Le Languedoc-Roussillon se mobilise contre le travail illégal avec sa 1ère unité
Le 1er septembre 2014, la réforme du système d’inspection du travail modifie l’organisation de l’inspection du travail chargée du contrôle des 81 000 établissements employant au moins un salarié en Languedoc-Roussillon, en créant des unités de contrôle. Favoriser un travail plus collectif et organisé, sans remettre en cause les spécificités et les pouvoirs d’appréciation des agents de contrôle : tel est l’objet de cette réforme.
8 unités de contrôle pour l’inspection du travail
Au sein des 5 unités territoriales de la Direccte Languedoc-Roussillon, ce sont 8 unités de contrôle qui seront mises en place, regroupant 76 inspecteurs et contrôleurs du travail placés sous l’autorité d’un responsable d’unité de contrôle. L’unité territoriale du Gard comptera deux unités de contrôle, et celle de l’Hérault trois, les autres comptant une unité de contrôle départementale.
L’unité de contrôle est constituée d’un ensemble de sections d’inspection du travail, correspondant à la zone de compétence de chacun des agents de contrôle.
Une unité régionale de contrôle de lutte contre le travail illégal
Une unité régionale de lutte contre le travail illégal complète cette organisation. Forte de 5 agents, elle travaillera avec les unités de contrôle territoriales et dans le cadre des comités départementaux de lutte anti-fraude, plus particulièrement sur les infractions complexes liées à toutes les formes de travail illégal, dont le détournement des prestations de service internationales.
Elle collaborera avec les services européens de l’inspection du travail : en particulier elle intègre le bureau de liaison de Perpignan chargé des relations avec les services de l’inspection du travail compétents en Catalogne.