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Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ...

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Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ...

Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ...

En amont de la 1ère Edition de SMART GRID/SMART CITY - le Salon du Haut Débit et des Réseaux Intelligents au service de la Ville et des Territoires – (organisé en parallèle et en synergie avec le Salon IBS-Intelligent Buiding Systems), un point sur l’évolution des différents marchés qui seront au cœur de l’actualité de cette manifestation.

La révolution smart grids : un système électrique plus efficace et une incitation plus forte à la modération de la consommation d’électricité

Un effort d’adaptation sans précédent des réseaux aux nouveaux comportements de production et de consommation d’énergie.

Les réseaux intelligents sont à l’énergie ce qu’internet est à la communication : une révolution. Elle est indispensable pour optimiser les systèmes électriques et participer à l’efficacité énergétique :

  • le développement rapide des énergies renouvelables dans la production d’électricité crée des tensions sur les réseaux, en raison de l’intermittence de la production, avec des risques accrus de black out.

Il s’agit à la fois d’intégrer les sites de production aux réseaux et de gérer des flux bidirectionnels (consommation et production d’énergie), une partie des consommateurs devenant producteurs ;

  • la facture énergétique des consommateurs ne cesse d’augmenter rendant la maîtrise de la consommation énergétique impérative ;
  • la volonté de réduire les émissions de CO2 renforce le besoin de maîtriser la demande d’énergie ;
  • le développement prévu de nouveaux usages, en particulier du véhicule électrique, nécessite une adaptation des réseaux ;
  • les pointes de consommation d’énergie sont de plus en plus importantes et fréquentes.

Les compteurs intelligents, première brique des smart grids. En 2020, 80 % de la population européenne devrait être équipée

Au cours des 10 dernières années, plus de 5 milliards d’euros ont été investis dans environ 300 projets concernant des smart grids en Europe, dont près de 4 milliards d’euros dédiés au déploiement de compteurs intelligents, pierre angulaire de l’amélioration de l’efficacité énergétique.

L’Italie est, à ce jour, le seul pays dont la population est équipée de compteurs intelligents (la Suède s’en approche) grâce à une campagne d’installation au milieu des années 2000. L’UE s’est fixée comme objectif d’atteindre un taux d’équipement de 80 % de la population d’ici 2020. Les projets de déploiement de compteurs intelligents se multiplient. Au Royaume-Uni, 53 millions de compteurs (électriques et gaz) devraient être installés d’ici 2019 pour un investissement de l’ordre de 12 milliards d’euros.

Au total, le déploiement de compteurs intelligents devrait générer un marché (fabrication des compteurs, installation…) de 40 à 50 milliards d’euros d’ici 2020.

La multiplication des solutions de maîtrise de la demande d’énergie

De l’efficacité énergétique aux smart buildings

En attendant l’arrivée des compteurs intelligents et la possibilité de faire des offres de prix dynamiques, les solutions d’efficacité énergétique se multiplient : box énergie, centrales domotiques, logiciels de suivi des consommations, effacement diffus… Ces nouveaux dispositifs sont en grande partie redondants et en concurrence. Un écrémage devrait avoir lieu à terme. La maîtrise de la demande d’énergie est le pivot de ces offres, mais elles s’enrichissent de services extérieurs à l’énergie (télésurveillance, téléassistance…) pour s’intégrer aux bâtiments intelligents (smart buildings). Reste une inconnue : les business models sont encore incertains, voire à inventer pour certains segments de marché.


A qui profitera la manne des réseaux intelligents ?

Les fournisseurs d’énergie sont confrontés à l’arrivée de nouveaux entrants puissants

Le développement des smart grids est une rupture technologique majeure avec un potentiel important d’amélioration de l’efficacité énergétique qui n’est plus le pré-carré des fournisseurs d’énergie. Ce domaine attise les convoitises d’acteurs venant de divers horizons. Bouygues Telecom a récemment intégré un service optionnel de suivi de la consommation avec sa Bbox. Google et Microsoft, malgré l’échec de leurs offres de suivi des consommations en ligne, n’ont pas renoncé et sont présents au capital de plusieurs start-up développant des outils d’efficacité énergétique. Apple est également sur les rangs avec des applications de suivi de la consommation. Les équipementiers (General Electric, Schneider Electric, Siemens…) ont une offre croissante de solutions. Enfin, des pure players apparaissent à l’image des opérateurs d’effacement.

Les caractéristiques d’une ville intelligente

Les changements organisationnels, technologiques et sociétaux des villes actuelles sont induits par leur volonté d’être une partie de la réponse au changement climatique. La ville intelligente cherche, ainsi, à concilier les piliers sociaux, culturels et environnementaux à travers une approche systémique qui allie gouvernance participative et gestion éclairée des ressources naturelles afin de faire face aux besoins des institutions, des entreprises et des citoyens.

Les termes pour désigner la ville intelligente sont nombreux : smart city, ville numérique, green city, connected city, éco-cité, ville durable. Comment s’y retrouver ? Quelles sont les caractéristiques d’une ville intelligente ?

Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ...

Développer dans les villes de nouveaux services performants

Pour devenir intelligentes, les villes actuelles devront développer de nouveaux services performants dans tous les domaines :

  • transport et mobilité intelligente : l’un des défis consiste à intégrer différents modes de transport – rail, automobile, cycle et marche à pied – en un seul système qui est à la fois efficace, facilement accessible, abordable, sûr et écologique. Cette intégration permet une empreinte environnementale réduite, optimise l’utilisation de l’espace urbain et offre aux citadins une gamme variée de solutions de mobilité répondant à l’ensemble de leurs besoins. Par ailleurs, la ville de demain devra mettre en place les dernières technologies de transport en commun et de mobilité électrique ;
  • environnement durable : les villes devront agir dans deux domaines principaux : les déchets et l’énergie. Concernant les déchets, les villes auront pour mission de réduire, voire d’éviter, leur production de déchets et de mettre en place des systèmes efficaces de récupération et de valorisation des déchets (procédé par lequel on transforme un déchet matériel ou un produit inutile en un nouveau matériau ou produit de qualité ou d’utilité supérieure). Dans le domaine de l’énergie, les villes devront renforcer leur action en matière d’efficacité énergétique (développement de l’éclairage public à faible consommation) et devront mettre en place des systèmes de production locale d’énergie (panneaux solaires sur les toits des édifices, production d’électricité à partir des déchets, etc.) ;
  • urbanisation responsable et habitat intelligent : la valeur élevée de l’immobilier dans les centres villes combinée à la disponibilité limitée des terres rendent l’urbanisation actuelle complexe. En effet, le modèle de l’étalement urbain – coûteux en espace, en équipements publics, en énergie – qui primait jusqu’ici n’est plus possible. Il faut réinventer des formes urbaines qui, à la fois, respectent une intimité indispensable, assurent un ensoleillement suffisant, permettent des évolutions et favorisent le « vivre-ensemble ». Les bâtiments devront, également, être plus intelligents afin de faciliter et d’améliorer la gestion de l’énergie, voire de réduire les consommations.

Quels usages numériques mobiles et ubiquitaires dans la ville de demain ?

Selon Markess, Boostées par l’engouement du grand public à l’égard de nouveaux usages numériques avec les réseaux sociaux, l’information en temps réel, les applications et contenus en ligne... et par l’appropriation massive des terminaux mobiles, les collectivités locales sont appelées à innover pour tenir compte des attentes de cette nouvelle génération d’utilisateurs :

  • Les citoyens, pour améliorer la communication en situation de mobilité : un décideur sur deux de collectivités locales interrogées par MARKESS International privilégie la mise en oeuvre d’ici 2014 des services de paiement en ligne, des applications sur supports mobiles avec notamment la géolocalisation de services publics et des messages courts (SMS). Un tiers des décideurs de collectivités se prononce également en faveur de services sans contact mobile et de services d’échanges avec les élus ;
  • Les agents et élus, pour leur proposer un environnement de travail indépendant du terminal d’accès : 42% des décideurs de collectivités déclarent utiliser des applications sur smartphone ou tablette numérique pour consulter des documents (rapports, comptes-rendus...). Ce besoin est d’autant plus tangible pour les élus qui cumulent très souvent mandat électoral et activité professionnelle, les contraignant à suivre à distance l’avancement des dossiers qui leur incombent ;
  • Les acteurs de la vie du territoire impliqués dans les réponses aux grand enjeux actuels de maîtrise énergétique, de mobilité dans la ville, de développement économique, de services de santé de proximité... : un décideur sur deux de collectivités prévoit à court terme le déploiement de plates-formes d’intermodalités et de covoiturage, l’installation d’équipements de visioconférence au bénéfice d’entreprises locales, de services de maintien à domicile pour personnes invalides. Plus de 40% d’entre eux envisagent aussi des projets en faveur de la gestion énergétique des bâtiments et de la gestion des réseaux d’eau.
Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, ...

A l’heure de l’avènement de la ville et du territoire intelligent, les services numériques mobiles et ubiquitaires sont sans conteste au cœur des stratégies déployées.

Réalisé à fréquence annuelle par Juniper Research, le baromètre ‘Tech Trends‘, qui dégage les grandes tendances de l’industrie IT, dépasse pour la première fois l’univers de la mobilité.

Le champ des prédictions s’élargit, abordant notamment la question des villes intelligentes (‘Smart Cities’), des services éducatifs numériques, des vêtements et accessoires intelligents ou encore des réseaux très haut débit.

Premier constat : de plus en plus de villes et communautés urbaines recourront aux infrastructures communicantes pour optimiser leurs coûts de fonctionnement et réduire leur empreinte carbone.

Illustration en France avec le projet IssyGrid, qui entre actuellement dans une phase d’expansion, un an et demi après son lancement opérationnel à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), sous la houlette du député-maire (Nouveau Centre) André Santini.

A Nice (Alpes-Maritimes), on expérimente le stationnement automobile intelligent, en s’appuyant sur un réseau de 1000 capteurs installés dans la chaussée et reliés à 70 horodateurs Wi-Fi.

Le marché des technologies de la ville intelligente va connaître une croissance de 230% d'ici à 2020, selon une nouvelle étude du cabinet d'études américain Pike Research. De 2012 à 2020, il devrait passer de 6,1 à 20,2 milliards de dollars (4,7 à 15,5 milliards d'euros). Un marché principalement concentré dans trois zones : Amérique du Nord, Europe et Asie-Pacifique. Les travaux de Pike Research montrent en revanche que l'Amérique latine, l'Afrique et le Moyen-Orient vont rester des marchés marginaux à moyen terme.

Accroissement de la population urbaine mondiale et méga-villes

Derrière une telle explosion se cache d'abord l'accroissement de la population urbaine mondiale, qui devrait atteindre 6,3 milliards d'ici à 2050 contre 3,6 milliards en 2010, précise l'étude. Cette augmentation fera émerger des "méga-villes" (megacities). D'ici à 2025, la planète comptera 37 métropoles de plus de 10 millions d'individus dont 22 situées en Asie.

Un marché d'avenir pour les réseaux intelligents et les bâtiments durables

Entre 2010 et 2050, 3.000 milliards de dollars (2.300 milliards d'euros) devraient être investis dans le développement ou le réaménagement d'infrastructures urbaines. Autant d'opportunités pour les acteurs du secteur de proposer de nouveaux systèmes de gestion des transports, de solutions pour les réseaux intelligents ou encore la construction de bâtiments durables.


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