2014/4102, l’année des Ecrins…….
Après avoir publié un court article sur la réhabilitation sur la maison du Parc Naturel des Ecrin qui sera inaugurée en juillet prochain, l’année 2014 marquera le 150ème anniversaire de la Barre des Ecrins. A l’envers, cette date correspond à l’altitude du point culminant du massif : 4102 m, renversant non ?
Au cœur d’une terre de contrastes, le sommet de 4000 mètres le plus au Sud des Alpes, entre Dauphiné et Provence, est à la confluence des régions PACA et Rhône Alpes et marque la frontière entre Isère et Hautes Alpes. A ce titre, le département haut-alpin doit son nom à la Barre des Ecrins, plus haut sommet de France lors de la création des départements en 1790.
Cette première ascension par une cordée internationale résulte de l’association entre l’expérience de grands guides de l’époque et l’esprit d’entreprise des alpinistes britanniques. Avec une équipe anglaise, française et suisse, riche de par sa diversité, cette aventure illustre les débuts de l’époque héroïque de l’alpinisme dans le massif des Ecrins.
Cet anniversaire est l’occasion de célébrer un monument de l’histoire de l’alpinisme, avec l’ascension historique comme point d’orgue des festivités. Afin de fêter comme il se doit cet exploit et de rendre hommage à ces conquérants de l’histoire, une belle cordée contemporaine répètera l’itinéraire de cette première, entre le 22 et le 25 juin, traversant une bonne partie du massif des Ecrins depuis La Grave jusqu’à Vallouise en passant par La Bérarde en Oisans. Des rendez-vous et temps forts seront proposés au public dans les différentes vallées jusqu’au retour en Vallouise, lors d’une soirée de clôture le 25 juin.
S’immiscer dans 150 ans de haute montagne dans les Ecrins, c’est aussi découvrir un vaste programme d’activités. Expositions, sorties, conférences, projections, festivals, records et jeux rayonneront tout l’été dans le massif, aussi bien en Isère que dans les Hautes-Alpes. De la Bérarde à Vallouise, de La Grave à Briançon, du glacier Blanc au Vénéon en passant par la Meije et l’aiguille Dibona, l’été 2014 est ancré dans les traces de ceux qui ont forgé l’alpinisme.
Les Ecrins, culture de la montagne. Histoire de l'ascension
Une cordée internationale pour l’un des premiers «4 000» de France Le 23 Juin 1864, 5 alpinistes partent de La Grave dans l’objectif de réaliser la première ascension de la Barre des Ecrins. Parmi eux se trouvent 3 britanniques (Edward Whymper, Horace Walker et Adolphus Warburton Moore), un suisse (Christian Almer) et un chamoniard (Michel Croz). Ils réalisent la première traversée de la brèche de la Meije pour arriver au tranquille hameau de La Bérarde.
Après avoir bivouaqué sur le glacier de Bonne Pierre, ils passent le col des Ecrins puis partent à l’assaut de la face Nord et du ressaut final où le guide Michel Croz, force de la nature, s’échine à tailler des marches dans la glace pour faciliter la progression de ses amis. Après des heures de rude labeur, ils réussissent à rejoindre l’arrête Est pour ensuite progresser, comme sur un fil, jusqu’à la cime. En se hissant au sommet, leur travail de hache – car le piolet n’existait pas encore - fut récompensé par une vue somptueuse sur l’ensemble des Alpes jusqu’à la Méditerranée. S’abandonnant un moment à ce panorama d’exception, les alpinistes lucides se mirent en marche sans trop tarder pour une descente riche en péripéties. Encore très peu connu quelques années auparavant, le sommet était gravi.
Anecdote
Durant la descente, la cordée se trouve face à un précipice. Le guide suisse Christian Almer prend la tête et décide de franchir l’obstacle par un saut aléatoire en se rattrapant à une roche branlante. Le « saut d’Almer » est raconté par Whymper dans son livre « Escalades dans les Alpes ».
L'equipe :
Les géomètres, découvreurs de sommets au XIXème siècle Ce fut le capitaine Adrien Durand, géomètre mandaté par l’Empereur, qui remarqua la Barre des Ecrins. Parvenu au sommet du Pelvoux dans le simple but professionnel de mesurer son altitude, il fit le constat qu’un autre sommet caché de la vallée le dominait, à travers un précipice infranchissable de plusieurs kilomètres. L’alpiniste anglais Whymper en fit lui-même les frais, lui qui pensait avec le Pelvoux, réaliser le sommet le plus élevé du Dauphiné. Il se fit la promesse de revenir pour gravir ce trapèze intrépide évoqué par les habitants de la Vallouise sous le nom de pointe des Arsines. Celle-ci deviendra la Barre des Ecrins.
Le materiel d'époque :
Alpenstock
Ce bâton surmonté d’un crochet et terminé par un pic peut être considéré comme l’ancêtre du piolet. Utilisé comme support d’appui en bois, il permettait également de crocheter la glace et sonder les crevasses. Inséparable des alpinistes du XIXème siècle, sa conception actuelle le rapproche des bâtons de marche.
Théodolite
L’instrument des cartographes et géomètres était nécessaire pour « stationner » les sommets. En montagne, le théodolite est utilisé par ceux que l’on nomme les géodésiens qui mesuraient les sommets comme des points de référence afin de déterminer l’altitude de la terre. Volumineux, il nécessitait un certain temps d’installation une fois monté à la cime.
En 2014, c’est une cordée constituée de personnalités de l’alpinisme et d’écrivains qui va tenter l’ascension du toit des Ecrins au matin du 25 juin. La soirée du 22 juin à La Grave donnera le coup d’envoi de l’ascension. Le groupe traversera ensuite la brèche de la Meije pour parvenir à La Bérarde le 23, avant de monter sur le glacier de Bonne Pierre le soir du 24 juin pour un bivouac festif et convivial, ouvert à tous. L’ascension de la Barre et la redescente à Vallouise le 25 clôture l’évènement comme la fin d’un voyage et le début d’une soirée festive.
Des personnalités de renom seront présentes lors de l’ascension historique telles que Catherine Destivelle, première femme à gravir en solitaire les trois grandes faces Nord des Alpes, de François Labande, alpiniste membre du Groupe de haute Montagne et écrivain, du champion du monde d’escalade et de cascade de glace Daniel Dulac et de l’écrivain et grand reporter Sylvain Tesson.
Les cordées seront diverses et intergénérationnelles, puisque André Giraud, pionnier du ski de pente raide réalisera l’ascension en compagnie de ses enfants et petits-enfants, tandis qu’une équipe montera à la Barre équipée comme au XIXème siècle.
L’ascension historique de la Barre sera le pilier des festivités de l’été 2014. www.guidesdemontagne.com
Du 20 avril au 4 mai, le groupe excellence de ski alpinisme de la Fédération Française des Clubs Alpins de Montagne (FFCAM) tente de battre le record de vitesse de l’ascension de la Barre des Ecrins par «la directe Whymper», établi en 2009 par Nicolas Bonnet. Au départ du refuge Cézanne à Ailefroide, le groupe se lance le défi de réaliser plus de 2200 de dénivelé positif, soit une dizaine de kilomètres de progression sur glacier en moins de 2h51’ !
Dans les traces du capitaine Durand qui « stationna» le Pelvoux en 1828, une équipe de géomètres-experts viendra mesurer l’altitude exacte de la Barre des Ecrins les 9 et 10 juillet 2014. Le groupe sera emmené par Michel Baud, qui a réalisé l’ascension du Mont Blanc en Septembre 2013 pour mettre à jour son altitude.
Entre roche et glaces :
La Barre des Ecrins est le sommet de plus de 4000m le plus au sud des Alpes. A la convergence de deux régions, le massif des Ecrins a le pied dans les lavandes et la tête dans les glaciers. Constitué de granit, de gneiss et de schistes, c’est le premier massif cristallin français de par sa superficie puisqu’il s’étend d’un seul tenant sur plus de 2700 km2, soit 5 fois le massif du Mont Blanc.
De la forme d’un fer à cheval ouvert sur le nord-ouest, il concentre 150 sommets de plus de 3000 mètres, ainsi que 50 de plus de 3500 mètres. Autour de la Barre des Ecrins se tiennent d’autres cimes prestigieuses, telles les murailles de la Meije et de l’Ailefroide, le Pelvoux, les Bans ou encore l’Olan. Vaste massif aux flèches granitiques élancées, le territoire était très peu connu avant les expéditions de cartographes et l’avènement de l’alpinisme durant la seconde moitié du XIXème siècle.
« Paradis sauvage fait pour le bonheur des hommes et des bêtes » selon Gaston Rébuffat, les Ecrins constituent avant tout pour les guides et les amateurs d’alpinisme, un terrain de jeu inégalé.
Bleu et blanc
Réservoir glaciaire impressionnant
Le massif glaciaire des Ecrins est l’un des plus importants des Alpes en termes de volume, avec 3km3 de glace et une surface de plus de 68km2. Les glaciers des Ecrins présentent une grande diversité, avec de nombreux types représentés. Glaciers blancs, noirs, rocheux, glaciers de calotte, de cirque ou suspendus forment un festival de séracs, rimayes et moraines, qui épousent les sommets granitiques dans le recueillement silencieux de la haute altitude.
Le plus imposant d’entre eux est le glacier de la Girose, à cheval entre Isère et Hautes-Alpes, dont la surface est supérieure à 480 hectares.
Le Glacier Blanc : emblème du massif
Fleuve de glace trouvant sa source sous la Barre des Ecrins, il s’étire telle une langue de 460 hectares que la montagne déroulerait de sa cime jusqu’au Torrent de St Pierre, 1700 mètres plus bas.
Comme neige au soleil
Les glaciers : neiges éternelles ?
Sous le soleil des Hautes-Alpes, le Glacier Blanc est plus que tout autre, révélateur des évolutions du climat. Ce changement est particulièrement visible lorsque l’on regarde en arrière, puisqu’il y a 150 ans, Glacier Blanc et Noir se rejoignaient. Ils sont aujourd’hui séparés de plusieurs centaines de mètres, le Glacier Blanc ayant reculé de 500 mètres depuis 1900.
Ce recul a tendance à être plus marqué chaque année. Le Parc national des Ecrins mène de nombreux travaux sur le retrait progressif des glaciers. Il publie régulièrement des articles liés à l’observation sur son site web. Un cahier technique de 32 pages a été édité en 2005 sous le nom de « cahier glaciers ». Il est consultable sur le site du Parc des Ecrins. www.ecrins-parcnational.fr
Connaitre les Ecrins
En abordant une grande variété de thèmes complémentaires du massif des Ecrins, tels la faune, la paléologie et la minéralogie, le Musée des Minéraux et de la Faune Alpine permet à tous, enfants et familles, de découvrir la richesse du patrimoine naturel par le biais d’expositions et de films.
Ouvert du 21 mars au 30 septembre, le musée dispose d’un espace enfant. Entrée à partir de 4,40€ / groupe, 5 € / adulte et 2,20€ / enfant. www.bourgdoisans.fr • 04 76 80 27 54
Jardin botanique alpin du Lautaret
Un jardin merveilleux vous attend au col du Lautaret à 2100 m d’altitude, face aux glaciers de la Meije. Plus de 2000 espèces de fleurs des Alpes et des montagnes du monde (Himalaya, Caucase, Amérique du Nord, Andes...) sont rassemblées sur les 2 hectares de l’un des plus beaux jardins du monde.
Du 3 Juin au 22 Septembre, 6€ / adulte et gratuit pour les moins de 12 ans. www.sajf.ujf-grenoble.fr • 04 92 24 41 62
Un Ecrin de nature. Une biodiversité exceptionnelle :
Le massif des Ecrins dispose d’une exceptionnelle richesse botanique, faunistique et géologique. Le Parc national des Ecrins, créé en 1973 est le garant de cet environnement préservé. Son « cœur » protégé se découvre à pied dans un réseau de quelques 700 km de sentiers balisés et entretenus. Il est complété par une aire d’adhésion qui rassemble les communes impliquées dans un projet de territoire durable. Cette « solidarité écologique » s’appuie sur les volontés locales de préserver ce massif exceptionnel. Gage de la qualité de son implication pour la préservation de la nature et de sa capacité à associer environnement et activités de montagne, le Parc national des Ecrins a été consacré « Parc Européen de la Haute Montagne » par le Conseil de l’Europe.
Faune et flore remarquable
La haute montagne est leur territoire
Le chamois
Il vit dans les zones rocheuses, les forêts et les pâturages des Alpes. Il est possible d’en aper- cevoir au cours d’une randonnée, sa gracieuse silhouette bondissant dans les barres rocheuses et les névés.
Le lagopède alpin
Galliforme de haute altitude, cet oiseau my- thique est aussi rare que vulnérable. Il est ce- pendant possible de le rencontrer à partir de 2000 mètres d’altitude, au milieu des rochers et des étendues de pelouse. Il a pour caractéris- tique de muer selon la saison, de fauve durant l’été à un blanc immaculé en plein hiver.
La saxifrage à feuilles opposées
Observée à 4070 m, sur le pilier sud des Écrins, elle détient le record d’altitude des alpes françaises. Cer- taines plantes sont de véritables «guerrières» en
termes de survie. Elles ne se battent contre personne mais sont capables de vivre dans des situations ex- trêmes où les humains ne font, au mieux, que passer ! Ces plantes sont au cœur du programme «écologie verticale», mené par le Parc national des Écrins et le laboratoire d’écologie alpine. Un travail de botanique en haute montagne pour comprendre l’histoire des plantes d’altitude et comment elles ont affronté les glaciations a été réalisé par le Parc national des Ecrins.
Suivez les bouquetins
Une première en France pour cette espèce protégée
Depuis mai 2013, les bouquetins du Champsaur et du Valbonnais ont étés équipés de colliers per- mettant de suivre leurs déplacements par satel- lite. Désormais identifiables, les bouquetins ont étés prénommés par des écoliers du Valbonnais et du Champsaur au cours de sorties pédago- giques avec la présence d’agents du Parc. Il s’agit du volet éducatif d’un programme scientifique qui se poursuit en 2014 avec l’équipement de nouveaux animaux.
Les maisons du Parc National
Elles sont à la fois les bureaux des équipes de terrain des secteurs et des lieux d’accueil pour la découverte du territoire et de ses patrimoines. Le personnel d’accueil et les gardes moniteurs présents apportent également une aide à la préparation des randonnées.
De nombreux ouvrages, projections audiovisuelles, expositions et supports de découvertes spécifiques réalisés par les agents du Parc sont à découvrir dans ces lieux d’accueil.
Elles proposent également une librairie spécialisée sur la nature et la montagne. L’accès aux maisons et centres d’information est gratuit. La nouvelle Maison du Parc à Vallouise ouvrira ses portes à la fin du printemps. A cette occasion, elle accueille durant le mois de juin l’exposition « 150 ans d’alpinisme dans le massif des Ecrins » et invite par la même occasion à découvrir les territoires et les patrimoines, à travers des projections, expositions, et maquettes.
Portrait Garde de parc
Les missions d’un garde moniteur de Parc national sont d’une grande polyvalence. Les relevés de données naturalistes et le suivi des protocoles scientifiques pour l’étude de la flore et de la faune font partie de son quotidien. Agent assermenté, il est le garant de la protection des milieux naturels et du respect de la réglementation dans le cœur du Parc. Il participe à l’entretien des sentiers, contribue à la vie locale et développe des actions de sensibilisation du public (visiteurs, scolaires...) aux richesses du territoire.
«Rendez-vous avec un garde»
Après quelques dizaines de minutes de marche (quelquefois moins, rarement plus) sur un sentier facile et balisé, un garde-moniteur se tient à la disposition du public, avec une longue-vue, pour parler du Parc national, de son métier, et partager ses connaissances sur la faune, la flore, les glaciers... et sur tout sujet relatif au Parc et à ses patrimoines. Des rencontres sont régulièrement proposées dans tous les secteurs du Parc en juillet et août. www.ecrins-parcnational.fr/programme-danimation.html
« Paradis sauvage fait pour le bonheur des hommes et des bêtes » selon Gaston Rébuffat
Les incontournables des Ecrins
Le pré de Madame Carle
Niché dans le vallon d’Ailefroide, au pied du Glacier Blanc, le pré de Mme Carle est l’un des secteurs majeurs pour l’alpinisme et l’escalade. Falaises écoles (niveau facile), blocs et grandes voies, le gneiss du Pays des Ecrins s’adapte à toutes les pratiques. Vallon ensoleillé entre mélèzes, torrents et dalles de granit, c’est également le lieu de départ des grandes sorties en montagne, comme le Pelvoux ou la Barre des Ecrins. Un camp de base agréable et inoubliable. Réservations au Chalet Hôtel d’Ailefroide (04 92 23 32 01), à l’Hôtel Engilbergue (04 92 23 32 05) ou au camping d’Ailefroide sur www.ailefroide.fr
Le Glacier de la Meije
Dès l’arrivée du téléphérique, c’est un panorama grandiose qui s’offre au spectateur. Des alpages au royaume de la Haute Montagne et des glaciers, la température est certes plus fraîche mais quelle bouffée d’oxygène ! Ce voyage en haute altitude est l’occasion de chausser les crampons pour la première fois sous l’œil attentif du guide, de se ressourcer en découvrant la grotte de glace ou encore de profiter de la terrasse du restaurant d’altitude à 3200m ! Ouvert du 15 juin au 30 septembre, départs réguliers entre 08h30 et 16h15. www.lagrave-lameije.com
La Berarde
Ce hameau de la commune de St-Christophe-en Oisans est l’un de ceux des pionniers de l’alpinisme. Au fin fond de la vallée du Vénéon, il respire le ciel et la pierre, encore imprégné de l’esprit des cordées en partance vers les contreforts rocheux du cœur du massif des Ecrins. Avant de partir marcher et grimper en découvrant des refuges de caractère, le montagnard fait halte au Musée des mémoires d’alpinismes ou à l’hôtel restaurant historique La Cordée à St-Christophe-en-Oisans pour prendre des forces. La Bérarde fait partie de ces lieux que tout amoureux de la montagne garde en mémoire. www.berarde.com
Le cirque du Soreiller, en Oisans
Flamme de granit élancée de 400 mètres, l’Aiguille Dibona, du nom de son premier ascensionniste Angelo Dibona en 1913, est un sommet emblématique du massif au cœur du somptueux cirque du Soreiller. Elle offre aux alpinistes et grimpeurs une grande variété de voies de caractère, surplombant le refuge du Soreiller, niché dans un océan rocheux mais facile d’accès.
www.refugedusoreiller.com • 04 76 79 08 32
AGENDA ETE 2014
Culture :
22 au 24/05 : Printemps du livre à Veynes
La montagne s’invite dans les écrits lors de cette rencontre culturelle réunissant jeunes, enseignants, familles et écrivains. Expositions, conférences et dédicaces. www.ville-veynes.fr
19/06 : conférence «les origines de l’alpinisme»
L’écrivain et alpiniste François Labande reviendra sur les morceaux d’histoire et les épopées de l’alpinisme lorsque l’activité était constituée d’aventuriers disposant d’un matériel sommaire mais emplis d’une soif de découverte. A la salle Bonvoisin, Vallouise. www.paysdesecrins.com
24/07 : soirée film de montagne
A la Grave, une soirée rythmée par 2 projections sur l’Himalaya et la vie d’un jeune berger. A partir de 18h, entrée à partir de 8€. www.lagrave-lameije.com
31/07 au 2/08 : 13ème Festival du livre à l’Argentière la Bessée
Cette 13ème édition fait la part belle à l’alpinisme et la littérature de montagne. Festive et intergénérationnelle, la manifestation accueille tous les publics. Dédicaces, projections, conférences et spectacles. www.ville–argentière.fr
11/08 : concert au Pré de Mme Carle
Pour fêter le 150ème anniversaire de l’ascension de la Barre des Ecrins, l’association Musiques en Ecrins interprète les thèmes romantiques de la « symphonie alpestre », écrits au 19ème siècle par un contemporain des débuts de l’alpinisme, Richard Strauss. www.musiques-en-ecrins.com
10/09 : conférence «vie passée et présente des glaciers»
Louis Reynaud est maître de conférences et chercheur en glaciologie à l’université de Grenoble. Lieu de connaissance et d’échanges, sa présentation à salle de l’Isle de Prelles permettra d’interagir sur la formation des glaciers, leurs différents types et leurs évolutions, ainsi que les problématiques de recul liées au réchauffement. A 18h30. www.paysdesecrins.com
Découvrir la montagne :
25/05 à la Bérarde • 13 au 15/06 à Pelvoux : Le Grand Parcours
Ouvert à tous, des professionnels aux débutants, le Grand Parcours permet de découvrir la Haute Montagne à travers de nombreux ateliers ludiques. Au programme, chaussage de crampons, techniques de sécurité, escalade en «grosses», le tout encadré par des professionnels de la montagne. Le 25 mai sera l’occasion de venir découvrir la Haute montagne à la Bérarde, sur la commune de St Christophe en Oisans dans l’Isère. Le 14 Juin dans les Hautes-Alpes, le Grand Parcours fera halte à Pelvoux pour donner l’occasion à chacun de venir découvrir le grand Glacier Blanc. www.ffcam.fr
18/06 : soirée alpinisme et massif des Ecrins
A l’hôtel de ville de Grenoble, une exposition sera mise en place par le Parc national des Ecrins suivie d’une présentation du livre de François Labande «La saga des Ecrins». Des projections de films de montagne, buffet et interventions de personnalités viendront enduite clore la soirée. www.grenoble-montagne.com
22/06 : soirée ascension historique à la Grave
La soirée donne le coup d’envoi de l’ascension historique, avec au programme conférence, dédicaces de livres, repas géant et concerts. www.lagrave-lameije.com
23 au 25/06 : ascension historique de la Barre des Ecrins Au départ de La Grave, une cordée de prestige réunissant auteurs, alpinistes et guides traverse le massif du nord au sud sur les traces de Whymper, Croz, Almer, Walker et Moore. Faisant halte à La Bérarde le soir du 23, le groupe d’ascensionnistes participe à un bivouac sur le glacier de Bonne Pierre, puis réalise l’ascension de la Barre des Ecrins le 25. Soirée à Vallouise le 25 Juin pour fêter le retour des alpinistes. www.guidesdemontagnes.com
28/06 : fête de la montagne à Gap
Le Club Alpin Français de Gap associé à Gap Animations met en place de nombreuses activités à destination des jeunes et des scolaires avec notamment l’installation d’un mur d’escalade et des activités ludiques pour faire découvrir les activités montagnardes à tous. www.ffcam.com
28 et 29 Juin : La Grave y cimes
Dans le cadre de la fête de la montagne, l’événement s’adresse aussi bien aux familles qu’aux alpinistes et débute sur le glacier de la Girose
à la sortie du téléphérique. Après plusieurs ateliers de découverte du glacier et de l’alpinisme, le week-end sera clôturé par une soirée comprenant repas et expositions. Cet évènement est mis en place la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade. www.ffme.fr
19 et 20/07 : fête des guides à la Bérarde et à Ailefroide
Elle sera l’occasion de célébrer la culture montagne de la Haute Vallée du Vénéon et de la Vallouise. Cérémonie, bénédiction des piolets à la Bérarde et commémoration, remises des médailles de guides, puis attractions ludiques à destinations des enfants, escalades et jeux, et enfin projections, concerts et repas avec les guides de haute montagne. www.guides-ecrins.com • www.guidesberarde.com
8/08 : découverte de la glaciologie au refuge de l’Alpe du Pin
Belvédère sur la Barre des Ecrins, le refuge de l’Alpe du Pin propose une journée d’échanges et réflexion autour des géants de glace des Ecrins. Cette journée permettra d’aborder les thèmes de la formation des glaciers, les types représentés et leur recul progressif. www.refugealpedupin.com
14/08 : Faites de la montagne à la Grave
Journée accessible à tous en utilisant les Téléphériques des Glaciers de la Meije. Différents ateliers encadrés par des professionnels vous seront proposés pour découvrir le milieu montagnard et glaciaire. Ateliers ludiques dès 6 ans. 30€ adulte, 20€ pour les moins de 12 ans. www.guideslagrave.com
Naturellement :
Tout l’été : rendez-vous autour de la haute-montagne avec le Parc
Faune et plantes d’altitude, glaciers, géologies, alpinisme... Dans toutes les vallées du Parc national, de nombreux rendez-vous sont proposés en lien avec la thématique de la haute-montagne : conférences, expositions, rencontres avec un garde-moniteurs... www.ecrins-parcnational.fr
3 au 29/06 : exposition les refuges de l’Oisans
Exposition présentant les refuges en face nord et face sud de la Meije : une invitation à redécouvrir les sentiers, les sommets et la vie des montagnes de l’Oisans. RDV à l’hôtel Castillan à La Grave. www.lagrave-lameije.com
28/06 : 13è nuit des refuges
Plus d’une trentaine de refuges du département ouvrent leurs portes pour accueillir toute la famille autour de soirées musicales, contes, théâtre et expositions. Une occasion de découvrir la montagne dans un cadre convivial et authentique. A partir de 30 € par pers. en 1/2 pension. www.hautes-alpes.net
10/07 : causeries refuges au moulin de Vallouise
A partir de 10h, matinée sur le thème des refuges de montagne avec projection de films et échanges en compagnie de Louis Chiorino, spécialiste de la conception traditionnelle bois et restaurateur de plusieurs refuges dans le massif et de Max Bonniot, alpiniste et membre du groupe militaire de Haute Montagne. www.paysdesecrins.com
11/07 au 29/08 : les Jeudis des refuges de l’Oisans
Les refuges ouvrent leurs portes tous les jeudis pour des journées à thèmes. Amateurs de botanique, faune, flore, géologie, gastronomie, astronomie... sont conviés à échanger avec des spécialistes dans un cadre sauvage et préservé. www.berarde.com
10 au 12/08 : Haute montagne et danse
L’association Artisance organise 3 jours de danse, contemplation, marche sur glace et de balades au cœur du massif avec l’ascension de la Barre des Ecrins. Une ascension et des mouvements au plus près de la nature. A partir de 330 €. www.artisance-art-et-presence.fr
13 et 14/09 : événement de clôture des refuges
Pour tous les publics et pour les scolaires, ce week-end de fermeture sera dédié au nettoyage et à l’entretien des chemins des refuges. Rencontres & débats. La semaine suivante sera consacrée à l’histoire et se terminera avec les journées du patrimoine les 20 et 21. www.refuges-05.com
Rendez-vous sportifs :
21/06 : le grand Trail des Ecrins
Au départ de l’Argentière la Bessée, Pelvoux et Vallouise, cette 7ème édition permet à chacun de trouver son itinéraire, avec 4 tracés de niveaux différents, de 12 à 80 km. www.trail.paysdesecrins.com
15 au 20/07 : Mondial de l’escalade à Briançon
L’étape française où s’affrontent les meilleurs grimpeurs mondiaux réunit des milliers de personnes dans une ambiance de feu. www.ot-briancon.com
22 au 25/07 : Le Tout à Bloc
Un rassemblement international succède à une coupe d’Europe jeune d’escalade de bloc : concentré de puissance, explosivité et force pure, en plein cœur de l’Argentière la Bessée. www.face05.fr