La Grotte Chauvet, sanctuaire préhistorique, sera t-elle inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco ?
Tout comme pour la Chaîne des Puys, la réponse à la candidature de la Grotte ornée Chauvet-Pont d’Arc quant à son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des biens culturels sera connue en juin prochain.
Un joyau paléolithique de l’art pariétal.
Le 18 décembre 1994, lors d’une prospection de la falaise du Cirque d’Estre, trois spéléologues, Jean-Marie CHAUVET, Eliette BRUNEL et Christian HILLAIRE, ont découvert l’entrée d’une petite cavité de 80 cm de hauteur et de 30 cm de largeur.
Au-delà, un petit vestibule en pente, percé par de nombreux boyaux, menait à un conduit descendant à pic, d’où provenait un léger courant d’air...
C’est à travers ce conduit que, plus tard, munis de l’équipement nécessaire, ils arrivèrent à une cavité plus grande où ils aperçurent tout d’abord des ossements d’ours, avant de voir les premières peintures à l’ocre.
Cette cavité, composée de plusieurs salles, s’étale sur 8 000 m2 de surface. Les parois sont recouvertes par plus de 450 représentations animales (peintures, gravures et tracés digitaux). Les sols eux sont parsemés de plus de 4000 ossements d’Ours des cavernes (Ursus spealeus).
Au Paléolithique supérieur, l’entrée de la grotte ne correspondait pas au boyau emprunté par les trois découvreurs ; elle s’ouvrait dans la falaise surplombant l’ancien lit que l’Ardèche parcourait avant de creuser le Pont d’Arc, situé quelques centaines de mètres plus loin. Cette entrée préhistorique a été obturée, il y a probablement 20 000 ans, par un éboulement qui a permis la conservation parfaite des peintures et des sols.
Aux trois inventeurs de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc, la Préhistoire en Ardèche doit beaucoup : plusieurs sites ont été découverts grâce à leur passion pour la spéléologie, et leur compétence a permis la conservation parfaite des sols de la grotte Chauvet qu’ils ont immédiatement protégés par une piste en plastique.
La chatière par laquelle sont passés les inventeurs pour accéder à leur découverte (Photo : J.-M. Chauvet ; E. Brunel ; C. Hillaire)
Cheval et mammouths gravés dans la grotte Chauvet (Photo : J.-M. Chauvet ; E. Brunel ; C. Hillaire)
Une exposition permanente :
La fragilité des peintures et gravures de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc ne permettra jamais au public de pouvoir admirer l’importance et la maîtrise artistique du bestiaire représenté dans le site même de sa réalisation.
Pour pallier à cette impossibilité de visite et donner à tous le plaisir de partager cette extraordinaire découverte, la municipalité de Vallon Pont d’Arc, appuyée par le Conseil général de l’Ardèche et le Ministère de la culture, a demandé au Muséum National d’Histoire Naturelle de réaliser une exposition sur la grotte Chauvet dans le village.
Cette exposition, intitulée « La Grotte Chauvet-Pont d’Arc, un sanctuaire préhistorique et l’art paléolithique des Gorges de l’Ardèche », a été inaugurée le 3 juin 1995 à Vallon Pont d’Arc. A partir de 1998, la municipalité de Vallon Pont d’Arc a confié la gestion et la valorisation de l’exposition au Centre Européen de Recherches Préhistoriques.
Présentée par Jean Combier, Gérard Onoratini et Jean Clottes, réalisée par Frédéric Serre, responsable du Service de Muséologie du Musée de l’Homme, sous la direction scientifique du Professeur Henry de Lumley, l’exposition s’organise comme un cheminement initiatique qui conduit le visiteur d’une approche générale à la connaissance des images de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc et des artistes qui les ont créés.
Le premier espace :
Il permet de situer les représentations figurées de la grotte dans le temps et dans le contexte géographique des Gorges de l’Ardèche. Les relevés radiométriques, concernant quatre peintures réalisées à l’aide de charbons, permettent de dater leur création entre -32.000 et -31.000 ans B.P. (soit -36.000 ans en âge recalibré), ce qui fait de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc un des sites ornés parmi les plus anciens au monde, appartenant à la première des civilisations du Paléolithique supérieur qui se développe entre -36.000 et -26.000 ans B.P. : l’Aurignacien.
Le Paléolithique supérieur constitue la dernière étape des civilisations de chasseurs de la Préhistoire, avant l’apparition de l’agriculture, de l’élevage, et donc de la vie sédentaire. L’évolution de l’Homme est à ce moment accomplie : en Europe, à l’Homme de Néandertal (Homo neanderthalensis) a succédé l’Homme de Cro-magnon, le premier Homo sapiens. Ce dernier vit à une époque caractérisée par des variations climatiques importantes, traversées par des moments de refroidissements qui couvrent l’Europe de glaciers et de steppes froides, suivis d’étapes plus chaudes durant lesquelles réapparaît la forêt. Pendant cette longue période, comprise entre -36.000 et -10.000 ans B.P., des chasseurs s’installent en Ardèche dans les abris naturels des gorges de l’Ardèche et des vallées affluentes, ainsi que dans des campements de plein air. Le peuplement de la région a laissé de nombreuses traces : des habitats, et des sites ornés dont la grotte Chauvet-Pont d’Arc constitue l’exemple le plus riche.
Visiteurs dans le premier espace de l’exposition « Grotte Chauvet-Pont d’Arc » (Photo : P. Thérey - CERP)
Le Deuxième Espace
Il présente une partie des vestiges mis au jour lors des différentes fouilles réalisées dans des sites préhistoriques ardéchois. Cette présentation permet de situer les artistes de la grotte Chauvet-Pont d’Arc dans leur environnement et leur quotidien.
Au centre de la salle, la reconstitution de la tente entourant les foyers retrouvés dans le site de La Rouvière matérialise l’existence, il y a 20.000 ans, d’un habitat nomade lié à l’activité des groupes de chasseurs qui suivaient le gibier.
Réunis autour des foyers, les hommes débitaient le silex et travaillaient les os pour façonner leurs outils. Cet outillage est présenté dans des vitrines à partir de collections provenant de sites archéologiques ardéchois, et selon une chronologie qui permet au visiteur de suivre les innovations technologiques et les modifications morphologiques de ces objets 30.000 ans d’occupation humaine au Paléolithique supérieur en Ardèche.
L’évolution de l’industrie lithique et osseuse correspond à la succession des différentes civilisations du Paléolithique supérieur, chacune marquées par des cultures matérielles spécifiques qui se sont succédées jusqu’à la fin de l’ère glaciaire.
La terminologie utilisée par les préhistoriens pour définir ces cultures du Paléolithique supérieur est dérivée du site de leur première découverte :
- Aurignacien provient du site éponyme d’Aurignac (Haute Garonne) ;
- Gravettien tire son nom du site de la Gravette (Dordogne) ;
- Solutréen doit le sien au site de Solutré (Saône et Loire) ;
- Magdalénien provient de l’abri sous roche de La Madeleine (Dordogne).
L’Ardèche s’inscrit, de par l’évolution de ces civilisations, dans le cadre général de la France, mais présente souvent des particularismes dus à la rencontre de groupes porteurs de traditions diverses qui circulaient dans le couloir rhodanien.
Les vestiges osseux présentés permettent de reconstituer la faune que les hommes de Cro-magnon ont côtoyé en Ardèche : mammouths, rhinocéros laineux, rennes, bouquetins... qui évoluaient dans un paysage de steppes balayé par des vents froids et secs, très différent de celui qu’on connaît maintenant.
Si l’outillage nous renseigne sur la vie quotidienne au Paléolithique supérieur, d’autres découvertes archéologiques nous permettent d’approcher la pensée des hommes de l’époque.
Deux grottes ardéchoises, le Marronnier et le Figuier, ont livré des restes humains datant du Gravettien, déposés dans des fosses creusées à côté de l’habitat. Ces découvertes témoignent que les hommes de Cro-magnon enterraient leurs morts habillés de vêtements souvent décorés par des objets de parure tels que : coquillages provenant de la Méditerranée, dents de carnivores percées, ... Par ailleurs, le corps du défunt était souvent recouvert d’ocre rouge. On peut déduire à partir de l’agencement de ces sépultures, l’existence de rites funéraires complexes.
C’est le même Homme (Cro-Magnon) qui a matérialisé sa spiritualité en décorant les parois des abris et des grottes, qu’il occupait temporairement pour des fonctions qui restent encore à déterminer.
Vestiges osseux d’animaux retrouvés sur des sites paléolithiques en Ardèche (Photo : P. Thérey - CERP)
Le Troisième Espace
Contrairement aux idées reçues, la grotte Chauvet-Pont d’Arc s’inscrit dans un contexte artistique très riche : on dénombre en effet une trentaine de grottes ornées dans le périmètre des Gorges de l’Ardèche, ce qui fait de cette région le troisième foyer d’art pariétal le plus important au monde.
Pour illustrer cette richesse, le troisième espace de l’exposition présente les principales grottes ornées du département de l’Ardèche, à l’aide de panneaux qui reprennent le plan de chaque cavité et les principales représentations figurées. Le style de ces œuvres, constituées en grande partie par des gravures, a été attribué à deux périodes différentes : le Solutréen et le Magdalénien.
Après la grotte Chauvet, la grotte d’Ebbou est la plus importante des grottes ornées des gorges de l’Ardèche : décorée de soixante-dix gravures, elle constitue un monument de l’art du Solutréen final régional, dont le style trouve de nombreuses similitudes avec celui de la grotte Cosquer à Marseille.
L’art Solutréen est illustré par un autre site remarquable, la grotte de la Tête du Lion, dont les peintures à l’ocre rouge constituent un des rares exemples datés avec certitude : un sondage effectué à côté de la paroi décorée a en effet permit de retrouver des gouttes de peinture d’ocre rouge en association avec des petits charbons qui ont été datés au 14C et ont donné un âge de 21.600 ans B.P., ce qui en fait une des peintures préhistoriques les mieux datées au monde.
De précieuses indications chronologiques pour l’art paléolithique ont été aussi fournies par les recherches menées dans l’abri du Colombier. Un fragment de la paroi ornée d’une frise gravée de bouquetins et éclatée par le gel, a été trouvé lors d’une fouille entre deux couches magdaléniennes, ce qui a permis une attribution de datation de la décoration du site aux environs de 14.000 ans BP.
Intégrés à une paroi factice, les moulages de quelques-unes des plus belles gravures des grottes ornées des gorges de l’Ardèche complètent cette présentation.
Dans une vitrine, sont également présentés une série d’objets décorés qui résume l’art mobilier paléolithique de l’Ardèche, dont les fragments d’os de la grotte des Deux Avens, gravés de traits fins remplis d’ocre et représentant poissons, oiseaux et cervidés.
Le Quatrième Espace
Cet espace est consacré aux principales œuvres pariétales de la grotte Chauvet. Celles-ci sont présentées par des panneaux rétro-éclairés installés dans une galerie rappelant l’ambiance du milieu souterrain.
Les œuvres présentées dans la galerie sont décrites sur de petits panneaux explicatifs, abordant les différents thèmes retrouvés dans la grotte (les animaux, les représentations humaines, les signes), leur localisation, les colorants utilisés, ainsi que les techniques parfois très ingénieuses employées par les artistes pour donner vie à leurs sujets (par exemple : multiplication des pattes d’un animal pour donner l’impression qu’il court)..Un diorama, constitué par un mannequin peignant une paroi, nous rappelle que l’Homme de Cro-Magnon, approché pendant ce voyage à travers le Paléolithique supérieur, a de multiples ressemblances avec l’Homme moderne.
Diorama reconstituant un Homme de Cro-Magnon dessinant dans la grotte Chauvet (Photo : Didier Petit)
La Vidéo des Inventeurs
Le cinquième et dernier espace de l’exposition est une salle de projection où est diffusée en exclusivité une vidéo de 25 minutes réalisée spécialement pour l’exposition par les trois inventeurs (= découvreurs) de la grotte Chauvet (Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel, et Christian Hillaire).
Diffusé sur grand écran, ce film retrace le jour de la découverte par les trois spéléologues, et leur émotion grandissante au fur et à mesure de leur progression dans cette cavité spectaculaire et unique au monde.
Une cavité unique
La grotte Chauvet est tout à fait exceptionnelle à plus d’un titre :
- Par l’état de conservation rarissime des peintures et gravures, mais aussi des sols paléolithiques qui sont restés intacts avec des empreintes animales et humaines, et des foyers d’éclairage encore en place ;
- Par le nombre de figures représentées (environ 1000 dessins, dont 425 représentations animales), classant la grotte parmi les plus importantes connues à ce jour dans le monde, aux côtés de Lascaux, Rouffignac, Altamira, ... ;
- Par l’originalité du bestiaire représenté ;
- Par la qualité de réalisation des figures, et l’innovation technique, plastique et graphique des œuvres tout-à-fait inattendues pour des œuvres aussi anciennes.
- Par les datations de certaines figurations, qui classent la grotte Chauvet-Pont d’Arc parmi les plus anciennes cavités ornées du monde.
- Par le nombre d’ossements animaux (plus de 4000 ossements d’Ours des cavernes), conférant à la grotte Chauvet un intérêt paléontologique majeur ;
Les représentations figurées dans la grotte sont réparties en trois zones :
- dans la première partie de la cavité, on trouve un groupe de signes, mains positives et négatives, des animaux isolés réalisés à l’ocre rouge ;
- au centre, les signes laissent la place à des animaux réalisés par tracés digitaux et gravures ;
- dans la partie la plus profonde de la grotte, des panneaux réalisés au fusain noir regroupent une multitude d’animaux.
Les animaux les plus représentés, rhinocéros laineux, lions des cavernes et ours des cavernes, présentent une association inédite qui caractérise la grotte Chauvet-Pont d’Arc car ces espèces étaient, jusqu’à cette découverte, extrêmement peu représentées dans l’art pariétal paléolithique connu jusque-là.
Le style de réalisation des œuvres révèle la parfaite maîtrise des moyens techniques : les détails et les effets de reliefs de certaines figures sont saisissants, et la savante composition de plusieurs animaux donne une idée tout à fait réaliste de mouvement. Certains sujets sont disposés souvent l’un derrière l’autre, suivant des constructions en diagonale qui donnent un effet de troisième dimension ; la profondeur ainsi que la perspective semblent avoir été maîtrisées dans le plus ancien document artistique que possède l’Humanité.
Au niveau des datations, des comparaisons ponctuelles pour la décoration de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc ont été faites avec les peintures de Lascaux, datées de 18.600 ans B.P. Les datations radiométriques situent cependant la grotte Chauvet-Pont d’Arc (-36.000 ans BP) dans une époque bien antérieure à celle de Lascaux. Cette ancienneté surprenante détache la grotte Chauvet de tous les sites ornés connus, situés majoritairement dans le Sud-Ouest de la France et en Espagne orientale. Les raisons d’une telle concentration dans cette zone géographique apparaissent pour le moment obscures autant que la signification profonde de l’art lui-même.
Il est pourtant évident que, dans l’art pariétal du Paléolithique, un choix volontaire a été fait dans les thèmes figurés : ceux-ci ne comprennent jamais de paysage, ni de végétaux, et rarement des figures humaines entières... qui apparaissent plus par des détails comme les mains négatives ou positives, et les symboles sexuels. Les raisons de ces choix sont encore inconnues.
Plusieurs hypothèses ont été avancées depuis la découverte des premiers sites ornés :
- selon l’abbé Breuil les animaux dessinés étaient liés à une magie de la chasse.
- Leroi-Gourhan, quant à lui, voyait dans les grottes ornées des lieux de culte dont les animaux représenteraient des symboles.
Des études approfondies sont actuellement menées dans la grotte Chauvet-Pont d’Arc, où la décoration pariétale et les sols intacts révèlent au fur et à mesure des études les traces de fréquentations qui se sont succédé dans le site.
Le projet de reconstitution : La Caverne du Pont-d’Arc
Devant l’importance et l’excellence du patrimoine à valeur universelle de la grotte Chauvet (candidate à l’UNESCO), le Conseil Général de l’Ardèche, la région Rhône-Alpes, l’Etat, l’Union Européenne et la Société Kléber Rossillon, futur délégataire, ont investi dans un projet de restitution de la grotte Chauvet à destination du grand public. Celui-ci se situera au Razal, sur la commune de Vallon Pont d’Arc, et ouvrira en 2015 sous le nom de « Caverne du Pont-d’Arc ». Au même moment, l’Exposition Grotte Chauvet fermera ses portes après 20 ans d’existence...
Une fois ouvert au public, le site sera géré sous la forme d’une délégation de service public par la Société Kléber Rossillon, qui reversera une redevance annuelle au département. Le délégataire emploiera 40 équivalents temps plein et 70 emplois en période estivale (19 guides), auxquels seront intégrés les cinq employés actuels du Centre Européen de Recherches Préhistorique (structure qui depuis 1998 gère et valorise vers tous les publics l’Exposition Grotte Chauvet pour la municipalité de Vallon- Pont-d’Arc).
Sur le site de la Caverne du Pont-d’Arc, 300.000 visiteurs annuels sont attendus, dont 40.000 scolaires. Au niveau des retombées économiques sur la région, directement liées à l’ouverture de la Caverne du Pont-d’Arc, un accroissement de 4 à 5% des nuitées touristiques est prévu.
Sur la somme totale de 51 millions d’euros investis, 14 millions d’euros seront consacrés à la réplique et 25 millions seront réinjectés sur le territoire. Sur les 35 entreprises engagées sur le chantier, 80% sont originaires de Drôme-Ardèche.
L’ensemble du site s’étend sur 28 hectares d’espaces boisés (achetés pour préserver un environnement naturel autour du bâti), sur lesquels 17 hectares seront consacrés à l’accueil du public. La Caverne du Pont-d’Arc sera constituée de cinq ensembles bâtis totalement intégrés au paysage, qui seront construits sur plus de 9000 m2 au total :
- Un espace accueil-billetterie-boutique + un espace régional (1100 m2) ;
- Un pôle restaurant (1012 m2) avec une terrasse panoramique ;
- Un espace pédagogique et un espace pour des expositions temporaires (1600 m) ;
- Un centre de découverte (1050 m2) + 5 stations d’interprétation abritées (40 m2 chacune) ;
- La réplique de la grotte Chauvet (3000 m2 au sol).
La création de cette réplique est un projet culturel, scientifique et technologique unique au monde dans sa conception comme dans ses dimensions : avec ses 8090 m2 de sols, parois et plafonds qui seront reconstitués, ce sera la plus grande réplique de grotte jamais construite. A l’intérieur, 90% des dessins de la grotte Chauvet seront reconstitués.
Informations pratiques 2014
Adulte : 5,60 €
Enfant : 3,20 €
Groupe adulte : 4,60 €
Groupe enfant : 2,70 €
Gratuit pour les moins de 6 ans
Visites guidées sur rendez-vous
Forfait de 30 € par visite guidée en plus des droits d'entrée
Durée : 1h30 dont 25 min de film
Ateliers pédagogiques sur demande pour les groupes
Pour votre confort
• Parking gratuit en face de l'exposition
• Accès personnes handicapées, exposition de plein pied, salle de projection avec places assises
• Textes fournis en langues étrangères (anglais, allemand, néerlandais, italien, espagnol et chinois)
• Un jeu à faire en famille (français, anglais, allemand, néerlandais)
• Exposition climatisée
• Boutique : ouvrages sur la Préhistoire et la grotte Chauvet, livres jeunesses, cartes postales, souvenirs, moulages d’objets archéologiques
• Exposition au cœur du village, proche de tous commerces et restaurants
• Le Pont d’Arc et sa plage à 3 min. en voiture
Dates et horaires d'ouverture
A noter : l'Exposition Grotte Chauvet sera également ouverte exceptionnellement durant les vacances d'hiver 2014 : les jeudis 27 février, ainsi que les 6 et 13 mars, de 10h à 12h, et de14h à 17h30.