L’OPQTECC ouvre sa nomenclature aux études de maîtrise d’œuvre de la démolition et du désamiantage et aux qualifications « RGE »
Les pratiques professionnelles évoluent avec les besoins des donneurs d’ordre et les réglementations. L’OPQTECC (Organisme de qualification des économistes de la construction et des programmistes) a donc décidé de compléter sa grille de compétences afin qu’elle soit toujours plus adaptée à la réalité du terrain. Avec l’intégration des champs d’intervention « démolition/désamiantage » et « RGE », la nomenclature 2015 de l’OPQTECC comportera 29 qualifications au lieu des 23 définies en 2013.
Après la programmation urbaine et l’AMO en 2013, l’OPQTECC ouvre sa nomenclature aux études de maîtrise d’œuvre de la démolition et du désamiantage. Un sujet d’actualité. Depuis le 1er juillet 2014, la « certification est obligatoire pour les entreprises effectuant le retrait de l’enveloppe extérieure des immeubles bâtis et pour les entreprises de génie civil en extérieur. » Le 14 août 2014, le Haut Conseil de la Santé Publique mettait en ligne un rapport intitulé « Recommandations pour la gestion du risque amiante dans l’habitat et l’environnement ». Le 19 novembre dernier, huit organismes – dont l’Untec – s’engageaient dans le projet « Démoclés » pour la valorisation des déchets du 2nd œuvre. Enfin, le 04 décembre, le gouvernement annonçait qu’une enveloppe de 30 millions d’euros sur trois ans financerait un plan de « recherche et développement pour le traitement de l'amiante dans le bâtiment ». Consciente de l’importance de ces nouveaux champs d’intervention pour les économistes, l’OPQTECC a intégré à sa nomenclature 2015 les compétences de « diagnostic déchets », « maîtrise d’œuvre de désamiantage » ainsi que « maîtrise d’œuvre de démolition ».
Autres nouveautés liée à l’environnement, la création de 3 qualifications « RGE études » : « Management d’opération RGE », « Programmation architecturale et technique avec RGE », « Economiste de la construction RGE ». Le 24 avril dernier, l’Ademe donnait son feu vert à l’OPQTECC, lui permettant de lancer ce nouveau processus de qualifications. Une avancée pour les économistes de la construction et les programmistes qui seront plus à même de valoriser leurs compétences en matière de performance énergétique des bâtiments auprès de leurs clients et prospects.
En dehors des qualifications à proprement parler, la nomenclature OPQTECC comprend également des mentions qui passent de trois à cinq. A celles intitulées « développement durable », « coût global » et « exercice du droit à titre accessoire », s’ajoutent désormais : « Expert de Compagnies d’Assurances » et « Expert de justice ».
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