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La Filière éolienne, depuis 2010 est en régression… activité et emploi en léger recul

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La Filière éolienne, depuis 2010 est en régression… activité et emploi en léger recul

La Filière éolienne, depuis 2010 est en régression… activité et emploi en léger recul…

Pour la quatrième année, Observ’ER a réalisé son baromètre des énergies renouvelables électriques en France.

Toutes les filières de production ont été analysées à travers un ensemble d’indicateurs énergétiques, socio-économiques et industriels.

Une lecture dynamique de leur développement récent à la lumière des objectifs de puissance et/ou de production supplémentaires à mettre en œuvre au cours des années à venir.

Ainsi pour le secteur de l’éolien, le baromètre 2013 fait apparaître que depuis trois ans, les puissances annuellement installées dans le secteur de l’éolien français sont en régression. Tous les acteurs invoquent une simplification des procédures qui permettrait de relancer la dynamique du secteur. 2013 a vu les premières avancées en la matière avec l’adoption de la loi Brottes, mais les obstacles à lever sont encore nombreux.

A travers le baromètre Observ’Er, on remarque que durant la seconde moitié des années 2000, l’éolien symbolisait la progression des nouvelles filières renouvelables pour la production électrique en France, avec toutes les promesses énergétiques et économiques qui y étaient associées. Les objectifs de croissance étaient ambitieux, les puissances installées augmentaient chaque année et le secteur embauchait. Aujourd’hui, la filière est dans une période bien plus délicate, avec une panne de croissance qui inquiète. Depuis 2011, le chiffre des puissances éoliennes annuellement connectées au réseau électrique n’a cessé de chuter. Durant le premier semestre 2013, moins de 350 MW se sont ajoutés au parc français pour une puissance totale connectée de 7 971 MW, soit une baisse de 38 % par rapport à la même période en 2012. Une prolongation du rythme actuel devrait clore 2013 avec seulement 500 MW raccordés dans l’année, ce qui renverrait la filière à des niveaux qui n’avaient plus été observés depuis 2005.

À ce rythme, il est évident que l’objectif de 19 000 MW d’éolien terrestre ambitionné pour fin 2020 ne sera pas atteint. Il faudrait plus de 1 500 MW de puissance supplémentaire annuelle connectée sur la période 2014–2020 pour remplir l’objectif visé, un niveau qui n’a jamais été approché par le marché français depuis le lancement de la filière début 2000.

La production électrique éolienne pour l’année 2012 s’élève à 14,7 TWh selon le SOeS (Service de l’observation et des statistiques), soit 3 % de la consommation française totale. L’électricité issue de l’éolien a ainsi produit l’équivalent de la consommation domestique électrique (chauffage électrique compris) d’environ 5,8 millions de Français (9 % de la population nationale), contre 4,8 millions en 2011.

La Filière éolienne, depuis 2010 est en régression… activité et emploi en léger recul

Des SRE ambitieux : Dans le sillage du Grenelle de l’environnement, chaque région a élaboré un SRCAE (Schéma régional climat air énergie) destiné à évaluer son propre potentiel de réduction de la consommation d’énergie, de diminution des émissions de polluants atmosphériques et de développement des énergies renouvelables. Ce travail comprend en annexe un SRE (Schéma régional éolien), dont le but est de déterminer localement les zones favorables à l’implantation de parcs éoliens en prenant en compte les contraintes aussi bien environnementales que relatives au patrimoine ou au contexte aéronautique. Les résultats s’illustrent d’une part par l’élaboration de listes de communes situées en zones favorables au déploiement de parcs éoliens, et d’autre part au travers de l’identification d’objectifs régionaux à 2020 pour la filière (voir carte n° 1). L’addition des objectifs régionaux (métropole et DOM) des différents SRE aboutirait à un parc compris entre 27 627 et 29 857 MW fin 2020, soit un niveau nettement supérieur aux 19 000 MW fixés par le gouvernement en 2009 ! Même si les SRE ne sont pas des outils de programmation de développement de la filière, ils traduisent le réel intérêt pour celle-ci. La loi précise que les schémas éoliens seront révisés d’ici à 2020.

Cependant, comme le rappelle Nicolas Wolff, ancien président de FEE (France Énergie Éolienne), « ce ne sont pas les SRE qui permettront d’atteindre les objectifs, mais la stabilité réglementaire du contexte dans lequel va évoluer la filière ».

Les premières barrières ont été levées : Avec un recul de quelques années, on peut désormais constater que la mise en place de la loi Grenelle 2 a été un facteur de complication pour l’éolien. De nombreuses procédures sont alors apparues, paralysant la filière sous une inflation réglementaire. Parmi les points les plus bloquants, l’inscription de l’éolien au régime d’autorisation ICPE, l’obligation d’installer au minimum cinq éoliennes par site, ou l’intégration des zones de développement de l’éolien (ZDE) dans les SRCAE. Face au dangereux ralentissement de l’activité, il était urgent de réagir. Plusieurs mesures ont ainsi été appliquées au cours du premier semestre 2013. Début mars 2013, l’adoption de la loi Brottes visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre avait supprimé deux poids administratifs. La nouvelle loi mettait fin aux ZDE au profit des seuls Schémas régionaux climat air énergie et annulait la règle des cinq mâts minimums par parc. Selon le syndicat FEE, cette mesure a permis de requalifier 1 500 MW de projets qui étaient jusqu’alors bloqués dans l’ouest de la France. Toujours en mars, Delphine Batho, alors ministre de l’Écologie, annonçait la mise en place d’un nouveau modèle de contrat d’achat d’électricité pour les installations éoliennes terrestres. Celui-ci permet d’anticiper la signature du contrat d’achat de l’énergie et de le conclure à la signature de la convention de raccordement, sans qu’il soit nécessaire de disposer de compteurs posés ni de contrats d’accès au réseau signés. En octobre, les règles d’installation de nouveaux sites ont encore été assouplies, avec l’expérimentation dans certaines régions d’une démarche d’autorisation unique. L’idée est à la fois de proposer au développeur un seul guichet pour toutes les démarches nécessaires et de délivrer toutes les autorisations fusionnées en une. Un des buts est de délivrer les autorisations nécessaires dans un délai plus proche de celui observé en Allemagne, à savoir deux ans contre six en moyenne actuellement en France.

Menaces sur le dispositif du tarif d’achat et augmentation des coûts de raccordement : Parmi les autres dossiers importants figure l’augmentation des coûts de raccordement. Le décret n° 2012-533 du 20 avril 2012, qui précise les modalités de mise en place des schémas régionaux de raccordement au réseau électrique des énergies renouvelables (S3RENR), prévoit que les coûts prévisionnels des ouvrages à créer sur une région (constituant des développements spécifiques de capacités d’accueil des énergies renouvelables) soient pris en charge par les producteurs via une quote-part fixée en partie au prorata de la puissance des sites. Derrière ce dispositif on trouve, d’une part, la mutualisation des coûts sur un territoire et, d’autre part, l’envoi d’un “signal prix” aux acteurs pour les sensibiliser davantage à la question de l’évolution du réseau électrique. Cependant, sur les sept premiers S3RENR publiés en 2013, la moyenne des quotes-parts est de 35 000 euros par mégawatt de projet, avec des écarts énormes entre les régions : 69 900 €/MW en Midi-Pyrénées pour la plus élevée, soit un niveau quasi dissuasif pour les porteurs de projet, et à l’inverse 0 € en Alsace, où le réseau actuel suffit à satisfaire les ambitions du SRCAE régional.

Une autre source d’inquiétude vient des tarifs d’achat. L’année 2013 a été marquée par le recours déposé en mars 2012 auprès du Conseil d’État par un collectif anti-éolien visant à faire annuler l’arrêté du 17 novembre 2008 qui fixe les conditions d’achat de l’électricité d’origine éolienne en France. Selon ce collectif, il y aurait eu un vice de procédure, le gouvernement français ayant “omis” de le notifier à la Commission européenne en tant qu’aide d’État. Face à la question, le Conseil d’État français s’est tourné vers la Cour européenne de justice pour connaître son interprétation. Cette dernière s’est prononcée en juillet 2013, considérant que l’arrêté constituait une « intervention de l’État » au sens du droit européen. Devant le risque de paralysie du secteur et la contagion possible aux autres filières où des tarifs d’achat garantis sont appliqués, le gouvernement a procédé à la notification de l’arrêté, ce qui devrait permettre d’assurer la continuité du dispositif.

Le débat sur les tarifs d’achat garantis pour l’ensemble des filières renouvelables a été relancé en fin d’année par une intervention du ministre de l’Écologie annonçant le lancement d’une consultation sur les divers mécanismes de soutien aux énergies renouvelables et la possibilité d’une cohabitation des tarifs d’achat avec des « dispositifs nouveaux ». Ces déclarations ont à nouveau soulevé l’inquiétude des acteurs. FEE et SER ont rapidement réagi en plaidant pour le maintien du dispositif actuel, qui serait le système le plus équilibré pour assurer le développement de la filière. Les risques de marché engendreraient une augmentation du coût des projets et pourraient provoquer une paralysie de la filière.

Plus de 10 000 emplois dans la filière française : Depuis le milieu des années 2000, le secteur de l’éolien a incité de nombreuses entreprises à devenir sous-traitantes du secteur. Aujourd’hui, la filière éolienne française représente plus de 300 entreprises intervenant tout au long de la chaîne de valeur allant de la fabrication des composants (mâts, rotors, systèmes de frein, pales, nacelles, composants électriques, électronique de puissance) à l’aménagement des sites ou la connexion au réseau électrique. Le tissu industriel français est très diversifié, à la fois composé d’entreprises créées pendant la montée en puissance de la filière et surtout de sociétés venues d’autres horizons et ayant vu dans l’éolien des débouchés pour leur savoir-faire. Sur le plan des fabricants d’aérogénérateurs, l’historique Vergnet, essentiellement centré sur des éoliennes de petite ou moyenne puissance, a participé à la réalisation de la plus grande ferme éolienne d’Éthiopie sur le site d’Ashegoda (120 MW). Pour ce projet inauguré en octobre 2013, Vergnet a profité du concours de la Compagnie d’assurance pour le commerce extérieur Coface. La France compte en outre deux acteurs de poids avec Alstom et Areva. Ces groupes ont acquis des fabricants étrangers d’éoliennes (respectivement Ecotècnia et Multibrid) pour se développer aussi bien en France qu’à l’étranger. Alstom s’est ainsi distingué en 2013 sur les marchés mexicain (34 machines de 3 MW chacune), canadien (accord conclu pour la fourniture de 414 MW) et surtout brésilien. La branche renouvelable d’Alstom a annoncé la signature d’un contrat de 450 millions d’euros pour équiper l’un des plus importants champs éoliens terrestres au monde. L’accord porte sur la fourniture, l’exploitation et la maintenance de 440 éoliennes, qui seront fabriquées dans l’usine Alstom de Camaçari dans l’État de Bahia.

On recense de nombreuses entreprises attirées par la structure du marché de l’éolien : une activité mondiale ouverte à l’export et à fort potentiel de croissance. C’est le cas de la société Mersen, présente dans plus de 30 pays, expert mondial des matériaux et équipements pour la sécurité et la fiabilité des équipements électriques. Au milieu des années 2000, l’entreprise s’est séparée de son activité dans l’automobile et a adapté ses produits aux génératrices éoliennes. Le pari a été gagnant. Ses balais et plaques de graphite s’exportent dans de nombreux pays pour équiper de nouvelles machines, et son site d’Amiens accueille aujourd’hui un centre mondial de R&D et d’essais sur ce type de produits. Une entreprise qui a su convaincre à la fois le marché des fabricants d’éoliennes et celui des exploitants à la recherche de pièces de rechange. Preuve que le potentiel du secteur reste intact malgré le ralentissement de l’activité française, 2013 aura vu l’arrivée d’un nouvel acteur avec la société Francéole lancée en début d’année. Son créneau : la fabrication de mâts pour éoliennes terrestres, marché sur lequel 50 % des produits installés en France viennent actuellement d’Allemagne. L’activité et les 200 emplois de Francéole sont répartis sur deux sites en région Bourgogne (Longvic et Le Creusot). L’entreprise vise une production annuelle de 150 mâts qui devrait tripler d’ici à 2015 tout en intégrant des gammes destinées à l’éolien offshore. Francéole a concrétisé ses premières commandes avec un contrat pour la fourniture d’une vingtaine de mâts destinés à des machines Siemens d’une puissance unitaire de 3 MW.

Activité et emploi en léger recul : Pour 2012, L’Ademe évaluait l’emploi à 10 240 équivalents temps plein pour un chiffre d’affaires de 3,07 milliards d’euros. Les niveaux d’activité et d’emploi estimés par l’agence pour 2012 sont ainsi en léger recul par rapport à 2011. En revanche, il existe une vraie inquiétude de l’ensemble du secteur pour 2013. Le ralentissement de l’activité, surtout depuis 18 mois, risque de dégrader les résultats socio-économiques si une relance ne survient pas rapidement. Une autre série d’indicateurs, issue de l’État des énergies renouvelables (édition 2013), traduit la baisse de régime du marché français. Les financements d’actifs éoliens ont décrû de 690,7 millions d’euros en 2011 pour 35 projets à 376,17 millions en 2012 pour 20 projets. Ces indicateurs expriment les volumes relatifs aux contrats de financement annoncés comme signés au cours d’une année et qui devraient déboucher sur la mise en service d’un parc 4 à 5 ans plus tard.

La R&D et le grand éolien comme perspectives de croissance : Pour faire face à la concurrence mondiale qui pèse sur l’ensemble des filières renouvelables, la France a décidé, au tournant des années 2010, de se placer sur le terrain de la R&D pour préparer ses offres industrielles de demain. Concernant l’éolien, l’État a lancé en août 2011 un appel à manifestations d’intérêt ciblé sur les machines de grande capacité sous l’appellation de projet “Grand Éolien”. En juin 2013, les lauréats étaient connus. Les dossiers retenus ont en commun de chercher à réduire les coûts, d’améliorer la performance des machines et de diminuer l’impact environnemental (notamment le bilan carbone) de l’ensemble des éléments constitutifs d’une éolienne. L’objectif pour ces projets est de réaliser des démonstrateurs qui valideront les technologies avant de lancer des productions industrielles d’ici à la fin de la décennie.

L’objectif du projet Eolift est de repenser la structure d’une éolienne pour la rendre plus compétitive et plus respectueuse de l’environnement. Les tours d’éoliennes, traditionnellement conçues en acier, portent de lourdes et imposantes turbines pour maximiser l’efficacité de l’installation. Pour les monter, les industriels font appel à des grues de très grande taille, rares donc peu disponibles et coûteuses. Freyssinet et ses partenaires (laboratoires publics LMR et LOMC) vont développer une tour en béton pouvant supporter des turbines de forte puissance (> 3 MW) et dotée d’une méthode de levage inédite permettant de se passer des grues de grande capacité. Cette technologie constituerait une alternative innovante aux mâts en acier traditionnels, permettant ainsi d’accélérer la construction des parcs et de réduire de l’ordre de 15 % les coûts liés au mât et à la fondation. La structure de la tour en béton est également moins énergivore que celle de l’acier.

Le projet Jeolis vise à transformer la force du vent en électricité de façon plus économique et plus efficace. Il existe aujourd’hui deux grandes familles d’alternateurs : ceux à aimants permanents – privilégiés par les industriels car ils offrent un meilleur rendement – et ceux à rotor bobiné. Les aimants permanents sont cependant plus contraignants à entretenir et plus coûteux car fabriqués à base de terres rares, minerais importés, chers et dont l’extraction génère un fort impact environnemental. Dans le cadre du projet Jeolis, Jeumont Electric et ses partenaires (la ferme éolienne du Portel-Plage et les laboratoires publics L2EP et Tempo) vont développer industriellement un alternateur hybride composé d’un rotor bobiné dont les performances sont améliorées par un nombre très réduit d’aimants permanents. Cette nouvelle technologie devrait permettre de réduire le coût des alternateurs et de leur entretien, tout en proposant des performances similaires voire supérieures aux systèmes à aimants permanents conventionnels. Sur le plan stratégique et environnemental, l’objectif de réduction par 4 de la masse d’aimants permanents utilisée réduira d’autant la dépendance aux approvisionnements en terres rares.

Le projet Wind Process va chercher à développer une filière française industrielle de roulements de grande dimension (jusqu’à 4 mètres de diamètre) destinés aux applications d’éoliennes. Il favorisera aussi l’émergence d’une filière industrielle française de production et devrait permettre à terme la création de 130 emplois. Le groupe NTN-SNR et ses partenaires (les laboratoires publics Ensam et ARTS) appliqueront les procédés de production les plus innovants (traitement thermique, tournage dur, perçage vibratoire...) afin d’accroître la fiabilité des roulements et de diviser par 20 l’énergie électrique consommée lors du traitement de surface de ces derniers.

Le projet AOF (Alstom Offshore France) porte sur l’industrialisation de la fabrication d’aérogénérateurs de grande puissance plus performants de type Haliade 150. Les champs d’éoliennes offshore peuvent être situés à plusieurs dizaines de kilomètres des côtes : s’ils bénéficient alors de vents plus puissants et plus stabilisés, ils nécessitent aussi le développement de technologies spécifiquement conçues, robustes et adaptées. L’objectif de la société de projet AOF est d’accompagner l’industrialisation de l’Haliade 150, machine de 6 MW constituant une nouvelle génération d’éolienne en mer de grande puissance proposant différentes innovations technologiques et dotée d’un rotor de 150 mètres de diamètre. Le projet prévoit la création de trois usines. Deux sont situées sur le site de Saint-Nazaire : l’une assure l’assemblage des nacelles et l’autre la fabrication des alternateurs à aimants permanents. La troisième est installée à Cherbourg et prend en charge la fabrication de pales. Les éoliennes Haliade 150 ont été sélectionnées pour équiper 3 des 4 projets éoliens offshore issus du premier appel d’offres français. Ce projet compte notamment l’Ademe en tant qu’actionnaire de la société AOF aux côtés d’Alstom en tant qu’“investisseur avisé” dans le cadre des AMI.

L’éolien en région : L’observation territoriale du parc (voir carte n° 1) montre que des sites existent désormais sur pratiquement tout le territoire, à l’exception de l’Aquitaine. Certaines régions se détachent cependant des autres. La partie nord du pays concentre plus de 35 % de la puissance nationale avec les seules régions Champagne-Ardenne, Picardie et Nord-Pas-de-Calais. La production éolienne des deux premières correspondait en 2012 à plus de 12 % de leur propre consommation électrique totale. Ces pourcentages équivalent à la consommation d’une population de 953 600 personnes pour la Champagne-Ardenne et de 715 400 pour la Picardie, soit 69 et 36 % de leurs populations respectives.

La carte présente également les puissances nouvellement connectées depuis le début de l’année 2013. Seules 7 régions ont vu progresser leur parc, dont 2 de moins de 10 MW.

Quelques chiffres :

7 971 MW - Puissance installée à fin septembre 2013

14 789 GWh - Production électrique en 2012

19 000 MW - terrestres. Objectif de capacités installées en 2020

10 240 emplois dans la filière fin 2012

3,070 milliards d’euros - Chiffre d’affaires de la filière en 2012

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