Une passerelle aérienne sur le Rhône, celle de la Paix
Après le Pont Raymond Barre qui ouvre une nouvelle voie au sud de l’agglomération lyonnaise, c’est une autre entrée qui s’ouvre cette fois-ci au nord de Lyon, la Passerelle de la Paix.
En décembre 2013, le ripage de la passerelle éxécuté en trois jours a permis aux lyonnais de contempler sa ligne aérienne, mais depuis le 17 mars 2014, et l'inauguration de la passerelle de la Paix, ils peuvent s'y déplacer. Un fil aérien pour se déplacer plus facilement d’une rive à l’autre et apprécier les vues exceptionnelles que l’édifice offre sur le fleuve et la ville.
Début 2014, la passerelle de la Paix, qui relie la Cité internationale à Caluire, deviendra un lieu privilégié des grands Lyonnais. Ils pourront se déplacer plus facilement à pied ou à vélo et apprécier la qualité architecturale de cet ouvrage, ses cheminements confortables et sécurisés, ainsi que les vues exceptionnelles qu’il offrira sur le fleuve et la ville.
Elle a été confiée en 2009 à l'équipe Dietmar Feichtinger Architectes / Schlaich Bergermann und Partner à l’issue du concours de maîtrise d’œuvre. Les travaux ont démarré en mars 2012.
Une passerelle aérienne :
Franchir le fleuve sans appui intermédiaire : ce geste architectural marque l’ambition de valoriser l’ampleur du fleuve, la générosité des vues, tout en respectant l’environnement aquatique.
La nouvelle passerelle est constituée d’un cheminement haut (piéton et cyclable) et d’un cheminement bas (uniquement piéton) s’appuyant sur l’arc de la structure. Au milieu de l’ouvrage, les deux cheminements se rejoignent pour former un belvédère aménagé avec des bancs et permettre aux promeneurs d’y faire une pause.
Le sol de la passerelle est constitué de lames de chêne comportant des rainures antidérapantes. Sous la main courante en chêne, un filet en acier inox offrira une transparence maximale tout en apportant un sentiment de confort et de sécurité au promeneur.
Côté Caluire-et-Cuire :
Côté Caluire-et-Cuire, l’ouvrage se raccorde au belvédère dans le parc des Berges de Saint-Clair.
Bientôt, les habitants de ces quartiers pourront accéder directement aux activités de la Cité internationale :
le Centre de congrès, l’Amphithéâtre, les cinémas, le casino, le Musée d’Art Contemporain, le parc de la Tête d’Or, les Berges du Rhône, le parc de la Feyssine ou encore le campus de la Doua.
Côté Cité internationale
Côté Cité internationale, l’ouvrage se raccorde directement aux cheminements piétons du quai Charles de Gaulle.
Les habitants et les actifs de la Cité internationale pourront ainsi profiter des commerces de proximité du quartier Saint-Clair.
Le pôle hôtelier et tertiaire de Saint-Clair deviendra facilement accessible aux visiteurs et exposants du Centre de congrès.
Un éclairage esthétique et respectueux
L’éclairage de la promenade assuré par des luminaires LED à forte intensité sera intégré dans les garde-corps. Pour limiter l’effet de halo urbain (augmentation générale de la luminosité) et dans un souci d’économie d’énergie, un système de détection de présence des utilisateurs est prévu à partir de minuit. La mise en lumière de la structure de l’ouvrage sera assurée par des projecteurs intégrés.
Les grandes étapes des travaux
Mars 2012 : début des travaux
Printemps 2013 : mise en place de la partie centrale du tablier depuis le fleuve
Début 2014 : Inauguration de l’ouvrage
Incidences sur les circulations :
Quai Charles de Gaulle réduit à deux voies dans le sens Villeurbanne/Lyon
Quai Bellevue : circulation perturbée en amont de la trémie
Circulation piétonne :
Itinéraires sécurisés mis en place sur les deux rives
Quelques chiffres
Cheminement haut : 217 mètres de long et 5 mètres de largeur
Cheminement bas : 156 mètres de longueur 1,5 mètre de largeur
Belvédère central : 8,5 mètres de largeur