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L’air propre est un droit fondamental…

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L’air propre est un droit fondamental…

L’air propre est un droit fondamental…

Après le report de l’obligation prévue en janvier 2015, de mesurer la qualité de l’air dans les crèches, par le ministère de l’Ecologie, on est en droit de se poser la question si l’air propre n’est-il pas un droit fondamental au même titre que l’eau ?

Si certains maires estiment avec un humour bidon l’absurdité de l’inflation normative et épinglent celles sur la qualité de l’air en invoquant son ‘’Boulard’’ pour détecter le besoin d’aérer.

Ces représentants de l'autorité municipal doivent oublier, en effet, que les monstres invisibles que cache la pollution de l’air empoisonnent la vie quotidienne, et qu’ils touchent dès l’enfance. Alors que l’on commence à peine à prendre la mesure et à agir contre la pollution atmosphérique, la qualité de l’air intérieur reste un enjeu encore trop négligé.

En plus d’oublier que selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la pollution de l’air est liée à plus de 2 millions de morts par an dans le monde, sachant que l’air intérieur est au moins 5 fois plus pollué que l’air extérieur. Résultats les coûts de la pollution de l’air seraient de l’ordre de 100 milliards d’€ par an selon la Commission européenne.

Enfin de rajouter que « souviens-toi, plus tard, quand tu seras grand, que les monstres les plus redoutables sont invisibles. C'est justement ce qui les rend si dangereux. Il faut apprendre à les flairer. » Romain Gary…

Explication :

Dans les années 70, en raison du choc pétrolier, l’utilisation de l’énergie est devenue un sujet politique et économique capital. Par conséquent, le prix du chauffage et du refroidissement de l’air dans les bâtiments a augmenté et des changements dans les techniques de construction sont apparus. Beaucoup de bâtiments ont été modernisés grâce à l’isolation, des pares-vapeur et des nouvelles portes et fenêtres, plus étanches. Les nouvelles techniques de construction ont été développées pour réduire la déperdition de chaleur à travers les murs et les fenêtres est réduire le volume d’infiltration d’air à travers les murs, les fenêtres et les portes. Par conséquent, l’apparition de contaminants à l’intérieur des bâtiments qui, auparavant, étaient sains, est devenu un problème.

Le syndrome du bâtiment malade (Sick Building Syndrome) est aujourd’hui un terme utilisé pour expliquer les migraines, l'irritations des yeux, des voies nasales, la fatigue et d’autres symptômes pouvant s’expliquer par le temps passé dans un bâtiment ou une pièce spécifiques.

On parle de « maladie liée au bâtiment » ou « Building Related Illness » pour une maladie spécifique dont les causes peuvent être attribuées à un bâtiment ou à une pièce particulière. La légionellose est un exemple de maladie liée au bâtiment.

La société Camfil, leader mondial des technologies de traitement de l’air a mené plusieurs études, elle montre que les seuils d’alerte, pour la pollution atmosphérique, reposent sur une mesure du poids de particules. Or les particules les plus lourdes ne sont pas les plus dangereuses ! A l’inverse, plus une particule est petite, plus elle est sus- ceptible de passer dans notre sang et d’avoir des effets néfastes sur notre santé, lentement, jour après jour, respiration après respiration.

La qualité de l’air intérieur ou QAI se rapporte à la teneur en gaz et aérosols, à la température et à l’humidité de l’air à l’intérieur d’une structure. Dans le cas des habitations, la qualité de l’air intérieur est déterminée par sa capacité à préserver la santé et le bien-être des habitants de la structure. Dans le cas des processus de fabrication, la qualité de l’air intérieur est déterminée par la capacité à fabriquer des produits de bonne qualité à moindre coût à l’intérieur de la structure.

La part la plus importante de la qualité de l'air intérieur ( QAI ) est la propreté de l'air. La pollution de l'air est constituée de particules, de gaz et de vapeurs qui peuvent nuire au bien-être et à la santé des hommes, pénaliser la production et l'efficacité des processus de production.

Les processus de production

L'industrie a généralement des exigences spécifiques pour un bon niveau de propreté en termes de particules et de contaminants moléculaires. Les exigences peuvent s'étendre d'un bon niveau d'hygiène avec de faibles niveaux de contamination à une extrême propreté (comme par exemple l'industrie des semi-conducteurs).

La santé de l'homme

La santé et le bien-être des personnes sont touchés par la contamination de l'air. Les recherches sur l'importance de l'air intérieur propre se sont intensifiées ces dernières années. Aujourd'hui, il y a des indications claires sur le fait que les particules (particules fines en particulier et ultrafines) peuvent causer des problèmes, tant à court terme qu'à long terme. Gaz et vapeurs peuvent causer des irritations ou des problèmes graves selon leurs niveaux de concentration. Des exemples typiques de ces contaminants gazeux sont l'ozone, le NO2 et les COV (Composés Organiques Volatils). Les gaz d'échappement sont désormais classés cancérogènes par l'OMS.

Symptômes:

L’air propre est un droit fondamental…

1. Maux de tête, vertiges

2. Toux, essoufflement, maux de gorge

3. Poisons dans le flux de sang

4. Yeux irrités

5. Ecoulement nasal

6. Nausées et vomissements

7. Voies aériennes resserrées

8. Douleurs thoraciques, dommages aux poumons

Sources

Polluants

Source


 

Amiante : L’amiante est un matériau minéral fibreux qui a été largement utilisé dans la construction, l’isolation HVAC et d’autres matériaux de construction au milieu du siècle dernier. Elle a été interdite dans les années 1970 et on a assisté à un effort considérable de désamiantage. Environ 20 % des bâtiments aux Etats-Unis contiennent des matériaux friables à base d’amiante. Un matériau contenant de l’amiante est appelé friable s’il peut être émietté, pulvérisé ou réduit en poudre à la main.

Le Department of Health, Education and Welfare des Etats-Unis a rapporté que dans 20 villes américaines, la concentration d’amiante en suspension atteignait 0,007 fibre par centimètre carré (fibres/cm²), avec une moyenne de 0,0006 fibre/cm². La National Academy of Sciences a conclu que la concentration moyenne dans l’air extérieur aux Etats-Unis était de 0,0004 fibre/cm².

L’amiante est à l’origine de l'asbestose ou fibrose des poumons, qui peut parfois causer un cancer. Elle peut également être à l’origine de cancers du larynx et est soupçonnée de provoquer des cancers gastro-intestinaux. Les personnes gravement affectées ont généralement été exposées à de fortes concentrations de fibres d’amiante dans l’air.

L’amiante n’est généralement pas considérée comme dangereuse à moins que les fibres des matériaux contenant de l’amiante ne soient libérées dans l’air. Les matériaux appliqués à sec font souvent partie de la catégorie susceptible de relâcher des fibres. En principe, l’amiante est recouverte d’un revêtement étanche pour réduire ou éliminer la propagation de fibres dans l’air

 

  • des isolations faites entre 1930 et 1950
  • quelques joints de porte de four à bois
  • quelques revêtements de sol vinyle
  • composant de joints muraux et peinture granitée d'avant 1977
  • flocage isolant amianté, bardeaux muraux extérieurs
  • certaines finitions sur des plafonds en plâtre faites entre 1945 et 1973
  • certains retardateurs de feu sur de l'acier structurel

 

Produits de combustion : La combustion génère du H2O, du NO, du NO2, du CO, du CO2 et des particules. La combustion peut également émettre des hydrocarbures gazeux, des vapeurs et des particules organiques. Des impuretés telles que les métaux, les mercaptans, les oxydes de souffre et d’autres particules peuvent être émises. De nombreuses particules sont grosses et se déposent donc rapidement, mais les particules inférieures au micron restent longtemps suspendues dans l’air.

La combustion des chaudières à gaz produit du NO2 et du CO qui doivent être ventilés vers l’extérieur. Les chauffages d’appoint émettent des particules, du CO, du NO2 et parfois du SO2. Les poêles à gaz émettent des particules et des gaz. Les poêles à bois et à charbon émettent des particules lorsqu’ils sont ouverts pour le chargement. Les cheminées émettent des particules en permanence.

Les moteurs à combustion interne peuvent représenter une source de pollution de l’air intérieur dans les bureaux, les écoles, les hôpitaux, les hôtels, les centres commerciaux et les magasins dotés d’un garage. L’utilisation de l’automobile a assurément augmenté les niveaux de gaz et de particules dans l’air extérieur.

 

  • gamme de gaz
  • fourneaux à bois et à charbon
  • moteurs de combustion
  • cheminées
  • bougies

 

Fumée de tabac : La combustion du tabac émet plus de 4500 composés, 50 d'entre ceux sont soupçonnés d'être cancérogènes dont le NO2, le NO, le cyanure d'hydrogène et les nirtosamines, la nicotine, le monoxydse de carbone (CO), les oxydes d'azote, les hydrocarbures aromatiques, l'acroléine, l'acétone, le benzène, les oxydes d'azote et les particules en suspension respirables et odorantes. Les particules émanant de la fumée de tabac, dans des pièces où fumer est permis, peuvent avoir des concentrations de 100 à plus de 1000 ug/m3. C'est pour cette raison qu'il est interdit de fumer dans les lieux publics fermés des Etats-Unis. Pour les endroits où il est permis de fumer dans les lieux publics, des dispositifs de filtration sont souvent employés pour enlever les polluants et assurer le confort et la sécurité des non-fumeurs dans la même pièce ou le même bâtiment.

  • cigarettes
  • cigares
  • pipes

 

Formaldéhyde : Le formaldéhyde est présent dans de nombreux objets quotidiens et matériaux de construction. Il sert de conservateur dans les médicaments, les cosmétiques, les articles de toilette et certains récipients pour aliments. On en trouve dans les résines servant à coller les panneaux en bois laminé et les panneaux d’aggloméré. Il est utilisé comme solvant porteur dans la teinturerie et les produits papier. Il dérive également de la combustion, en particulier dans les moteurs diesel. L’isolation à la mousse urée-formol a été interdite aux Etats-Unis par la Consumer Product Safety Commission en 1982, mais l’interdiction a été levée par la suite.

Dans les nouveaux bâtiments ou les bâtiments récemment rénovés, les niveaux de formaldéhyde dans les meubles et les garnitures peuvent être suffisamment élevés pour causer des signes d’irritation. Une bonne ventilation assure le maintien des vapeurs de formaldéhyde à un niveau qui n’occasionne pas de symptômes.

Le formaldéhyde en suspension irrite la conjonctive et les voies respiratoires supérieures et inférieures. Les symptômes sont temporaires et, selon l’intensité et la durée de l’exposition, peuvent aller de sensations de brûlure ou de picotement dans les yeux, le nez et la gorge à l’oppression thoracique ou à des sifflements. Les réactions graves et aiguës aux vapeurs de formaldéhyde (à l’odeur âcre caractéristique) peuvent être liées à l’hypersensibilité. On estime que 10 à 20 % de la population des Etats-Unis, y compris les asthmatiques, ont des voies respiratoires hyperréactives qui les rendent plus sensibles aux effets du formaldéhyde.

 

  • particules de planches, de contreplaqué, d'aggloméré, de boiserie, de carpettes, sous couches de carpettes
  • mobilier et teintures
  • mousse d'isolation urée-formaldéhyde
  • nettoyants ménagers, désodorisants
  • combustion
  • colles et résines
  • cosmétiques
  • vêtements infroissables

 

Organismes biologiques : Les contaminants microbiologiques incluent les virus, les bactéries, les spores fongiques, les protozoaires, les algues, les pellicules animales et les excrétions animales. Ils vivent et se reproduisent souvent dans des microclimats, tels que les sous-sols humides et les salles de bain. Les collecteurs de condensat et les serpentins des échangeurs de chaleur, les collecteurs de condensat et de dégivrage des réfrigérateurs et les canalisations offrent souvent un microclimat s’ils ne sont pas installés et entretenus correctement. Les humidificateurs qui ne chauffent pas l’eau peuvent être une source de contamination microbiologique.

Il est important de maintenir l’humidité relative à 70 % maximum pour empêcher les matériaux du bâtiment d’absorber de l’eau et d’entretenir ainsi la croissance des champignons. La condensation peut amener les niveaux d’humidité près des surfaces fraîches à dépasser 70 %. Pour que les organismes microbiologiques aient un impact négatif sur les occupants d’un bâtiment, il faut qu’il y ait un environnement favorable pour l’organisme et que les occupants entrent en contact avec le contaminant.

 

 

  • champignons, dont moisissure et mildiou
  • animaux
  • êtres humains

 

Radon : Le radon est un gaz présent à l’état naturel dans le sol. Il pénètre dans les bâtiments via les puisards, les canalisations, les fissures, les orifices d’accès et les fondations. Les gaz du sol contiennent assez de radon pour que, si seulement 0,1 % de l’air du sol infiltrait un bâtiment, il en résulterait une contamination potentiellement importante à l’intérieur. Les concentrations dans les bâtiments ayant une source de radon dépendent des taux de renouvellement de l’air. La ventilation est souvent utilisée pour remédier à une contamination au radon dans les bâtiments.

  • gaz émis par les sols, roches et l'eau
  • gaz naturel
  • matériaux de construction en granit

 

Composés organiques Volatiles : Les Composés Organiques Volatiles, ou COV, proviennent du mobilier, des matériaux de construction, des produits de grande consommation. Bien que l'on pense souvent aux COV dans leur phase gazeuse, ils peuvent aussis être condensés sous forme de particules ou être absorbés par des particules inorganiques qui alors subissent une transformation chimique. Généralement on détecte la présence de COV par notre odorat.

Les nouveaux immeubles contiennent souvent des concentrations de COV plus élevées que les immeubles anciens. Ceci parce que les émissions de COV provenant des peintures, du mobilier, des vernis, des moquettes, des sols en vinyl et du plastique sont en général plus élevées à l'état neuf. Nous avons déjà tous senti cette odeur de "maison neuve" ou de "voiture neuve".

 

  • solvants et composés de produits de nettoyage
  • peinture
  • colle
  • propulseurs de sprays
  • adoucisseurs, déodorants et parfums
  • produits de combustion
  • produits de nettoyage à sec
  • certains tissus
  • essence
  • eaux de dégazage
  • matériaux de construction
  • cires et cirages
  • stylos et marqueurs
  • classeurs et produits en plastique

Santé et productivité :

L'air propre est un produit invisible. Son impact positif sur l'environnement intérieur ne peut pas être vu à l'œil nu. Ces dernières années, des études ont montré le lien évident entre une bonne qualité de l'air intérieur et une plus grande productivité des travailleurs dans les bâtiments.

Cela a commencé avec le syndrome des bâtiments malades dans les années 1980 qui est devenu mesurable par les études de productivité à grande échelle dans les bureaux et les écoles au cours de la fin des années 1990. Ces recherches ont prouvé qu'un bon système de ventilation peut augmenter la productivité dans les bureaux jusqu'à 10 % et réduire l'absentéisme pour cause de maladie.
En raison de l'évidence croissante que l'air pollué est nocif, la délivrance d’une bonne qualité d’air a évolué du statut de "bon à avoir" en environnement intérieur à "devoir avoir" pour assurer la santé, la productivité et d'autres avantages tangibles dans les bâtiments

A la conférence "Healthy buildings 2000 » (Bâtiments en bonne santé 2000", Espoo, Finlande, du 6 au 10 août 2000), le Dr David Wyon, a présenté un document intitulé «Les effets sur la santé et la productivité de deux expériences qui réduisaient les niveaux de poussières dans l'air de bureaux ». Les Co-auteurs étaient KW. Tham, B. Croxford, A. Young et T. Oreszczyn. Voici un bref résumé de leurs découvertes. Leur conclusion est qu'une meilleure filtration d'air soufflé et une plus grande fréquence de changements de filtres auraient un effet positif sur la santé et la productivité dans les bureaux.

Une étude antérieure sur le terrain démontrait que le nettoyage intensif des bureaux conduit à réduire l'exposition aux poussières dans l'air, mais elle n'analysait pas l'impact possible sur la santé, le confort ou la productivité. Une autre étude rapportait que les symptômes des muqueuses de l'œil, du nez et de la gorge étaient significativement réduits par un nettoyage en profondeur des bureaux, et que l'amélioration du nettoyage réduisait considérablement la congestion nasale.

Dans une étude américaine, le remplacement de filtres à air classiques de bureau par des filtres absolus HEPA (95% pour les particules de 0,3um) réduit les niveaux de poussières en suspension dans des gammes de taille au dessus de PM2 et a un effet positif sur trois symptômes connus des bâtiments malades (SBS, Sick Building Symptoms) : «trop bouché», trop humide »et« confusion mentale ».

Ces résultats justifient l'affirmation selon laquelle d'autres méthodes de réduction de l'exposition aux poussières, tels que le choix des matériaux ou une meilleure filtration d'air peuvent avoir un effet positif sur la santé.

Expérience dans des bureaux de Londres

L'expérience de Londres a été effectuée pour déterminer si le changement de préfiltres ou l’utilisation d’épurateurs d'air aurait une incidence sur la santé et la productivité.

Sur une période de 18 semaines, les niveaux de poussières en suspension dans un bureau du centre de Londres ont été modifiés en remplaçant des préfiltres usagés par des préfiltres neufs et en utilisant des systèmes autonomes de filtres électrostatiques.

Conclusion :

Le changement des préfiltres sur le réseau d’alimentation de l’air des bureaux réduit de façon significative l'intensité des symptômes de SBS et augmente la productivité auto-estimée de 5,7 %.

Par conséquent, il n’y pas pas de doute sur le fait que l'amélioration de la filtration d'air soufflé et des changements plus fréquents des filtres à air auraient une incidence positive tant sur la santé et que la productivité.

L’importance de ce dernier effet est suffisant pour justifier à de nombreuses reprises l'augmentation des coûts économiques associés à ces améliorations dans la Qualité d’Air Intérieur ( QAI ).

L’air propre est un droit fondamental…

Les effets de la pollution sur la santé

A long terme, l'exposition aux particules ultrafines peut provoquer des maladies cardiovasculaires et respiratoires. Elle augmente également le taux de mortalité des personnes vivant dans des zones très polluées. Les particules en dessous de PM 2,5 sont les plus dangereuses parce qu'elle pénètrent plus profondément dans les alvéoles pulmonaires. Elles passent la barrière des vaisseaux sanguins, se propagent dans le sang pour atteindre et toucher les organes (cœur, foie, cerveau, système endocrinien…)

Les enfants sont plus vulnérables face à la pollution de l’air :

  • Leur poids fait qu’ils respirent plus que les adultes.
  • Leurs voies respiratoires et leurs poumons sont encore en développement.
  • Ils mettent plus longtemps à se désintoxiquer et ont un système et des défenses immunitaires immatures.
  • Ils sont plus susceptibles de faire de l’asthme.
  • Ils passent plus de temps dehors, respirent plus lorsqu’ils jouent et font du sport.

En bref

D’après les données de la CAFE (Clean Air For Europe – Un air propre pour l’Europe)(1) :

  • Chaque année, 310 000 Européens meurent prématurément à cause des effets de la pollution
  • La durée de vie moyenne des Européens est réduite de presque 9 mois
  • L’impact de la pollution de l’air sur la santé coûte 80 milliards d’euros

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)(2), la pollution de l’air provoque 2 millions de morts prématurées par an, dans le monde.

D’après le rapport EnVIE(3), la pollution de l’air est responsable, en Europe, chaque année de :

  • 3 à 8 % des cas d’asthme
  • 20 % des cancers du poumon
  • 4 à 10 % des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO)

D’après le rapport EnVIE, en Union Européenne, les particules de combustion sont responsables de près de la moitié des maladies dues à une mauvaise QAI.

Références:
(1) European Union -CAFE Project data: download http://ec.europa.eu/environment/air/index_en.htm
(2) www.aphekom.org and www.who.org
(3) European Union Envie Report: download http://www.envie-iaq.eu/


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