenu au titre du préjudice d’anxiété un total de 2,2 millions d’euros devant le tribunal des prud’hommes de Saint-Brieuc, a-t-on appris jeudi 2 octobre auprès de l’avocate des ex-salariés.

Le groupe Chaffoteaux ayant renoncé au procès, le tribunal des prud’hommes de Saint-Brieuc n’a eu qu’à confirmer l’accord convenu entre la société et les anciens salariés de l’entreprise de chauffe-eaux.
« C’est l’aboutissement d’un processus judiciaire qui a commencé en 2010″, a expliqué Florence Richefou, avocate des plaignants. « La réforme de la prescription ne permet plus à d’éventuels anciens salariés de bénéficier du préjudice d’anxiété. Au final, le nombre de personnes ayant été indemnisées ne représente que 10% du nombre de salariés ayant potentiellement travaillé chez Chaffoteaux », a-t-elle précisé.
« Nous sommes inquiets à l’idée de développer une maladie liée à l’amiante, plusieurs anciens salariés sont déjà malades et trois sont décédés », a expliqué Michel Cloaguen, ancien délégué CGT qui sera lui aussi indemnisé. « A chaque enterrement, on se demande quand se sera notre tour. Ceux qui développeront des maladies par la suite auront toujours la possibilité d’engager une procédure », a ajouté l’ancien délégué syndical qui a participé à la constitution des dossiers. La période de latence de certains cancers liés à l’amiante peut en effet durer jusqu’à 30 ans.

Source AFP


La transition énergétique : seuls 18% des ménages savent réellement de quoi il s’agit et 22% en ont entendu parler !!!

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La transition énergétique : seuls 18% des ménages savent réellement de quoi il s’agit et 22% en ont entendu parler !!!

La transition énergétique : seuls 18% des ménages savent réellement de quoi il s’agit et 22% en ont entendu parler !!!

Alors que se discute à l’Assemblée nationale le projet de loi sur la transition énergétique, le médiateur national de l’énergie dévoile les premiers résultats du Baromètre annuel Energie-Info(1) qu’il publiera à la fin du mois.

La transition énergétique reste largement méconnue ou incomprise. En effet, seuls 18% des ménages savent réellement de quoi il s’agit et 22% en ont entendu parler mais n’ont pas bien compris ce que c’était.

Les 40% de ménages en ayant entendu parler retiennent surtout les bénéfices collectifs de la transition énergétique : protection de l’environnement (86%) et création d’emplois (73%). Les bénéfices individuels attendus sont plus nuancés : si 61% estiment que la transition leur permettra de réaliser des économies d’énergie, 57% craignent une hausse des prix.

Un peu plus de 40% des Français ont également entendu parler des compteurs évolués. Parmi eux, 9 sur 10 ont compris leur intérêt pour la relève à distance des consommations et 8 sur 10 pour la facturation basée sur la consommation réelle et non plus estimée.

Par ailleurs, près de 75% d’entre eux pensent que les compteurs évolués leur permettront de mieux suivre leur consommation mais 40% seulement de faire des économies.
Pour le médiateur, « en l’état, sans un affichage de la consommation dans le logement, le consommateur n’aura aucun moyen pratique de suivre et donc de réduire efficacement ses consommations ; voilà pourquoi je plaide avec constance pour que les compteurs soient équipés d’un afficheur en euros, et en temps réel, dans chaque logement ».

La précarité énergétique reste un sujet prioritaire. Les dépenses énergétiques sont un sujet de préoccupation important pour près de 80% des ménages. Pour 2 ménages sur 3, la facture d’énergie représente un poids important, voire très important pour les plus modestes.

Et malgré la douceur de l’hiver dernier, toujours près d’1 ménage sur 2 a restreint son chauffage l’hiver. Et cette privation a été plus souvent systématique (pour 1 ménage sur 4, soit +4 points par rapport à 2013).

Enfin, 2% des ménages (soit 500 000 environ) déclarent avoir subi une coupure ou restriction d’électricité et de gaz, ce qui confirme les chiffres du médiateur (580 000 en 2012 et 370 000 pour la mi-2014).

Le médiateur national de l’énergie apporte un service jugé utile dans le cadre de la transition énergétique. 82% des Français reconnaissent l’utilité de ses missions d’information et d’aide à la résolution des litiges et jugeraient utile que ses compétences soient étendues à toutes les énergies (81%), aux énergies renouvelables (84%) et même aux travaux d’efficacité énergétique (84%).
Ce secteur actuellement sans dispositif de médiation se caractérise par une forte pression commerciale exercée sur les consommateurs : 45% des foyers déclarent avoir été démarchés pour des travaux d’isolation, 43% pour les énergies renouvelables et 34% pour souscrire une nouvelle offre.

Pour Jean Gaubert, « dans le domaine de l’énergie, la concurrence s’exerce de plus en plus sur les offres d’opérations d’efficacité énergétique, et de moins en moins sur les offres de vente d’énergie. Cela conforte le besoin d’accompagnement des ménages, qui doivent pouvoir obtenir de l’aide en cas de litige dans chaque secteur de la transition énergétique, comme c’est le cas aujourd’hui pour le gaz et l’électricité ».

En octobre , l’entrée en vigueur de 4 mesures phares… :

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En octobre , l’entrée en vigueur de 4 mesures phares… :

En octobre, l’entrée en vigueur de 4 mesures en faveur de la construction… :

Lors de la présentation des mesures pour relancer la construction de logements annoncées l’été dernier, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, a rappelé qu’il fallait agir vite, de façon efficace et pragmatique pour relancer la construction.

Ces mesures visent à encourager l’investissement et favoriser l’accès à la propriété, à développer le logement intermédiaire et soutenir le logement social, à libérer le foncier public et privé, à simplifier les règles pour faire baisser les coûts, ainsi qu’à développer les travaux de rénovation.

Aujourd’hui, de nombreuses mesures sont déjà opérationnelles et quatre d’entre elles entrent en vigueur au 1er octobre.

* Renforcement du prêt à taux zéro

Pour permettre à plus de ménages primo-accédants de bénéficier du prêt a taux zéro (PTZ) :

- les plafonds de ressources qui déterminent les conditions de remboursement de prêt sont relevées en zones peu et moyennement tendues ;

- la durée du prêt pour certaines tranches de ressources est plus longue ;

- la durée du remboursement différé du PTZ est allongée ;

- le montant du prêt à taux zéro accordé aux ménages est relevé dans les zones moins tendues pour tenir compte de la réalité du marché. Ces dispositions permettront à 80 000 ménages (notamment modestes et de classe moyenne) par an de bénéficier du PTZ (contre 44 000 aujourd’hui), soit une augmentation de 80%.

Retrouvez le prêt à taux zéro

* Renforcement du Prêt Accession Sociale (PAS)

Afin de permettre à davantage de ménages modestes primo-accédants de bénéficier de la garantie publique de l’Etat sur leur prêt immobilier, les plafonds de ressources pour accéder au prêt d’accession sociale sont augmentés et harmonisés avec le prêt à taux zéro pour plus de cohérence et de simplicité.

* Nouveau zonage « A/B/C »

Le classement par zones « A/B/C » des communes de France permet de plafonner les loyers pour les investisseurs qui souhaitent bénéficier d’aides fiscales et de fixer des plafonds de prix et les conditions d’accès aux prêts aidés par l’Etat pour accéder à la propriété (PTZ et PAS). Le nouveau zonage, qui n’avait pas été modifié depuis 2009, tient compte de la réalité du marché immobilier et permet aux dispositifs d’être mieux adaptés. Il permet de renforcer le dispositif d’investissement locatif et la construction de logements intermédiaires, destinés aux classes moyennes, dans les zones tendues (comme Lyon, Lille et Marseille qui passent en zone A). Environ 1200 communes sont reclassées, concernant 10 millions d’habitants.

 

En octobre , l’entrée en vigueur de 4 mesures phares… :

Télécharger la liste des villes

* Fixation des plafonds de ressources, de loyer et de prix pour le logement intermédiaire

Lorsque l’écart entre les loyers du parc social et ceux du parc privé est important, il est difficile pour les ménages des classes moyennes d’accéder à un logement. Pour répondre à ce besoin le gouvernement a décidé de créer une nouvelle offre de logements intermédiaires en zone très tendue.

Désormais, l’ensemble des dispositifs favorisant la production de logement intermédiaire est conditionné à des plafonds de ressources, de loyer et de prix en accession identiques. Pour les ressources et les loyers, ils correspondent aux plafonds applicables au dispositif d’investissement locatif pour les particuliers.

Cette clarification s’accompagne notamment, en plus du dispositif d’investissement locatif Pinel, qui permettra la construction de 50000 logements par an, d’un investissement de l’Etat de 1 milliard d’euros aux côtés de la Caisse des dépôts pour construire 25 000 logements en cinq ans.

L’obligation de stationnements adaptés aux personnes handicapées dans les copropriétés…

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L’obligation de stationnements adaptés aux personnes handicapées dans les copropriétés…

L’obligation de stationnements adaptés aux personnes handicapées dans les copropriétés…

L'ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014 relative à la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d'habitation et de la voirie pour les personnes handicapées a modifié l'article 8 de la loi du 10 juillet 1965.


Deux nouveaux alinéas de l'article 8 de la loi du 10 juillet 1965 précisent que « le règlement de copropriété des immeubles dont le permis de construire est délivré conformément à un plan local d'urbanisme ou à d'autres documents d'urbanisme imposant la réalisation d'aires de stationnement prévoit qu'une partie des places de stationnement adaptées prévues au titre de l'obligation d'accessibilité définie à l'article L. 111-7-1 du Code de la construction et de l'habitation est incluse dans les parties communes. »


Le règlement de copropriété des immeubles prévoit, dans des conditions définies par décret, les modalités selon lesquelles ces places de stationnement adaptées sont louées de manière prioritaire aux personnes handicapées habitant la copropriété.


Conformément à l'article 18 de l'ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014, l'article 8 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 dans sa rédaction résultant de la présente ordonnance, est applicable respectivement aux logements et aux copropriétés des immeubles bâtis dont la demande de permis de construire est déposée à compter du 1er janvier 2015. Un décret d'application viendra compléter ce dispositif.


Source : Ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014 relative à la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d'habitation et de la voirie pour les personnes handicapées

Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…

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Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…

Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…

Le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est responsable de 21 % des émissions de CO2 (répartition 2/3 en résidentiel et 1/3 en tertiaire) et représente le premier consommateur d’énergie finale (43%) en France.

L’habitat doit garantir une ambiance saine pour ses occupants en particulier à travers le suivi de la qualité de l’air. Les besoins liés à la gestion de l’air s’organisent autour de quatre fonctions essentielles :

• le confort (thermique et hygrométrique)

• la salubrité (poussières, germes...)

• la sécurité (en présence d’appareils à combustion raccordés ou non)

• les économies d’énergie (association du rendement

énergétique du système de ventilation et limitation des déperditions thermiques)

La ventilation au travers de son fonctionnement et surtout de son impact sur nous ou notre environnement est très souvent peu maîtrisée.

De ce fait, la qualité de l’air a longtemps été négligée. Bien souvent, il faut être soumis à des désordres de types moisissures ou problèmes d’odeurs pour réagir.

Depuis quelques années, la qualité de l’air intérieur fait l’objet d’études approfondies, et son impact sur la santé et sur le bâti est une préoccupation de plus en plus forte.

Les problèmes de qualité d’air peuvent être résolus par l’usage d’un système de ventilation adapté.

L’obtention d’une bonne qualité d’air, c’est se soucier en premier lieu des sources polluantes, et ensuite des moyens de rejeter ces polluants.

D’où l’importance de bien connaître les principes d’aération des logements.

L’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements (modifié par l’arrêté du 28 octobre 1983) impose la mise en place en logements neufs d’une aération générale et permanente.

Ce principe consiste à :

• introduire de l'air neuf dans les pièces principales du logement par des entrées d’air ;

• faire transiter l’air jusque dans les pièces de service : ce transit s’effectue à travers des passages prévus à cet effet (détalonnage des portes, grille de transfert) ;

• extraire l'air vicié dans les pièces de service par des bouches d’extraction, puis le rejeter vers l’extérieur au moyen de conduits verticaux collectifs ou individuels (Figure 3.1 : Ventilation générale).

Cet arrêté fixe les valeurs des débits extraits afin d’assurer le renouvellement d'air suffisant des pièces principales ainsi que l’évacuation des pollutions spécifiques produites dans les pièces de service.

D’autres principes de renouvellement d’air peuvent être rencontrés dans des opérations de réhabilitation.

ventilation générale et permanente

ventilation générale et permanente

Historique des principes d’aération pour le logement

Pour les logements construits entre 1906 et 1937 : aération par ouvrants

L’ordonnance de police de Paris de 1906 a fixé une obligation de disposer d’un conduit de fumées en cuisine et dans chacune des pièces principales, pour le chauffage au bois ou au charbon. L’aération est alors réalisée par les fuites de l’enveloppe et par des ouvertures.

Seule l’ouverture des fenêtres permet d’obtenir un renouvellement d’air minimum d’hygiène. Les conduits de fumées sur séjour ou chambre disposent parfois de prises d’air neuf en pignon, et directes en foyer.

L'air pénètre dans les pièces principales lors de l'ouverture des fenêtres et à travers les défauts d'étanchéité des ouvrants sous les effets du vent (principalement) et du tirage thermique (dans une moindre mesure). Des conduits de fumées présents dans ces pièces peuvent aussi contribuer à la ventilation des pièces principales (Figure 3.2).

En présence de vent, le logement est balayé par un vent traversant. Dans ce principe de ventilation, le renouvellement d'air du logement est essentiellement assuré au travers des défauts d'étanchéité de l'enveloppe. La circulation de l'air dans le logement n'est pas maîtrisée et des transferts peuvent avoir lieu des pièces techniques vers les pièces principales. Il convient donc que les portes des pièces de service soient suffisamment étanches pour éviter des transferts d'air de ces pièces vers les pièces principales.

aération par ouvrants

aération par ouvrants

Pour les logements construits entre 1937 et 1958 : aération par pièces séparées

Par arrêté du 01 avril 1937 du ministère de la santé publique, il est demandé aux préfets d’instaurer un règlement sanitaire départemental, sur la base d’un règlement sanitaire départemental type, pouvant être adapté à chaque département. La parution en 1937 du premier Règlement sanitaire de la Ville de Paris (RSD) impose un conduit individuel de ventilation en cuisine.

Il est demandé de mettre en œuvre :

• une entrée d’air de section libre de 100 cm2, dans chaque pièce principale disposant d’appareil à combustion,

• une ventilation basse et une ventilation haute, sur façade et de section libre de 100 cm2, dans chaque pièce de service pourvue d’un appareil à combustion.

Dans le principe de la ventilation par pièces séparées, l'entrée de l'air et l'évacuation de l'air s'effectuent dans la même pièce, soit par un seul orifice de grande dimension (fenêtre), soit par deux orifices (deux orifices en façade, ou un orifice en façade et un conduit à tirage naturel). Un tel principe ne permet pas d'assurer la maîtrise des conditions de confort thermique, les orifices pouvant être sources de courants d'air gênants.

aération par pièce séparée

aération par pièce séparée

Pour les logements construits entre 1955 et 1958 : ventilation par balayage partiel

Le chauffage central des immeubles se généralise et les conduits collectifs à raccordement individuel de hauteur d'étage (conduits "shunt") sont autorisés tant pour ce qui concerne les conduits de fumée que les conduits de ventilation. On maintient l'obligation d'un conduit de fumée en cuisine mais on autorise, en présence de chauffage central, un seul conduit de fumée pour trois pièces principales.

Pour les logements construits entre 1958 et 1969

L’arrêté ministériel du 14 novembre 1958 stipule que :

Si un chauffage central existe, il faut un conduit de fumée dans chaque cuisine, et un second conduit de fumée pour les appartements de 3 pièces et plus. S’il n’y a pas de chauffage central, on applique l’ordonnance de 1906

(1 conduit de fumée dans toute pièce principale).

Ces conduits peuvent être individuels ou collectifs de type Shunt.

La ventilation est faite par pièces séparées avec obligation de ventiler les pièces techniques. Un conduit de ventilation ou de fumée, qu'il soit individuel ou collectif, est obligatoire en cuisine.

Le renouvellement d'air du WC et de la salle de bains au travers des ouvrants, ou par deux conduits (ventilation basse et haute) ne contribue pas à la ventilation du reste du logement.

Le débit d'air neuf se faisant à travers les défauts d'étanchéité de l'enveloppe est égal au débit d'air extrait en cuisine. Il est insuffisant pour assurer la qualité de l'air dans les pièces principales et nécessite une aération par pièce dans celles-ci.

ventilation partielle

ventilation partielle

Pour les logements construits entre 1969 et 1982 : ventilation générale et permanente

L’arrêté ministériel du 22 octobre 1969 relatif à l’aération des logements stipule les éléments suivants :

• La ventilation doit être générale et permanente avec admission d’air neuf en pièce principale et évacuation de l’air vicié en pièce technique.

• Les salles d’eau et WC pourvus d’ouvrants peuvent ne pas être équipés de conduit.

• Les salles d’eau et WC peuvent être équipés d’un conduit SHUNT commun avec deux conduits individuels de raccordement de hauteur d’étage.

Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…
La nécessité d’une ventilation maîtrisée pour :

• La Qualité de l’Air Intérieur

• La maîtrise de l’énergie

Protéger : notre santé et nos locaux

La ventilation a pour but d’éviter les dégradations du bâtiment et de préserver la qualité de l’air intérieur. Elle permet d’évacuer l’humidité produite par les occupants et leurs activités, les gaz et les particules volatils et autres polluants qui pourraient stagner.

Dans les logements, l’AVEMS recommande une aération générale et permanente : l’air neuf entre dans les pièces principales et l’air vicié est extrait dans les pièces de service.

Ce mouvement d’air doit permettre le renouvellement d’air continu de tous les espaces.

Lors de travaux de réhabilitation ou de construction, il faut s’assurer que le principe d’aération assure toujours le renouvellement de l’air pour tout le logement.

Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…

L’air intérieur

Au regard de certains composés tels que les oxydes d'azote, certains composés organiques volatils (solvants...),le monoxyde et le dioxyde de carbone, l'air intérieur peut être bien plus pollué que l'air extérieur et certaines affections respiratoires trouvent leur origine... chez soi

Ce phénomène a été amplifié ces dernières années par l'utilisation croissante de matériaux synthétiques et de produits chimiques à usage domestique ; en outre, certaines communications sur les économies d'énergie n'ont pas suffisamment expliqué en corollaire la nécessité de ventiler. En effet, l'air extérieur, le sol, les matériaux et produits de construction, les équipements et aménagements, mais également le type d'occupation des locaux et les activités humaines sont susceptibles de polluer l'air intérieur.

Polluants : sources et impacts

Toutes les activités humaines produisent différentes formes de polluants en quantité plus ou moins dangereuse pour notre organisme et le bâti, comme par exemple : faire la cuisine, nettoyer, se doucher, prendre un bain, mettre du déodorant, des parfums, faire sécher du linge, peindre, bricoler, bouger, fumer,.. : la pollution de l'air à l'intérieur des bâtiments (source ADEME)

Les différentes sources et formes de pollution ont des impacts plus ou moins importants selon le temps pendant lequel nous y sommes exposés.

Nous passons 90% du temps en milieu clos ! (Source OQAI-www.air-interieur.org)

La respiration alimente les cellules en dioxygène et expulse du corps le dioxyde de carbone. L'air inspiré contient environ 21 % d'oxygène et 0,03 % de gaz carbonique, alors que l'air expiré en contient respectivement 17 % et 3,5%.

Pneumallergènes

Les logements peuvent dans certaines conditions présenter un terrain favorable à la prolifération d’organismes vivants indésirables : les acariens, les blattes, les moisissures. Ils sont responsables de 15 à 20 % des maladies allergiques de la population, ce qui nécessite une hygiène de vie et de l'habitat.

Tabac

Plus de 3 000 substances ont été identifiées dans la fumée de tabac dont la nicotine responsable de l'accoutumance, les goudrons, responsables des cancers, et le monoxyde de carbone. On a pu établir chez des enfants vivant au contact de fumeurs une augmentation des maladies respiratoires (asthme, infections, effet sur la croissance du poumon...). La fumée de tabac favorise l'apparition de l'asthme et augmente la fréquence et la gravité des crises.

Monoxyde de carbone

C'est un gaz très toxique qui, lorsqu'il est inhalé, se substitue à l'oxygène transporté dans le sang. La carence en oxygène provoque des intoxications plus ou moins graves, parfois mortelles. À ne pas confondre avec le gaz carbonique, l’intoxication par le monoxyde de carbone touche environ 5 000 personnes par an, provoquant une centaine de décès annuels .

Le CO est produit lors d'une combustion incomplète, quel que soit le combustible utilisé (charbon, bois, gaz, fioul...). On le trouve à l'intérieur des locaux lorsque l’air intérieur est utilisé comme comburant et que l'évacuation des gaz brûlés est mauvaise à cause de l'obturation des conduits de fumées, de l'utilisation d'appareils (chauffe-bains, poêles, chaudières, convecteurs à pétrole...) mal entretenus ou vétustes, d'un manque de renouvellement d'air du fait, par exemple, de grilles d'aération bouchées.

Pour prévenir une telle intoxication, il faut :

• un entretien et un contrôle régulier par des professionnels des appareils de chauffage et chauffe-eau,

• une bonne ventilation permanente des locaux où sont installés ces appareils à combustion.

Composés organiques volatils

Peu de composés de cette famille, à l'exception du formaldéhyde et du benzène, ont fait l'objet d'études importantes. On a identifié dans l'air des logements plusieurs centaines de ces substances.

Ces émissions proviennent :

• des matériaux utilisés pour la construction, l'ameublement ou la décoration (mousse isolante, bois aggloméré) ;

• des produits aérosols à usage domestique pour les soins corporels ou d'entretien des locaux ;

• des produits de bricolage (les peintures et solvants, les colles et vernis, les produits de protection du bois) par leur utilisation et par le stockage ensuite, lorsque les contenants ne sont plus étanches.

On les suspecte de favoriser ou d'aggraver l'allergie respiratoire ou l'asthme, en raison de leur caractère irritant. Ils ont, à court terme, des effets sensoriels (irritation des yeux, de la gorge) et pulmonaires. À long terme, certains sont cancérigènes, tels que le benzène et le formaldéhyde.

Radon

Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d'odeur, de couleur ou de goût. On en trouve en quantités variables dans toutes les roches et les sols de la planète.

Le niveau de concentration est plus faible en zone urbaine qu'en zone rurale. Le radon peut s'accumuler dans les espaces clos et notamment dans les maisons, surtout dans les caves mal ventilées.

Il est considéré comme toxique pour la santé et serait responsable en Europe de 9% des décès par cancer du poumon (même niveau que le tabagisme passif). Sa pénétration se fait par voie respiratoire ; ses descendants radioactifs se fixent dans les poumons en émettant des particules d'énergie élevée, irradiant les tissus.

Humidité : un polluant particulier

La vapeur d'eau n'est pas un polluant au sens où on l'entend habituellement. Cependant, l'humidité est la principale cause d'insalubrité. Elle favorise le développement des blattes, des allergènes, des acariens et la présence de moisissures. Elle a un impact direct sur la dégradation du bâti.

Sans ventilation, les matériaux s’imprègnent par condensation de l’humidité contenue dans l’air stagnant. Le plus souvent, dans le cas où la ventilation est insuffisante ou inexistante, les symptômes sont évidents :

• moisissures

• décollement du papier peint

• odeurs de renfermé

• condensation sur les fenêtres

Une ventilation satisfaisante des différentes parties du logement est indispensable pour évacuer l’humidité.

En une nuit, un individu peut perdre de 300 à 400 g d’eau, qui se retrouvent sous forme de vapeur dans le local qu'il occupe. Dans le même temps, il peut dégager de 150 à 200 litres de gaz carbonique (dioxyde de carbone).

 

Tableau : Humidité et activité humaine

Activités humaines

Valeur d’eau en g/h

Respiration               

50

Cuisine à petit feu

100

Cuisine à grand feu

400

Ébullition découverte

900

Bain chaud

300

Linge qui sèche (5 kg)

200

Douche chaude

2000

 

Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…

La prévention par la ventilation maîtrisée et adaptée

Il est important de diminuer le nombre d'allergènes et de polluants dans l'environnement intérieur. La prévention étant le premier remède, quelques règles s'imposent :

• Lutter contre l'humidité par une aération suffisante en respectant les règles de ventilation en fonction des types de locaux, de leur occupation et de leur usage.

• Lutter contre les moisissures et l’excès d’humidité dans l’air par un système de ventilation efficace et correctement entretenu (nettoyage des bouches, entrées d’air, extracteurs...) et en aérant lors de production ponctuelle importante d’humidité.

• Utiliser rationnellement les produits de nettoyage et de bricolage en aérant les pièces pendant leur utilisation et même parfois les jours qui suivent.

• Limiter les déperditions énergétiques en modulant la quantité du renouvellement d’air en fonction des besoins, de l’activité humaine et de l’usage des locaux.

• Limiter les consommations d’énergie des systèmes de ventilation en utilisant des systèmes de ventilation à faible consommation tels que les systèmes de ventilation naturelle ou hybride.

Maîtriser l’énergie !

La ventilation représente 20 % à 50 % des déperditions énergétiques de nos bâtiments, et ce ratio va croître avec l’augmentation des isolations thermiques et le renforcement des textes réglementaires. Il est donc important d’adapter au mieux la ventilation afin d’avoir un équilibre entre la qualité d’air intérieur et les déperditions énergétiques.

La maîtrise de l’énergie est un enjeu majeur de la ventilation.

Pour y répondre, il faut agir sur la limitation des déperditions énergétiques et le confort d’été sans oublier de garantir la qualité de l’air intérieur.

La ventilation hybride, ou ventilation naturelle assistée, régule en fonction des conditions climatiques optimisant toute l’année les performances de la ventilation naturelle. Combinée à des systèmes de modulation des débits (systèmes autoréglables ou hygroréglables), elle réduit les déperditions énergétiques liées au renouvellement de l’air en période hivernale et augmente les débits en période estivale.

Le fonctionnement régulé offre une réduction significative des consommations électriques des ventilateurs et des pertes de calories dues à la surventilation.

Connaître les principes d’aération des logements… d’où la nécessité d’une ventilation maîtrisée…

La Fête de l’Energie du 09 au 12 octobre 2014

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La Fête de l’Energie du 09 au 12 octobre 2014

La Fête de l’Energie du 09 au 12 octobre 2014

Du 9 au 12 octobre, c’est la Fête de l’énergie ! A cette occasion, les conseillers info>énergie, membres du réseau rénovation info service se mobilisent partout en France pour vous aider à réaliser des économies d’énergie.

Pendant ces 4 jours, venez visiter des logements rénovés et des bâtiments basse consommation (BBC), discuter avec des experts de la rénovation énergétique, échanger avec des familles qui vous raconteront leurs expériences de travaux de rénovation... et participer à de nombreuses animations.

La Fête de l’Energie revient pour la 5ème année consécutive ! Energies renouvelables, travaux de rénovation, équipements électriques... pour les Français, nombreux à se poser des questions dès lors qu’ils veulent réaliser des économies d’énergie, ce sont quatre jours de conseils et d’échanges à portée de main.

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France. Il représente 43 % de la consommation en énergie finale, dont 2/3 dans le secteur résidentiel et plus du quart des émissions de gaz à effet de serre. De plus, les dépenses d’énergie constituent en moyenne 6 % du budget des ménages, atteignant jusqu’à 10 % du budget des ménages les plus âgés et 8 % pour les plus modestes.

Sensibiliser à la réduction des consommations d’énergie dans l’habitat et vous accompagner dans les démarches à suivre constituent donc des enjeux importants, auxquels peuvent répondre les conseillers info énergie, membres du réseau « renovation info service ».

Du 9 au 12 octobre 2014, près de 500 conseillers info énergie sont mobilisés partout en France pour la fête de l'énergie et organisent des manifestations gratuites : visites de sites, animations pédagogiques, conférences, expositions ou encore improvisations théâtrales, sur le thème des économies d’énergie dans l’habitat.

Cette manifestation est l’occasion de bénéficier de conseils gratuits, objectifs et de qualité sur des thématiques très variées et notamment sur la rénovation énergétique des logements :
travaux pour l'habitat : isolation, chauffage , ventilation...
aides financières ;
énergies renouvelables ;
équipements électriques.

La Fête de l'énergie est avant tout un événement ludique et convivial : les conseillers sont là pour vous rencontrer et vous donner envie d’agir afin de réduire votre consommation d’énergie et alléger votre facture.

Découvrez le programme de votre région !

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« Qu'est-ce que la vie ?
C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit.
C'est le souffle d'un bison en hiver.
C'est la petite ombre qui court dans l'herbe
et se perd au coucher du soleil. »

Crowfoot 1830 - 1890

A quelques mois de l’échéance seulement 20% des foyers sont équipés de DAAF… !!!

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A quelques mois de l’échéance seulement 20% des foyers sont équipés de DAAF… !!!

A quelques mois de l’échéance seulement 20% des foyers sont équipés de DAAF… !!!

A l’occasion de leur congrès national, les sapeurs-pompiers de France ont décidé de prendre à bras le corps deux fronts pour améliorer la protection des populations :

- celui de l’urgence, pour améliorer et consolider leurs capacités à répondre en tout temps et en tous lieux, au quotidien comme en cas de crise, aux besoins de secours de proximité de la population.

- celui de la prévention, afin d’éviter les drames en s’engageant pour faire des citoyens les premiers acteurs de leur sécurité.

En effet, en France, les incendies domestiques font chaque année 15 000 victimes, dont près de 800 décès. Des chiffres lourds qui reflètent le sous-équipement des habitations françaises en matériel de détection et de protection contre l’incendie et qui marquent une lourde réalité : l’absence de culture de la prévention du risque incendie chez les particuliers.

Parmi les victimes des incendies domestiques, la moitié décèdent ou sont hospitalisées dans un état grave. De plus, 70 % des incendies meurtriers ont lieu la nuit ; l'incendie domestique est la seconde cause de mortalité accidentelle chez les enfants de moins de 5 ans qui sont trop petits pour s’enfuir seuls.

Les flammes et la chaleur peuvent provoquer des brûlures importantes et la panique pousse certains à se jeter par la fenêtre. Mais dans les incendies, c’est la fumée qui est la première cause de décès. Les fumées toxiques et les gaz chauds qui se dégagent peuvent tuer en quelques minutes seulement.

Par ailleurs, un incendie en lieu clos se développe très rapidement, la température pouvant atteindre 600 degrés 3 minutes après le départ du feu dans une habitation et 1 200 degrés dans une cage d’escalier. Au bout de 5 minutes, il existe un risque d’embrasement généralisé éclair : les gaz toxiques occupent tout l’air disponible et s’enflamment brutalement.

Pourtant, beaucoup d’incendies domestiques pourraient être évités. La majorité des départs de feu résulte de négligences, notamment concernant les installations électriques. Respecter les consignes de sécurité élémentaires et connaître les comportements à adopter en cas d’incendie restent donc les meilleurs moyens de prévention existants.

Pour les sapeurs-pompiers, cela représente une intervention toutes les 7 minutes. Pour contrer ce fléau, toutes les habitations devront être équipées en détecteurs de fumées le 8 mars 2015 (loi n°2010-238 du 9 mars 2010).

Mais pourquoi attendre ? Au Québec, où les détecteurs sont obligatoires depuis près de 30 ans, la mortalité des incendies domestiques a diminué des 2/3. La France accuse un lourd retard en la matière, avec un équipement estimé à 20 % des foyers.

Une information plus prégnante pour les DAAF

Tirant le constat que bien peu est encore réalisé pour sensibiliser la population, les sapeurs-pompiers ont décidé de se mobiliser.

Les sapeurs-pompiers encouragent la population à bien s’équiper dès maintenant. Et, au-delà de ce premier geste, à mieux comprendre le risque incendie et à connaître les gestes à effectuer en cas de déclenchement de l’alarme. La protection du foyer ne repose pas sur le seul équipement en détecteur, encore faut-il savoir réagir face à un feu qui se déclenche ou à des fumées qui envahissent les pièces.

Pour sensibiliser leurs concitoyens à cette double démarche, les sapeurs-pompiers de France lancent une campagne nationale le 1er octobre à destination des adultes, premiers acteurs de la sécurité de leurs proches.

Affiches, dépliants, et actions de proximité feront parties d’un dispositif pluriel qui sera lancé en octobre, au niveau national, et déployé partout en France via les 98 unions départementales de la Fédération des sapeurs-pompiers, tout au long de l’hiver.

MIEUX PREVENIR L’ENSEMBLE DES RISQUES.

Pour informer sur les risques en général et les bons comportements à adopter, la Fédération a aussi créé un dispositif essentiellement digital: la famille Zzzoups! Les Zzzoups, c’est une famille qui, par ses inconséquences, se met sans arrêt en danger. Heureusement, les sapeurs-pompiers sont là pour intervenir et donner des conseils pour prévenir les risques, les anticiper et savoir réagir. Vidéos d’animations, quizz et conseils sont à retrouver sur www.zzzoups.fr

Recommandé par les sapeurs-pompiers de France

Souhaitant accompagner les citoyens dans leurs choix de produits en lien avec leur

sécurité, la Fédération a créé une « Recommandation des sapeurs-pompiers de France ». Délivrée par un Comité d’experts, après examen technique, environnemental et social, elle a été obtenue par quatre détecteurs de fumées.

Les attentes des sapeurs-pompiers de France

La campagne nationale contre le risque incendie domestique s’inscrit dans une démarche globale de prévention des sapeurs-pompiers auprès du grand public : prévention des accidents de la vie courante, des risques de noyade, doivent également être pris à bras le corps pour éviter des drames.

Pour cela, la Fédération demande :

- une mobilisation des pouvoirs publics et les acteurs de la vie civile pour que tous les logements soient équipés de détecteurs de fumées en mars prochain, - le développement de l’éducation du citoyen aux comportements et gestes qui sauvent.

A quelques mois de l’échéance seulement 20% des foyers sont équipés de DAAF… !!!

De tous les accidents domestiques, l’incendie d’habitation est le plus lourd de conséquences. Il tue et détruit.

> Fréquent : un incendie se déclare toutes les 2 minutes en France.

> Toxique : Un incendie peut couver pendant plusieurs heures avant que les flammes n’apparaissent. Les victimes sont généralement intoxiquées pendant leur sommeil par les fumées toxiques. Une victime intoxiquée est incapable de fuir, mais une simple exposition aux fumées, même très brève (moins de 5 minutes), peut donner lieu à un handicap à vie : asthme chronique, insuffisance rénale, hépatique, cardiaque et respiratoire.

> Chaud : En cas d’incendie, il fait 600°C en 5 minutes dans un espace clos. La température peut atteindre 1 200°C dans une cage d’escalier.

> Rapide : Un feu et ses fumées toxiques se propagent très vite, les victimes ont très peu de temps pour réagir. Pour éteindre un feu, il faut :

- 1ère minute : 1 verre d’eau

- 2ème minute : 1 seau d’eau

- 3ème minute : 1 citerne d’eau

> Dévastateur : Un incendie implique d’emblée l’ensemble des personnes présentes sur les lieux, touche l’ensemble des membres d’une même famille et le voisinage. Il fait des victimes multiples et provoque des dégâts matériels très importants.

> Aveuglant : Lors d’un incendie, les victimes ne peuvent plus s’orienter pour fuir. Les flammes et les fumées provoquent la panique, qui suscite de mauvais réflexes.

Comment éviter les risques d’incendie : vigilance et gestes simples pour tous
> Dans la chambre, éteindre complètement les cigarettes et ne pas fumer au lit.
> Une installation électrique saine, sans surcharge des circuits sur une même prise permet de limiter les risques d’incendie. Il est important de faire entretenir régulièrement les installations de gaz et d’électricité. Tous les appareils électriques sont potentiellement dangereux. Ils sont responsables d’un incendie sur quatre : prise multiple utilisée en surpuissance, fil de lampe abîmé, lampadaire halogène sans grille, abat-jour en papier...
> Vérifier l’état du tuyau de gaz tous les ans.
> Veiller à ce que les installations de chauffage soient régulièrement entretenues : la cheminée et les conduits doivent être ramonés une fois par an (obligatoire pour les assurances habitation) surtout si on chauffe au fioul ou au bois. Le ramonage mécanique effectué par des professionnels qualifiés reste le meilleur procédé.
> Pas de stockage inutile de combustibles (cartons, papiers) et de produits inflammables (alcool, essence...) surtout à proximité des sources de chaleur. Laisser les produits inflammables loin des radiateurs, ampoules, bougies, plaques chauffantes...
> Dans la cuisine, attention à l’huile sur le feu, au grille-pain... ainsi qu’à tout appareil électrique. Ne pas laisser branchés les appareils électroménagers inutilisés.
> Ne pas utiliser d’alcool ou d’essence pour allumer la cheminée ou le barbecue. Protéger les foyers ouverts d’une grille pare-feu.
> Avoir un extincteur chez soi.
Les bons réflexes avec les enfants
Les enfants sont particulièrement vulnérables en cas d’incendie, ils paniquent et leur comportement peut devenir imprévisible.
Les décès par incendie sont la troisième cause de décès par accident de la vie courante chez les enfants de moins de 5 ans, après les décès par noyade et les décès par suffocation et chez les enfants de moins de 15 ans.6
> Ne jamais laisser un jeune enfant seul dans un appartement ou une maison. En cas d’incendie, il sera pris au piège. > Ne pas laisser les enfants jouer avec des flammes nues (allumettes, briquet, bougies). Leur donner une lampe de
poche pour jouer dans le noir sans danger.
> Ne jamais laisser de casseroles, de poêles ou de plats sur le feu sans surveillance.
> Apprendre aux enfants que le feu est dangereux et qu’il fait très mal.
> Leur apprendre dès que possible à se servir du téléphone et à composer le numéro 18 des pompiers.
> Leur apprendre les bons comportements face au feu, comment ramper au sol si la fumée envahit une pièce et comment se manifester à la fenêtre.
> Ne pas placer de chauffage d’appoint dans leur chambre.

Faire face aux accidents

Conduite à tenir face à un feu d’huile

• Ne jamais jeter d’eau sur l’huile en feu au risque de provoquer un nuage de feu qui enflammera toute la pièce.

• Mettre le couvercle sur la casserole ; si cela ne suffit pas, mettre une couverture

anti-feu ou une serpillière humide sur la casserole en se protégeant les bras et attendre que l’huile refroidisse.

• Couper l’alimentation sous la casserole ainsi que la hotte aspirante si elle est en marche.

Conduite à tenir face à un feu naissant

• Jeter de l’eau à la base des flammes, près du sol (si le feu est d’origine électrique,couper avant le courant pour éviter l’électrocution).

• Même si le feu paraît maîtrisé, appeler les Pompiers au 18 et suivre leurs instructions.

Conduite à tenir face à un feu de pavillon

• S’il y a de la fumée, ne pas essayer d’éteindre le feu.

• Ne pas rentrer dans la pièce où a pris le feu ou en sortir rapidement en fermant la porte derrière soi.

• Évacuer tous les occupants du logement, en se mettant à quatre pattes si la fumée a envahi l’habitation car il fait plus frais et il y a plus de lumière au sol.

• Une fois dehors, fermer la porte d’entrée pour que le courant d’air ne propage pas le feu.

• Rassembler tous les occupants du logement au même endroit et appeler les Pompiers au 18. Ne pas rentrer chez soi sans l’autorisation des secours.

Conduite à tenir face à un feu d’appartement

• S’il y a de la fumée, ne pas essayer d’éteindre le feu.

• Ne pas rentrer dans la pièce où a pris le feu ou en sortir rapidement en fermant la porte derrière soi.

• Évacuer tous les occupants du logement, en se mettant à quatre pattes si la fumée a envahi l’habitation car il fait plus frais et il y a plus de lumière au sol.

• Une fois dans la cage d’escalier, fermer la porte d’entrée pour que le feu et les fumées ne se propagent pas aux autres appartements.

• Descendre l’escalier et alerter les voisins à chaque étage inférieur en frappant fortement aux portes et en parlant fort.

• Une fois dehors, rassembler les occupants du logement au même endroit et appeler les Pompiers au 18. Ne pas rentrer chez soi sans l’autorisation des secours. Conduite à tenir face à un feu d’immeuble

• Évacuer l’appartement uniquement s’il n’y a pas de fumée dans la cage d’escalier. Ne jamais emprunter l’ascenseur qui risque de se bloquer entre les étages à cause du feu.

• Si de la fumée passe par la porte d’entrée et que la porte est chaude, ne pas l’ouvrir. Elle protège en limitant la propagation de la fumée, de la chaleur et du feu.

• Placer des tissus épais en bas de la porte et dans l’encadrement pour stopper les fumées.

• Mouiller abondamment la porte pour lui donner plus de résistance.

Face à un feu d’immeuble

• Évacuer l’appartement uniquement s’il n’y a pas de fumée dans la cage d’escalier. Ne jamais emprunter l’ascenseur qui risque de se bloquer entre les étages à cause du feu.

• Si de la fumée passe par la porte d’entrée et que la porte est chaude, ne pas l’ouvrir. Elle protège en limitant la propagation de la fumée, de la chaleur et du feu.

• Placer des tissus épais en bas de la porte et dans l’encadrement pour stopper les fumées. Mouiller abondamment la porte pour lui donner plus de résistance.

• Rassembler les occupants de l’appartement dans une pièce donnant sur la façade de l’immeuble, près de la fenêtre. Signaler sa présence aux secours en ouvrant la fenêtre par intermittence, mais en la refermant aussitôt pour éviter les appels d’air pouvant propager le feu ou les fumées.

• Si de la fumée rentre dans la pièce, se mettre au sol où il fait plus frais et où il y a plus de lumière.

• Appeler les Pompiers au 18 et suivre leurs instructions.

En chiffres

Incendies domestiques :

• 15 000 victimes par an

• 800 morts par an

• 81 000 interventions par an

• Taux d’équipement estimé en détecteurs de foyers : 20 %

A quelques mois de l’échéance seulement 20% des foyers sont équipés de DAAF… !!!

Le confort thermique (chauffage et isolation), 1er élément de confort des Français

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 Le confort thermique (chauffage et isolation), 1er élément de confort des Français

Le confort thermique (chauffage et isolation), 1er élément de confort des Français

A l’heure des grand débats sur les lois pour les transitions énergétique et démographique, l’association Promotelec dévoile les résultats de son enquête annuelle (conduite dans la première quinzaine de juillet 2014 sur un échantillon représentatif de 1045 ménages de propriétaires occupants métropolitains comportant : des ménages de maisons individuelles et de logement collectifs construits avant 1975 ou après 1974, et un sous échantillon de ménages de maisons BBC) « Habitats, habitants & modes de vie » réalisée par le Credoc. Révélés lors des 4èmes Assises Electricité & Habitat, organisées par l'association sur la thématique « Le confort de l’habitant, moteur de transition ! », ces résultats viennent alimenter l’Observatoire Promotelec du confort dans l’habitat.

Aujourd’hui 58% de propriétaires occupent leur logement en France et 56% d’entre eux résident dans un logement antérieur à 1975. L’habitat est aujourd’hui au cœur des débats publics et doit s’adapter aux préoccupations des Français. Vieillissement de la population, consommation d’énergie, sécurité ... sont autant d’enjeux auxquels sont sensibles les Français et auxquels doivent répondre les secteurs de la rénovation et de la construction.

Transformer son logement : une préoccupation accrue des Français

En un an, la part des propriétaires qui souhaitent transformer leur habitation a augmenté de 8 points. Ils étaient 18% en 2013 contre 26% en 2014. Le marché de la rénovation devrait ainsi bénéficier de cette intention des Français d’améliorer leur logement plutôt que d’en changer. Cette tendance devrait s’accentuer avec :

- les diverses aides financières proposées par le gouvernement dans le Plan de relance du marché du logement (ex : crédit d’impôt pour la transition énergétique de 30%),

- le projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement.

Focus région

Les Franciliens sont deux fois plus nombreux que dans les autres régions à vouloir déménager et à penser que leur logement aurait besoin d’être rénové.

Nouvelle tendance : le confort thermique est le 1er élément de confort des Français

Longtemps définie comme le critère principal de confort, la surface d’habitation n’est plus aujourd’hui l’élément phare (22%). Le confort thermique, devient ainsi le premier critère de confort pour 31% des Français (chauffage : 22% et isolation : 9%). Cette évolution est liée à la prise de conscience des dépenses liées au chauffage et au débat social sur la transition énergétique. De plus en plus sensibles au fait d’utiliser des équipements économes et performants, les propriétaires définissent le chauffage comme premier élément de confort.

Focus région

Les Franciliens sont les moins satisfaits de leur système de chauffage, de leur surface habitable et de leur voisinage.

Economies d’énergie : les Français le souhaitent-ils vraiment ?

Moins de la moitié des Français (47%) sont convaincus de la nécessité de réduire les consommations d’énergie de manière importante. L’autre moitié n’est pas disposée à faire des efforts :

- 27% jugent que les Français doivent réduire un peu leur consommation d’énergie,

- 21% estiment qu’ils ne doivent la réduire qu’à certains moments, quand il y a des pointes de

consommation.

Malgré une actualité forte sur la transition énergétique, ces résultats indiquent que la diminution de la consommation d‘énergie n’est pas une volonté partagée par tous. En effet, aujourd’hui les particuliers propriétaires sont prêts à faire des efforts pour faire des économies d’énergie, sans pour autant révolutionner leurs modes de vie et leurs comportements. Ainsi, 72% des français réduisent déjà leur température de chauffage et 62% la durée, alors que seulement 53% seraient prêts à réduire leur température parmi ceux qui ne le font pas déjà.

On observe par ailleurs qu’une minorité limite la consommation d’eau chaude sanitaire et l’usage des appareils ménagers : faute de savoir évaluer ces consommations, seulement 45% réduisent le nombre de douches ou de bains et 47% la fréquence d’usage du lave-linge.

Focus région

Les Franciliens sont plus nombreux à faire déjà des économies d’énergie.

Investir dans la domotique ? Oui, mais pour le maintien à domicile

En 2014, le marché de la domotique touche 20% des propriétaires occupants. Tandis que 31% des propriétaires sont prêts à investir dans cette solution pour réaliser des économies d’énergie, 55% le sont pour favoriser le maintien à domicile. On note également que 36% investiraient pour prévenir des accidents domestiques (fuite d’eau, de gaz, chutes, incendies...) et 33% pour être informés et alertés d’incidents lors d’absences du domicile.

Focus région

Pour la majorité des Franciliens, leurs logements ne sont pas adaptés à des personnes dépendantes. Les propriétaires de la région Sud-Est sont les plus nombreux à avoir investi dans la domotique (sécurité et maintien à domicile). Ceux du Sud-Ouest sont les moins nombreux.

Ecoquartiers : attractifs au point d’y déménager ?

En un an, on observe une meilleure connaissance des écoquartiers par les Français (30% déclarent en connaître dans leur ville ou près de chez eux) et une nette diminution du nombre de réfractaires à s’y installer : la part des Français qui trouvent attractifs les écoquartiers a progressé de 11 points et s’élève à 42% en 2014 contre 31% en 2013.

Les économies d’énergie, l’offre pour la mobilité, le verdissement sont les critères les plus incitatifs pour y emménager. En 2014, il reste toutefois 54% de réfractaires à ces nouvelles zones urbaines.

Focus région

Les propriétaires situés dans l’Ouest sont les plus concernés par les caractéristiques écologiques de l’habitat mais ce sont les moins attirés par les écoquartiers. Les Franciliens sont les plus nombreux à les trouver attractifs.

En bref :

• Rénovation : 26% des propriétaires français souhaitent transformer leur logement, soit une augmentation significative de 8 points par rapport à 2013.

• Avec 31 % le confort thermique devient le 1er élément de confort des Français (chauffage 22% et isolation 9%), devant la surface d’habitation du logement (22%).

• 47% des propriétaires sont convaincus de la nécessité de réduire les consommations d’énergie de manière importante.

• En 2014, le marché de la domotique touche 20% des propriétaires occupants. • 31% des propriétaires sont prêts à investir dans cette solution pour réaliser des économies d’énergie, tandis que 55% pensent investir pour leur autonomie ou celle des personnes

âgées de l’entourage.

 Le confort thermique (chauffage et isolation), 1er élément de confort des Français

À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

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À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

Après l’article sur le Label « Origine France Garantie » concernant la fabrication française des Menuiseries Extérieures, c’est autour de la Fédération de l’Industrie du Béton qui a demandé au Cerib, établissement d’utilité publique institué en 1967, conjointement par le ministre chargé de l’Industrie et par le ministre chargé de l’Économie et des Finances, à la demande de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB). Centre Technique Industriel (CTI), en partenariat avec l’association Pro France, de délivrer le label Origine France Garantie® (OFG) pour les produits industriels en béton. Cette mesure doit permettre d'accompagner les industriels du béton dans la valorisation de leurs produits de fabrication française, et de disposer d’une reconnaissance claire et de confiance vis-à-vis des professionnels et des consommateurs.

Les industriels du béton, qui se mobilisent chaque jour pour maintenir et développer leurs activités productives en France, réaffirment leur volonté de s’inscrire durablement dans une offre de solutions, qui, entre autres, fait appel à des ressources régionales et favorise l’emploi local.


Le label Origine France Garantie® est aujourd’hui le seul qui certifie l’origine française d’un produit. Il est délivré pour une famille de produits clairement identifiés, sur la base de deux critères simples cumulatifs :

  • critère A : de 50 % à 100 % du prix de revient unitaire de ce produit sont acquis en France ;
  • critère B : le produit prend ses caractéristiques essentielles en France.

Une annexe sectorielle Produits Industriels en Béton prend en compte les spécificités des process industriels de fabrication des produits en béton armé, en béton précontraint et des produits en béton non armé.

L’entreprise, qui souhaite labelliser une famille de produits et ainsi promouvoir son ancrage territorial, doit constituer et adresser un dossier complet au Cerib. Le Cerib se prononce sur sa recevabilité et délivre, après examen, un certificat provisoire. Le Cerib réalise un audit de confirmation sur site dans les six mois, au cours duquel toutes les données sont vérifiées ; il procède ensuite à un audit annuel de suivi.

Pour la justification du critère A, l’ensemble des coûts de production servent de base au calcul du PRU (Prix de Revient Unitaire), sortie d’usine, comme les coûts de R&D plafonnés à 10 % du PRU total, les coûts de main-d'œuvre affectée à la production, les coûts d’achat des matières premières, constituants et accessoires, palettisation, conditionnement, les coûts indirects du site de production, les amortissements des équipements de production...

Pour la justification du critère B, l’entreprise doit démontrer, au travers de la traçabilité du process de fabrication, que les étapes : préparation du moule et ferraillage, malaxage du béton, moulage - traitement de surface, durcissement - étuvage - démoulage - cure - finition, conditionnement - stockage sont réalisées en France.

La maîtrise de la traçabilité sur ces critères est considérée comme assurée pour les usines mettant en œuvre un système de contrôle de production en usine vérifié par une tierce partie ; les produits industriels en béton s’inscrivent majoritairement dans ces cas de figure, les produits les plus connus du public que sont par exemple les blocs béton (usuellement appelés « parpaings ») sont marqués CE 2+ et titulaires de la marque NF pour la très grande majorité d’entre eux.

À partir du 1er octobre 2014, le label Origine France Garantie® pour les produits industriels en béton

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

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Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

L’acoustique : le parent pauvre

L’acoustique est au moins aussi importante que la couleur et la lumière lorsqu’il s’agit de créer un climat d’intérieur agréable. Il est prouvé qu’une bonne acoustique spatiale favorise les bonnes prestations d’apprentissage, les rétablissements plus rapides, une productivité professionnelle supérieure et des clients plus satisfaits. En pratique, cependant, l’acoustique ne figure, pour des raisons budgétaires, pas encore parmi les priorités des entrepreneurs et maîtres d’ouvrage. L’impact d’une mauvaise acoustique est sous-estimé, ou l’on pense que le revêtement de sol, les rideaux, les meubles et les plantes suffisent à atteindre un résultat satisfaisant. À cet égard, la mesurabilité joue également un rôle : il est difficile d’établir un lien direct et chiffré entre l’acoustique et, par exemple, les prestations d’apprentissage ou la productivité professionnelle, car plusieurs facteurs entrent toujours en ligne de compte. Par conséquent, les problèmes relatifs à l’acoustique ne sont généralement mis au jour qu’une fois la phase de construction terminée. Et, souvent, les coûts nécessaires à la résolution de ces problèmes sont plus élevés que s’il avait été tenu compte des préférences et exigences en matière d’acoustique pendant la phase de conception.

Regarder d’abord en haut

Le confort acoustique est obtenu par le placement de matériaux à absorption, dispersion et isolation acoustiques. Aussi est-il judicieux de tout d’abord lever les yeux, car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace et, par conséquent, celle qui, relativement, exerce le plus grand effet acoustique. En outre, le plafond est généralement facile d’accès et le coût des adaptations restent, de ce fait, abordables. Le marché offre une vaste gamme de solutions de plafond, ce qui permet de « régler » l’espace avec précision pour une acoustique optimale, en tenant compte de tous les souhaits et exigences fonctionnels et esthétiques imaginables.

Dans ce livre blanc, nous nous intéressons de plus près à la valeur ajoutée d’une bonne acoustique dans différents segments et découvrons le plafond en tant qu’instrument par excellence pour contribuer à la réalisation du confort acoustique. Investir dans un plafond acoustique approprié et bien pensé paie : il s’agit d’un moyen efficace, efficient et esthétique de créer des environnements sains et productifs pour l’habitation, le travail, l’enseignement et les soins.

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

PAS DE NORMES CONTRAIGNANTES MAIS DES DIRECTIVES SOUPLES

Dans l’actuel arrêté néerlandais relatif à la construction, les prescriptions dans le domaine acoustique se limitent à des facteurs exclusivement extérieurs à un espace. Ainsi ces règles protègent-elles les habitants et utilisateurs du bruit généré par les systèmes de ventilation et les ascenseurs, des nuisances sonores induites par la circulation et de la résonance propre aux corridors et cages d’escalier communs des immeubles d’habitation. Il n’existe cependant aucune directive légale concernant l’atténuation de la résonance à l’intérieur d’un espace de séjour. Cette lacune est pour le moins étonnante. En effet, nos habitations, écoles, bureaux, hôpitaux et restaurants sont des endroits dans lesquels nous passons une part importante de notre temps. Et l’on sait que, parallèlement à d’autres facteurs environnementaux tels que la lumière, les couleurs, la qualité de l’air et la température, l’acoustique spatiale exerce une grande influence sur la manière dont nous nous sentons et fonctionnons.

Expérience subjective

Cependant, l’absence de normes contraignantes en matière d’acoustique spatiale peut s’expliquer. En effet, l’acoustique n’est autre que la manière subjective dont nous, êtres humains, percevons le son dans un environnement clos. Ce que l’un jugera comme dérangeant (par exemple, un fond musical durant la rédaction d’un livre blanc) aura, pour l’autre, un effet stimulant. Dans le cadre de l’établissement d’un programme d’exigences, les paramètres acoustiques seront donc fortement dépendants du type d’utilisation de l’espace. Alors que la réverbération est indésirable dans un local de classe, elle est indispensable dans une salle de concert.

Plusieurs facteurs entrent en jeu

Les propriétés acoustiques d’un espace ne sont pas uniquement déterminées par sa grandeur mais par plusieurs facteurs. Un espace dont le temps de réverbération satisfait à un critère établi peut malgré tout présenter une mauvaise acoustique due, par exemple, à des réflexions gênantes ou à des échos flottants (sons que se renvoient deux parois dures parallèles ou le sol et le plafond). En outre, de nombreux autres facteurs non architectoniques exercent un impact sur l’acoustique, tels que les meubles, le revêtement de sol et le nombre de personnes présentes dans l’espace. Il est donc, à cet égard également, difficile d’établir des normes univoques. Peut-être devons-nous, dans ce contexte, comparer l’acoustique à la couleur. En effet, l’arrêté relatif à la construction ne contient pas davantage de dispositions concernant les couleurs, dont l’on sait pourtant qu’elles exercent, tout comme l’acoustique, une influence sur notre bien-être. Heureusement, un certain nombre de normes et valeurs cibles dans le domaine de l’acoustique spatiale se font néanmoins jour à partir de la science et du marché. Par ailleurs, l’institut néerlandais de normalisation, le NEN, s’attache actuellement, en collaboration avec le Rijksgebouwendienst et de nombreux bureaux d’ingénieurs, à développer des directives acoustiques. Celles-ci fournissent aux maîtres d’ouvrage, architectes, conseillers et promoteurs immobiliers les repères nécessaires pour la conception d’environnements dans lesquels une bonne acoustique joue un rôle prépondérant.

La recherche d’un équilibre

Une bonne acoustique est donc le résultat d’une complexe conjonction de facteurs. Il ne suffit pas de truffer une salle de matériaux à absorption sonore. Cette méthode a pour effet de créer des « espaces morts » dans lesquels la communication est laborieuse, indépendamment du fait que cette solution n’est pas souhaitable d’un point de vue esthétique. Tenter d’atteindre une bonne acoustique, c’est toujours rechercher un équilibre. Un équilibre qui fait encore fréquemment défaut dans l’architecture moderne, où les surfaces lisses, matériaux durs et lignes épurées sont souvent la norme. Si le résultat est admirable sur le plan esthétique, les effets en termes de résonance sont loin d’être idéaux. Il existe une autre zone de tension entre la compréhensibilité de la parole et la confidentialité des conversations. Dans un seul et même espace, il peut être souhaitable que les gens soient capables de se comprendre facilement à une faible distance et que ce ne soit justement pas le cas lorsque cette distance est légèrement plus élevée. Il est un fait qu’une bonne acoustique exerce une influence importante sur la manière dont les gens se sentent et fonctionnent. Tout comme la lumière, la couleur, la température et la qualité de l’air, elle contribue à déterminer la productivité des travailleurs, les prestations scolaires des élèves et le rétablissement des patients.

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

L’ACOUSTIQUE DANS LES SOINS DE SANTÉ

La recherche dans les environnements de soin a démontré qu’une bonne acoustique contribue à une tension artérielle plus faible, à un moindre besoin de médicaments contre la douleur et au bien-être des patients et occupants. Au sein des hôpitaux, l’acoustique joue un rôle prépondérant dans le processus de guérison. En effet, un sommeil nocturne de bonne qualité et ininterrompu est d’une importance cruciale pour le rétablissement des patients. Le bruit peut être un facteur considérable de trouble du sommeil. Les autres patients, le personnel soignant, tout comme les autres bruits typiques d’un hôpital, comme les sonneries de téléphone, les bips des moniteurs cardiaques et les appareils de respiration, peuvent gêner considérablement le sommeil d’un patient. Ajoutons à cela que, pour des considérations hygiéniques, les sols et murs des hôpitaux sont souvent constitués de matériaux durs et lisses, ce qui ne fait que renforcer les impulsions sonores.

Le niveau sonore a doublé

Depuis les années soixante-dix du siècle dernier, le niveau sonore a doublé dans les hôpitaux. Bien entendu, ce constat ne s’applique pas seulement aux moments où les patients dorment mais également à la journée, lorsque les visiteurs sont présents, les télévisions sont allumées, les repas sont servis, les équipes de nettoyage font leur travail et des lits sont déplacés. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le niveau de nuisances sonores ne peut, pour un rétablissement optimal, dépasser 35 décibels dans la chambre des patients. Or, cette norme n’est respectée que dans peu d’hôpitaux.

Plafond acoustique

Il ressort d’une étude suédoise que l’aménagement d’un plafond à absorption acoustique permet de réaliser une réduction substantielle du nombre de perturbations du sommeil. L’installation de tels matériaux dans les couloirs contribue également à cette réduction. Par ailleurs, il s’avère que l’émergence des chambres individuelles – qui a pour objectif principal de protéger les patients contre les infections résistant aux antibiotiques – favorise également la création d’un environnement de guérison plus calme et de meilleure qualité. Le revers de la médaille est, cependant, que le patient aura moins de contacts sociaux, ce qui exerce aussi un impact en termes de rétablissement.

Vie privée

Un autre aspect de l’acoustique dans les soins de santé est celui de la vie privée. Une mauvaise confidentialité acoustique fait en sorte d’inhiber les patients lorsqu’ils expriment ce qu’ils ressentent, ce qui entrave l’établissement d’un bon diagnostic par les médecins. Outre les cabinets de consultation et les salles de soins, les guichets, espaces d’attente et lieux similaires peuvent également poser des problèmes en termes de confidentialité. Lors de la détermination des conditions accessoires en matière d’acoustique dans les soins de santé, il convient d’examiner les aspects suivants : quelle sera la destination de l’espace, combien de personnes vont utiliser l’espace, quelles sont les dimensions et la forme de l’espace ? Qui plus est, une délimitation réfléchie de zones réparties entre activités bruyantes et plus calmes peut s’avérer particulièrement judicieuse. Séparer ces activités par la distance adéquate et d’une manière appropriée sur le plan logistique peut permettre de donner aux patients le repos dont ils ont besoin.

Cas : Étude de différents plafonds en présence de patients cardiaques Une étude de l’influence de l’acoustique spatiale sur le rétablissement des patients cardiaques a été réalisée à l’hôpital universitaire d’Huddinge, en Suède. Au total, 94 patients ont participé à l’étude, au cours de laquelle les panneaux de plafond ont été changés au sein du département, passant de variantes à réflexion sonore (mauvaise acoustique) à des variantes à absorption sonore (bonne acoustique). Les effets de ces acoustiques sur la tension artérielle, l’amplitude des pulsations, le pouls et la régularité du pouls ont été observés. Il a, en outre, été demandé aux patients de remplir un questionnaire sur la qualité des soins. Après un et trois mois, le nombre de patients à nouveau admis ou décédés a été compté. L’enquête met au jour des différences significatives entre les bonne et mauvaise acoustiques en ce qui concerne l’amplitude du pouls chez les patients admis pour un infarctus du myocarde ou une angine de poitrine. C’est dans le groupe exposé à la mauvaise acoustique que les réadmissions ont été les plus nombreuses. En outre, les patients qui ont été traités dans un environnement acoustique favorable se montraient plus positifs quant aux soins et à l’attitude du personnel.

Stress au travail

Enfin, un hôpital ou autre établissement médical n’est pas qu’un environnement de soin, mais aussi un lieu de travail où tant les médecins que le personnel infirmier doivent, jour et nuit, fournir des prestations de la meilleure qualité. La combinaison entre une mauvaise acoustique et le brouhaha des bruits d’hôpital exerce une grande influence sur le pouvoir de concentration, renforce le niveau de stress et augmente le risque d’erreur.

Bref : les raisons pour que les concepteurs de projet dans le secteur des soins de santé prennent l’aspect de l’acoustique au sérieux et en tiennent compte au cours du processus de construction sont suffisamment nombreuses.

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

L’ACOUSTIQUE DANS L’ENSEIGNEMENT

Dans une école sur cinq, l’acoustique est si mauvaise qu’une grande partie des propos de l’enseignant échappe aux élèves. En outre, ceux-ci doivent faire beaucoup d’efforts pour suivre le cours, ce qui se traduit par une concentration défaillante et de la fatigue. Ceci a d’importants effets négatifs sur les performances d’apprentissage. La mauvaise acoustique est souvent causée par une réverbération excessive. Alors que le temps de réverbération recommandé est de 0,8 seconde, des temps de réverbération de plus de 1,2 seconde sont fréquents. Dans son TED Talk de 2012, l’expert du son Julian Treasure, fondateur de The Sound Agency et auteur du livre « Sound Business », prône pour sa part un temps de réverbération de 0,4 seconde pour la création d’un environnement d’apprentissage idéal.

Risques sanitaires pour les enseignants

Une bonne acoustique n’est pas seulement avantageuse pour les élèves. Pour une bonne compréhensibilité, le volume de parole de l’enseignant doit être d’environ 9 dB plus fort que le bruit de fond. Étant donné que le volume de parole normal d’un adulte se situe entre 50 et 55 dB, le niveau de bruit doit être inférieur à 40 dB. Or, le niveau de bruit moyen dans un local de classe varie autour de 65 dB. Même en cas de travail silencieux, il se situe rarement sous les 50 dB. Cela signifie qu’un enseignant doit élever suffisamment sa voix pour qu’elle soit supérieure à ce niveau de bruit, avec tous les risques que cela suppose pour la santé. Une étude de l’université de Brême a démontré que le rythme cardiaque de l’enseignant augmente avec le niveau de bruit de la classe – un signal clair qu’une mauvaise acoustique peut entraîner de sérieux risques pour la santé. Il est même prouvé qu’une exposition quotidienne à un niveau de bruit de 65 dB ou plus constitue la limite au-delà de laquelle le risque d’infarctus du myocarde augmente considérablement.

L’effet Lombard

Une difficulté supplémentaire est que les bruits perturbateurs se répartissent généralement de manière égale à travers le local de classe, tandis que la voix de l’enseignant provient d’une direction et doit parfois parcourir six mètres pour atteindre les élèves de la dernière rangée. Ceci implique une effort vocal supplémentaire pour l’enseignant ainsi qu’un facteur perturbateur dans le flux d’information envoyé aux élèves assis à l’arrière. Dans les formes d’enseignement modernes et différenciées, un autre aspect entre en ligne de compte : lorsque les membres de plusieurs groupes de travail parlent en même temps dans l’espace, ces groupes se perturbent l’un l’autre. Ceci entraîne une réaction en chaîne négative dans laquelle les groupes tentent de compenser la mauvaise compréhensibilité en élevant la voix, ce qui accentue encore le niveau de bruit, et ainsi de suite. Par conséquent, le niveau sonore du local de classe augmentera progressivement, tandis que le nombre de personnes reste le même. Dans le monde de l’acoustique, ce phénomène est connu sous le nom de l’effet Lombard. Il peut être atténué par la prise de mesures d’absorption sonore.

Méthodes d’enseignement modernes

Lors de la résolution des problèmes acoustiques en milieu scolaire, il convient donc de prendre en compte le type d’enseignement et le processus de communication. Alors que, jadis, l’enseignant maintenait l’ordre et avait le plus souvent la parole, les méthodes d’enseignement actuelles reposent sur une plus grande interaction entre les élèves et le professeur et entre les élèves (travail par projet). Cette évolution exerce naturellement un effet sur le niveau sonore. Par ailleurs, il est important de ne pas se focaliser sur les valeurs réelles et d’également prendre en considération le contexte. Ainsi un niveau sonore de 65 dB est normal lorsqu’un texte impliquant un niveau de voix plus élevé est présenté. Cependant, un vacarme de 55 dB est perçu comme dérangeant par les élèves lorsqu’ils doivent exécuter un travail silencieux. Quoi qu’il en soit, des temps de réverbération courts favorisent une bonne compréhensibilité. L’étude « Akoestische Ergonomie in Scholen » (L’ergonomie acoustique dans les écoles) indique que l’élévation du son (effet Lombard) est considérablement inférieur, voire inexistant, dans les locaux de classe dotés d’une bonne acoustique. En effet, en conditions optimales, le niveau sonore mesuré au cours de travaux individuels des élèves se situait même en-deçà du niveau d’une leçon classique. Dans l’ensemble, le niveau sonore de base dans les locaux de classe présentant un temps de réverbération de moins de 0,5 seconde était de 8 dB inférieur à celui de locaux de classe dotés d’un temps de réverbération compris entre 0,6 et 0,8 seconde.

La réverbération

La réverbération est le son réfléchi entendu après que la source de ce son a cessé de l’émettre. Le temps de réverbération est le temps qui s’écoule jusqu’au moment où le son a diminué de 60 dB. Dans la pratique, la réverbération n’est, à ce stade, plus entendue. Dans des conditions comparables d’autre part, le temps de réverbération sera plus long dans une grande salle que dans un petit local. La réverbération exerce une grande influence sur la compréhensibilité de la parole. Il est important, dans les locaux de classe, de disposer d’un court temps de réverbération. Dans une église, ce temps de réverbération est généralement long, ce qui nuit à la compréhensibilité mais convient particulièrement bien au son de l’orgue. Le temps de réverbération peut être raccourci par la prise de mesures d’absorption sonore.

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

L’ACOUSTIQUE DANS LES ESPACES DE BUREAUX OUVERTS

Selon FFM, la revue professionnelle des administrateurs d’installations, plus de la moitié des entreprises néerlandaises sont en train de mettre en œuvre « Le nouveau monde du travail ». Cela signifie : de nouvelles formes de travail, des lieux de travail plus flexibles et des espaces de bureaux ouverts où les travailleurs se côtoient en grands nombres. Dans la pratique, l’espace et les coûts d’hébergement ainsi économisés par les employeurs sont néanmoins souvent annulés par une productivité moindre et un absentéisme plus élevé au sein de leurs travailleurs.

Le bruit en tant que facteur dérangeant

Pas moins de 60 pour cent des personnes qui travaillent dans un bureau paysager identifient le bruit comme le facteur le plus perturbateur. On affirme souvent que les espaces de bureaux ouverts favorisent une meilleure communication et un meilleur transfert de connaissance. Néanmoins, les études scientifiques menées dans les bâtiments n’ont pas permis de le démontrer. Et même si cet avantage existait bel et bien, il ne contrebalance pas l’effet dérangeant généré par des travailleurs en train de se concerter sur les collègues qui, dans le même espace, souhaitent travailler dans le calme et avec concentration. Les sonneries de téléphone, les collègues en conversation et le bruit des imprimantes n’arrangent rien. Une acoustique spatiale bien réfléchie peut toutefois accomplir des miracles.

L’importance de l’acoustique souvent découverte trop tard

Dans le cadre des activités de conception, les conseillers acoustiques constatent souvent que la qualité acoustique des espaces de bureaux ne fait pas l’objet d’une attention suffisante. Les maîtres d’ouvrage et entrepreneurs économisent le plus possible sur les équipements acoustiques, dans l’idée que les meubles, le revêtement de sol, les rideaux et les plantes suffiront. S’il est vrai que ces surfaces douces absorbent les sons aigus, il est néanmoins indispensable d’installer des faux plafonds pour l’absorption des sons moyens et graves. Le problème est que cette nécessité est généralement reconnue trop tard, à savoir lorsque le bâtiment est déjà en service et que les premières doléances sont formulées. Il est alors difficile d’installer des plafonds à absorption sonore, ne serait-ce que parce que la hauteur des étages ne le permet pas.

Compréhensibilité de la parole contre confidentialité des entretiens

Le concept de bureaux ouverts étant encore relativement nouveau, de bonnes directives (acoustiques) n’ont pas encore été développées. Celles qui existent ont été établies par le Rijksgebouwendienst il y a plusieurs dizaines d’années et sont principalement destinées aux espaces de bureau fermés. Il n’est dès lors question que des temps de réverbération et du niveau de bruit de fond des installations et de l’environnement. La situation acoustique dans les espaces de travail ouverts est toutefois nettement plus compliquée que celle des bureaux clos. Une bonne compréhensibilité de la parole à courte distance y est indispensable, tandis que la propagation du son à plus grande distance doit être atténuée, et ce dans l’intérêt de la confidentialité des conversations et de la tranquillité des collègues. À cette fin, les temps de réverbération à viser doivent être inférieurs à 0,5 seconde. Les plafonds acoustiques pourvus d’une classe d’absorption élevée peuvent, à cet égard, apporter une importante contribution, de même que des cloisonnettes et des armoires mi-hautes entre les postes de travail. Par ailleurs, il s’avère que, dans les espaces ouverts de bureaux, le son est souvent transporté d’un groupe de travail à l’autre par le biais des surfaces dures. C’est pourquoi il convient, dans la mesure du possible, d’éviter les surfaces dures et de se montrer attentif à la répartition de l’espace. De bons résultats peuvent également être atteints en créant des zones de travail séparées, d’une part, pour les activités bruyantes et, d’autre part, pour les activités nécessitant le calme.

Compréhensibilité de la parole

Jusqu’il y a cinq ans, l’on ne s’intéressait, en matière d’acoustique, qu’aux temps de réverbération. Aujourd’hui, l’aspect de la compréhensibilité de la parole fait l’objet d’une attention croissante. La compréhensibilité de la parole est la mesure dans laquelle la parole peut être ou non facilement comprise. Un moyen de mesurer cette compréhensibilité de la parole est ce qu’on appelle l’ITP (indice de transmission de parole). Il s’agit d’une cote située entre 0 et 1, 0 correspondant à une très mauvaise et 1 à une excellente compréhensibilité. Les mesures sont effectuées à différentes fréquences, un haut-parleur étant placé à l’endroit où se trouve normalement l’orateur, tandis qu’un microphone est disposé à la place des auditeurs. Le calcul de l’ITP tient compte aussi bien de l’influence de la résonance que des éventuels bruits de fond présents dans l’espace. Une mauvaise compréhensibilité de la parole peut être désirable dans des situations où l’on souhaite ne pas être dérangé par les conversations des autres ou lorsque les entretiens sont confidentiels. C’est ce que l’on appelle la confidentialité des conversations.

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L’ACOUSTIQUE DANS LES ESPACES PUBLICS

Une bonne acoustique n’est pas seulement nécessaire dans les lieux où l’on travaille, soigne ou enseigne. Le confort acoustique joue un rôle dans la création d’un climat intérieur agréable dans tous les endroits (très) fréquentés. Les cas de certains de ces lieux sont abordés ci-après.

L’horeca

Dans un restaurant, une mauvaise compréhensibilité de la parole ou confidentialité des conversations fera en sorte que les clients ne reviendront plus, quelle que soit la qualité de la carte. Et, malheureusement, c’est trop souvent le cas des établissements modernes et branchés, aux lignes épurées et aux plafonds et murs aux finitions dures. La combinaison des mouvements de chaise, des bruits d’assiette et d’une musique d’ambiance peut devenir une véritable cacophonie de sons qui incommodera aussi bien le personnel que les clients. La TU Delft note en outre un phénomène frappant : du fait que la conversation entre quatre personnes est difficile dans un restaurant en proie à une résonance importante, seuls des entretiens bilatéraux ont lieu. Le volume sonore s’en trouve encore renforcé, car deux conversations entre deux personnes remplacent une seule conversation entre quatre personnes. Dans un restaurant de 20 tables qui affiche complet, cette situation se traduit rapidement par un cauchemar acoustique. Dans ce type de cas de figure, l’absorption sonore par le plafond accomplit des merveilles.

Les installations sportives

L’acoustique dans les gymnases, halls des sports et piscines est d’emblée problématique en raison de la forme et du volume de ces espaces. Le volume sonore élevé des activités qui y sont menées ne fait qu’accentuer le problème. Couinements de chaussure, rebonds de ballon, chahut du public et cris des sportifs : tous ces sons créent une ambiance désagréable, voire des situations à risque, compte tenu du fait que les instructions ou avertissements sont difficilement compréhensibles. L’enseignant, l’instructeur sportif ou le maître-nageur qui doit fonctionner quotidiennement dans de telles conditions est exposé à des problèmes de voix et de concentration, ainsi qu’à un risque d’épuisement chronique et de sérieux problèmes auditifs. Dans ce type d’espace, les matériaux à absorption sonore sont une nécessité absolue en vue de réduire les temps de réverbération et d’atténuer les échos flottants. Selon la TU Delft, le total des surfaces absorbantes doit correspondre à au moins 25 % de la surface géométrique totale. En effet, l’absorption par le plafond uniquement ne suffit pas, car la résonance est également générée par les murs et en particulier par les surfaces transversales. Cet effet peut être restreint en équipant au moins une surface transversale de matériau absorbant.

Les atriums

Les atriums des centres commerciaux et bâtiments publics modernes sont parfois appelés les cathédrales de l’époque actuelle. Ce parallèle ne trouve pas seulement son origine dans l’important volume et le statut architectonique de ces espaces mais également dans leur caractère acoustique. Les hauts plafonds qui les caractérisent génèrent de longs temps de réverbération ainsi qu’une accentuation du son des personnes qui se rencontrent, du roulement des valises, de la musique des magasins et des installations de climatisation. Qui plus est, le défi acoustique ne réside pas seulement dans le hall central mais également au niveau des sols d’étage attenants. En effet, ceux-ci sont également influencés par le niveau sonore de l’atrium, qui agit comme une caisse de résonance. Pour ne rien arranger, les atriums comportent généralement des finitions avec beaucoup de pierre naturelle et des plafonds en verre – c’est-à-dire des matériaux très réfléchissants, auxquels il n’est pas possible d’ajouter de solution d’absorption sonore. Il faut donc procéder à ces ajustements là où cela est possible, c’est-à-dire, par exemple, sur les plafonds de galerie des différents étages, sur les grands murs et aux balustrades sous les châssis de fenêtre. En outre, le plafond en verre, qui a été conçu pour l’apport de lumière naturelle, peut être partiellement recouvert d’îlots acoustiques pour plafond ou de baffles.

Les églises

À mesure que les églises se dépeuplent, le confort acoustique de ces bâtiments diminue. Une place inoccupée absorbe moins bien le son qu’un visiteur. Des temps de réverbération de plus de cinq secondes n’ont dès lors rien d’exceptionnel. Lors de la prise de mesures d’absorption sonore visant à améliorer la compréhensibilité de la parole, il convient de ne pas perdre de vue la résonance naturelle d’une église, sous peine de nuire à la musique d’orgue et aux chants. Par ailleurs, certains de ces bâtiments sont, depuis quelques années, rendus de plus en plus multifonctionnels, voire reconvertis en lieux de sortie, espaces de bureaux ou halls d’exposition. Ces nouvelles applications requièrent des solutions acoustiques sur mesure.

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LA SOLUTION RÉSIDE DANS LE PLAFOND

Nous avons vu l’importance d’une bonne acoustique dans les différents secteurs, ainsi que les divers problèmes susceptibles de se poser. À cet égard, chaque type d’espace connaît ses propres défis, qui dépendent de la fonction, du volume, de l’aménagement, du niveau de bruit de fond et du nombre de personnes qui en font usage. La réalisation d’un projet acoustique relève donc d’un processus dynamique dans le cadre duquel, lorsque la question de l’acoustique se pose, une concertation continue doit s’installer entre le maître d’ouvrage, l’architecte et le conseiller acoustique. C’est que la forme exerce une influence sur l’acoustique et, donc, également sur le matériau à utiliser pour répondre aux exigences acoustiques et esthétiques.

Exigences fonctionnelles et esthétiques, tout en un

Le marché offre une large gamme de solutions de plafond qui prennent en compte toutes les exigences et préférences fonctionnelles et esthétiques imaginables. Des aspects tels que l’accessibilité du plénum (l’espace séparant le plafond du faux plafond), la réflexion lumineuse et la régulation de la température jouent également un rôle. Lorsque ces solutions sont développées dès la phase de conception, les installations de climatisation, l’éclairage et des extincteurs automatiques peuvent être directement intégrés. Mais même pour les bâtiments qui sont déjà en service, des systèmes de plafond performants et esthétiques en mesure de résoudre les problèmes acoustiques sont également disponibles. Y compris dans les situations où il est question d’activation du noyau de béton.

Les choix lors de la conception du bâtiment font la différence

En ce qui concerne les projets de nouvelle construction, un confort acoustique satisfaisant peut déjà être obtenu en opérant des choix logiques lors de la conception du bâtiment. Citons, notamment, la disposition, côte à côte, d’espaces présentant un niveau sonore comparable (délimitation de zones acoustiques) et l’utilisation de matériaux de construction à isolation acoustique en vue de repousser les sons extérieurs et entre les différents espaces. Mais la forme exerce, elle aussi, une grande influence en termes d’acoustique. Un plafond oblique surplombant une scène fera, par exemple, en sorte que les premiers rangs de la salle ne seront pas incommodés par les échos, tout en renforçant le son pour les spectateurs du fond. D’un point de vue pratique, il s’avère que, lorsque la conception acoustique est prise en compte dès le début du processus de construction, son coût n’excède pas un demi-pour cent du coût total de la construction. Cet investissement sera largement compensé durant la phase d’exploitation, grâce, par exemple, à une productivité professionnelle plus élevée, à moins d’absentéisme et à des clients plus satisfaits.

Plafond : la plus grande surface disponible possible pour le confort acoustique

Lorsque de telles mesures architectoniques ne sont plus possibles (parce que le bâtiment est déjà en service) ou que leurs effets sont insuffisants, le plafond est la composante de l’espace qui présente la marge de manœuvre la plus importante pour augmenter le confort acoustique. Le plafond est relativement bon marché à adapter ou à remplacer et constitue la surface ininterrompue la plus grande et la plus facilement accessible d’un espace. Il est ainsi possible d’atteindre des résultats satisfaisants à partir d’une valeur d’absorption relativement faible. Un (revêtement de) sol présente l’inconvénient d’être parsemé d’objets réfléchissant le son, tels que des tables ou armoires. Les murs également (avec ou sans fenêtres en verre) n’offrent aucune absorption sonore car ils présentent généralement une finition en matériaux durs.

Plafonds fermés et plats

Lorsqu’un plafond d’apparence discrète et rigide, courant de mur à mur, est souhaité, il est souvent fait appel à des systèmes de plafond pourvus de petits trous (une autre manière d’obtenir une absorption sonore). De nombreux architectes voient néanmoins ces trous comme une aberration. Aussi les fabricants ont-ils imaginé une parade à ce problème en développant des plaques de plafond planes et dotées d’une structure unie, mais disposant néanmoins des propriétés acoustiques souhaitées. Un bon exemple de cette solution est le panneau de plafond Techstyle de Hunter Douglas. Ce panneau possède le rayonnement sobre de la plaque de plâtre, tout en présentant, grâce à sa structure cellulaire et à son matériau non tissé, une absorption sonore élevée, tant pour les hautes que pour les basses fréquences.

Îlots de plafond et baffles

Parmi les autres approches esthétiques figure le look industriel, selon lequel toutes les installations, conduites et gaines de câblage restent visibles sous le plafond. Pour, dans ce cadre, ajuster le confort acoustique, les îlots de plafond et les baffles sont des solutions fréquemment utilisées qui, en outre, présentent une valeur ajoutée sur le plan esthétique. Les îlots de plafond sont des éléments de plafond en suspension libre dotés d’une grande capacité d’absorption sonore. Les baffles sont de petites plaques, souvent rectangulaires, suspendues verticalement au plafond et servant à absorber le son et à atténuer la résonance. Ils sont fréquemment utilisés dans les environnements vastes et bruyants, tels que les centres commerciaux ou les restaurants, mais rendent aussi de grands services dans les espaces de bureaux et hôpitaux. L’avantage des îlots de plafond et des baffles est qu’ils peuvent être employés de manière très ciblée, dans les lieux où les conditions doivent être propices à la communication et à la concentration. C’est le cas, par exemple, d’une réception d’hôtel, d’un guichet attenant à un espace d’attente ou des postes de travail d’un bureau paysager.

Activation du noyau de béton

Les îlots de plafond et baffles sont également souvent appliqués dans les espaces où la température est régulée à l’aide de l’activation du noyau de béton. L’activation du noyau de béton est le chauffage ou la réfrigération d’un espace au moyen du pompage d’eau (ou d’un autre liquide) à travers les conduites situées dans le noyau du plafond en béton (qui, en général, est également le sol de l’étage supérieur). Cette technique fait usage de la capacité d’accumulation de chaleur et de la grande surface de la masse de la construction en béton. Il est ainsi possible, avec un écart de température relativement restreint entre l’eau pompée et l’air de l’espace, de répondre dans une mesure suffisante au besoin de chauffage ou de réfrigération. Cet effet économique en énergie est toutefois annulé lorsque le plafond est entièrement recouvert par un système de plafond dense. Les îlots de plafond et les baffles offrent dès lors une solution, car ils comportent suffisamment d’ouvertures pour laisser passer le chaud et le froid, tout en absorbant le son aux bons endroits en vue d’une acoustique optimale.

« Peaufiner » l’espace

L’obtention de l’acoustique idéale est toujours une quête du bon équilibre entre absorption et réflexion acoustiques. Une absorption excessive tue l’espace. Un restaurant nécessitera seulement une faible rumeur afin d’obtenir une ambiance animée, tout en veillant à éviter que l’on ne puisse entendre les conversations deux tables plus loin. En plus de l’absorption sonore visant à réduire le temps de réverbération, des salles telles qu’un amphithéâtre ou un espace de réunion nécessiteront également une réflexion acoustique en vue de propager le son, de sorte que les auditeurs assis à une plus grande distance de l’orateur puissent bien entendre celui- ci. Dans ces cas, des îlots de plafond sans effet absorbant peuvent être placés au milieu de l’espace pour agir en tant que surfaces réfléchissantes, tandis que les îlots et/ou baffles situés sur les bords et à l’extrémité de l’espace serviront à stopper la réverbération. Vous pouvez ainsi « peaufiner » l’espace pour atteindre une acoustique optimale.

Panneaux BXD : solution en cas d’activation du noyau en béton

Si, en présence d’une activation du noyau en béton, il est, pour des considérations esthétiques, souhaitable que toute la surface soit close et plane, il existe aujourd’hui une solution pour atteindre ce résultat. Les panneaux BXD de Hunter Douglas sont des panneaux de plafond en aluminium avec une large ouverture intermédiaire (30 mm). La perte de réduction sonore induite par ces larges jointures est compensée par l’épaisseur/hauteur plus importante des panneaux (6 cm). Il est ainsi possible d’atteindre des valeurs d’absorption d’un αw compris entre 0,5 et 0,85, tandis qu’il reste suffisamment d’espace pour l’échange d’air chaud et froid entre le noyau en béton et l’espace du bâtiment. Sur le plan visuel, le plafond a toutefois l’air bien clos. L’avantage de ce système par rapport aux baffles réside dans le fait que les panneaux ne descendent pas aussi bas et gênent donc moins la vue. De plus, avec des baffles, le plafond en béton est toujours visible car l’espace intermédiaire qui les séparent est plus important.

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

Une bonne acoustique est toujours le résultat d’un travail sur mesure. Précisément parce que l’acoustique est tributaire de tant de facteurs différents, il est important de faire appel à un conseiller spécialisé. Il pourra exécuter les calculs, procéder aux mesures et élaborer des solutions correspondant exactement à l’affectation de l’espace. Le plafond est la composante la plus déterminante, la plus facile à modifier et, relativement, la meilleur marché de l’espace pour ce qui est de contribuer à l’amélioration de l’acoustique. Bien entendu, le plafond n’est pas le seul instrument disponible. Dans les situations plus difficiles ou complexes, des cloisons de séparation, des panneaux acoustiques, des écrans acoustiques et/ou d’autres éléments acoustiques peuvent être ajoutés.

Pensez à inviter, à l’occasion, des fabricants de solutions de construction acoustique à la table de conception. Ils sont les mieux placés pour connaître les nouveautés et avantages de leurs produits. En outre, ils disposent d’une grande connaissance, car ils mènent des recherches constantes et travaillent aux innovations dans le domaine de l’acoustique.

À propos de l’auteur

Richard de Boer est concepteur et rédacteur chez Admix, un bureau rotterdamois spécialisé dans la communication pour les marchés professionnels. Il rédige, depuis plus de dix ans déjà, des textes commerciaux et journalistiques pour différents clients, notamment dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et des services (financiers).

Puissance sonore

La puissance sonore est exprimée en décibels. Pour référence :

- 0 dB est le seuil auditif : le niveau auditif le plus faible que l’oreille humaine puisse entendre.

- 30 dB est le niveau sonore des espaces calmes non peuplés.

- en cas de travail calme dans des bureaux ou locaux de classe, le niveau sonore est d’environ 40 dB, à condition qu’aucun bruit provenant de l’extérieur ne pénètre.

- la parole, d’un niveau de conversation, commence à environ 55 dB, lorsqu’elle est mesurée à 1 mètre de l’orateur.

- 80 dB est le niveau sonore d’un restaurant très bruyant sans musique, dans lequel les clients devront parler très fort pour se comprendre.

- lorsqu’une personne est exposée de manière prolongée à des niveaux sonores supérieurs à 80 dB, elle subit des dommages auditifs.

- dans une discothèque, la parole n’est compréhensible qu’en criant à 10 centimètres de l’oreille de l’interlocuteur, car le niveau sonore dépasse allègrement les 100 dB ; un tel environnement peut entraîner des dommages auditifs aigus.

- 120 dB dB est le plus haut niveau sonore que l’oreille humaine peut supporter ; on l’appelle également le seuil de la douleur.

Acoustique : lever les yeux car le plafond est la plus grande surface dégagée de l’espace

'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014

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'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014

'’Que la lumière soit’’ bleue, pour le Prix Nobel de physique 2014​

L’attribution du Prix Nobel 2014 de physique aux chercheurs japonais et américain Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura pour leur invention de la diode électroluminescente (LED) bleue

Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura ont été récompensés pour avoir réalisée une nouvelle source énergétique efficace et respectueuse de l'environnement capable d’émettre de la lumière par les diodes électroluminescentes bleue (LED).

S’inscrivant dans l’état d'esprit d'Alfred Nobel, la remise du prix pour une invention correspond à une notion majeure celle qui octroiera un plus grand bénéfice à l'humanité.

Ainsi, en utilisant une LED, les alternatives plus durables et plus efficaces représentent un apanage par rapport aux sources de lumière antérieures.

La première émission de lumière par un semi-conducteur date de 1907 et fut découverte par H. J. Round. Quelques années après, en 1927, O. V. Losev dépose le premier brevet de ce qui sera appelé, bien plus tard, une diode électroluminescente. Ce n’est qu’en 1962 que la première LED rouge est créée par Nick Holonyak Jr et S. Bevacqua. Durant quelques années, les chercheurs ont cru devoir se limiter à quelques couleurs telles que le rouge, le jaune ou le vert.

Mais près d’un demi-siècle plus tard, le Led bleue est apparu, dans les années 1990, les recherches, entre autres, de Shuji Nakamura et Takashi Mukai de Nichia, dans la technologie des semi-conducteurs InGaN permirent la création de DEL bleue, et par conséquent de DEL blanches, par l’utilisation couplée de DEL bleue et de luminophore jaune. Cette importante avancée fut le point de départ de nouvelles applications majeures : éclairage, écrans de téléviseurs et d’ordinateurs. Le 7 octobre 2014, Shuji Nakamura, Isamu Akasaki et Hiroshi Amano ont reçu le prix Nobel de physique pour leurs travaux sur les DEL bleues.

Et lorsque Akasaki, Amano et Nakamura arriveront à Stockholm au début de Décembre pour recevoir leur Prix Nobel, ils auront du mal à ne pas remarquer la lumière de leur invention éclatante dans pratiquement toutes les rues de la ville. Le blanc des lampes à LED sont économes en énergie, durable et émettent une lumière blanche brillante. En outre, et contrairement à des lampes fluorescentes, ils ne contiennent pas de mercure.

Nichia, une entreprise Japonaise de taille moyenne (200-300 personnes en 1975), fournissait à ses clients (fabricants de tube pour l’éclairage, de télévision) ce précieux phosphore. Au cours des années 80, la technologie d’éclairage à phosphore connaissait son apogée, tubes, écran de télévision, utilisaient le procédé d’une excitation du phosphore par une radiation UV-bleue.

Tandis qu’Isamu Akasaki travaillait avec Amano à l'Université de Nagoya, Nakamura en 1979, fut recruté au sein de Nichia afin de développer de nouveaux produits et de prendre en charge le département R&D. Shuji provenait du monde de l’électronique et du semi-conducteur, et se mit en quête de développer un semi conducteur ayant une émission bleue. De 1982 à 1989 il travailla sur différents types de wafer afin de développer une LED bleue suffisamment performante. Au cours de l’année 1989, il y avait 2 méthodes de fabrication des LEDs bleues, utilisant 2 types de matériaux : le séléniure de zinc (ZnSe) et le Nitrure de gallium (GaN).

Quand ils ont obtenu des faisceaux lumineux de couleur bleue de leurs semi-conducteurs, les portes se sont alors ouvertes à une transformation fondamentale de la technologie d'éclairage. Les ampoules à incandescence ont allumé le 20ème siècle; le 21ème siècle va s’éclairer par des lampes LED.

Économiser l'énergie et des ressources :

Une diode émettrice de lumière est constituée d'un certain nombre de matériaux semi-conducteurs en couches. Une LED est un semi-conducteur (diode) qui émet de la lumière quand du courant le traverse. Les matériaux semi-conducteurs que les LED utilisent transforment l’énergie électrique en un rayonnement électromagnétique visible, c’est-à-dire en lumière :

Le stimulant est donc le courant électrique qui passe par la diode (plus spécifiquement par la jonction*. La diode que traverse le courant électrique est – comme toutes les diodes – unidirectionnelle : de la lumière n’apparaîtra que si un courant continu la traverse dans la ‘bonne’ direction, à savoir de l’anode (pôle positif) à la cathode (pôle négatif). La quantité de lumière générée est à peu près proportionnelle à la quantité de courant qui traverse la diode. À des fins d’éclairage, on travaille par conséquent toujours avec des alimentations à courant régulé (‘constant current’),

Dans les ampoules incandescentes, ainsi que dans les lampes à halogène, le courant électrique est utilisé pour chauffer un filament métallique, ce qui fait briller. Dans les lampes fluorescentes (auparavant appelé les lampes basse consommation, mais avec l'avènement de lampes à LED que l'étiquette a perdu son sens) une décharge de gaz est produit créant à la fois de la chaleur et de la lumière.

Ainsi, les nouvelles LED nécessitent moins d'énergie pour émettre de la lumière par rapport à des sources lumineuses traditionnelles. De plus, les LeD sont constamment améliorées, une efficacité avec un flux lumineux plus élevé (mesuré en lumens) par la puissance d'entrée électrique de l'unité (mesurée en watts). L'enregistrement le plus récent est un peu plus de 300 lumens / watt, qui peut être comparé à 16 ampoules ordinaires et près de 70 pour lampes fluorescentes.

Cette distinction récompense des scientifiques qui ont mis au point un procédé innovant faiblement consommateur d’énergie, et qui ont tissé des liens étroits avec le laboratoire Charles Coulomb du CNRS à Montpellier, dont ils sont citoyens d’honneur. Le comité Nobel a insisté sur l’importance cruciale de la LED bleue pour économiser l’énergie, notamment dans les pays en développement où ces diodes permettent d’accéder à l’éclairage grâce au stockage de l’énergie solaire photovoltaïque.

Sans jamais renoncer à leur idée, malgré le scepticisme ambiant, ces chercheurs ont poursuivi pendant plus de dix ans leurs travaux anticipateurs. Ce procédé, qui a vu le jour dans une start-up, est désormais un objet de notre quotidien, des écrans à cristaux liquides de nos télévisions, smartphones et tablettes, au laser bleu des DVD Blu-Ray.

MM. Akasaki, Amano et Nakamura donnent un bel exemple de l’apport de la recherche à l’innovation technologique et au développement de nouvelles activités industrielles qui améliorent la vie quotidienne et font avancer la croissance verte.

La combinaison de la LED (le semi-conducteur), de l’embase et de l’optique primaire est appelée un composant LED. Ce composant LED englobe et protège la LED, veille à ce que la chaleur générée en interne soit également diffusée, et comprend un système optique primaire – disons une petite lentille – afin de collecter et de rayonner la lumière générée par la LED selon un schéma défini.

La LED émet une lumière monochromatique. La couleur de la lumière dépend des matériaux utilisés pendant la production. Il peut s’agir de toutes les couleurs saturées du spectre visible, du violet au rouge en passant par le bleu et le vert.

Si nous voulons produire de la lumière, nous procéderons comme suit :

1. De manière dichromatique:

- La manière la plus courante est de munir une LED bleue d’un matériau luminescent qui transforme une partie de la lumière bleue en lumière blanche (ou plutôt ‘jaune’). La composition du matériau luminescent détermine la température de couleur de la lumière en résultant (plus d’informations sur la température de couleur plus loin dans ce chapitre).

2. De manière trichromatique

- En mélangeant les couleurs rouge, verte et bleue (RGB).

- En combinant des LED blanches selon le premier principe avec des LED rouges ou ambre. Dans ce cas, différentes températures de couleur sont possibles avec un seul module.

The principle for a light-emitting diode – LED (upper left) and an example of a blue LED lamp.

The principle for a light-emitting diode – LED (upper left) and an example of a blue LED lamp.

LES TYPES DE LED

Les sources lumineuses à LED peuvent être subdivisées de nombreuses façons. Nous distinguons chez ETAP les niveaux suivants :

NIVEAU 1 - LED À OPTIQUE PRIMAIRE

Dans ce cas, le fabricant d’éclairage (ETAP) achète le composant LED, produit lui-même des PCB (printed circuit boards – circuits imprimés) sur mesure et les combine avec une optique secondaire. Cette méthode offre la plus grande flexibilité de conception, car il est possible d’intégrer totalement la forme du module d’éclairage dans le design du luminaire.

On travaille actuellement exclusivement avec des LED SMD (Surface Mounted Device). Ces LED sont soudées directement sur la surface d’un circuit imprimé et présentent une évacuation de chaleur sensiblement meilleure. Ces types sont de conception plus récente et optimisés spécifiquement pour produire des puissances et des flux lumineux supérieurs. Leur durée de vie et leur rendement sont sensiblement améliorés. En termes de puissance, une gamme complète est disponible, allant des LED Low Power (de 70 mW à 0,5 W) aux Power LED (d’1 W à 3 W) et aux High Wattage LED (jusqu’à 90 W). Les flux lumineux par LED varient dans ce cadre de 4 lm par composant à 6 000 lm pour les puissances les plus élevées.

NIVEAU 2 – PCB (printed circuit boards ou circuits imprimés) PRÉGARNIS

Le fabricant d’éclairage achète auprès du fournisseur de LED des circuits imprimés prégarnis. Il s’agit de circuits imprimés sur lesquels une ou plusieurs LED sont déjà montées. L’électronique de commande nécessaire peut également déjà se trouver sur les circuits imprimés, de sorte que les modules peuvent être raccordés simplement sur une source de tension. De tels PCB prégarnis existent en différentes formes d’exécution (ronde, linéaire ou en barrettes, substrats flexibles,...) et peuvent être équipés aussi bien de LED SMD basse puissance (Low Power), que haute puissance. Les PCB linéaires à LED d’Osram ou de Philips en constituent des exemples.

Les circuits imprimés prégarnis offrent d’une part l’avantage de modules d’éclairage prêts à l’emploi. D’autre part, la forme des modules est définie, ce qui limite quelque peu la liberté de création. Il n’est pas non plus possible d’optimiser complètement le type de LED en fonction de l’application visée.

NIVEAU 3 – MODULES LED (lampes complètes)

Les modules LED franchissent une étape supplémentaire : le circuit imprimé prégarni est intégré dans un caisson avec les interfaces électriques et thermiques nécessaires. Une optique secondaire peut également être éventuellement intégrée.

Les modules LED franchissent une étape supplémentaire : le circuit imprimé prégarni est intégré dans un caisson avec les interfaces électriques et thermiques nécessaires. Une optique secondaire peut également être éventuellement intégrée.

Des modules commerciaux sont notamment :

␣␣ les modules LLM (Linear Light Module) et DLM (Downlight Light Module) Fortimo de Philips (voir photo), qui génèrent une lumière blanche sur la base de LED bleues et de la technologie dite du remote phosphor)

␣␣ le module LED Tridonic TALEX

␣␣ la PrevaLED Osram (LED blanches classiques)

␣␣ les modules spot et luminaires de Xicato

␣␣ les tubes LED (par ex. Osram, Philips)

ENCORE À LEURS BALBUTIEMENTS : LES OLED DESTINÉES À L’ÉCLAIRAGE

La diode électroluminescente organique (DELO) ou OLED est une source lumineuse bidimensionnelle. L’OLED consiste en une couche en matière synthétique extrêmement fine (d’environ 100 à 200 nanomètres) insérée entre deux électrodes, l’anode et la cathode. L’anode est toujours transparente, la cathode peut, en fonction de l’application, être transparente ou réfléchissante.

Lors de l’application de courant, de la lumière est produite dans la couche en matière synthétique (comme pour une LED classique) qui s’échappe ensuite vers l’extérieur par une des électrodes. Un avantage de cette source lumineuse est qu’elle est ultramince : appliquée sur un substrat en verre, elle ne fait même pas 2 mm d’épaisseur. Il est en outre possible d’appliquer des OLED sur des substrats flexibles, par exemple pour fabriquer des écrans flexibles ultrafins.

Bien que les OLED soient déjà mises en œuvre commercialement (principalement dans des écrans de petites dimensions), cette technologie n’en est encore qu’à ses balbutiements pour les applications d’éclairage. En effet, le flux lumineux, la durée de vie, la stabilité de couleur et l’uniformité pour les plus grandes surfaces (>10 cm2) sont encore trop limités. Un exemple (statut mi- 2011) : efficacité provisoirement encore limitée, +/- 20 lm/W pour les OLED blanches et 40 lm/W pour les OLED vertes, avec une luminosité de 500 cd/m2.

LED lamps require less power to emit light than the older light sources. Efficiency is denoted in luminous flux (measured in lumen) per unit added power (measured in watt). As about one fourth of world electricity consumption is used for lighting purposes, the highly energy-efficient LED lamps contribute to saving the Earth’s resources.

LED lamps require less power to emit light than the older light sources. Efficiency is denoted in luminous flux (measured in lumen) per unit added power (measured in watt). As about one fourth of world electricity consumption is used for lighting purposes, the highly energy-efficient LED lamps contribute to saving the Earth’s resources.

EUROSKILLS LILLE 2014 - Des résultats record pour l’Équipe de France des métiers !

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EUROSKILLS LILLE 2014 - Des résultats record pour l’Équipe de France des métiers !

EUROSKILLS LILLE 2014 - Des résultats record pour l’Équipe de France des métiers !

La 4e édition des EuroSkills vient de s’achever dans un Zénith Arena en pleine effervescence ce soir à Lille. Après trois journées d’intense compétition, l’Équipe de France des Métiers EuroSkills 2014, composée de 34 jeunes ayant concouru dans 29 métiers différents, s’est classée 2e nation, juste derrière l’Autriche. Avec 7 médailles d’or, 3 médailles d’argent, 4 médailles de bronze et 5 médaillons d’excellence, les jeunes français ont réussi une performance inédite ! La région Nord-‐Pas de Calais est fière d’avoir co-organisé cet événement d’une ampleur européenne et félicite ses deux talents, Geoffroy Pira (Carrelage) et Caroline Liénart (Cuisine), médaillons d’excellence.

« Ce fut une belle occasion de mettre en avant notre région sur les plans culturel, économique et touristique, permettant d’ouvrir encore plus notre Euro-région sur l’Europe. J’ai pu rencontrer de véritables talents, des jeunes passionnés par leur métier. C’est une belle opportunité pour valoriser l’apprentissage et la formation professionnelle. » Christophe PILCH, Vice Président en charge de l’apprentissage.

Plus de 100 000 visiteurs se sont rendus à Lille Grand Palais pendant toute la durée des épreuves pour découvrir et soutenir ces jeunes concentrés et déterminés. Leur expertise et leur savoir-faire ont été récompensés à l'occasion d'une cérémonie de clôture exceptionnelle réunissant 2500 personnes et en présence de Monsieur Patrick KANNER, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

Les résultats de l’Équipe de France des Métiers

* Médailles d’or
Taille de pierre : Geoffrey BUBENDORFF – Alsace
Imprimerie : Damien KOOTZ – Centre
Peinture et Décoration : Baptiste GABIOT – Bourgogne
Ébénisterie : François HUBERT – Poitou-Charentes
Menuiserie : Clément VICARD – Rhônes-Alpes
Service en salle : Jonathan GABAY – Alsace
Technicien machine à bois: Sylvain FABRE – Midi-Pyrénées

* Médailles d’argent
DAO Dessin industriel : Tony FUHS – Languedoc Roussillon
Installations électriques : Julien SEILLER – Pays de la Loire
Couverture et bardage : Anthony BOIRON – Aquitaine

* Médailles de bronze
Fraisage : Jérémy MARTINI – Lorraine
Réfrigération technique : Kévin FOGELGESANG – Languedoc-‐Roussillon
Arts‐graphiques et pré-presse : Adeline Pongérard – Bretagne
Construction de routes : Jérémy Lagarde & Thomas Boué – Midi-Pyrénées

* Médaillons d’excellence
Plomberie et chauffage : Damien COLLOT – Midi-Pyrénées
Plâtrerie et construction sèche : Julien DESMET & Emmanuel LARROQUE – Midi-Pyrénées
Carrelage : Geoffroy PIRA – Nord-Pas de Calais
Cuisine : Caroline LIÉNART – Nord-Pas de Calais
Art floral : Aurélie RUETSCH & Élodie Cardouat – Alsace & Aquitaine

* Médailles par équipe
OR : Technologie machine à bois
ARGENT : MTC
BRONZE : Technologie de l’installation

Félicitations vous nous avez procuré beaucoup d'émotions !

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