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« Un moment si doux » la douceur du réel vu par Depardon au Grand Palais

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« Un moment si doux » la douceur du réel vu par Depardon au Grand Palais

« Un moment si doux » la douceur du réel vu par Depardon au Grand Palais

Jusqu’au 10 février 2014 au Grand Palais, Galerie sud-est, entrée avenue Winston Churchill

Cette exposition est réalisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais en collaboration avec Magnum Photos

La couleur apparaît dans l'œuvre de Raymond Depardon dès les premières images. Il a alors 16 ans. Depuis, elle l'accompagne dans tous les moments forts : les années de découverte de la photographie, les premiers voyages en Afrique, les grands reportages, puis plus récemment "un moment si doux" qui donne à l'exposition son titre. L'exposition présente près de 160 photographies en couleur, la plupart sont inédites. Avec la couleur comme fil conducteur, elle invite à une déambulation dans l'œuvre et la vie de l'artiste depuis la fin des années 50 jusqu'à aujourd’hui.

Photo 1 : Raymond Depardon

Autoportrait au Rolleiflex (posé sur un mur) 1er scooter de marque Italienne « Rumi », avec étiquette de presse sur le garde-boue. Île Saint-Louis. Paris, 1959

25 x 25 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Van-Tao, Vietnam. 1972 170 x 247 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Van-Tao, Vietnam. 1972 170 x 247 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Les années déclic

Je ne savais pas que j'étais un photographe de la couleur. Elle était pourtant là. Dès les premières images, Raymond Depardon. Chez Raymond Depardon, la couleur est liée à l’enfance. Ses premières images sont celles de sa mère, des animaux de la ferme de ses parents, du tracteur rouge, de la toile cirée dans la cuisine. Il n'a pas encore 20 ans quand "il monte" à Paris, il s'installe dans l'arrière-boutique d'un photographe de l'Île Saint-Louis où il se photographie sur son scooter. Il devient photographe reporter, il photographie Edith Piaf, on l'envoie en Afrique, il découvre le monde. Depuis, la couleur accompagne sa curiosité.

Reporter

Dans les années 70 et 80, Raymond Depardon travaille pour de grandes agences ; Dalmas, Gamma, Magnum. Il photographie en couleur, il pense en couleur, questionnant l'être humain et la bonne distance avec le réel. Au Chili en 1971, à Beyrouth en 1978, à Glasgow en 1980 il ne cherche pas l'événement mais ce qui se passe autour, dans les marges. Ce sont des reportages fondateurs.

Chili

En 1971, deux ans avant la mort de Salvador Allende, il photographie les indiens Mapuches qui luttent pour vivre sur la terre de leurs ancêtres. Il observe les hommes qui travaillent les champs et pense alors à son père. Il a 28 ans, il interroge son rapport au monde et au sujet, il cherche une nouvelle voie.

Beyrouth

En 1978, envoyé par le magazine allemand Stern, c'est à Beyrouth qu'il choisit de prendre ses distances avec le reportage, il ne photographie pas la guerre civile mais ses conséquences. Raymond Depardon y reste un mois photographiant passionnément en couleur. Son reportage fera le tour du monde.

Glasgow

En 1980, à la demande du Sunday Times il part à Glasgow. Photographe du sud et du désert, Glasgow lui semble aux antipodes de sa photographie. Il découvre pourtant les lumières du nord, il s'en souviendra plus tard lorsqu'il photographiera le nord de la France. À Glasgow il se pose des questions d'anthropologue : comment éviter l'exotisme, quelle distance adopter? Dans les grandes villes Raymond Depardon se sent comme un exilé de l'intérieur, jeune homme il en a souffert à son arrivée à Paris. Glasgow qui ne sera jamais publié anticipe le travail sur les grandes villes qu'il expose à la Fondation Cartier pour l'art contemporain en 2004.

Un moment si doux

C‘est dans les années 2000 que la couleur réapparaît et s'impose, elle n'est plus liée au reportage, à la presse, à l'événement mais à la quête d'une vérité de soi, à la recherche du bonheur, d'un endroit où vivre, d'un commencement. Depardon redécouvre les lumières et les couleurs de l'Ethiopie, de l'Amérique du Sud et des palmeraies tchadiennes. Il est spécialement revenu cette année dans 5 pays (Ethiopie, Tchad, Bolivie, Hawaï et Etats-Unis) afin de réaliser une nouvelle campagne de photographies pour l’exposition. "Un moment si doux" dessine alors une approche plus silencieuse, plus intériorisée, plus mentale. Raymond Depardon est maintenant à la recherche, selon la formule de Clément Rosset, de la "douceur du réel".

L'impression colorée pour Raymond Depardon est d'origine. Par la grâce de la lumière, la photographie est attachée au souvenir de sa mère et de son père, aux couleurs joyeuses de son enfance teintées plus tard d'orientalisme.

Il a vingt ans. C'est le temps de l'apprentissage de la photographie, des premiers voyages, du désert. "La couleur est la métaphore de la curiosité" dit-il. Elle l'accompagnera dans les grands reportages fondateurs : il questionne l'être humain et construit son regard dans la recherche de la bonne distance avec le sujet, entre vérité du cœur et expérience du réel. Il fait de la photographie un acte politique de pensée. Il donne sa chance à son premier regard.

Récemment, presque clandestinement, Raymond Depardon use de la couleur pour son plaisir, libéré de toute contrainte, sans thème ni attente. Nomade dans l'âme, "riche de solitude", il photographie des lieux sans événements, des apparitions, des scènes de vie, il fait des photos "que tout le monde pourrait faire et que personne ne fait" et éprouve en elles un moment si doux, coloré, silencieux, songeur, simple, indifférent au moment décisif et parfaitement humanisé.

Cette exposition en forme de récit autobiographique est une somme de "moments si doux" saisis dans l'œuvre d'un artiste qui, il y a cinquante ans environ, tout jeune homme de seize ans, quitte sa ferme et monte à Paris avec son appareil photo.

Raymond Depardon Édith Piaf, Paris, 1959 25 x 25 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Édith Piaf, Paris, 1959 25 x 25 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

« LES ANNÉES DÉCLIC »

J’ai eu la chance de grandir dans une ferme, j’ai photographié les canards, le berger allemand, tout ce qui m’entourait. Ma maman aussi, mais pas ou très peu mon père.

Je suis « monté à Paris » en 1958, j’avais seize ans. J’étais l’apprenti d’un photographe, nous faisions des reportages. En 1959, j’ai photographié Edith Piaf. Les gens me regardaient, sans doute parce que j’étais très jeune. Je me plaçais de face, simplement.

En 1959, je suis devenu pigiste pour l’agence Dalmas dont l’Afrique était l’un des terrains de reportage privilégiés. J’y suis allé dès l’été 1960, dans le Sahara d’abord, puis dans d’autres régions.

« LES ANNÉES DÉCLIC » suite

De la fin des années 50 au début des années 80, je faisais de la couleur parce qu’il fallait faire de la couleur mais je ne pensais pas en couleurs. J’ai laissé partir ces images dans un flux et disparaître.

J’ai eu la révélation de la couleur en 1984, au moment de la mission de la DATAR qui avait pour objectif de dresser un portrait de la France. J’ai accepté en hommage à mon père et en repensant à la souffrance qu’il éprouva lors de la construction de l’autoroute qui allait amputer la ferme du Garet d’une partie de ses terres et anéantir le travail de toute une vie. Il y avait dans la cour de la ferme le tracteur rouge de mon frère et la mobylette bleue de Nathalie, ma nièce. Et tout à coup, la couleur m’est apparue comme une évidence.

Raymond Depardon Glasgow, Écosse, 1980 34 x 51 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Glasgow, Écosse, 1980 34 x 51 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

CHILI

En 1971, le Chili, en pleine effervescence, célébrait le premier anniversaire de l’élection du président

Salvador Allende. J’ai décidé de rejoindre les Mapuches qui luttaient pour leurs terres. Des tribunaux siégeaient dans la nature, présidés par des indiens vêtus de ponchos noirs, qui organisaient la répartition des terres. Des paysans labouraient avec des bœufs ; un instant, je me suis revu, enfant, avec mon père.

Ce séjour au Chili fut une révélation : je restais dans un lieu qui était lui-même un événement offrant la matière d’un reportage complet à l’américaine, tel que ceux que Life publiait.

BEYROUTH

En 1978 je décide de prendre mes distances par rapport au photojournalisme et à l’exotisme du voyage. Je viens d’entrer à Magnum. Le magazine allemand Stern veut des images de la guerre civile au Liban.

A Beyrouth, je choisis de photographier non pas la guerre civile, mais ses conséquences et tout ce qui se passe en marge des conflits. Je photographie une voiture criblée de balles, plutôt qu’un soldat courant dans une rue sous les tirs. C’était l’été 78. J’ai connu la peur. Je suis revenu à Beyrouth en novembre pour écrire Notes qui allait être mon premier livre fondateur.

GLASGOW

Glasgow me semblait aux antipodes de ma photographie. J’ai beaucoup photographié le Sud, l’Afrique, le désert. Et pourtant, le Nord me va bien. Je l’ai remarqué à travers mes photos du Nord de la France : j’y trouve une lumière exceptionnelle.

A Glasgow, il n’y avait pas la guerre. Que photographier alors ? Les enfants dans les rues ? Les alcooliques ? Cet étonnant décor urbain ? Les lumières étaient magnifiques. En 1980 Glasgow était une ville très exotique. Mais comment la photographier ? Quelle est la bonne distance ? Pierre Bourdieu a beaucoup écrit à ce sujet. Pour lui, « la photographie est une manifestation de la distance de l’observateur qui enregistre et qui n’oublie pas qu’il enregistre ».

Raymond Depardon Lalibela, Éthiopie, 2013 170 x 227 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Lalibela, Éthiopie, 2013 170 x 227 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

UN MOMENT SI DOUX

Après 1984 et les photographies de la ferme du Garet, je suis revenu au noir et blanc, la couleur était dans mes films. Il me faudra notamment attendre les commandes de la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec les expositions consacrées aux indiens Yanomami du Brésil (2003), aux Villes (2004) ou encore Terre Natale, ailleurs commence ici (2009), pour revenir à la couleur. Je l’ai alors utilisée pour mon plaisir. C’est ce plaisir de la couleur que montre Un moment si doux. Il s’agissait de photos plus libres que j’avais faites au cours de voyages à l’occasion de repérages ou pour moi- même, presque clandestinement. Des photographies assez douces, distanciées, avec une certaine retenue. En noir et blanc je m’inscris dans la grande tradition européenne de noirs denses et profonds ; je vois au contraire la couleur claire, lumineuse, joyeuse surtout.

Dans la couleur, il y a un champ incroyablement riche que j’avais peu exploré ; les tissus des femmes au Tchad, l’élégance des paysans de l’Altiplano. C’est l’image de la modernité.

Raymond Depardon Harar, Éthiopie, 2013 170 x 203 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Harar, Éthiopie, 2013 170 x 203 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Biographie :

Raymond Depardon est photographe et cinéaste.

1942 Naissance le 6 juillet dans une famille de cultivateurs à

Villefranche-sur-Saône (Rhône). Raymond Depardon grandit, avec son frère aîné Jean, à la ferme du Garet tout près de la Saône.

1954 S’approprie un appareil 6X6 de marque Lumière, reçu par son frère en cadeau d’anniversaire. Premiers instantanés de la ferme, depuis son chien Pernod jusqu’à des fêtes de conscrits. Il tire lui-même ses photos.

1956 Obtient son certificat d’études. Son père, convaincu qu’il ne reprendra jamais la ferme, lui offre un appareil 6x6 d’occasion. Est engagé comme apprenti dans une boutique de photo-opticien de Villefranche-sur-Saône.

1957 S’inscrit à des cours de photographie par correspondance afin d’obtenir le titre « d’opérateur photographe ». Décroche ses premières commandes de photographe des footballeurs amateurs.

1958Devient l’assistant de Louis Foucherand, après avoir trouvé son adresse en consultant l’annuaire à la rubrique « reporter-photographe », et s’installe à Paris.

1960 Rentre à l’agence Dalmas. Polyvalent, il photographie les vedettes, les faits-divers, les Jeux olympiques et multiplie les reportages à l’étranger. Couvre la guerre d’Algérie et décroche sa première grande publication en photographiant une mission militaire française dans le désert algérien. Devient, en cinq ans, le reporter principal de l’agence.

1966 Crée l’agence Gamma avec Hubert Henrotte, Hugues Vassal et Léonard de Remy, vite rejoints par Gilles Caron. Gamma crée la nouveauté en offrant au photographe autonomie et responsabilité.

1969 Premier court métrage documentaire tourné en Tchécoslovaquie, un an après la répression soviétique du Printemps de Prague, Ian Palach est un film hommage à un jeune Praguois qui s’est immolé par le feu.

1970 Premier voyage au Tchad avec Gilles Caron, Robert Pledge et Michel Honorin.

1973 Après la scission d’une partie des photographes il recrute des reporters et redynamise l’agence ; reçoit la Robert Capa Gold Medal avec David Burnett et Chas Geresten pour leur livre Chili.

1974 Tourne son premier long métrage documentaire sur la campagne présidentielle de Valéry

Giscard d’Estaing : 1974, une partie de campagne qui ne sortira en salle qu’en 2002. Photographie et réalise un film : Les révolutionnaires du Tchad qui auront une résonance internationale et contribueront à la libération en 1977 de l’otage Françoise Claustre, une ethnologue française détenue trois ans au Tchad.

1977 Deuxième long métrage : Numéros zéro, à l’occasion du lancement du quotidien Le Matin de Paris.

1978 Quitte l’agence Gamma et rejoint la coopérative Magnum. Il photographie la guerre civile au

Liban et en Afghanistan, suite à ce voyage, il publie son premier recueil de texte et photographies dans une collection de poésie Notes. Tournage du film documentaire San Clemente, dans un hôpital psychiatrique de Venise, qui clôt une recherche photographique sur la folie recluse entamée en 1977.

1981 Fonde avec Pascale Dauman sa propre société de production de films : Double D copyright film. Reporters rencontre une large audience et obtient le césar du meilleur documentaire.

Sa Correspondance new-yorkaise, dans le quotidien Libération est remarquée et confirme sa prise de liberté vis à vis du photojournalisme.

1983 Sortie du film Faits divers réalisé dans le commissariat du Ve arrondissement de Paris

1984 La Mission photographique de la Datar, fait appel à Raymond Depardon. Photographie, à la chambre et en couleurs, les lieux de son enfance autour de sa ferme familiale.

1985 New York, NY obtient le César du meilleur court métrage. Réalise Empty quarter, une femme en Afrique, film aux frontières du documentaire et de la fiction présenté au Festival de Cannes.

1987 Épouse Claudine Nougaret et tourne avec elle Urgences, film sur les urgences psychiatriques à l’Hôtel-Dieu. Naissance de leur premier enfant.

1989 Photographie la chute du mur de Berlin.

1990 Réalise La Captive du désert, présenté en compétition au Festival de Cannes.

1991 Reçoit le Grand Prix national de la photographie. Naissance de son deuxième enfant

1992 Fonde avec Claudine Nougaret la société de production de films Palmeraie et désert pour débuter le tournage du film Afriques : comment ça va avec la douleur ?

1995 Délits flagrants obtient le césar du meilleur documentaire et le prix Joris-Ivens ; premier film sur les institutions judiciaires.

1996 Tournage du film Afriques : comment ça va avec la douleur ? : partant du Cap en Afrique du sud, Raymond Depardon remonte jusqu'à Villefranche-sur-Saône via le continent africain.

1997 Sortie du film Paris dont le rôle principal est tenu par le photographe Luc Delahaye, alors membre de l’agence Magnum.

1998 Adaptation au théâtre du livre La ferme du Garet, mise en scène par Marc Feld et interprétée par Claude Duneton à la Manufacture des Œillets, à Ivry-sur-Seine, elle donnera lieu ensuite à une tournée en France et au Canada.

2000 Détours, première grande exposition à la Maison européenne de la photographie. La publication Errance et Détours obtient le prix Nadar 2000.

2001 Sortie du film Profils paysans : l’approche, premier chapitre d’une série de trois films consacrés au monde rural français.

2002 Réalise au Tchad Un homme sans l’occident, adapté du roman de Diego Brosset, qui est présenté au festival de Venise 2002. Absorption de la société « Double D copyright film » par « Palmeraie et désert ». Sortie sur les écrans de 1974, une partie de campagne après 28 ans d’attente.

2003 Obtient l’autorisation exceptionnelle de tourner les audiences du tribunal correctionnel de

Paris : 10e chambre, instants d’audiences sera présenté à Cannes en 2004.

2004 Il se lance dans une grande mission qui durera cinq ans : photographier la France et son territoire. Parallèlement il filme sept villes : Rio de Janeiro, Shanghai, Tokyo, Moscou, Berlin, Addis-

Abeba, Le Caire, pour l’installation 7 x 3 à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, à Paris.

2005 Présentation au festival de Berlin et sortie en salle de Profils paysans : le quotidien.

2006 Il sélectionne 52 expositions de photographies en tant que directeur artistique invité des 37e Rencontres Internationales de la photographie d’Arles.

2007 Expose au Museum für Fotografie à Berlin Villes/Cities/Städte suite de 7 x 3.

2008 La vie moderne obtient le Prix Louis Delluc. Sortie du livre La terre des paysans, somme de de son travail photographique sur le monde rural. En novembre, installation de : Donner la parole coréalisé avec Claudine Nougaret, dans le cadre de l'exposition "Terre natale ailleurs commence ici" menée conjointement avec Paul Virilio à la Fondation Cartier pour l'art contemporain à Paris.

2009 Obtient avec Paul Virilio le prix Nomad's pour Terre natale ailleurs commence ici. Reçoit le prix international planète Albert-Kahn pour l'ensemble de son travail. L'installation Donner la parole est présentée au Kunsthal Charlottenborg de Copenhague. Des gens libre adaptation théâtrale de Zabou Breitman d’après les films Urgences et Faits divers est couronné par deux Molières.

2010 L’exposition La France de Raymond Depardon ouvre en septembre 2010 à la BnF François

Mitterrand.

2011 Obtient le prix Ptolémée de la géographie pour le livre La France. Dans le cadre de l’exposition « Mathématiques, un dépaysement soudain » Au Bonheur des Maths co-réalisé avec Claudine Nougaret est présenté à la Fondation cartier pour l’art contemporain à Paris.

2012 Le film Journal de France, coréalisé par Claudine Nougaret dont il est l’acteur principal, est présenté au Festival de Cannes et sort en salles en Juin. Réalise le portrait officiel du nouveau Président de la République François Hollande.

2013 Nouvelles prises de vues pour l’exposition Un moment si doux. La France de Raymond

Depardon est présenté au Musée des Bellas Artes de Caracas, Venezuela. Parution du livre Manicomio aux éditions Steidl.

Raymond Depardon Plage de Wai Ki Ki, Honolulu, Hawaï, 2013 170 x 170 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Plage de Wai Ki Ki, Honolulu, Hawaï, 2013 170 x 170 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Harar, Éthiopie, 2013 170 x 170 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Harar, Éthiopie, 2013 170 x 170 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Puerto Eden, Chili, 2007 45 x 34 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Puerto Eden, Chili, 2007 45 x 34 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Sur la route avant La Paz, Bolivie, 2005 45 x 34 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos

Raymond Depardon Sur la route avant La Paz, Bolivie, 2005 45 x 34 cm © Raymond Depardon / Magnum Photos


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