L’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l’éolien et pour le solaire photovoltaïque
Selon les chiffres publiés par le Commissariat général au développement durable (CGDD) à travers son tableau de bord trimestriel sur les énergies renouvelables, l’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l'éolien et le photovoltaïque.
S'agissant de la puissance du parc éolien français, il s’élève à 8 807 MW fin septembre 2014.
Dans l'analyse du CGDD, l’année 2014 sera meilleure que 2013 en termes de puissance raccordée pour l’éolien. La puissance raccordée de janvier à septembre 2014 atteint en effet près de 600 MW d’après des chiffres provisoires, contre 581 MW raccordés sur l’ensemble de l’année 2013. La baisse continue de la puissance raccordée chaque année depuis 2010 est ainsi stoppée. Cependant, le niveau de la puissance raccordée au troisième trimestre 2014 est inférieur à celui du second trimestre.
La note rajoute que la production éolienne atteint 11,6 TWh de janvier à septembre 2014, soit une progression de 16 % par rapport aux trois premiers trimestres 2013. Elle représente ainsi 3,5 % de la consommation électrique nationale sur la période.
Quant au parc solaire photovoltaïque, la note précise qu'il atteint une puissance de 5 412 MW fin septembre 2014. L’année 2014 sera également meilleure que la précédente pour le solaire photovoltaïque. La puissance raccordée ressort en hausse de 53 % de janvier à septembre 2014 par rapport à la période équivalente de 2013.
Par ailleurs, l'analyse observe que le rythme des raccordements accélère au fil des trimestres depuis janvier. La puissance raccordée au troisième trimestre 2014 devrait nettement dépasser les 300 MW une fois les chiffres provisoires consolidés. Pas loin des deux tiers de la puissance installée depuis janvier proviennent de gros projets, d’une puissance supérieure à 250 kW.
La note ajoute également que de janvier à septembre 2014, la production d’origine photovoltaïque progresse de 25 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2013 et représente désormais 1,4 % de la consommation électrique nationale.
Sur l'éolien, la note du CGDD mentionne que 600 MW ont été raccordés sur les trois premiers trimestres, soit plus que sur l’ensemble de l’année 2013.
Après une année 2013 marquée par un faible niveau de raccordements, l’année 2014 s’annonce meilleure pour l’éolien. En effet, la puissance raccordée en 2014 dépasse déjà, à fin septembre, le niveau de raccordements observé sur l’ensemble de l’année 2013. Après trois années de baisse, la puissance raccordée s’inscrira donc en hausse en 2014. Sauf coup d’arrêt brutal au quatrième trimestre, le niveau des raccordements sur l’ensemble de l’année 2014 devrait s’approcher des niveaux observés en 2011 et 2012.
Cependant les raccordements ont été moins dynamiques au troisième trimestre 2014, la puissance raccordée s’inscrivant en baisse par rapport au second trimestre.
La production éolienne affiche quant à elle une hausse de 16 % sur les trois premiers trimestres 2014, à 11,6 TWh, grâce notamment à une
production record au premier trimestre. La part de l’éolien dans la consommation électrique nationale atteint
3,5 % sur les trois premiers trimestres 2014, contre 2,8 % sur la période équivalente de 2013.
Un peu plus de 500 projets d’éolien terrestre restent en file d’attente à fin septembre, pour une puissance annoncée en hausse, à 6 265 MW. La puissance des projets terrestres avec une convention de raccordement signée s’inscrit en revanche en légère baisse par rapport à fin juin. Une hausse du niveau des raccordements semble ainsi peu probable dans les trimestres à venir.
Concernant l’éolien en mer, les projets en file d’attente, d’une puissance totale de 3,1 GW, ne commenceront à produire qu’à partir de la fin de la décennie.
Quant au solaire photovoltaïque, l'analyse du CGDD précise que la puissance installée en 2014 en hausse de plus de 50 %.
La puissance installée sur les trois premiers trimestres de 2014 s’inscrit en hausse de plus de 50 % par rapport à la période équivalente de 2013.
Le rythme des raccordements observé au troisième trimestre 2014 est particulièrement dynamique. Ce rythme n’avait pas été observé depuis 2012, année qui avait été marquée par le net ralentissement des raccordements suite aux effets du moratoire sur le photovoltaïque de décembre 2010.
La puissance raccordée en 2014 dépasse désormais, à fin septembre, la puissance raccordée sur l’ensemble de l’année 2013. Après deux années de baisse, en 2012 et 2013, le niveau des raccordements repart ainsi à la hausse en 2014.
Les gros projets, d’une puissance supérieure à 250 kW, constituent 64 % de la puissance installée depuis le début de l’année. La puissance
moyenne des installations raccordées sur les trois premiers trimestres 2014 atteint près de 35 kW, contre 16 kW pour l’ensemble du parc.
Sur les trois premiers trimestres de 2014, la production d’origine photovoltaïque s’est élevée à 4,6 TWh, soit une augmentation de 25 % par rapport à la période équivalente de 2013. De janvier à septembre 2014, elle représente 1,4 % de la consommation électrique nationale, contre 1,0 % de janvier à septembre 2013.
Le nombre de projets en file d’attente s’inscrit en baisse par rapport au tableau de bord précédent. Cependant, la puissance globale des projets censés aboutir au cours des prochains mois, pour lesquels la convention de raccordement est déjà signée, augmente de 36 % par rapport à fin juin du fait de quelques gros projets. Cette hausse permet d’envisager la poursuite d’un bon niveau de puissance raccordée dans les trimestres à venir.
Au niveau régional, la note observe que pour l'éolien les régions Champagne-Ardenne et Picardie concentrent à elles seules 30 % de la puissance installée en France.
En 2014, la région Champagne-Ardenne se distingue et conforte sa première place avec une puissance supplémentaire raccordée de 195 MW sur les trois premiers trimestres. L’augmentation de la puissance raccordée reste plus modérée en Picardie (+ 51 MW).
Les raccordements sont également particulièrement dynamiques dans le Nord-Pas-de-Calais et en Poitou-Charentes, avec une puissance raccordée en hausse respectivement de 85 MW et de 74 MW sur la période.
Parmi les régions situées au sud de la Loire, seules Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon (+ 54 MW) accroissent leur parc de manière significative.
Dans les DOM, aucun nouveau projet n’a vu le jour depuis 2010. À fin septembre 2014, ils représentaient seulement 0,5 % de la puissance éolienne installée en France. Aucune éolienne de taille significative n’est présente en Aquitaine, ni à Mayotte ou en Guyane.
Pour le solaire photovoltaïque, l'étude du CGDD précise que près de 50 % de la puissance installée en métropole est située dans les quatre régions les plus méridionales de la France continentale, à savoir Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Sur les trois premiers trimestres de 2014, la région Paca confirme sa première place, avec 99 MW nouvellement raccordés. À la deuxième place, la région Aquitaine accélère et accroit son parc de 195 MW sur
la période. Les raccordements sont également dynamiques en Languedoc-
Roussillon (+ 74 MW), Midi-Pyrénées (+ 51 MW), Auvergne et Pays de la Loire (+ 47 MW dans chaque région).
Les DOM, qui bénéficient d’un ensoleillement important tout au long de l’année, représentent à fin septembre 2014 un peu moins de 7 % de la puissance photovoltaïque installée en France. La Réunion contribue à près de la moitié de la puissance installée dans les DOM.
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