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Dans le parc tertiaire, le remplacement du système de chauffage/refroidissement constitue le meilleur compromis entre gains énergétiques et investissement

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Dans le parc tertiaire, le remplacement du système de chauffage/refroidissement constitue le meilleur compromis entre gains énergétiques et investissement

Dans le parc tertiaire, le remplacement du système de chauffage/refroidissement constitue le meilleur compromis entre gains énergétiques et investissement

L’association Energies et Avenir qui regroupe l’ensemble des professionnels des systèmes à eau chaude pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire a publié en octobre dernier une nouvelle étude consacrée à la rénovation énergétique des bâtiments de bureaux climatisés. Identifiant les solutions de travaux les plus performantes du point de vue économique, de la faisabilité technique et de l’excellence environnementale, l’étude démontre le potentiel du système de chauffage/refroidissement pour atteindre des gains énergétiques significatifs jusqu’à 50%.

Les objectifs posés par le Débat national sur la transition énergétique en matière de sobriété et d’efficacité énergétique ainsi que de développement des énergies renouvelables s’inscrivent dans une démarche ambitieuse et contraignante d’économies d’énergie et de protection de l’environnement. Déjà initiée par le Grenelle de l’environnement et confirmée au niveau européen par le Plan Climat Energie, cette approche nécessite de mobiliser tous les leviers d’action, en particulier dans le bâtiment, secteur le plus énergivore, pour atteindre ces objectifs et tendre vers une réduction de 38% des consommations énergétiques du parc existant (résidentiel et tertiaire) avant 2020.

Le parc du secteur tertiaire public et privé représente 912 millions de m2 et doit, de fait, faire l’objet d’une attention toute particulière. Considérant que celui-ci est à l’origine de plus de 30% de la consommation finale d’énergie du parc des bâtiments résidentiels et tertiaires, il constitue un important gisement d’économies d’énergie et un chantier majeur des politiques de rénovation énergétique nationale et européenne.

Alors que le gouvernement s’interroge sur l’opportunité et le bienfondé en termes environnementaux, économiques et sociaux d’une obligation de rénovation énergétique du parc résidentiel, cette obligation est déjà traduite en terme législatif dans le secteur tertiaire. Sur le plan communautaire, la transposition en droit français de la directive européenne 2012/27/UE relative à l’efficacité énergétique impose à la France, à partir du 1er janvier 2014, une obligation de rénovation de 3% par an de la surface des bâtiments détenus et occupés par l’administration centrale. De surcroit, l’entrée en vigueur du “Bail vert” le 1er janvier 2012 participe à cette dynamique de rénovation dans le secteur tertiaire.

Ainsi, eu égard à l’ensemble des exigences réglementaires et des contraintes de performance qui y sont associées, on comprend l’importance de la prise en compte de la rénovation énergétique du parc tertiaire pour réaliser la transition énergétique. Dès lors, pour réaliser ces objectifs et aller au-delà de la règle de droit, il est crucial d’identifier les travaux de rénovation énergétique les plus pertinents et offrant le meilleur compromis entre investissement et gains énergétiques.

Après avoir consacré deux études à la rénovation énergétique des maisons individuelles (2010) et des logements collectifs (2011), Energies et Avenir n’oublie pas l’analyse du secteur tertiaire et publie une étude sur la rénovation énergétique des bâtiments de bureaux climatisés, qui constituent 22% du parc tertiaire total, soit environ 200 millions de m2.

Le remplacement du système de chauffage/refroidissement : meilleur compromis entre gains énergétiques et investissement Les simulations réalisées démontrent qu’en termes d’efficacité énergétique, la rénovation du système de chauffage et de climatisation est le premier poste d’économies d’énergie. Elle permet à elle seule de réduire la consommation de plus de 40% pour des coûts d’investissements de l’ordre de 50€HT/m2 SHON – en énergie primaire et pour les cinq usages réglementés : chauffage, production d’eau chaude sanitaire, climatisation, éclairage, auxiliaires (ventilateurs, pompes).

Ainsi, les bâtiments tertiaires de bureaux peuvent être rénovés à de hauts niveaux de performance proches de ceux de la RT 2012 avec des bouquets de travaux portant sur la rénovation du système thermique et le traitement, au moins partiel, de l’enveloppe. Pour l’atteinte du niveau BBC rénovation, il est nécessaire de traiter de manière complète le bâti, voire dans certains cas, d’ajouter des panneaux photovoltaïques.

Cette économie d’énergie offerte par le remplacement du système de chauffage/refroidissement se retrouve immédiatement sur la facture énergétique et permet également d’améliorer la classe de performance énergétique du bâtiment. Selon l’étude, après modernisation de l’installation de chauffage, pour un bâtiment utilisant le gaz naturel ou propane (GPL), le fioul domestique ou la chaleur d’un réseau pour chauffer, celui-ci passe d’une classe de performance D (211-315 kWhep/m2 SU) à une classe de performance C (111-210 kWhep/m2 SU).

L’étude souligne également l’importance de la maintenance qui assure la durabilité des équipements et leur performance dans le temps, ainsi que l’optimisation du système de régulation des installations climatiques, rendant possible l’adaptation du fonctionnement du bâtiment au mode d’occupation et aux activités.

Privilégier un phasage des travaux « BBC compatibles »

Comme cela a pu être constaté dans l’analyse du secteur résidentiel, cette étude rappelle la nécessité de favoriser des actions d’amélioration de la performance énergétique du parc tertiaire séquencées et

1ordonnées. A l’inverse des rénovations lourdes, dont le temps de retour sur investissement est long, Energies et Avenir attire l’attention sur la pertinence de privilégier un phasage des travaux « BBC compatibles ». Ce phasage permet en effet de réduire le coût des investissements initiaux tout en générant des économies financières et énergétiques importantes et pérennes dès les premières étapes, nécessaires pour engager d’autres travaux, dans la perspective d’une rénovation globale. Cette approche n’obère pas la réalisation future de travaux supplémentaires sur l’enveloppe, plus onéreux, pour améliorer encore la performance énergétique.

Hervé THELINGE, président d’Energies et Avenir, commente : « Dans le contexte actuel de mutation et de sobriété énergétiques, et alors que l’obligation de rénovation énergétique est déjà une réalité dans le secteur tertiaire, Energies et Avenir a souhaité identifier la nature des travaux les plus efficaces et les plus rentables. Comme dans le secteur résidentiel, la modernisation du système de chauffage constitue un formidable levier pour une rénovation énergétique réussie des bureaux climatisés et représente un gisement d’économies d’énergie financièrement et rapidement accessible. Le caractère flexible et évolutif des systèmes de chauffage à eau chaude, permettant de moduler la puissance en fonction de la réduction future des besoins de chauffage, en cas d’isolation ultérieure du bâti par exemple, permet en outre de garantir la pérennité des investissements engagés. ».

Cette étude qui s’inscrit dans la volonté d’Energies et Avenir d’accompagner les pouvoirs publics pour réussir la transition énergétique est le premier volet d’une série de Guides de l’association sur le parc tertiaire. A cet égard, Energies et Avenir publiera en 2014 une deuxième étude dédiée aux bâtiments d’enseignement scolaire.

Les propositions d’Energies et Avenir :

- Le poids des consommations d’électricité spécifique :

Ce saut d’une à deux classes de performance peut paraître relativement modeste ; il s’ex- plique par le poids de la consommation d’électricité spécifique qui représente un poste important et difficilement compressible. Ainsi, dans un bâtiment BBC, la consommation d’énergie, tous usages confondus, s’établit à un peu plus de 150 kWhep/m2 SU dont plus de la moitié concerne la consommation d’électricité des auxiliaires et de l’éclairage. La classe de performance énergétique d’un bâtiment BBC sera au mieux en C (111 – 210 kWhep/m2 SU) pour des investissements qui sont considérables, de l’ordre de 200 €HT/m2 SHON.

Cela veut dire également que la part des usages réglementés d’un bâtiment BBC est réduite à environ 80 kWhep/m2 SU et que le principal poste de consommations d’énergie, qui était auparavant le chauffage, devient celui de l’éclairage. Cela met en exergue la nécessité à moyen terme, une fois la rénovation du système et du bâti réalisée, de réorienter les priorités en se concentrant sur la réduction de la consommation d’électricité pour l’éclairage et les usages spécifiques.

- 200 kWhep/m2 SU : le meilleur compromis entre gains énergétiques et investissements :

Un objectif de rénovation qui permet de faire passer un bâtiment d’une classe de performance D ou E à une consommation de l’ordre de 200 kWhep/m2 représente le meilleur compromis entre gains d’efficacité énergétique (40%) et coûts d’investissement (50 €HT/m2). Aller au-delà exige de mobiliser 4 fois plus d’investissements (200 €HT/m2) pour un gain énergétique supplémentaire réduit (30%).

- Les outils de la rénovation : audit énergétique et simulation thermique dynamique :

La classe de performance énergétique est un élément d’appréciation de la performance énergétique d’un bâtiment mais reste imparfaite. Basée sur la consommation ou les factures d’énergie, elle est sensible au climat (pour le chauffage), à l’exposition solaire (pour la climatisation), à la vacance des locaux, à leur niveau d’occupation ou encore aux changements d’activités. Une réelle expertise, c’est-à-dire un audit énergétique, doit donc être réalisé afin d’identifier la performance énergétique intrinsèque du bâtiment en s’abstrayant des paramètres externes au bâtiment qui ne sont pas maîtrisés.

Cet audit, en identifiant la performance réelle du bâtiment, permettra d’évaluer le poids des différents usages énergétiques, de proposer des bouquets de travaux optimums et d’optimiser ainsi les investissements.

Pour les bâtiments d’une taille importante, plus de 10 000 m2 par exemple, il pourra être intéressant de recourir à une simulation thermique dynamique afin d’identifier au plus près les phénomènes physiques et d’optimiser thermiquement et économiquement la rénovation énergétique.

- La rénovation urbaine : éco-quartier et ACV :

Pour aller plus loin, une approche environnementale pourra également être mise en œuvre, notamment lorsque la rénovation du bâtiment s’intègre dans la rénovation d’un quartier ou d’une ville. Elles permettent notamment d’analyser l’impact des choix énergétiques à l’échelle d’un territoire (énergie centralisée ou décentralisée, énergie locale ou de réseau...) et les synergies d’usages ou de production d’énergie qui peuvent être partagées avec les autres bâtiments (boucle locale à eau chaude, production d’électricité photovoltaïque, production d'électricité par micro ou mini-cogénération...).

- Maintenance, pilotage, suivi des consommations énergétiques :

Enfin un paramètre à ne pas négliger est celui de la maintenance, qui assure la durabilité des équipements et leur performance, ainsi que l’optimisation du système de régulation des installations climatiques et permet d’adapter le fonctionnement du bâtiment au mode d’occupation et aux activités. En outre, le suivi des consommations d’énergie donne un retour d’expérience sur la sensibilité de celles-ci aux paramètres externes du bâtiment.

La réglementation thermique pour les bâtiments existants du secteur tertiaire . . . :

La réglementation thermique des bâtiments existants s'applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires existants, à l'occasion de travaux de rénovation prévus par le maître d'ouvrage.

L'objectif général de cette réglementation est d'assurer une amélioration significative de la performance énergétique d'un bâtiment existant lorsqu'un maître d'ouvrage entreprend des travaux susceptibles d'apporter une telle amélioration.

Elle est complétée par un Diagnostic de Performance Energétique (DPE), obligatoire lors des ventes de locaux ou bâtiments.

Maître d'ouvrage :

> RT globale : pour les rénovations très lourdes de bâtiments de plus de 1 000 m2 de Surface Hors Œuvre Nette (SHON), achevés après 1948, dont le coût des travaux de rénovation énergétique dépasse 25% du coût de la construction, la réglementation définit un objectif de performance globale pour le bâtiment rénové. Ces bâtiments doivent aussi faire l'objet d'une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie préalablement au dépôt de la demande de permis de construire.

Ce premier volet de la RT est applicable pour les permis de construire déposés après le 31 mars 2008.

> RT élément par élément : pour tous les autres cas de rénovation, la réglementation défi-it une performance minimale pour l'élément remplacé ou installé. Ce second volet de la RT est applicable pour les marchés ou les devis acceptés à partir du 1er novembre 2007.

> DPE : pour les ventes de locaux.

La RT globale (ou RT existante)

En raison de l’importance des travaux et de la taille des surfaces traitées, la rénovation des immeubles de bureaux s’inscrit la plupart du temps dans la RT globale.

> L'évaluation de l'état initial du bâtiment : la consommation d'énergie initiale du bâtiment est estimée par calcul grâce au moteur de calcul Th-C-E-ex. Celui-ci permet d'évaluer la performance initiale du bâtiment, d'orienter les choix de rénovation et d'estimer l'économie d'énergie réalisée grâce aux travaux par rapport à la situation antérieure.

> L'économie d'énergie : après les travaux, la consommation globale d'énergie du bâtiment pour les postes de chauffage, d'eau chaude sanitaire, de refroidissement, les auxiliaires, ainsi que l'éclairage doit être inférieure à la consommation de référence de ce bâtiment. Le niveau de consommation en énergie primaire de référence (Cep ref) correspond à la consommation en énergie primaire qu'aurait ce même bâtiment pour des performances imposées des ouvrages et des équipements qui le composent.

> Les bâtiments non résidentiels doivent également vérifier la condition suivante : les travaux doivent conduire à un gain d’au moins 30 % sur la consommation d'énergie par rapport à l'état antérieur.

Les autres exigences :

> Le confort d'été : afin de limiter l'inconfort des occupants et l'utilisation de la climatisation, le bâtiment rénové doit assurer un confort d'été acceptable, dans la mesure de ce qui est possible compte tenu du bâti existant. La température intérieure conventionnelle (Tic) atteinte en été doit donc être inférieure à une température de référence.

> Les “garde-fous” : des performances minimales sont requises pour une série de composants (isolation, ventilation, système de chauffage...), lorsque ceux-ci sont modifiés par les travaux de rénovation.

EN RÉSUMÉ :

Dans les bâtiments tertiaires, quatre conditions sont à respecter pour être réglementaire au sens de la RT globale :

Performance du bâti : Ubât projet < Ubât max (avec Ubât max = 1,5 x Ubât ref)

Niveaux de consommation énergétique :

Cep projet < Cep initial - 30%

Cep projet < Cep référence

Confort d’été : Tic projet < Tic référence

Le label BBC rénovation dans le secteur tertiaire

Pour atteindre le niveau BBC rénovation, un bâtiment tertiaire doit présenter une consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage des locaux inférieure de 40% à la consommation conventionnelle de référence définie dans la règlementation thermique.

EN RÉSUMÉ :

Pour atteindre le niveau BBC rénovation, un bâtiment du secteur tertiaire doit respecter les conditions suivantes :

Ubât projet < Ubât max

Tic projet < Tic référence

Cep projet < Cep référence - 40%

Le Diagnostic de Performance Energétique Vente pour le secteur Tertiaire

Le champ d’application et les modalités pratiques du DPE vente sont établis dans le décret du 14 septembre 2006 “relatif au diagnostic de performance énergétique et à l’état de l’installation intérieure de gaz dans certains bâtiments”, précisé par l’arrêté du 15 septembre 2006 “relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine” et modifié par l’arrêté du 8 février 2012 “modifiant l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine”.

Les principales modifications dues à l’arrêté du 8 février 2012 figurent au paragraphe 4.2.5.

> Champ d’application : Le DPE vente en Tertiaire concerne tous les bâtiments mis en vente en France métropolitaine (arrêté du 15 septembre 2006), qu’ils soient en copropriété ou non, à l’exception des bâtiments exclus par les textes de référence.

> Principes : Les informations contenues dans le DPE vente sont recensées par un diagnostiqueur certifié et indépendant qui se déplace sur le terrain. Elles sont réglementées et un modèle de restitution doit être suivi, qui dépend du type de bâtiment (notamment différence entre Résidentiel et Tertiaire). Il est décrit par l’arrêté du 15 septembre 2006. Le DPE Tertiaire contient notamment :

- les consommations globales en kWh d’énergie finale et en kWh d’énergie primaire par m2 de surface utile et un classement de cette consommation d’énergie primaire sur une échelle de 9 classes “énergie”,

- les frais énergétiques annuels globaux en € par m2 de surface utile, - les émissions équivalentes globales de CO2 en kgCO2 par m2 de surface utile et un classement de ces émissions en équivalence de CO2 sur une échelle de 9 “classes climat”,

- la quantité d’énergie primaire d’origine renouvelable produite et consommée à demeure,

- un descriptif du lot proposé à la vente et de ses équipements,

- des recommandations sur l’usage de l’énergie et les travaux d’énergie réalisables (non chiffrés en Tertiaire).

> Factures : Dans le cas du DPE vente en Tertiaire, les consommations énergétiques sont relevées (compteurs ou factures) et moyennées sur les trois dernières années, les trois derniers exercices ou sur la durée effective de fourniture de chauffage ou d’eau chaude. Dans la mesure où il s’agit de consommations relevées, il n’est pas possible de distinguer les différentes utilisations de l’énergie. Toutes les utilisations de l’énergie sont donc prises en compte.

> Validité : Le DPE est valable 10 ans, il doit être annexé à l'avant-contrat (promesse de vente, compromis de vente) ou, à défaut, à l'acte authentique de vente. Il est établi aux frais du vendeur, qui doit le tenir à la disposition de tout candidat acquéreur dès la mise en vente du bien.

> Principales modifications du DPE tertiaire (arrêté du 8 février 2012) : cet arrêté est applicable depuis le 1er janvier 2013 et, pour les bâtiments tertiaires, il introduit plusieurs modifications, à savoir :

- Electricité produite à demeure, désormais valorisée en énergie primaire dans l’étiquette “énergie” pour tous les bâtiments Résidentiel et Tertiaire : la quantité d’énergie électrique primaire produite à demeure peut désormais être déduite de la consommation totale d’énergie primaire dans les bâtiments résidentiel et tertiaire.

- Champ d’application et étiquettes pour le tertiaire, plusieurs modifications : les centres commerciaux sont exclus du DPE, les classes H et I sont supprimées et les limites de classe des étiquettes énergie et climat sont revues dans de nombreux cas (probable lien avec l’obligation de travaux)

- Désormais 3 catégories d’étiquettes énergie et climat pour le tertiaire, adaptées aux différentes occupations : Etiquette “Bureaux, Enseignement, Administration”, Etiquette “Bâtiments à occupation continue : Hôpitaux, Hôtels, Internats...”, Etiquette “Autres : sport, restauration, commerces individuels” ; les étiquettes Energie & Climat sont supprimées s’il y a une absence justifiée de relevé de consommations.

- Fin de la surface utile (SU) dans le tertiaire : la SU ne sera plus utilisée dans les DPE des immeubles tertiaires. Les diagnostiqueurs devront parler de kWh par m2 de surface thermique = surface utile x 1,1. Les consommations rapportées à la surface du nouveau DPE vont donc “baisser” de 10%.

- Fiabilisation du DPE : obligation de visite du bâtiment, d’informations et d’explications personnalisées

- Obligation de visite du bâtiment par la personne certifiée qui élabore le DPE.

- Obligation de remplir une fiche technique pour les DPE réalisés selon la méthode conventionnelle

- Obligation de fournir des explications personnalisées sur les écarts entre factures et consommations conventionnelles, en cas d’estimation des consommations par méthode conventionnelle


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