Douze stades pour la coupe du Monde 2014 au Brésil ….
Ayant présenté un article en août 2010 sur la réhabilitation du Maracanã, la FIFA, Fédération Internationale de Football a livré un rapport détaillé sur l’état d’avancement des préparatifs, et notamment de ceux des installations clefs que sont les camps de base des équipes, les terrains, les rénovations de stades et les divers travaux de construction.
Le Brésil accueillera pour la deuxième fois de son histoire la Coupe du Monde de la FIFA. Ce pays, quintuple champion du monde, avait en effet organisé la compétition phare de la FIFA en 1950.
Plus vaste pays d'Amérique du Sud, le Brésil s'étend sur près de la moitié du continent. Bordé par l'océan Atlantique sur sa côte orientale, le Brésil partage ses frontières avec le Venezuela, le Guyana, la Guyane française et le Suriname au nord ; l'Argentine, le Paraguay, la Bolivie et le Pérou à l'ouest ; la Colombie au nord-ouest et l'Uruguay au sud. A l'échelle continentale, seuls le Chili et l'Equateur n'ont pas de frontière avec le Brésil. Avec une superficie de 8 547 404 Km², le Brésil est le cinquième plus grand pays de la planète derrière la Russie, la Chine, le Canada et les Etats-Unis. Il couvre 4 345 Km du nord au sud et 4 330 Km d'est en ouest. Les villes les plus peuplées sont celles qui bordent l'océan Atlantique, en particulier Sao Paulo et Rio de Janeiro. Brasilia, la capitale, compte une population d'environ 2 094 000 personnes selon le recensement de 2003 et se situe à plus de 1 000 Km à l'intérieur les terres.
Ces terres découvertes par le Portugais Pedro Alvares Cabral, son navire, en route pour les Indes, accosta au sud de l'actuelle ville de Bahia le 22 avril 1500. Dès 1530, le royaume du Portugal entreprit une politique de colonisation qui dura des siècles, jusqu'à la déclaration d'indépendance de Dom Pedro le 7 septembre 1822.
A partir de 1822, le Brésil fut gouverné par une dynastie impériale jusqu'à la révolte militaire conduite par le Maréchal Manuel Deodoro da Fonseca, qui obligea l'Empereur Dom Pedro II à abdiquer en novembre 1889. Le pays adopta alors le régime républicain et malgré une longue période d'instabilité ponctuée par une dictature militaire entre 1964 et 1985, le Brésil savoure aujourd'hui les fruits de la démocratie.
Alors en Route pour Brésil 2014 :
A Belo Horizonte :
Bel Horizon pour un petit village, Curral del-Rei, choisi pour accueillir la Cidade de Minas, l’idée d’une nouvelle capitale nourrit par l'Etat du Minas Gerais pour remplacer Ouro Preto, en rébellion contre la domination portugaise
Une fois le Brésil indépendant (1822) et la république déclarée (1889), elle fut officiellement inaugurée en 1897 et rebaptisée Belo Horizonte (bel horizon) en 1906.
Grand admirateur de Paris et Washington, l'ingénieur Aarão Reis s'est vu confier la planification urbaine de la nouvelle capitale. Son projet n'a pourtant pas prévu l'extraordinaire expansion enregistrée par Belo Horizonte après une période de stagnation au début du 20ème siècle. Aussi, la ville s'étire-t-elle vite au-delà de ses frontières d'origine, conduisant au développement de nouveaux quartiers. Le plus connu est Pampulha, dont les larges avenues et les nombreux espaces verts ont été imaginés dans les années 1940 par l'emblématique architecte brésilien Oscar Niemeyer.
Aujourd'hui, Beagá - reproduction phonétique des initiales BH en portugais - est la sixième ville la plus peuplée du Brésil, avec un peu plus de 2,4 millions d'habitants. Sa conurbation, qui comprend 34 municipalités, est la troisième du pays, derrière São Paulo et Rio de Janeiro.
Espaces verts majestueux, planification urbaine soignée, large éventail d'activités culturelles, merveilles naturelles de la Serra do Curral environnante. Pour toutes ses raisons et bien d'autres, Belo Horizonte est souvent considérée comme l'une des métropoles latino-américaines proposant la meilleure qualité de vie.
Estádio Mineirão :
Un temple dédié au Football, pouvant accueillir 66 805 spectateurs. Il sera entièrement réaménagé avant de recevoir six rencontres de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, notamment une demi-finale
Le projet de modernisation, conçu selon les principes du développement durable, inclut l’abaissement du terrain de jeu, l’amélioration de l’accessibilité et bien d’autres aspects. Des installations seront prévues pour récupérer l’eau de pluie pour un volume total de 6 270 000 litres.
Situé dans le quartier de Pampulha et inauguré le 5 décembre 1965, ce stade appartient au gouvernement de l’État de Minas Gerais et porte officiellement le nom d’Estádio Governador Magalhães Pinto. Mais c’est le Mineirão qu’évoqueront couramment les torcedores pendant l’épreuve.
En cas de match du Galo ou de la Raposa, l’ambiance qui règne dans cette arène est très communicative, d’où le fait que la Seleção aime y disputer ses rencontres les plus compliquées. Le Brésil y a notamment affronté l’Argentine en 2004 et 2008, dans le cadre des deux dernières compétitions préliminaires. Des attaquants légendaires comme Ronaldo, Tostão, Reinaldo et Dario ont eu l’occasion d’y démontrer leur immense talent.
A Cuiabá :
Capitale de l'Etat brésilien du Mato Grosso, elle se situe exactement au centre de l'Amérique du sud, à 2000 km des océans Atlantique et Pacifique. Ancien poste-frontière, Cuiabá fut fondée en 1719 après que l'on eut découvert de l'or sur les bords du rio Coxipo, s’en suivit une ruée vers l'or brésilien.
Pendant environ 250 ans, Cuiabá est restée une petite ville de la région centre-ouest du Brésil. Ce statut a vite changé au 20ème siècle, lorsque le gouvernement fédéral a mis en place un programme d'expansion vers l'intérieur des terres. Dans le cadre de ce projet, des axes routiers ont relié le Mato Grosso aux Etats de Goiás et de São Paulo. En 30 ans, la population a connu un véritable boum qui l'a vue passer de 57 000 habitants en 1960 à 400 000 en 1990. Aujourd'hui, les 3 538 km² de Cuiabá accueillent 544 737 personnes.
Cuiabá occupe un site privilégié pour les touristes dans la mesure où il se situe au carrefour de trois des écosystèmes les plus importants et les plus caractéristiques du Brésil : la savane du Cerrado, les zones humides du Pantanal et l'Amazonie. Compte tenu de l'omniprésence de la nature, personne ne s'étonnera que Cuiabá ait été surnommée la "ville verte". Les Cuiabanos ont également pour voisine l'une des plus grandes merveilles du Brésil, la chaîne montagneuse de la Chapada dos Guimarães. Chaque année, des milliers de touristes viennent visiter ses sites archéologiques et son parc naturel de 3 300 km².
Par ailleurs, la Chapada dos Guimarães contribue à faire de Cuiabá la capitale d'Etat la plus chaude du Brésil. Les arrivées d'air froid polaire étant bloquées par la chaîne, les températures peuvent allégrement dépasser les 40ºC en été.
Arena Pantanal - Cuiabá :
Bâti au centre d’une région riche pour sa faune et sa flore, le Pantanal, inclura le développement durable parmi ses critères de design, d’édification et d’entretien.
Cette orientation forte transparaît partout, depuis le bois certifié qui a été utilisé pour la construction jusqu’à la gestion des déchets, qui sont recyclés sur le chantier même. La qualité de l’air et du sol est également contrôlée à intervalles réguliers. Autant dire que l’on n’oubliera pas de si tôt le surnom du stade : le Verdão.
Construit spécialement pour la compétition, le stade accueillera 42 968 spectateurs et occupera le terrain où était précédemment implanté le stade José Fagelli. Il recevra quatre rencontres de Brésil 2014. Modulable à souhait, cette arène sera doté d’un toit amovible et de gradins escamotables, de quoi organiser spectacles, expositions et salons après Brésil 2014. Les clubs de Mixto et Operário pourront eux aussi profiter de cette arène.
A Fortaleza :
Du nom de Forteresse, elle doit son nom à la période de domination néerlandaise de 1637 à 1654, durant laquelle les Européens avaient construit le fort de Schoonenborch. Quatrième ville du Brésil et capital de l’état du Ceara, située dans la région Nordeste. Elle appartient à la mésorégion Métropolitaine de Fortaleza et à la microrégion de Fortaleza. La ville s'est développée sur les rives du ruisseau Pajeú dans le nord-est du pays à 2 285 km de Brasília.
Le début de l'occupation du territoire où se trouve Fortaleza aujourd'hui date de 1597-1598, quand une branche de l'ethnie potiguara qui habitait la région autour du Fort des Rois a migré et s'est installée entre les rives du fleuve Coco et de la rivière Ceará, dans la vallée de Pacatuba et Maranguape.
Véritable lieu épique, en raison des nombreuses invasions portugaises qui en 1603, les Portugais commencent la colonisation du Ceara. Le Portugais Pero Coelho de Sousa arrive à l'embouchure de la rivière Ceará. Sur ses rives, il érige le Fort de Saint-Jacques (São Tiago) et donne au village le nom de Nouvelle Lisbonne. Le Fort rebaptisé Fort Saint-Sébastien par le portugais Martim, les hollandais s’empareront de celui-ci puis le détruiront. En 1649, une nouvelle expédition néerlandaise, commandée par Matias Beck et négociée au préalable avec les Indiens, permet la construction du Fort Schoonenborch sur les rives du Riacho Pajeú. C'est l'évènement qui déclenche le début de l'histoire de Fortaleza. En 1654, avec le retrait des Hollandais, le fort fut rebaptisé Fort de Notre-Dame de l'Assomption. En 1726, le fort est inscrit dans le patrimoine de la ville. En 1799, la capitainerie du Ceará est séparée de la province de Pernambuco et Fortaleza est choisie comme capitale de l'État.
Elle est située le long de la côte atlantique, avec 34 km de plages, une altitude moyenne de 21 mètres et une superficie de 313,8 km² pour 2 447 409 habitants ce qui en fait la capitale la plus densément peuplée du pays avec 8 001 habitants au km². C'est la ville la plus peuplée du Ceará, la cinquième du Brésil et la 91e du monde.
34 km de plage paradisiaques, avant la dérive des continents, la zone où a été érigée Fortaleza était contiguë à la ville de Lagos, au Nigeria. Le littoral actuel des deux villes s'est formé il y quelque 150 millions d'années, au cours du Jurassique supérieur. L'évolution géologique provoque alors l'émergence de grandes dunes sur la côte du Brésil.
Estádio Castelão :
Un stage rénové pour l’occasion de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013 et la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.
Construit en 1973, l'Estádio Governador Plácido Castelo est surnommé le Castelão. En vue de la prochaine édition de l'épreuve reine du football mondial, il sera complètement rénové afin d'offrir un confort maximum aux 64 165 personnes qui pourront y prendre place. Parmi les améliorations apportées, citons un parking souterrain de 4 200 places, des loges, une zone VIP, un secteur presse, une zone mixte et des vestiaires totalement rénovés. De plus, tous les spectateurs seront protégés de la pluie, y compris ceux de l'anneau inférieur, plus proche du terrain.
Ce qui va également changer, c'est l'accès au Castelão, avec notamment la construction de quatre voies exclusivement réservées aux bus, une ligne de tramway et deux stations de métro. Ainsi, les spectateurs auront l'embarras du choix quant au moyen de transport qu'ils voudront utiliser pour se rendre au stade. Ils pourront également profiter des nombreux restaurants et cinémas, d'un hôtel ainsi que du centre olympique qui fera partie du complexe.
Tout cela, ajouté aux attentes très élevées des spectateurs, fera du Castelão l'un des endroits les plus vivants lors des deux grandes manifestations sportives de 2013 et 2014. À noter que la Seleção y disputera son deuxième match du premier tour. Elle pourra compter sur un soutien inconditionnel du public de Fortaleza, qui avait créé une ambiance phénoménale en mars 2002, lors du retour de Ronaldo juste avant la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002.
A Natal :
Capitale de l'État du Rio Grande do Norte, située au bord de l'océan Atlantique dans le Nord-Est du pays.
Le 25 décembre 1597, le Brésil est une colonie de la couronne portugaise, mais le Rio Grande do Norte est contrôlé par des boucaniers français. Ce jour-là, un groupe d'officiels lusitaniens atteint le fleuve Potengi avec comme mission de réinstaurer la domination du Portugal dans la région. Quelque douze jours plus tard, le 6 janvier précisément (jour des Rois Mages dans le calendrier catholique), la délégation portugaise entreprend la construction d'une forteresse qui reste à ce jour l'édifice le plus imposant de tout le Rio Grande do Norte : le Fort des Trois Rois.
Suite à cette reprise de possession par le Portugal, le 25 décembre 1599, Jerônimo de Albuquerque - chef de l'expédition - redéfinit les limites de ce village situé sur les bords du fleuve Potengi. C'est l'un de ces deux jours de la Nativité (en 1597 ou en 1599) que le lieu a été baptisé du nom de Natal ("Noël" en portugais).
Surnommée Cidade do Sol (la ville du soleil), en raison d'un agréable climat tropical dont la température annuelle moyenne est de 28ºC, Natal bénéficie également d'environ 300 jours d'ensoleillement par an. Sa localisation, à l'extrême pointe est du pays, en fait l'une des destinations américaines les plus proches de l'Europe. L'industrie touristique a su en profiter.
Estádio das Dunas :
Depuis 1972, année de sa construction, le stade João Cláudio de Vasconcelos Machado, surnommé le Machadão, a accueilli les plus grands matches de football disputés dans la capitale de l’État de Rio Grande do Norte, Natal. Sont notamment passés par cet antre située dans le quartier Lagoa Nova les trois équipes les plus huppées de la région : ABC, dont la dernière participation au Championnat du Brésil remonte à 1985, Alecrim (1986) et América (2007).
Cependant, pour devenir l’une des villes-hôtes de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014, la ville potiguar avait besoin d’une structure un peu plus moderne. C’est pourquoi il a été décidé de démolir le Machadão tout comme le palais des sports Humberto Nesi situé à proximité, surnommé le Machadinho.
C’est ainsi qu’est né le projet Estádio das Dunas, dont le nom et le design font référence à l’une des attractions touristiques les plus appréciées de la région du Natal : les dunes de sable. Il pourra accueillir 42 000 spectateurs.
A Recife :
Capitale de l'État fédéré du Pernambouc au Brésil. Elle est la neuvième ville du Brésil et a été fondée en 1537. La colonie est fondée en 1537. Olinda était la capitale de la capitainerie. Recife était alors simplement un petit port de pêcheurs.
Les Hollandais capturent la colonie en 1630 et changent son nom en Mauritsstad. Recife devient alors la capitale d'un Brésil hollandais appelé Nouvelle-Hollande (Nieuw Holland). Des juifs luso-néerlandais constituent la Synagogue Kahal Zur Israel, première congrégation religieuse juive des Amériques.
Portugais, Brésiliens, Indiens et Noir-Africains expulsent les Hollandais en 1654.
La ville a d’abord été un simple village, fondé en 1709. Atteignant 16 000 habitants, elle atteint le statut de ville en 1823 et devient la capitale de l’État en 1837.
Composée de 13 villes, parmi lesquelles la pittoresque Olinda. En raison de son importance économique pour la région, Recife est souvent appelée "la capitale du nord-est".
Recife est la cinquième agglomération urbaine du Brésil avec 3,7 millions d'habitants. C'est le principal centre économique et touristique de la région. Outre ses plages de rêve et son délicieux climat tropical, la région de Recife est également riche en sites historiques, comme Fort Orange et la ville d'Olinda, intégralement classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982.
La meilleure période pour découvrir les traditions de Recife et d'Olinda est sans aucun doute le carnaval, où les rythmes frevo ou maracatu et le défilé Galo da Madrugada, composé de dizaines de camions décorés et transformés en scènes musicales, attirent tous les ans plus de deux millions de personnes dans les rues.
Arena Pernambuco :
Recife, ville de foot qui a vu s’épanouir trois puissances nationales, Náutico, Santa Cruz et Sport, a accueilli en 1950 un match de Coupe du Monde de la FIFA (Chili 5:2 EAU, au stade Ilha do Retiro). Elle se dote pour 2014 d’un nouveau théâtre, qui recevra cinq rencontres de Brésil 2014.
Ce stade, qui sera construit à proximité d’autres grands projets, sera situé à São Lourenço da Mata, dans la proche banlieue de la ville, à 19 km de l’aéroport international de Guararapes. Ce projet va favoriser l’expansion économique du Grand Recife dans une région considérée comme défavorisée. Un quartier comptant plus de 5 000 unités résidentielles sera érigé à proximité du nouvel antre.
Construite dans le cadre d’un partenariat public-privé et prévue pour accueillir 43 921 spectateurs, l’Arena Pernambuco hébergera les rencontres de Náutico à partir de juin 2013 en vertu de l’accord trouvé avec le club alvirrubro en octobre 2011.
A Salvador :
Capitale de l’Etat de Bahia, elle est située sur une péninsule au bord de l'océan Atlantique au nord-est du pays. Elle comptait 2 998 056 habitants en 2009 (plus de 3 200 000 pour l'agglomération la même année). De son vrai nom, São Salvador da Bahia de Todos os Santos, « Saint Sauveur de la Baie de tous les Saints ». Elle est située au bord de la baie du même nom. Bahia la Noire, le plus beau fleuron du Brésil colonial, grandit, se transforme, se modernise. Sans pour autant perdre son âme: le charme et les rythmes qui l'ont rendue célèbre.
Elle fut la première Capitale du Brésil, de 1548 à 1763, véritable lieu des croisées culturelles, européennes, africaines et améridiennes. fondée en 1549 par Tomé de Sousa et devient rapidement un centre de la culture de la canne à sucre. Le besoin de main d'œuvre et sa proximité avec les côtes africaines en font une plaque tournante de l'esclavage d'Africains. Elle est la capitale du vice-roi de Grão-Pará.
Les Hollandais capturent et pillent la ville en mai 1624 ; elle est reprise par les Portugais en avril de l'année suivante. S'étant révoltée, elle est prise d'assaut par les troupes portugaises en 1822, pour être « libérée » officiellement le 2 juillet 1823.
L'Afrique est extrêmement présente à Salvador, que ce soit à travers les cercles de capoeira (une combinaison de danse et d'art martial importée au Brésil par les esclaves africains), sur le marché Modelo ou encore dans les rythmes des agogôs et des atabaques (des instruments de percussion) utilisés pour les rites du Candomblé, un culte syncrétique conçu au Brésil. Cet héritage africain a valu à Salvador d'être surnommée la Roma Negra (la Rome Noire).
La ville de Salvador possède également de nombreux atouts sur le plan touristique. L'un de ses sites les plus importants, l'Elevador Lacerda, se trouve à mi-chemin entre la Cidade Baixa et la Cidade Alta (la ville haute et la ville basse). Par ailleurs, les touristes de passage ne manquent jamais l'occasion de visiter le Pelourinho, qui se trouve dans le centre historique. Ses églises et ses bâtiments datant de l'époque coloniale lui ont valu d'être inscrit au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO en 1985.
Arena Fonte Nova :
Salvador accueillera la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ dans de nouveaux murs : théâtre des plus grands classiques footballistiques de l'État de Bahia, comme le derby Ba-Vi, la Fonte Nova, ou Estádio Octávio Mangabeira, pour reprendre son appellation officielle, sera démolie pour faire place à une arène moderne d'une capacité de 56 500 spectateurs, où seront disputées quatre rencontres du premier tour de la compétition suprême.
Inauguré le 28 janvier 1951, le stade mythique de la capitale de l'État de Bahia a été utilisé jusqu'en novembre 2007, avant d'être démoli trois ans plus tard. L'Arena Fonte Nova conservera toutes les caractéristiques de l'enceinte originale, à ceci près qu'elle sera ultramoderne, avec notamment une enveloppe sous forme de structure métallique. Le complexe accueillera bien plus que des matches de football. Il offrira de nombreuses possibilités de stationnement et comportera un restaurant panoramique, un musée du football, des commerces, des hôtels et une salle de spectacle, le tout réalisé grâce à un partenariat public-privé.
On voit donc que cette nouvelle structure sera à la hauteur des matches disputés sur la pelouse de la Fonte Nova. Il faut noter que sur les quatre rencontres du premier tour qui s'y dérouleront, trois verront en action des têtes de série. En outre, l'enceinte accueillera un huitième de finale et un quart de finale.
A Brasilia :
La Capitale fédérative du Brésil ou siège le gouvernement du district fédéral. Une population de 2,562,963 habitants au dernier recensement (2010), et quatrième ville la plus peuplée du Brésil. Située dans la région du Centre-Ouest du Brésil sur un plateau à 1 172 m d'altitude en plein cœur du cerrado.
Une des capitales du Monde la plus récente, Ses premières infrastructures et bâtiments furent construits en seulement 1 000 jours avant son inauguration le 21 avril 1960, sous l'impulsion du Président Juscelino Kubitschek. Le but du projet était d'attirer vers l'intérieur des terres la population et l'activité économique, alors essentiellement concentrée dans les grandes villes côtières, afin de mieux répartir les richesses. Brasilia fut aussi bâtie pour apaiser l'affrontement existant entre les deux autres « capitales » du pays, Rio de Janeiro et São Paulo. Ville ultramoderne, fleuron de l’architecture moderne, notamment avec le Cathédrale Métropolitaine de Brasilia et le Pont Juscelino Kubitschek comptent parmi les structures les plus remarquables de la capitale. Son architecture très particulière vaut aujourd'hui à Brasilia d'être la seule ville construite au 20ème siècle inscrite au Patrimoine de l'Humanité de l'UNESCO.
Estádio Nacional :
Fidèle au style de l'une des villes les plus modernes du pays sur le plan architectural, l'Estádio Nacional de Brasília sera également l'un des plus imposants. Capable d'accueillir 70 042 spectateurs, ce sera le deuxième stade de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ en termes de capacité.
L'ancien stade Mané Garrincha sera démoli quasiment dans son intégralité pour laisser place à une arène ultramoderne qui comprendra une nouvelle façade, une enveloppe sous forme de structure métallique, de nouvelles tribunes et une pelouse abaissée pour donner aux spectateurs une vision complète du jeu. Le projet sera axé sur le respect des normes environnementales, avec émissions de carbone nulles, systèmes de recyclage et accès intégralement assuré par les transports publics, confirmant ainsi le statut de la capitale brésilienne comme référence mondiale de l'aménagement responsable du territoire. En outre, le projet laissera un héritage important et durable dans de nombreux secteurs de l'économie locale.
La date de livraison est prévue pour la fin 2012. L'enceinte accueillera notamment le match d'ouverture de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2013, ainsi que sept matches de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, dont un quart de finale.
L'Estádio Nacional de Brasília sera le troisième stade de la capitale, venant s'ajouter au Serejão, où évolue Brasiliense, et au Bezerrão, récemment rénové et inauguré à nouveau en 2008. Après la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, l'Estádio Nacional de Brasília servira à accueillir de nombreux spectacles culturels de grande ampleur.
A Curitiba :
Capitale de l'État du Paraná. L’une des grandesmétropôles du Brésil. Une cité exemplaire dans sa planification urbaine. Avec notamment l'invention du métro de surface. Elle est appelée la Cidade Modelo da América Latina (Cité-modèle de l'Amérique latine).
La ville de Curitiba est surnommée au Brésil la Cidade de Verro, la ville de verre, à cause d'une architecture où les matériaux modernes prédominent.
La ville a été fondée en 1654. Elle a été élevée au rang de municipalité (município en portugais) le 29 mars 1693 (date retenue par la ville pour la fondation), sous le nom de Vila de Nossa Senhora da Luz dos Pinhais (Ville de Notre-Dame de la Lumière des Pins). Son nom actuel a été choisi en 1721, lors de la visite de Raphael Pires Pardinho, un officiel de l'administration coloniale. Il vient du mot Tupi Coré Etuba, qui signifie beaucoup des pins, en référence aux très nombreux pins des collines alentour.
La tradition de croissance équilibrée de Curitiba remonte à cette époque : Pardinho ordonna que les arbres ne seraient abattus que sous certaines conditions, afin de préserver cette ressource.
Il édicta aussi les premières règles d'urbanisme :
- les maisons ne peuvent être construites sans permis du conseil municipal ; des rues larges seront tracées
La ville subsiste, à cette époque, de l'exploitation du bois, de la construction de résidences d'hiver, et du commerce. Elle est cependant très pauvre, jusqu'à l'arrivée du commerce de bétail, après 1812. Placée sur le trajet des troupeaux des zones d'élevage vers São Paulo, elle bénéficie de la construction d'entrepôts et de boutiques.
Elle est capitale de l'État en 1854. La ville s'administre seule à partir de ce moment.
Curitiba est aujourd'hui la ville la plus peuplée du sud brésilien, avec 1,8 million d'habitants. Elle s'élève au centre de la quatrième zone économique nationale en termes de contribution au PIB. Par ailleurs, la ville possède les infrastructures nécessaires pour garantir un service public efficace et une qualité de vie remarquable à ses citoyens, grâce à ses innombrables parcs et son riche programme culturel.
Arena de Baixada :
Depuis 1999, année de son inauguration, le stade Joaquim Américo, plus connu comme l’Arena da Baixada, a la réputation d’être l’un des plus modernes du Brésil.
Par conséquent, il n’y a rien de surprenant à ce que les instances fédérales aient retenu en tant que stade de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ le repaire de l’Atlético Paranaense, dont la construction inaugurale remonte à 1914.
Néanmoins, avant d’accueillir la grand-messe du football mondial, le stade aura dû subir quelques travaux jusqu'en décembre 2012. Parmi les aménagements prévus, il a fallu notamment ajouter des gradins le long du terrain pour porter la capacité à 40 000 spectateurs. Ce stade doit accueillir quatre rencontres à l’occasion de Brésil 2014.
A Manaus :
Capitale de l'État de l'Amazonas au Nord-Ouest du Brésil. C'est également la plus grande ville de l'Amazonie. La ville a été fondée en 1669 par les Portugais, sur les rives du Rio Negro et à proximité de son confluent avec l'Amazone. S’étendant sur 11 400 km2, elle compte une population d’environ 1 740 000 d’habitants au recensement de 2007.
Au milieu du XIXe siècle, poussée par le développement de l'automobile et de l'industrie du pneumatique, la commune — qui est encore un village — se lance dans la production de caoutchouc. L'ascension est fulgurante : les capitaux venus d’Europe affluent et la ville se développe à un rythme frénétique.
Les plus aisés des habitants y vivent dans un luxe tapageur qui contraste singulièrement avec le misérable quotidien des seringueiros (les travailleurs de l'hévéa, la plupart originaires des régions pauvres du Nordeste). Anecdote révélatrice de cette démesure, on rapporte que certains « barons du caoutchouc » envoyaient laver leur linge à Paris !
Mais après cinquante années de forte croissance, l'hévéa d'Indonésie et de Malaisie supplante celui d'Amazonie, plongeant durablement la ville dans le marasme économique.
Manaus est également réputée pour son climat équatorial, avec une température annuelle moyenne de 28ºC et un taux d'humidité de l'air supérieur à 80%. L'année météorologique y est divisée en deux périodes bien distinctes : la saison des pluies (décembre à mai) et la saison sèche (juin à novembre). Lors de cette dernière, les précipitations se font moins fortes et la température peut atteindre les 40°C.
Ce mélange de beauté naturelle et de traditions locales au sein même d'une grande métropole confère à Manaus une atmosphère unique. Le Festival de l'Opéra de l'Amazonas, dans l'impressionnant Teatro Amazonas, et Boi-Manaus, qui marque sons et rythmes boi-bumbá à l'appui tous les ans l'anniversaire de la ville, sont les deux principales manifestations de la cité amazonienne.
Arena Amazônia :
L'Arena Amazônia, anciennement connue sous le nom d'Estádio Vivaldão, n'appartient peut-être pas à la catégorie des stades mythiques du football brésilien, mais attirera sans aucun doute énormément de supporters en raison de sa localisation privilégiée, au cœur de la plus grande forêt du monde.
Inspirée de la forêt amazonienne, la conception du stade prévoit notamment la construction d'une structure métallique représentant le panier de paille typique de la région. Cette structure protégera la partie externe des tribunes. Les travaux seront intégralement réalisés dans le respect des normes du développement durable, avec comme principal objectif de laisser un héritage pérenne pour la région et de préserver la diversité de la flore amazonienne.
Ainsi, l'eau de pluie sera récupérée et stockée pour une utilisation ultérieure, par exemple dans les installations sanitaires du stade ou pour arroser la pelouse. Le soleil, abondant dans cette partie du pays, sera utilisé pour produire une énergie propre et renouvelable. Enfin, des murs végétaux seront érigés pour éviter les pertes d'énergie et surtout pour contrôler la température à l'intérieur du stade.
L'Arena Amazônia pourra accueillir 42 377 personnes. Le complexe offrira de nombreux services comme des restaurants, un parking souterrain et un accès par bus et monorail. Le stade accueillera quatre matches de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. L'arène servira ensuite d'attraction touristique et de lieu privilégié pour les spectacles et autres grands événements organisés dans la région.
A Porto Alegre :
Capitale de l'État du Rio Grande do Sul, au Brésil, sise entre le rio Guaíba et ses nombreuses îles, et plusieurs morros (collines) couverts de végétation, et composée de quatre-vingt-quatre quartiers. Fondée en 1742 par des migrants portugais originaires de l'archipel des Açores, la capitale du Rio Grande do Sul a accueilli des milliers d'immigrants venant du Portugal et de l'Italie, comme de nombreuses villes brésiliennes, mais également d'autres pays européens, en particulier l'Allemagne et la Pologne.
En outre, l'état est confiné à l'extrême sud du Brésil et ses habitants, les Gaúchos, partagent de nombreux traits culturels avec leurs voisins argentins et uruguayens, depuis le folklore musical à la consommation du mate, une infusion également appelée chimarrão.
Porto Alegre se dresse sur la rive est de la rivière Guaíba, à l'endroit précis où se réunissent cinq autres cours d'eau formant le gigantesque Lagoa dos Patos (lac des canards). La ville s'étend sur une superficie de 497 m² et recense plus d'1,4 million d'âmes, sans compter l'agglomération qui représente la quatrième plus peuplée du Brésil avec environ 4 millions d'habitants. Malgré cela, Porto Alegre demeure l'une des villes les plus vertes du pays avec plus d'un million d'arbres. La ville est agrémentée de parcs (neuf grands parcs urbains) et de rues arborées (plus d'un million d'arbres plantés), notamment dans les quartiers anciens de la Cidade Baixa. En outre, la municipalité possède une réserve biologique, autour de la plage du quartier de Lami, sur le fleuve, ce qui lui vaut d'avoir une des plus grandes concentrations urbaines d'oiseaux du pays.
Estadio Beira-Rio :
Érigé sur un remblai du Rio Guaíba et situé dans un paysage de carte postale sur le littoral de Porto Alegre, le Beira-Rio est l'antre du Sport Club Internacional, qui le partage cependant avec son grand rival de Grêmio. La confrontation entre les deux équipes constitue le grand derby du football gaúcho. L'enceinte a par ailleurs accueilli quatre finales de Copa Libertadores de América. À l'occasion de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, il accueillera cinq parties, dont un quart de finale.
Le "Gigante do Beira-Rio", comme on le surnomme, a comme appellation officielle "Estádio José Pinheiro Borda". C'est le plus grand stade du sud du Brésil. Il a été inauguré en 1969, au terme d'un chantier qui a duré une décennie. Le rôle de l'Inter dans sa construction n'a pas été négligeable, puisque les Colorados ont contribué sous forme de briques, de ciment et de fer. À noter que pendant les années de sa construction, l'Internacional a traversé une période difficile sur le terrain, ce qui poussait parfois certains supporters à bouder l'Estádio dos Eucaliptos pour aller donner un coup de main aux ouvriers du Beira-Rio.
Le projet de modernisation du Beira-Rio est financé par l'Internacional à travers le programme "Gigante para Sempre" (géant pour toujours). La principale nouveauté sera une enveloppe métallique qui permettra de protéger les sièges et les rampes d'accès aux tribunes. La rénovation a été conçue de façon modulaire, afin qu'à aucun moment de la construction, le club résident n'ait à disputer ses rencontres ailleurs. Au terme des travaux de rénovation, le Beira-Rio pourra accueillir 50 287 spectateurs.
A Rio De Janeiro :
Capitale de l'État de Rio de Janeiro, est une mégapole située dans le sud-est du Brésil. Avec ses 6,1 millions d'habitants intra-muros (communément appelés les Cariocas, la variante « Carioques » existant en français) et 11,35 millions dans l'aire urbaine, Rio de Janeiro est la deuxième plus grande ville du pays derrière São Paulo. Mondialement connue pour son carnaval, ses plages (Copacabana et Ipanema) ainsi que sa statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado. Elle fut capitale du Royaume du Portugal, suite à la fuite de la cour portugaise lors de l'invasion des troupes napoléoniennes (1808-1821), puis de l'Empire du Brésil (1822-1889), de la República Velha (1889-1930), de l’Estado Novo (1937—1945) et du début de la Deuxième République jusqu'en 1960.
Le 1er janvier 1502, l'explorateur portugais Gaspar de Lemos ancrait son navire dans la baie de Guanabara. Croyant se trouver à l'embouchure d'une rivière, le navigateur décide de la baptiser Rio de Janeiro, littéralement la Rivière de Janvier.
La ville de Rio de Janeiro proprement dite a été fondée quelques années plus tard, le 1er mars 1565 par Estacio de Sa. Elle fut le siège du pouvoir politique de 1764 à 1960, jusqu'à la fondation de Brasilia. Malgré ce changement, Rio demeure à ce jour la ville la plus prisée des touristes et l'un des plus importants centres culturels du pays. Avec ses six millions d'habitants, Rio est également la deuxième agglomération du pays. Dotée d'un cadre naturel incomparable, Rio compte sans aucun doute parmi les villes les plus populaires au monde. Sa riche histoire et la fameuse joie de vivre des Cariocas n'y sont évidemment pas étrangères. La fête du nouvel an et le célèbre carnaval constituent deux des temps forts de la vie de la cité. Située à mi-chemin entre une forêt tropicale et de magnifiques plages de sable fin, Rio est une ville qui ne dort jamais. Pour ceux que les charmes de la nature laissent de marbre, la Cidade Maravilhosa offre tous les attraits d'une grande métropole moderne.
Estádio do Maracanã :
Construit pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™ et immortalisé par l'un des moments les plus marquants de l'histoire de l'épreuve reine, à savoir l'inoubliable finale entre le Brésil et l'Uruguay, l'Estádio Jornalista Mário Filho de Rio de Janeiro sera de nouveau au centre de la planète football à l'occasion de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™. Le Maracanã est le stade qui accueillera le plus grand nombre de matches, sept au total, dont la grande finale, le 13 juillet 2014.
Pour la prochaine édition de l'épreuve suprême du football mondial, le Maracanã va faire peau neuve. Celui qui était connu comme "le plus grand stade du monde", accueillant parfois plus de 200 000 spectateurs dans ses murs, verra sa capacité réduite à 76 935 spectateurs. Le projet de rénovation respecte évidemment la conception originale de l'enceinte, mais comprendra notamment la démolition de l'anneau inférieur afin de céder la place à une tribune d'où la visibilité sera bien meilleure. L'inclinaison des tribunes sera également retravaillée pour améliorer le confort visuel du public. En outre, tous les sièges seront remplacés et le stade sera enveloppée d'une structure ultramoderne, capable de récupérer les eaux de pluie pour les réutiliser. La façade, classée au patrimoine national brésilien, restera intacte.
Le Maracanã est le deuxième lieu touristique le plus visité à Rio de Janeiro. Depuis que le chantier a été ouvert, des passionnés de football du monde entier sont venus assister aux travaux. Une tour de verre qui fait office de merveilleux point d'observation a été aménagée à cet effet. En outre, chaque visiteur se voit offrir comme souvenir une pierre de l'ancien Maracanã.
A São Paulo :
La plus grande ville du Brésil, capitale de l’Etat de São Paulo, elle le principal centre financier, commercial et industriel de l'Amérique latine, elle est aussi la capitale culturelle du Brésil. C'est encore la ville qui compte le plus de lusophones au monde. Située au sud-est du Brésil, São Paulo est surnommée Terra da Garoa (la terre du crachin) en raison de son instabilité météorologique et de ses ondées généreuses. La vocation industrielle de São Paulo a attiré des multitudes de migrants au tournant du 19ème siècle. Par conséquent, la capitale de l'état de São Paulo est de loin la plus métissée du Brésil. D'après les études, ce sont plus de 100 ethnies différentes qui ont contribué à bâtir l'économie la plus puissante de pays, générant à elle seule 12,26% du PIB national.
Mais les affaires ne sont pas l'unique atout de São Paulo : cette ville truffée de gratte-ciels vertigineux est également un carrefour culturel renommé où se concentrent musique, expositions et gastronomie (plus de 12 000 restaurants recensés). Toute l'agglomération de Sampa regorge aussi de sites touristiques comme le ravissant centre historique, le quartier japonais de Liberdade, le parc Ibirapuera et plusieurs centres commerciaux réputés.
On ne s'étonnera donc pas que la zone urbaine de São Paulo abrite les deux aéroports les plus actifs d'Amérique du Sud : Congonhas et l'aéroport international André Franco Montoro - couramment désigné sous le nom d'aéroport Guarulhos ou Cumbica
São Paulo, fondée le 25 janvier 1554, est restée pendant plus de trois siècles une ville sans grande expression urbaine dans le cadre national. Eloignée de la mer et coupée de celle-ci par la barrière physique de la Serra do mar (cordillère de la mer), elle n'a commencé à prendre de l'importance qu'à partir de la moitié du XIXe siècle, quand les plantations de café se sont rapprochées de la partie centrale de la province.
Arena de São Paulo :
Parmi les plus grands clubs de la ville de São Paulo, le seul qui ne disposait pas d’un stade suffisamment grand et moderne pour accueillir ses matches était, fort injustement, celui qui comptait la torcida la plus nombreuse : le Sport Club Corinthians Paulista.
Le vieux rêve du peuple corintiano est devenu réalité avec l’attribution au Brésil de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. Il en a résulté l’Arena de São Paulo, un stade construit dans le quartier d’Itaquera, à l’est de la ville, un secteur dont les Corintianos ont fait leur repaire.
Le projet de construction (livraison du stade prévue début 2014) prévoit le développement de l’est de la ville, un secteur très défavorisé qui accueille environ quatre millions d’habitants. Des centaines de travailleurs pourront ainsi profiter du chantier pour améliorer leur qualification professionnelle. Au total, la construction du stade nécessitera l’embauche directe ou indirecte de quelque 6 000 personnes.
L’Arena de São Paulo a été retenue pour accueillir la rencontre inaugurale de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™, ainsi que cinq autres matches, notamment une demi-finale.