L' "HYPER NATURE", plus vraie que nature...
Hyper Nature : une exposition comme une invitation à repenser la nature qui nous entoure jusqu'au 18 janvier 2015 sur les grilles investit les grilles du Jardin du Luxembourg.
Partez pas si loin, vers le Jardin du Luxembourg et découvrez la nature comme vous ne l’avez jamais vue... Telle est la promesse de l’exposition Hyper Nature présentée par le Sénat et Biotope, du 20 septembre prochain au 18 janvier 2015, sur les grilles du Jardin du Luxembourg. Philippe MARTIN nous propose ainsi d’explorer les merveilles dont regorge notre planète à travers une série de 80 images exceptionnelles, troublantes de réalisme.
C’est grâce au procédé de l’«hyper focus», permettant d’atteindre un niveau de netteté parfaite, que l’écologue et photographe naturaliste invite les visiteurs à un spectacle hors norme.
Des bords de la Méditerranée aux forêts tropicales, libellules, orchidées, serpents, caméléons, grenouilles..., les espèces animales et végétales se sont prêtées au jeu de la prise de vue pour s’exposer, le temps d’une expérience unique, dans les moindres détails.
Dans une société où l’image est plus que jamais omniprésente, Philippe MARTIN s’appuie sur la puissance de l’outil photographique pour interpeller et démontrer que la beauté de la nature est partout : dans son environnement proche ou plus lointain, sur terre et même dans l’eau - poissons, anémones de mer ou encore amphibiens rejoignent aujourd’hui le bestiaire du photographe.
Surprenante, changeante, résiliente, généreuse, la nature fait partie d’un patrimoine universel que nous avons le devoir de préserver. Le travail de Philippe MARTIN est une belle invitation à repenser notre relation à la nature en prenant le temps de contempler la richesse de la biodiversité, même ordinaire, qui nous entoure.
La nécessité d’une prise de conscience collective
Avec l’évolution de nos rythmes de vies, bien rares sont les moments où nous pouvons apprécier la richesse de la nature qui nous entoure. Pourtant, celle-ci regorge d’espèces animales et végétales indispensables à notre équilibre écologique et à notre survie : de cette biodiversité dépendent notamment notre agriculture, nos médicaments, la qualité de l'eau que nous buvons et de l'air que nous respirons.
Garant de notre avenir, ce patrimoine écologique est aujourd'hui menacé : destruction des habitats, surexploitation des ressources, réchauffement climatique,... Tout l'enjeu pour nos sociétés est de parvenir à trouver la voie d'un développement véritablement durable permettant de concilier bien- être des populations et préservation des écosystèmes.
A travers son action, Biotope, leader français de l’ingénierie environnementale, souhaite sensibiliser le plus grand nombre à la nécessité d’une prise de conscience et d’une action collective.
Hyper Nature : une redécouverte des espèces qui nous entourent
A travers le regard et l’objectif de Philippe Martin, les visiteurs pourront redécouvrir tout un ensemble d’espèces animales et végétales. Grenouilles, escargots, orchidées, libellules... Des espèces pourtant si proches de notre quotidien seront présentées telles qu’on ne les a jamais vues !
L’hyperréalisme du travail de Philippe Martin ainsi que les grandes dimensions des images exposées plongeront les visiteurs au cœur de la scène, face à des animaux et plantes dont ils découvriront les moindres détails.
Un véritable moment d’évasion, le temps d’une promenade autour du Jardin du Luxembourg.
Anthomyie pluviale et droséra à feuilles rondes (Anthomyia pluvialis et Drosera rotundifolia) - France Le droséra est une plante carnivore qui vit dans les tourbières acides, des zones humides pauvres en nutriments. La préservation de ces milieux fragiles et les actions de restauration menées notamment en bordure des cours d’eau, y compris des voies navigables, sont indispensables à la sauvegarde de ces réservoirs de biodiversité. Pour pallier le manque d'azote des tourbières, le droséra capture des insectes grâce à ses couleurs chatoyantes et à de petites gouttelettes collantes sur ses feuilles, que ce moucheron de 3 mm a certainement confondu avec de la rosée ou du nectar.
Anthomyie pluviale et droséra à feuilles rondes 90 clichés. 105mm. F : 5,6. 1/15s. Temps pluvieux et réflecteur.
Cigale plébéienne femelle (Tibicen plebejus) - France
Cette jeune cigale vient tout juste de sortir de son enveloppe larvaire. Nous assistons à ses premiers instants à l’air libre après plusieurs années de vie souterraine. L’extraordinaire précision de cette image nous permet de remarquer les trois ocelles rouges (sorte d’yeux rudimentaires) sur le front de l’insecte.
Mantella Baroni - Madagascar
Endémique du centre-est de Madagascar, cette petite grenouille (moins de 3 cm), est également appelée « Mantella peinte ». Ne vous laissez pas charmer par ses couleurs attractives, sa peau sécrète un puissant poison qui tient à distance ses prédateurs ! Elle utilise à son compte la substance toxique sécrétée par une espèce de fourmi dont elle se nourrit. La déforestation qui dégrade son habitat est une réelle menace pour la survie de cette espèce.
Gecko (Phelsuma lineata) - Madagascar
La robe de ce gecko endémique de Madagascar semble avoir été décorée par un peintre ! La ligne noire qui orne ses flancs est à l’origine de son nom. Contrairement à la majorité des geckos, cette espèce est diurne : ce lézard est surtout actif pendant la journée. Arboricole, il grimpe dans les cocotiers, les bananiers et les pandanus grâce aux ventouses situées sous ses pattes. Il se nourrit d’insectes et de fruits.
Ecologue généraliste, animateur et interprète de l’environnement, Philippe Martin, également illustrateur, pratique la photographie naturaliste et subaquatique depuis plus de quarante ans. Ce passionné s’appuie sur la puissance de l’outil photographique pour nous offrir tout ce que la nature porte d’incroyable et ainsi sensibiliser le plus grand nombre à la nécessité de la préserver.
Un passionné précurseur dans la photographie naturaliste et subaquatique grâce à la technique de l’ « Hyper Focus »
Dès 2008, Philippe Martin a adapté un procédé photographique connu sous le nom de « focus stacking » à la prise de sujets vivants dans leur milieu.
Dans une situation de prise de photographie rapprochée, la zone de netteté (ou profondeur de champ) de l’image est réduite à quelques millimètres. Dans ces conditions, il devient donc impossible de rendre compte de la totalité du sujet photographié de manière nette. Pour réaliser ses clichés et s’affranchir de cette contrainte, la technique utilisée par Philippe Martin consiste à prendre un grand nombre de photographies en un temps réduit (de 10 à une centaine de photos en quelques secondes). Sur chacune des prises, le photographe modifie la zone de netteté de l’image, ce qui lui permet, par la suite, de compiler l’ensemble des clichés qu’il aura pris en une seule et même image, entièrement nette. Cette compilation se fait à partir d’un logiciel de macrophotographie que Philippe Martin a lui- même détourné pour l’adapter à sa pratique de la photographie.
Le rendu final est saisissant.
Exposition Hyper Nature
2O septembre 2014 – 18 janvier 2015
Grilles du Jardin du Luxembourg Rue de Médicis – 75006 Paris
ACCES LIBRE – Éclairage nocturne www.biotope-expo.com
animaux - Le blog de habitat-durable
A travers le cadran de notre société, l'abondance de l'actualité inonde notre quotidien, l'enjeu, le défi qui nous sont proposés nous amènent à porter une réelle réflexion sur la conséque...