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Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

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Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

Contrairement aux apparences, les maladies de la vision sont loin d’être vaincues. Aujourd’hui encore, plus de 700 personnes naissent chaque année atteintes de cécité totale et celles qui naissent touchées par une déficience grave de la vision, laquelle peut d’ailleurs se transformer au cours des ans en cécité, sont encore plus nombreuses. Mais la recherche avance, c’est une certitude et de vrais succès ont été enregistrés ces dernières années qui nous permettent raisonnablement de garder espoir. Mais travailler sur les questions liées à la vision est chose particulièrement complexe tant les pathologies sont différentes et concernent de multiples aspects de l’oeil, du nerf optique et même du cerveau. Et c’est parce que le défi à relever est si difficile que la Fédération des Aveugles et Handicapés Visuels de France ne baisse pas la garde et inscrit son action auprès des grands laboratoires de recherche et des jeunes chercheurs dans la durée.

Pour la vingt-sixième année, la FAF a apporté son soutien à quatre bourses de recherche de 32 500 euros à de jeunes chercheurs, sélectionnés par le Comité scientifique de la FAF présidé par le Professeur José-Alain Sahel. Les lauréats 2014 sont : Nicolas Céréso, Lucas Farès-Taïe, Andrei Razvan Gamanut et Julie Plaisancié.

Bourse Jeanne Herzog

Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

Céréso Nicolas

“Mes travaux de thèse m’ont d’ores et déjà permis d’acquérir de solides connaissances dans les domaines des cellules souches, de la thérapie génique, des cécités et des dystrophies rétiniennes. Mon environnement scientifique, idéalement situé à proximité du CHRU de Montpellier, me permet de développer mon intérêt pour la recherche biomédicale et translationnelle. Ainsi, après soutenance de ma thèse au dernier trimestre 2014, j’envisage un post-doctorat sur un projet de thérapie cellulaire de la rétine en pré-clinique qui me permettrait de mettre à profit mes compétences et mon savoir-faire dans la culture des cellules souches. La bourse d’études de la FAF me permettra de mener à bien mes travaux de recherche et de financer ma 3ème année de thèse.”

Titulaire d’un master en biologie santé de l’université de Montpellier, Nicolas Céréso consacre sa thèse à la Choroïdérémie (CHM), une dégénérescence rétinienne héréditaire autosomique due à des mutations génétiques du gène CHM. Son projet consiste à développer un modèle cellulaire humain de rétine pathologique en vue d’obtenir la preuve de concept de thérapie génique qui permettrait d’accélérer la mise en œuvre d’essais cliniques sur les patients atteints de cette maladie.

Dystrophies rétiniennes et Choroïdérémie

La Choroïdérémie (CHM) est caractérisée par une perte de la vision nocturne dans la petite enfance qui évolue avec une réduction du champ visuel conduisant à la cécité autour des 40-50 ans. C’est une maladie mono-génique impliquant le gène CHM codant pour la protéine REP1, une Rab Escort Protéine. Les dystrophies rétiniennes d’origine génétique peuvent êtres traitées par des approches de thérapie génique. Dans ce domaine, les avancées sont d’ailleurs considérables comme l’ont prouvé les premiers essais menés dès 2008 chez des patients atteints d’Amaurose Congénitale de Leber (LCA), une autre maladie autosomique récessive due à la mutation du gène RPE65, un gène spécifique de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR). Les résultats encourageants obtenus grâce à ces essais ont permis de prouver que le transfert de gène améliorait, voire restaurait significativement les défauts visuels des patients atteints. Ils ont ouvert la voie au traitement par thérapie génique d’autres maladies rétiniennes.

La thérapie génique comme stratégie thérapeutique Toutefois, avant le transfert de technologie vers le patient, il est nécessaire d’établir les preuves de concept de la thérapie sur un modèle. Cependant, pour un certain nombre de pathologies rétiniennes héréditaires comme la Choroïdérémie (CHM), il n’existe pas de modèles animaux appropriés en mesure de reproduire parfaitement la pathologie. L’absence de modèle compromet donc l’arrivée à un stade clinique d’une thérapie. C’est précisément cette absence de modèle animal qui a conduit Nicolas Céréso à développer un modèle cellulaire humain de la maladie. Afin d’obtenir les cellules qui lui permettront de mener à bien ses essais, ce dernier travaille à la génération d’un modèle de rétine malade obtenu à partir de la reprogrammation de cellules de la peau. Ce modèle doit permettre à l’équipe de recherche d’étudier d’une part la pathophysiologie de la Choroïdérémie dans les cellules réellement atteintes et d’autre part à Nicolas Céréso de l’utiliser comme tissu cible pour faire la preuve de concept de la thérapie génique par l’intermédiaire d’un vecteur AAV, puis d’évaluer la restauration du phénotype sauvage dans les cellules d’EPR pathologiques. L’avancement de ses travaux fera prochainement l’objet d’une publication dont le but est d’une part de valider ce travail et ainsi pouvoir passer à la prochaine étape, les études toxicologiques, et d’autre part d’accélérer le démarrage des essais cliniques sur des patients déjà atteints.

CV Express :

Âge:26ans

Nationalité : Française

Niveau d’études :

3 ème année de thèse, Université de Montpellier 1 – UFR Médecine

Laboratoire :

Institut des Neurosciences de Montpellier (INM) Unité INSERM 1051 : pathologies sensorielles, neuroplasticité et thérapies

Directeur du laboratoire : Professeur Jean-Luc Puel

Directeur de thèse : Docteur Vasiliki Kalatzis

Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

Fares Taie Lucas

“Mon souhait le plus cher est de poursuivre ma formation en génétique humaine médicale et d’achever le travail d’identification d’un gène responsable de la microcorie, une affection génétique à laquelle je viens de consacrer ces 10 derniers mois de travaux. La bourse de recherche qui m’a été attribuée par la FAF me sera donc d’une précieuse aide sur le plan financier. Tout juste diplômé d’un doctorat, j’envisage d’étayer mes connaissances en matière de développement oculaire par un stage post-doctoral de deux ans dans un laboratoire reconnu pour ses travaux d’analyse des mécanismes moléculaires et cellulaires contrôlant l’organogénèse oculaire. C’est la raison pour laquelle, j’espère sincèrement pouvoir intégrer, les équipes du Pr Slavotinek de l’Université de Californie, du Pr Duester du Sanford-Burnham Medical Research Institute aux Etats-Unis, ou du Pr Nicola Ragge à l’Université d’Oxford en Grande-Bretagne. Fort de ces compétences nouvelles et complémentaires à ma formation actuelle en génétique moléculaire et médicale, j’envisage de postuler aux concours des EPST.”

Tout juste titulaire d’un doctorat en génétique humain, Lucas Fares Taie effectue actuellement son stage post doctoral dans le laboratoire de génétique ophtalmologique des docteurs Rozet et Kaplan, à l’hôpital Necker. Ses travaux de recherche portent sur l’identification génétique et le décryptage des dysgénésies oculaires qui sont des anomalies du développement oculaire. En identifiant les gènes en cause, il espère aboutir à la mise en place de protocoles thérapeutiques qui pourraient modérer l’atteinte et contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients et de leur famille.

Génétique et dysgénies oculaires :

Longtemps ignorées, les anomalies du développement oculaire surviennent aux premières étapes de mise en place des structures oculaires, le plus souvent entre 3 et 7 semaines de vie intra-utérine. Elles peuvent être responsables de cécité néonatale ou de malvoyance plus ou moins sévère. Grâce aux travaux déjà menés par l’équipe du Professeur Patrick Calvas qui dirige le laboratoire du service de génétique du CHU de Toulouse, centre référent pour les anomalies malformatives de la chambre antérieure de l’œil, un nouveau gène (ALDH1A3) a pu être récemment identifié. Ses mutations entraînées par un défaut de synthèse d’acide rétinoïque sont à l’origine de défaut précoce et sévère du développement oculaire chez l’Homme.

Un projet collaboratif pour des résultats très prometteurs : Encouragés par ce premier succès, l’équipe de génétique de l’Hôpital Purpan et le laboratoire de génétique de l’hôpital Necker ont décidé de s’associer pour étendre leurs recherches sur deux spectres de malformations rares et très handicapantes que sont les anomalies iriennes de sévérité croissante et les anomalies graves du développement cornéen sans mutation. C’est à cet ambitieux projet que Lucas Fares Taie a consacré une partie de sa thèse doctoral et y consacre sa première année de post-doctorat. Les travaux de biologie moléculaire qu’il a menés, sous la responsabilité des docteurs Jean-Michel Rozet et Josseline Kaplan à l’Hôpital Necker en collaboration avec le Pr Patrick Calvas, lui ont d’ores et déjà permis d’identifier un nouveau gène impliqué dans des pathologies génétiques ophtalmologiques rares. Ils ont en outre apporté la preuve qu’il existe un lien entre la synthèse d’acide rétinoïque et l’arrêt du développement oculaire chez l’homme. L’ensemble de ces travaux a donné lieu à une publication dans l’American Journal of Human Genetics en juin 2013 ainsi qu’à un exposé oral à l’European Society of Human Genetics, en juin. Il a présenté également ces travaux lors des Assises de Génétiques qui se sont tenues fin janvier 2014 à Bordeaux. Encouragé par ces résultats inespérés, Lucas Fares Taie a entrepris avec son équipe, de nouvelles recherches sur l’identification des gènes responsables de plusieurs autres anomalies sévères du développement oculaire. Ses travaux sont en très bonne voie et les premiers résultats sont particulièrement encourageants avec l’identification du gène responsable de la microcorie congénitale dominante autosomique et de celui impliqué dans le syndrome de Gillespie, une autre dysgénésie oculaire dominante autosomique. D’autres gènes essentiels au développement de l’œil humain devraient être également identifiés dans les 18 mois à venir. À terme, ces nouvelles découvertes devraient contribuer à l’amélioration du conseil génétique et favoriser un diagnostic prénatal pour les familles qui en feront la demande. Ils permettront également le développement de protocoles thérapeutiques qui pourraient bien, selon la nature de la protéine incriminée, être instaurés en période anténatale.

CV Express :

Âge : 35 ans

Nationalité : Argentine

Niveau d’études :

Thèse de Sciences

Laboratoires :

Fondation Imagine & Unité INSERM 781 Necker - Enfants Malades

Directeur du laboratoire : Professeur Arnold Munnich

Directeurs d’équipe : Docteurs Jean-Michel Rozet et Josseline Kaplan

Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

Gamanut Andrei Razvan

“Après ma thèse, j’envisage de poursuivre mes travaux sur le réseau cortical. J’aimerais me spécialiser davantage dans les méthodes d’anatomie et d’électrophysiologie et dans la modélisation informatique des résultats. Concrètement j’aimerais poursuivre la collaboration déjà entreprise aux États-Unis avec le laboratoire d’Andreas Burkhalter à Saint Louis dans le Missouri dans le cadre d’un post doctorat. Leur expertise du cortex de la souris, notamment sur le système visuel et les dernières acquisitions technologiques faites par le laboratoire dans ce domaine constituent des avancées majeures. J’aimerais mettre mon expérience et mes ambitions au service de ce même laboratoire pour faire avancer la recherche.”

Etudiant en 3ème année de thèse de neuroanatomie à l’université Claude Bernard de Lyon 1 et titulaire d’un master en biophysique et physique médicale, Andréi Razvan Gamanut consacre ses travaux à l’exploration anatomique du cortex cérébral de deux catégories d’animaux : rongeurs et primates. Les résultats des travaux de recherche fondamentale actuellement menés sur des souris devraient se poursuivre sur des primates disposant de cerveaux plus volumineux pour être transposés sur l’homme. L’objectif final étant de mieux comprendre le principe d’organisation du cortex humain, notamment chez les personnes aveugles.

Propriété et organisation du réseau cortical :

Partant du constat établi à partir de plusieurs études ayant démontré qu’il existe une corrélation entre la taille du cerveau et les propriétés du réseau cortical, que

les architectures corticales reposent sur des principes fonctionnels communs à plusieurs espèces d’animaux de tailles différentes et que la connectivité décroît quand la taille du cortex augmente, Andréi Razvan Gamanut s’est fixé pour objectif de comprendre comment cette décroissance s’opère. Concrètement, il s’intéresse à la corrélation exponentielle existant entre les poids des connexions et les distances correspondantes observées par des chercheurs dans le cerveau des macaques. À ce titre, il s’est fixé pour objectif de vérifier si cette décroissance existe dans d’autres cerveaux animaux et, si oui, comment elle est influencée par la taille du cerveau. Pour répondre à ces deux questions fondamentales, Andrei Razvan a entrepris de mettre en œuvre un vaste programme d’études portant sur 5 espèces animales appartenant à la catégorie des rongeurs (souris et Capybara possédant un cerveau avec un volume 150 fois plus grand que celui de la souris) et des primates (macaque, microcèbe et babouin possédant un cerveau 2 fois plus grand en volume que celui du macaque). Ces études sont réalisées en étroite collaboration avec des laboratoires spécialisés et sous la direction de deux chercheurs : Andreas Burkhalter, expert du cortex visuel de la souris à l’école de médecine de l’Université de Saint Louis (État de Washington) et Jon Kaas, spécialiste de l’anatomie comparative des primates à la Vanderbilt University de Nashville (Tennessee).

Evaluer le réseau cortical humain : Si pour le babouin et le Capybara on a pu démontrer que l’intelligence était en lien avec la taille du cerveau, on ignore aujourd’hui encore si ce niveau d’intelligence est lié à un changement dans l’architecture du réseau cortical. Pour vérifier cette hypothèse, il est donc nécessaire de réaliser des expériences sur des cerveaux de taille et niveau d’intelligence différents. Afin de mener à bien ces travaux comparatifs sur les différents cortex animaux, Andréi Razvan Gamanut a choisi la méthode des injections des traceurs pour déterminer les connexions corticales, leur direction et leurs poids. Mais cette méthode ne peut être utilisée que dans des expérimentations animales. Pour évaluer le réseau cortical humain, Andréi Razvan va donc se servir des résultats obtenus sur les souris et les primates. À terme, il espère avoir une vision beaucoup plus précise de la manière dont s’établissent les connexions entre les différentes régions du cortex humain. Grâce à la bourse de recherche décernée par la FAF, ce jeune étudiant va pouvoir financer sa quatrième année de thèse et finaliser l’étude détaillée du réseau cortical de la souris ainsi que l’analyse entre les différents cerveaux.

CV Express :

Âge : 28 ans

Nationalité : Roumaine

Niveau d’études : 3ème année de thèse de biophysique et physique médicale à l’Université Claude Bernard de Lyon 1

Laboratoire : Institut Cellule souche et cerveau de Bron (69) - INSERM U846

Directeurs du laboratoire : Docteurs Colette Dehay et Henry Kennedy

Directeurs de thèse : Docteur Kenneth Knoblauch et Docteur Henry Kennedy

Bourses de recherche 2014 de la FAF pour voir de plus près ou de plus loin… 4 jeunes chercheurs récompensés

Plaisancié Julie

“Grâce à la bourse de la FAF, je vais pouvoir financer mon année de stage à Londres. À l’issue de ce stage et de mon internat, il est prévu que j’intègre, dès novembre 2015, le service de Génétique Médicale de l’Hôpital Purpan à Toulouse pour y effectuer un clinicat en génétique moléculaire. En parallèle, je me suis fixée pour objectif de réaliser ma thèse de sciences dans l’équipe de recherche du service, sur le thème de la génétique de la réfraction et des défauts de développement oculaire. À terme, mon projet est d’obtenir un poste hospitalo-universitaire de biologiste en génétique moléculaire des affections oculaires et de mettre en place une consultation spécialisée en ophtalmo-génétique.”

Titulaire d’un master 1 biosanté et interne en médecine au chu de Toulouse dans le service du Pr Patrick Calvas depuis 2010, Julie Plaisancié a choisi de se spécialiser dans la génétique des affections ophtalmologiques rares, son domaine de prédilection. Après avoir passé six mois dans l’équipe du Pr Hélène Dollfus, au centre de référence des maladies rares, Julie vient de s’envoler pour Londres où elle effectue son stage de master 2 dans le laboratoire de biologie du développement de l’University College of London (UCL). Intégrée à l’équipe du Pr Stephen Wilson, elle consacre ses travaux de recherche à l’étude des mécanismes génétiques et cellulaires impliqués dans la morphogénèse de l’œil.

Mécanismes génétiques et cellulaires dans la morphogénèse de l’œil :

Fréquentes chez l’Homme (1/5000 naissances), les malformations congénitales de l’œil telles que la microphtalmie, l’anophtalmie et le colobome (MAC) sont parmi les plus sévères. Les mécanismes génétiques et cellulaires qui en sont à l’origine sont peu connus. Grâce à l’application combinée d’approches génétiques sophistiquées et de techniques d’imagerie haute résolution chez le zebrafish, le projet de recherche de Julie Plaisancié a pour but de caractériser les mécanismes qui participent à la spécification et à la morphogénèse de l’œil chez les vertébrés. Ses travaux comportent trois grands axes. Le premier porte sur l’identification des mutations causales dans de nouvelles lignées mutantes de zebrafish présentant des malformations oculaires. Le deuxième porte sur la résolution des bases cellulaires et des interactions aboutissant à la fermeture de la fissure choroïdienne, dont le défaut est responsable de colobomes.

Diagnostiquer, modéliser et comprendre les malformations oculaires chez l’homme : Pour y parvenir la jeune chercheuse a prévu d’utiliser des outils ultra performants de transgénique, d’approche de génétique directe, d’imagerie 4D multi-photon haute résolution et de microscopie électronique de la fissure choroïdienne durant sa formation et sa fermeture chez l’embryon sauvage et mutant. « Les résultats obtenus vont nous permettre d’identifier les mutations responsables de phénotypes oculaires congénitaux chez l’homme et de fournir des modèles animaux de zebrafish pour les maladies de l’œil humain », confie Julie Plaisancié. « Ce travail permettra ainsi de fournir les bases des mécanismes moléculaires et cellulaires impliqués dans des malformations oculaires telles que la microphtalmie, l’anophtalmie ou le colobome. Les données génétiques obtenues chez le zebrafish pourront alors être utilisées chez les patients atteints de malformations oculaires pour rechercher des mutations causales dans des gènes orthologues (issus d’un ancêtre commun et non dupliqués) ». Ce programme de recherche ambitieux qui fait appel à des techniques de pointe dans un modèle animal, le zebrafish, est encadré par l’équipe de recherche du Pr Stephen Wilson de l’University College of London (UCL) à Londres. Cette équipe est experte dans l’étude du développement oculaire chez le zebrafish et la transposition de ces données en pathologie humaine. Les travaux menés par l’étude réalisée par Julie Plaisancié sur les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans la morphogenèse de l’œil ont pour but final d’améliorer la connaissance de la communauté scientifique ophtalmologique sur les bases génétiques, les voies de signalisation et les mécanismes cellulaires qui participent au développement normal et pathologique de l’œil. En cela, ils présentent un intérêt majeur pour les patients et leurs familles à la fois en termes de diagnostic, de prise en charge et de conseil génétique.

CV Express :

Âge : 28 ans

Nationalité : Française

Niveau d’études :

Interne en médecine et étudiante en Master 2

Laboratoire :

Hôpital Purpan de Toulouse – Service de Génétique Médicale

Directeur du laboratoire de Toulouse : Professeur Patrick Calvas

Directeur du laboratoire de Londres : Professeur Stephen Wilson


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