Se protéger des particules de diesel, un enjeu sanitaire capital…
En 2014, France 5 avait diffusé une émission consacrée au « Diesel, le scandale français » qui relancait le débat sur la qualité de l’air extérieur.
L’OMS, le CIRC ont classés les gaz d’échappement des moteurs Diesel comme étant cancérogènes pour l’homme (Groupe 1), sur la base d’indications suffisantes prouvant qu’une telle exposition est associée à un risque accru de cancer du poumon.
Mais qu’en est-il de la qualité de l’air intérieur (QAI), où nous passons 80 à 90% de notre temps ? Camfil Farr répond à cette question cruciale au quotidien.
Des particules très dangereuses :
L’émission de France 5 a mis en exergue toute la toxicité des particules de diesel : les véhicules diesel représentent 95% des émissions de particules fines émises par le parc des véhicules français, et 30 à 40 000 décès par an seraient imputables à ces particules en France. Par ailleurs, une étude réalisée par le Conseil écologique danois a établi que parmi les sources de pollution principales dans les aéroports se trouvaient en bonne place les gaz d’échappement des moteurs diesel. Les particules ultrafines constituent aujourd’hui un défi majeur pour les aéroports, où elles peuvent entraîner chez les salariés un fort risque de maladies graves et de décès prématurés liés au travail.
Une pollution particulièrement négative pour les enfants :
Il a été démontré dans le reportage de France 5 que la croissance pulmonaire des enfants était plus faible si leur habitation était proche d’un traffic routier dense, et que le diesel pouvait modifier le système immunitaire, augmentant ainsi les risques d’allergies. Depuis 15 ans, on a enregistré une hausse de plus de 40% des cas asthmatiques chez les enfants en France, soit une augmentation proportionnelle à celle du nombre des véhicules diesel. Par ailleurs, une étude réalisée par l’Institut de médecine environnementale à l’Institut de Karolinska de Stockholm** a démontré que les enfants les plus exposés aux particules couraient un risque accru de voir leur capacité pulmonaire réduite de 20%.
Agir vite et efficacement :
Face à ces données inquiétantes, la pollution de l’air extérieur fait l’objet d’une surveillance et d’une forte sensibilisation, mais ce sont des solutions à long terme qui doivent être mises en oeuvre. La QAI, elle-même impactée par la pollution de l’air extérieur, bénéficie en revanche de solutions existantes et efficaces pouvant être mises en pratique immédiatement. Camfil Farr, spécialiste de la filtration et de l’épuration de l’air depuis un demi-siècle met ainsi son expertise au service d’une véritable QAI, en concevant des solutions efficaces dédiées aux bâtiments tertiaires et à l’industrie, avec un objectif majeur : offrir à ses clients internationaux un élément essentiel pour tous : l’air propre, tout en favorisant l’efficacité énergétique.
3 questions à Valérie Montagne, responsable marketing de Camfil Farr
Les particules de diesel peuvent-elles s’infiltrer dans les bâtiments et nuire à la QAI ?
En effet, les particules de diesel s’infiltrent dans les bâtiments, où l’air peut être cinq fois plus pollué, du fait qu’aux particules de combustion et gaz d’échappement venus de l’extérieur s’ajoutent les polluants émanant des matériaux de construction et de décoration, des produits d’entretien et des parfums d’intérieur, des divers allergènes ainsi que des particules de combustion internes au bâtiment. Sans ventilation adéquate, cette pollution s’accumule et peut même réagir pour former des polluants secondaires.
Comment peut-on s’assurer une bonne QAI, puisque c’est là que nous passons 80 à 90% de notre temps ?
Il existe des préconisations, fournies par la norme européenne EN 13779, que nous encourageons nos clients à suivre pour obtenir une bonne QAI. Ces recommandations préconisent un type de filtration donné en fonction de la qualité de l’air extérieur et de la QAI attendue. Par exemple, si l’air extérieur est très chargé en poussières et/ou gaz et qu’on souhaite obtenir une QAI élevée, les filtres préconisés sont un filtre particulaire classé d’efficacité F7 associé à un filtre moléculaire (au charbon actif) et à un filtre particulaire classé d’efficacité F9. Pour garantir une bonne QAI, il faut donc s’assurer une filtration efficace de l’air avec des filtres performants. Se contenter, dans les bâtiments des entreprises, de suivre les directives du Code du travail est très insuffisant, puisque ce dernier n’impose, pour la filtration de l’air neuf, qu’un filtre G4 (qui ne permet guère qu’une préfiltration), et un filtre particulaire M5 de basse efficacité pour la filtration de l’air recyclé.
A l’heure de la RT 2012, les solutions de filtration sont-elles compatibles avec une réduction des consommations énergétiques ?
Pour satisfaire à l’efficacité énergétique, les bâtiments deviennent de plus en plus étanches, ce qui favorise la pollution de l’air intérieur et le syndrome des bâtiments malsains. L’efficacité énergétique ne doit pas s’effectuer au détriment de la QAI, et donc de la santé. Grâce à la nouvelle classification énergétique (de A, le plus économe, à G, le plus consommateur d’énergie) établie par l’organisme indépendant Eurovent, à laquelle Camfil Farr adhère pleinement, les filtres à air ont aujourd’hui leur propre étiquetage, ce qui permet de garantir leurs caractéristiques et de choisir leur efficacité énergétique. Pour aller plus loin, nous proposons également à nos clients, depuis une dizaine d’années, de calculer, avec notre logiciel LCC, le coût du cycle de vie des filtres (durée de vie, consommation énergétique, coût total d’exploitation de l’installation du filtre, émissions de CO2 et efficacité du système de filtration) dans des applications dites de confort.