Les Capucins réivente un nouvel horizon... au coeur de Brest Métropole Océane...
Le projet de téléphérique urbain reliant le centre-ville de Brest au nouveau quartier des Capucins verra le jour. Et le groupement lauréat de la consultation sera connu mi-novembre.
Le cœur de Brest métropole océane se réinvente autour du Plateau des Capucins, une création urbaine originale. Sa spécificité : enrichir le centre de notre agglomération d’un quartier novateur en matière d’habitat et de services mais dont les fondations reposent sur un site emblématique de la mémoire brestoise.
Symbole du patrimoine architectural des Capucins, les anciens ateliers de l’arsenal deviendront un nouvel espace public mais aussi un lieu d’expression inédit des savoir-faire et de l’innovation culturelle et touristique du territoire, témoignant de la capacité de rayonnement et d’attractivité de la métropole. C’est un nouveau chapitre de l’histoire sociale, économique et urbaine de l’agglomération qui s’écrit avec pour objectif de dévoiler tout le potentiel créatif de celles et ceux qui font la force du territoire.
Une mémoire à tiroirs
L’histoire du site des Capucins de Brest s’écrit en plusieurs strates autour de trois grandes époques : religieuse, militaire et industrielle. La première fonction du site sera spirituelle, l’ordre des Capucins y abrite un couvent, à mi-chemin entre terre et ciel, en surplomb de la Penfeld. C’est Vauban qui pose
la première pierre du bâtiment en 1695. Autres temps, autres mœurs, la Révolution réaffirme la primauté du pouvoir temporel et le terrain est saisi au profit de la Marine Nationale qui y installera, dès 1801,
une caserne pour les apprentis canonniers. Une autre révolution − industrielle cette fois − se profile avec le passage de la marine à voile à la marine à vapeur. Le Ministère de la Marine réaffecte le terre-plein des Capucins à l’implantation d’ateliers destinés à la construction et à la réparation navale, un chantier titanesque qui démarre en 1841. On peut parler d’un travail de forçat au sens propre du terme puisque les prisonniers du bagne ont contribué à ériger les trois halles monumentales que nous connaissons aujourd’hui. C’est dans le creuset de ces gigantesques nefs de pierre que furent usinées les chaudières des machines à vapeur, lignes d’arbres d’hélices, moteurs, safrans et les diverses pièces mécaniques de nombreux navires qui ont croisé sur les mers ces 160 dernières années, avant que le bruit et la fureur des machines ne se taisent en ce lieu en 2004 suite au transfert des activités sur le site de Laninon au sein de la base navale.
Un site exceptionneL
Le site des Capucins concentre des qualités remarquables à l’échelle urbaine. Sa configuration géographique en forme de promontoire rocheux suspendu à 30 mètres du sol vaut en soi le détour. Cette esplanade naturelle offre un grand-angle sur Brest embrassant d’un même coup d’œil, la Penfeld en contrebas, le Château et la rade à l’horizon. À cette beauté originelle, s’ajoute l’intérêt patrimonial du site. Sur son promontoire, la silhouette monumentale des Ateliers − visible de toute part − se détache comme une vigie à l’entrée du fleuve, dans son ombre portée, toute la mémoire symbolique de la culture industrielle de Brest et tout le mystère fascinant d’un lieu longtemps interdit à la population civile qui peut enfin se l’approprier.
La Presqu'île devenue quartier...
Le projet d’aménagement du quartier des Capucins nourrit son inspiration de la force de caractère d’un site géographique et patrimonial hors du commun. Peu de villes disposent d’un tel belvédère au cœur de la cité, un cadre que Brest métropole océane valorise pour en tirer la matière brute d’un quartier d’exception.
A site exceptionnel, projet exceptionnel. Brest métropole océane a souhaité que la métamorphose des Capucins soit à la hauteur des ambitions du territoire avec une exigence : la conservation impérative du bâti historique.
Pas de querelle entre ancien et moderne. Pour Bruno Fortier, l’architecte de l’aménagement des Capucins à qui Brest métropole océane a confié la coordination de l’ensemble de l’aménagement du projet, « tout le charme et la difficulté de l’exercice résident dans la topographie très accidentée des lieux » qui appelle à résoudre un paradoxe : faire d’une presqu’île urbaine un quartier très facilement accessible et renforcer son lien avec le quartier de Recouvrance qui l’entoure. Autre défi, concilier réhabilitation d’un site historique et création d’espaces contemporains abritant toutes les fonctions d’un quartier de centre-ville réinventé : logements, commerces, services, équipements culturels et de loisirs, industries créatives...
Laboratoire de La rénovation urbaine. Les Capucins s’affichent comme un projet emblématique où se déclinent les grands principes de rénovation urbaine définis par Brest métropole océane. Une signature qui fait la part belle au développement durable avec une labellisation éco-quartier par la Caisse des Dépôts en 2009. Le projet Capucins a été distingué le 9 septembre 2013 «engagé en phase 2 de la démarche nationale de labellisation éco-quartier» dans le cadre de démarche lancée en décembre 2012 par Madame le ministre Cécile Duflot. Cette distinction récompense à la fois une préoccupation écologique quant aux matériaux utilisés et une volonté de gestion économe des consommations énergétiques, mais s’attache aussi à l’installation d’une réelle mixité sociale. 25 % de logements seront constitués de locatif social, 25 % seront également proposés en accession aidée et le reste demeurera en accession libre. Le projet va raccorder le nouveau quartier à la Rive Droite et à Recouvrance d’un côté, et de l’autre au bas de Siam et à la Rive Gauche.
L’objectif est de développer les communications entre les deux rives de la Penfeld. Bien loin de déposséder les pôles urbains préexistants, les Capucins ont pour vocation de susciter une nouvelle dynamique d’attractivité profitable au cœur de l’agglomération.
Toute une vie sur ce plateau...
Il y aura mille et une bonnes raisons de se rendre aux Capucins. On ira y travailler, se détendre devant un spectacle, s’y aérer en famille, refaire le monde en terrasse avec des amis ou s’offrir une échappée belle le temps d’une pause contemplative le regard rivé sur la mer..
L’habitat : une adresse pour tous. Le quartier d’habitat s’ancrera sur le « Plateau », la partie haute du site des Capucins. Premières traces visibles des grands bouleversements qui s’annoncent, les rues intérieures sont déjà réalisées. Les constructions des 560 logements se développeront progressivement îlot par îlot. L’urbanisation sera progressive avec deux premiers îlots jouxtant la promenade. Le maître mot de cette opération d’aménagement sera la mixité. Mixité architecturale avec des immeubles d’une hauteur généralement comprise entre deux et neuf étages, ponctuellement jusqu’à neuf, mais aussi mixité sociale avec 25 % de logements constitués de locatif social, 25 % de logements à coûts abordables et le reste en accession libre. Objectif : faire des Capucins un quartier accessible à tous !
Pignon sur rue pour l’économie. Le quartier des Capucins ne sera pas uniquement résidentiel mais affirmera aussi sa vocation économique autour d’activités commerciales et tertiaires. Les enseignes de proximité seront privilégiées. On pourra ainsi pousser la porte d’une boulangerie, d’une pharmacie ou d’une laverie... Pour les grandes et moyennes surfaces, il suffira de se tourner vers le quartier de Recouvrance tout proche, qui fait l’objet d’une opération de renouvellement urbain. Les entreprises ne manqueront pas d’être séduites par une installation dans un quartier bénéficiant d’une excellente accessibilité et d’une visibilité de 1er rang.
Jardins suspendus. L’une des cartes maîtresses du quartier des Capucins est sans nul doute la collection de panoramas que lui confère sa géographie de balcon suspendu au-dessus de la Penfeld. L’écrin ne peut laisser indifférent car il offre de belles perspectives sur la Penfeld et ses activités, la rade et le Château de Brest. De quoi ravir les amateurs de paysages naturels comme les férus de patrimoine. D’où l’accent porté, dans le projet, sur l’aménagement d’espaces publics piétonniers en belvédère sur la Penfeld. Point d’orgue de cette « ceinture verte », la grande promenade plantée, sur laquelle on pourra cheminer depuis la station de tram jusqu’à la place de la Fraternité. Sans oublier le splendide belvédère à la pointe des Ateliers. Du mobilier urbain à l’éclairage, tout a été pensé pour favoriser la convivialité et faire de ces jardins un futur « classique » des balades brestoises.
Le parvis : en place publique !
Qu’on l’appelle agora ou forum suivant les civilisations, l’âme d’un quartier s’exprime par sa place publique... et les Capucins la voient large avec un parvis , la place de la Fraternité, d’environ 4 000 m2, lieu d’échanges et de rencontres... Il servira aussi de théâtre à l’accueil d’événements (concerts, manifestations sous chapiteau, etc.) et fera le lien entre la partie haute et la partie basse du quartier avec deux passerelles aménagées pour rentrer directement à l’étage des Ateliers.
La cité internationale
Au cœur des Capucins, un équipement, créé par les architectes Lipa et Serge Goldstein, de 3 700 m2, tourné vers l’international, verra le jour fin 2015.
Le projet se compose d’une Cité internationale pour l’accueil de chercheurs et doctorants étrangers, d’un Centre de Mobilité Internationale, d’une Maison de l’International et d’espaces tertiaires.
En se dotant d’un outil de cette envergure, Brest conforte son attractivité internationale. La Cité offrira des services de haut niveau et proposera un nouvel espace, ouvert sur le monde et solidaire, aux acteurs locaux de la coopération internationale. Lieu d’accueil et d’hébergement pour les chercheurs internationaux, la résidence permettra des séjours de un mois à un an, dans des logements autonomes (33 studios de 25 m2) offrant des services hôteliers. La résidence sera reliée avec le Centre de Mobilité Internationale, assurant ainsi une réelle complémentarité entre hébergement et services.
De son côté, la Maison de l’International de la ville de Brest, destinée à accueillir les principaux acteurs associatifs brestois œuvrant vers l’international offrira, en un lieu unique, une vitrine d’envergure.
Le parking : discret mais bien là !
Grâce à sa desserte en transport collectif, l’aménagement du quartier anticipe sur les nouveaux rapports à la voiture. Il bénéficiera néanmoins d’un parking de plus de 600 places construit sous le grand parvis. Il sera affecté à la desserte des équipements et comprendra trois niveaux dont un semi-enterré. Les travaux ont démarré à l’automne 2013.
Chiffres clés
560 logements
* 25 % de logements à coûts abordables
* 25 % de logements locatifs sociaux
* 50 % de logements en accession libre
25 000 m2 de bureaux, commerces et services
1cité internationale
1 parvis de 4 000 m2
1 promenade
La médiathèque nouvelle voix au chapitre des capucins :
Dans le grand livre de l’histoire des Ateliers, la Médiathèque imprimera une nouvelle page, sur papier comme sur écrans. L’équipement renouvelle le modèle traditionnel des bibliothèques en mettant l’accueil de tous les publics et la médiation numérique au centre de son projet.
La révolution numérique crée un contexte nouveau pour les médiathèques, qui rénovent leur concept grâce à de nouveaux services à dimension culturelle, éducative, économique et sociale. Une évolution, dont le projet de Médiathèque porté par la ville de Brest au sein des Capucins, a tiré tous les enseignements en faisant du nouvel établissement une tête de réseau des Ateliers avec l’ambition d’en faire un pôle d’attractivité à dimension socioculturelle.
Une médiathèque renouvellée :
La Médiathèque remplira bien sûr ses prérogatives classiques de diffusion de ressources documentaires avec un joli capital de 120 000 références (livres, CD, DVD...) en libre-accès (et plus de 350 000 en réserve). De quoi alimenter l’intérêt marqué des habitants, visiteurs assidus des bibliothèques, pour la matière culturelle. Le fonds proviendra en grande partie de la bibliothèque d’études et de la bibliothèque Neptune mais bénéficiera aussi de collections renouvelées, les fonds patrimoniaux seront spécialement mis en valeur, les jeux feront leur apparition.
La Médiathèque jouera un rôle de tête de réseau des bibliothèques de quartier de la ville de Brest. Elle participera également à l’animation du réseau des bibliothèques de l’agglomération.
Au-delà de la poursuite de ses activités traditionnelles, la Médiathèque n’hésitera pas à s’aventurer sur des terrains moins connus et approfondira son action, notamment dans les domaines de la formation et de l’insertion professionnelle. Pour se donner les moyens de ces nouvelles missions, elle joue sur deux atouts : une architecture audacieuse, largement ouverte sur le quartier, et un débarquement sans précédent des nouvelles technologies numériques.
Ludique et conviviale :
Le dessin de la Médiathèque se plie donc aux desseins du projet... L’architecte Patrick Rubin − déjà concepteur de plusieurs médiathèques en France − a souhaité instaurer une frontière très perméable entre l’équipement et les espaces environnants. L’effet mur d’enceinte est gommé par la succession de larges baies vitrées qui rendent le site très lumineux. Quant à l’auditorium et à la salle d’exposition, ils dialoguent directement avec la grande place couverte centrale dont ils constituent le prolongement naturel.
La Médiathèque est un lieu où l’on vient travailler et apprendre mais aussi un lieu de détente, de rencontres et d’échanges, où l’on peut discuter en toute convivialité autour d’un café, jouer en réseau, visiter une exposition, participer à un atelier..
Du neuf sous la nef :
Les usages se démultiplient avec des passerelles assumées vers le monde économique. En témoigne la création d’un espace où chacun pourra s’informer sur les questions liées à l’orientation professionnelle ou encore la « Cantine », un espace collaboratif de travail à destination des entrepreneurs, acteurs du web...
La Médiathèque réaffirme aussi sa vocation éducative à travers la mise en place d’espaces d’apprentissage sur le mode des Learning Centers anglo-saxons. Le public pourra par exemple s’approprier les nouvelles technologies ou bénéficier de services d’autoformation comme des cours de langue.
Autant d’innovations rendues possibles par l’environnement de haute technicité qui caractérisera cette nouvelle Médiathèque avec la ré-informatisation complète du réseau, l’installation d’automates de prêts et de retours, la mise en place de boucles magnétiques à destination des déficients auditifs ou de logiciels de synthèse vocale pour les déficients visuels dans un souci d’accès démocratisé à tous les publics.
Une modernité qui ne fait en rien injure aux charmes d’un site patrimonial séculaire.
En chiffres
2016 Ouverture au public
9700m2 de surface de la médiathèque
5 départements Jeunesse - Patrimoine, Bretagne et mer - Arts, littérature et jeux - Vie et citoyenneté - Environnement numérique
120000 documents accessibles (livres, DVD, CD...)
900 places assises dont une centaine équipées de postes informatiques
1 auditorium
1 salle d’exposition
23 685 000€ ht le budget total prévisionnel de l’opération
Les ateliers cultures en fusion :
Ils jouent les premiers rôles sur la scène des Capucins et comment pourrait-il en être autrement ? Les Ateliers marquent le paysage de leur stature. Il leur fallait une reconversion à la hauteur de ce gigantisme. L’idée : relancer la production aux Capucins non plus sur un mode industriel mais culturel.
Hier encore les ouvriers de la Navale y dressaient le métal dans un bruit d’enfer. Aujourd’hui, une toute autre alchimie se prépare dans les Ateliers : réussir l’alliage entre diffusion culturelle, création artistique et industries créatives.
Un outil de diffusion culturelle
Les Ateliers reprennent du service sous la forme d’un pôle culturel qui n’aura rien de classique. Il ne s’agira pas d’un équipement de plus mais d’une plate-forme collaborative qui hébergera, notamment, plusieurs structures à vocation culturelle et de loisirs, et disposera d’espaces mutualisés pour l’accueil de projets communs, d’animations et d’expositions. L’endroit offrira aussi de nouveaux espaces pour la création artistique et pourra également profiter aux acteurs économiques, aux équipements et associations socioculturels du territoire. Une manière de renforcer l’idée d’une culture vivante et partagée par tous.
Mélange détonnant
Une volonté participative qui appelle le développement de la culture numérique. Cette dernière exercera massivement son droit de cité dans les Ateliers avec le Wi-Fi sur la grande place publique centrale couverte, mais aussi un lieu de « co-working » au sein de la « Cantine » brestoise. Dans l’idée que la culture forme et transforme, la Médiathèque hébergera aussi des structures favorisant l’acquisition de compétences et le développement professionnel et personnel. Un autre axe atypique du projet est la volonté de faire s’interpénétrer la culture et l’économie. Le pari est ambitieux, mettre en présence des équipements culturels publics et privés pour stimuler l’innovation des entreprises œuvrant par exemple dans le domaine de l’économie créative (design, audiovisuel, édition, numérique, publicité...) en leur offrant le terreau
d’un contexte néo-industriel favorable. Des espaces leur sont réservés au sein des Ateliers pour faire incuber toute cette énergie créative.
La valorisation patrimoniale
Le passé a de l’avenir aux Ateliers. L’architecture et l’histoire qui débordent sous le couvercle des nefs de pierre n’en finissent pas de fasciner. C’est une plongée dans l’épopée industrielle et du patrimoine maritime. C’est aussi un retour aux sources d’une histoire et d’une mémoire plus intimes pour beaucoup de Brestois dont l’identité familiale s’est forgée au sein de l’arsenal.
Le pôle et le parcours d’interprétation sont le premier volet du Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine inscrit dans la démarche de candidature de la ville au label Ville d’Art et d’Histoire.
En lien avec les nouveaux savoir-faire industriels, pour donner les clés aux visiteurs sur l’histoire industrielle et sociale de l’arsenal, le pôle d’interprétation des ateliers des Capucins s’organisera autour de la place des machines (espace d’animations, d’événements, d’expositions de 6 020 m2).
Le parcours d’interprétation (boucle d’interprétation du cœur d’agglomération) permettra de parcourir la ville pour trouver les clés de compréhension des mutations urbaines et des mémoires collectives.
À la fois urbain et nature, le parcours d’interprétation trouvera son point d’ancrage sur la place des machines et suivra la Penfeld avec un chemin de traverse à Recouvrance. À l’instar d’un Rivermovie faisant dialoguer le haut (stations d’interprétation en balcon, belvédères maritimes, observatoires) et le bas (rives de la Penfeld), le parcours d’interprétation sera voué à se développer sur l’ensemble du territoire.
Le Cinéma
Multisalle. Ouverture prévue vers 2017.
La Médiathèque
Portée par la ville de Brest, elle offrira 120 000 documents sur 9 700 m2. Ouverture en 2016.
Le Fourneau
Centre National des Arts de la Rue Sa mission : le soutien à la création et la mise en lien entre artistes et population (résidences d’artistes, formation des troupes et professionnels de la culture). Installation vers 2018.
Une grande place publique couverte
Capacité d’accueil : 3 000 personnes. Sa vocation : l’accueil d’expositions, d’animations et événements...
La rue commerçante
Entre 3 000 et 5 000 m2 de locaux dédiés aux commerces, aux services et aux activités tertiaires innovantes.
Le pôle d’interprétation
Seront initiés en 2016 le pôle d’interprétation dans les ateliers des Capucins avec des premiers modules d’interprétation, une scénographie rappelant l’ambiance industrielle et un espace de médiation pour 2016 ainsi que le parcours d’interprétation sur le cœur d’agglomération le long des rives de la Penfeld et dans Recouvrance.
Chiffres clés
160 m de côtés
200 baies vitrées
3 nefs monumentales
Les capucins en libre accès
Dépasser la frontière naturelle de la Penfeld, accrocher le quartier au cœur de ville, telle était l’équation à résoudre. C’est pourquoi les concepteurs du projet ont réfléchi à un maillage très complet de l’offre de transports, pour permettre une irrigation optimale du site quel que soit le mode de déplacement choisi.
Depuis l’origine du projet toute une réflexion a été menée pour améliorer et diversifier les conditions de desserte du nouveau quartier qui accueillera des équipements d’envergure (Médiathèque, Cinéma...) appelés à drainer un afflux important de visiteurs.
Une offre globale de déplacement. L’idée a d’abord été de densifier l’offre de transports en commun, ce qui a été rendu possible par la création d’une ligne de tramway mise en service en 2012. Son tracé a été adapté pour permettre la création d’une station « Les Capucins » en bordure du nouveau quartier. Plusieurs lignes de bus desservent également les Capucins. De larges cheminements piétonniers dont une promenade, le cours Aimé Césaire, offrant de très belles vues sur la rade et la ville ont été aménagés pour faciliter la progression en toute sécurité des adeptes de la marche à pied.
Enfin, la circulation automobile est elle aussi fluidifiée avec l’élargissement de certaines voies d’accès au site et un réseau complété par la création de nouvelles rues destinées à desservir le quartier d’habitat.
Un parking semi-enterré permettra aux visiteurs de se garer facilement sans encombrer les voies résidentielles. À pied, à vélo, en tram, en bus ou en voiture, tous les moyens seront bons pour rallier les Capucins, une réponse multimodale qui garantit l’accès du quartier à tous.
Le téléphérique, une ligne de vie pour le quartier. À côté d’un réseau de transport « classique », l’agglomération brestoise a opté pour un transport en commun peu conventionnel : le téléphérique. Une façon inédite de traverser la Penfeld et d’unir ses deux rives. Cette liaison aérienne suspendue à un câble va permettre de délester les deux ponts routiers existants tout en assurant une jonction en ligne droite. Les distances vont se raccourcir entre le bas de la rue de Siam et les Capucins, seulement trois minutes seront nécessaires pour passer d’une rive à l’autre.
Les passagers seront immédiatement plongés dans l’atmosphère des Capucins puisque « l’atterrissage » dans une des stations téléphériques se fera directement au cœur des Ateliers. Sa jumelle sera construite à 70 mètres de la station de tram Château, à l’angle de la rue Ducouédic et du boulevard Jean Moulin.
Quelques instants précieux où l’on pourra côtoyer l’ivresse des grues en laissant s’imprimer sur les rétines un Brest des hauteurs particulièrement pittoresque. Un choix qui répond à une nouvelle façon de penser les déplacements dans l’agglomération sur un mode à la fois plus économe et plus écologique. Le téléphérique est de loin le moins coûteux parmi toutes les solutions techniques envisagées (pont transbordeur, pont routier ou passerelles mobiles...) et son empreinte carbone s’avère limitée. Les statistiques en matière de sécurité des passagers plaident aussi en faveur du téléphérique.
Autant de raisons qui ont conduit Brest métropole océane à rejoindre le club très fermé des métropoles « câblées » à l’instar de Barcelone, Medellin, Rio de Janeiro ou New York. Un fil tendu entre l’utile et l’agréable pour un équipement dont les vues haut-perchées vont faire monter le capital touristique brestois.
Le téléphérique en chiffres
1er téléphérique urbain de France
19,1 millions d’e pour le financement du projet
460 m de trajet entre le bas de Siam et les Capucins
3 minutes de traversée
5 minutes de fréquence
60 m de hauteur maximale
1 200 passagers par heure au maximum
2016 mise en service