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Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

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Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

Si la puissance éolienne raccordée aux réseaux, fin 2013 atteint 8 575 MW, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux de RTE, d’ERDF et des ELD est de 9 805 MW au 30 juin 2014. Elle est constituée de 4 743 MW de puissances en attente de raccordement sur le réseau de RTE, de 4 484 MW pour le réseau d’ERDF et de 578 MW pour les réseaux des ELD.

On note une baisse des volumes en file d’attente durant le premier semestre de l’année 2014. Elle s’explique par des abandons de projets d’installations d’éoliennes offshore. Les puissances éoliennes offshore en attente de raccordement s’élèvent au 30 juin 2014 à 3 123 MW contre 4 153 MW au 31 décembre 2013. Toutefois, cette baisse de plus de 1 000 MW est compensée par une hausse des volumes éoliens terrestres en attente de raccordement sur le RPD.

File d’attente par rapport aux objectifs nationaux et régionaux :

Depuis le début du développement de l’énergie éolienne en France, le rythme annuel des raccordements n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2020. Au premier semestre 2014, 418 MW ont été raccordés ; ce chiffre est très inférieur au 1 549 MW qu’il faudrait désormais raccorder annuellement pour atteindre l’objectif PPI à 2020 en matière d’éolien terrestre.

De même, un retard est constaté en matière d’éolien offshore par rapport à l’objectif PPI de 6 000 MW. A ce jour, il n’existe aucun parc éolien offshore en service et 3 123 MW sont actuellement en file d’attente. Parmi ces dernières, 2 928 MW sont issus des appels d’offres lancés en juillet 2011 et janvier 2013. Les premières installations devraient être mises en service entre 2017 et 2019.

Au niveau régional, les objectifs de développement des énergies renouvelables sont fixés par les SRCAE. En matière d’éolien terrestre, ces objectifs régionaux contrastés sont liés en grande partie aux gisements de vent disponibles. Quatre régions affichent un objectif supérieur à 2 000 MW telles que Champagne-Ardenne et Picardie quand d’autres ont un objectif de quelques centaines de MW telles que l’Alsace et Ile-de-France avec respectivement 107 et 540 MW.

L’écart entre l’objectif régional et les capacités raccordées ou en file d’attente est variable d’une région à l’autre. Les capacités raccordées et en file d’attente représentent 95 % de l’objectif SRCAE en Champagne-Ardenne alors que ce taux est de 0 % en Aquitaine.

Production et facteur de charge du parc éolien :

La production éolienne du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est de 17,5 TWh, soit une progression de 12 % par rapport à la période précédente. La production éolienne durant l’année a varié entre une puissance maximum de 6 531 MW (le 23 décembre 2013 à 21h) et un minimum de 50,7 MW (le 22 juillet 2013 à 12h).

Le facteur de charge moyen mensuel pour la période allant du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 est de 25 % contre 24 % pour la période précédente. L’observation des facteurs de charge moyens mensuels depuis 2011 révèle que ceux-ci varient entre un maximum de 45 % (février 2014) et un minimum de 13 % (août 2013). On remarque également que le facteur de charge est plus élevé durant les mois d’hiver. Il est passé de 15 % au troisième trimestre de l’année 2013 à 34 % au premier trimestre de l’année 2014.

Répartition régionale de la production et du facteur de charge :

Cinq régions contribuent à plus de 55 % de la production éolienne de France métropolitaine : la Champagne-Ardenne (2 833 GWh), la Picardie (2 446 GWh), le Centre (1 718 GWh), la Bretagne (1 470 GWh) et la Lorraine (1 302 GWh).

Les facteurs de charge régionaux moyens par trimestre témoignent d’un écart important entre le troisième trimestre de l’année 2013 entre janvier et juin, et les trois trimestres suivants. Ainsi, les facteurs de charge régionaux du troisième trimestre de l’année 2013 oscillent entre 11 et 21 % alors qu’ils varient entre 26 et 39 % pour le premier trimestre de l’année 2014.

Participation à la couverture de la consommation :

Le taux de couverture moyen de la consommation par la production éolienne a été en moyenne de 3,7 % du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014. Ce taux a atteint 16 % le 27 octobre à 5h avec une production éolienne de 5 505 MW et une consommation de 34 129 MW.

La production éolienne du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014 a couvert plus d’un quart de la consommation en Champagne-Ardenne et plus de 5 % de la consommation dans cinq autres régions.

Au 1er semestre 2014, la file d’attente de raccordement des installations éoliennes sur les réseaux est de 9 805 MW

Une production variable avec de fortes disparités régionales :

Contrairement à la production de la filière photovoltaïque, il n’existe pas de profil journalier type de production éolienne, que ce soit à l’échelle nationale ou régionale. La production éolienne peut être stable au cours d’une journée ou connaître une grande variabilité. Néanmoins le profil de production annuel de la filière éolienne est similaire d’une année sur l’autre : la production est généralement plus élevée durant les mois les plus froids (voir paragraphe 4.2).

De fortes variations de la production éolienne au cours d’une journée La production injectée sur le réseau peut varier fortement d’un jour à l’autre, mais également au sein d’une même journée. Les volumes journaliers produits sont compris entre 6 531 MW et 51 MW du 1er juillet 2013 au 30 juin 2014. La puissance de production éolienne peut varier de plusieurs milliers de MW en quelques heures. Ainsi, le 31 janvier 2014, la puissance de production éolienne a connu une progression continue et importante passant de 308 MW à 2h30, à 5 886 MW à 23h30 (voir graphique ci-dessous).

De même, la production éolienne du 26 janvier a connu d’importantes variations, tout d’abord une diminution de la puissance de plus de 2 000 MW en début de journée, puis une croissance rapide jusqu’à 6 400 MW à 19h00.

Des productions éoliennes régionales décorrélées :

La France dispose de plusieurs régimes de vent décorrélés, ce qui engendre un effet de foisonnement de la production éolienne. La production éolienne peut varier d’une région à l’autre. Elle peut être, au même instant, très importante dans l’une et quasi nulle dans l’autre. Les réseaux permettent la mutualisation de ces productions régionales.

Les journées des 27 et 28 février 2014 permettent d’illustrer l’absence de corrélation entre des productions éoliennes régionales. Sur ces deux journées, les régimes de vent sur les régions Picardie et Languedoc-Roussillon sont décorrélés.

Ces deux journées illustrent également la complémentarité que peuvent avoir ces productions régionales. La production éolienne des régions du sud de la France (Midi-Pyrénées et Languedoc- Roussillon) a compensé la baisse de production du nord (Picardie et Champagne-Ardenne), notamment le 27 février à partir 16 h et le 28 février à partir de 11 h.

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