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« Aitor Ortiz – Intromisiones » « Jean-François Spricigo - toujours l’aurore » 05 novembre > 07 décembre 2014 au 104

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« Aitor Ortiz – Intromisiones » « Jean-François Spricigo - toujours l’aurore » 05 novembre > 07 décembre 2014 au 104

« Aitor Ortiz – Intromisiones » « Jean-François Spricigo - toujours l’aurore » 05 novembre > 07 décembre 2014 au 104

Depuis le grand succès public et médiatique du festival Circulation(s), le CENTQUATRE s’ouvre de plus en plus à la photographie. Pendant le Mois de la Photo à Paris, deux artistes Aitor Ortiz et Jean-François Spricigo seront à l’honneur. Ils travaillent la photographie en noir et blanc. Leurs démarches sont éloignées l’une de l’autre et pourtant leur travail possède une force picturale de la même densité. L’un interroge le concept même de représentation, l’autre la part absente de l’image.

Dans l’exposition Small Universe que nous proposons dans le même temps, Erik Kessels est invité à exposer neuf photographes Néerlandais, entre autres Milou Abel, Sema Bekiro Vic, Mélanie Bonajo. Et dès le printemps prochain, le festival Circulation(s) 2015 revient pour une nouvelle édition. La photographie prend place.

Rencontre autour de l’expositionle 12 novembre / 19h en présence de Jean-François Spricigo et d’Alexandre Tharaud

Aitor Ortiz – Intromisiones

Intromisiones est une exposition pensée comme une interprétation croisée, révélant les points de jonction et les recherches de l’artiste espagnol Aitor Ortiz. Les œuvres présentées sont issues de différentes époques, parties intégrantes de séries ou encore étapes distinctes.

C’est une quête d’une interprétation croisée, de contacts et d’emprunts entre des œuvres d’époques diverses.

Plus que tout, cette exposition révèle les différents postulats et réflexions distinctes sur la représentation qui composent au fil du temps l’unité du travail si singulier du photographe.

Depuis Destructura, amorcée en 1995, Aitor Ortiz, utilise la photographie comme un outil de documentation, d’analyse, d’exploration et de transformation de l’espace architectural.

Cet artiste espagnol œuvre à un catalogage propre au média photographique, qui lui permet de développer pleinement ses sujets de prédilection.

Dans ses dernières séries Net, Umbral et Noúmenos amorcées en 2013, Aitor Ortiz manipule notre capacité de perception et interroge ce que nous voyons et comment nous le voyons, jusqu’au point de séparer le support (l’objet) de l’image qu’il projette.

Il s’efforce de poser des distinctions entre représentation et interprétation (perception), et établit une relation entre le contenu de ses images, les propriétés physiques des supports de ses œuvres et la position qu’elles occupent dans l’espace d’exposition.

Sa réflexion sur les interactions entre la lumière et l’architecture fonde une étude sur l’évolution de l’espace urbain, comme celui de Bilbao, sa ville d’attache. Il y a une confusion remarquable autour de la beauté, le photographe la sublime avec une distance presque froide, étrange mais non moins dénouée d’humanité.

Captant des instants de construction, de démolition ou d’abandon, l’artiste nous confronte à un inaccessible fascinant par des jeux d’échelles efficaces entre la réalité et ses transcriptions des supports variés.

L’impact de la lumière et de son interprétation est un des fondements de l’art, à toutes époques confondues, que l’on observe un tableau de Rembrandt ou que l’on pénètre une installation de James Turrell, c’est bien notre perception des couleurs et contrastes qui est modelée par l’artiste. Les œuvres d’Aitor Ortiz s’inscrivent dans cette perspective où le spectateur est happé par la lumière qui transcende le sujet photographié.

Aitor Ortiz

Aitor Ortiz

Biographie Aitor Ortiz

1971 Naissance le 3 novembre à Bilbao.

1994 Publication de La ría del Nervión: Bilbao Metropolitano, projet qu'il a exécuté grâce à une bourse du Conseil Général de Bizkaia.

1995 Le Musée Guggenheim Bilbao le choisit pour documenter photographiquement la construction du bâtiment de Frank Gehry.

1996 Il gagne le Premier Prix au IIº Concurso Internacional Ciudad de Oviedo.

1997 Il gagne le Premier Prix de la Xº édition du concours de photographie « Imagínate Euskadi », organisé par la banque Banco Central Hispano. Publication de Caosmos, projet exécuté grâce à une bourse du Conseil Général de Bizkaia.

1998 Participation à la XIVº Muestra de Arte Joven organsée par l'ancien MEAC, Ministère espagnol de l'Éducation et de la Culture.

1999 Réception du Premier Prix du concours de photographie « Villa de Madrid » organisé par la Mairie de Madrid. Exposition à l'Archivo Foral d'Álava, dans la province de Vitoria-Gasteiz, et la galerie Juan Manuel Lumbreras de Bilbao.

2000 Il reçoit une mention d'honneur au Prix de Photographie Generación 2000 décerné par Obra Social de Caja Madrid. Et il obtient une mention spéciale comme Photographe Révélation au concours PhotoEspaña'00. Sous le titre Destructuras, exposition à la galerie Max Estrella de Madrid.

2001 Obtention du Grand Prix d'Honneur à la XXIº Alexandria Biennale of Arts, d'Alexandrie, en Égypte. Exposition aux galeries Von Lintel & Nusser de Munich, Antonia Puyó de Saragosse, Gianni Giacobbi de Palma de Majorque et Stefan Röpke de Cologne.

2002 Il gagne le VIIIème Prix ABC de Peinture et Photographie pour Jeunes Créateurs. Exposition à la Sala Rekalde de Bilbao, et à la galerie Senda de Barcelone. Son œuvre est présentée à l'exposition La subversión de la realidad, dans la Salle Millares du Ministère espagnol de l'Éducation, de la Culture et des Sports de Madrid, exposition qui sera ensuite présentée à Beijing, Heikendorf, Gijón, Bogotá, Santander et Vitoria-Gasteiz.

2003 Finaliste de la Xème Europäischer ArchitekturfotografiePreis de Stuttgart, en Allemagne. Exposition dans les galeries Diana Lowenstein Fine Arts de Miami etMaior de Palma de Majorque. Participation à l'exposition collective Antirrealismos. Spanish Photomedia Now à l'Australian Center for Photography de Sydney, puis ensuite à d'autres endroits d'Australie -Hobart, Tasmanie, Brisbane, Perth, Adélaïde- et à New Plymouth, en Nouvelle Zélande.

2004 Exposition dans les galeries Senda et Espai Nou de Barcelone, Stefan Röpke de Cologne et Bob Gysin de Zurich.

2005 Exposition dans les galeries Clairefontaine de Luxembourg et Sebastian Fath de Mannheim, en Allemagne.

2006 Exposition à l'Artium Centro-Museo Vasco de Arte Contemporáneo de Vitoria-Gasteiz et à la galerie Max Estrella de Madrid.

2007 Son œuvre est présentée à l'exposition Chacun à son goût, au Musée Guggenheim Bilbao et à l'exposition Jano - La doble cara de la fotografía. Fondos de la Colección Permanente organisée par le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía de Madrid.

2008 Il présente pour la première fois à Barcelone sa série Muros de luz (2004–06) à la galerie Senda. Son œuvre est présentée dans le cadre des expositions España 1957–2007: L'arte spagnola da Picasso, Miró, Dalí e Tàpies ai nostri giorni au Palazzo Sant'Elia de Palerme, en Italie ; Miradas de hoy. Fondos de la colección del Museo de Arte Contemporáneo Unión FENOSA de l'Institut Cervantès – Salle des Expositions de Varsovie ; et Nuevas Historias – a new view of Spanish Photography au Stenersen Museum d'Oslo, pour ensuite être exhibée au Kulturhuset de Stockholm.

2009 Inauguration de GAP. ESPACIO LATENTE à la Sala Koldo Mitxelena de Donostia- Saint Sébastien. Exposition de ses œuvres les plus récentes à la galerie Max Estrella de Madrid.

2010 La Galerie Stefan Röpke, Cologne, inaugure l'exposition Lightwalls. Son œuvre est présente à la VII Bienal de Artes Plásticas Rafael Botí qui se tient dans la Sala Puertanueva, Cordoue.

2011 Le Musée Guggenheim Bilbao inaugure l'exposition Laboratoires. Regards sur la Collection Permanente :Aitor Ortiz.

Exposition programmée dans le cadre du Mois de la Photo 2014, au sein de la thématique « Photographie méditerranéenne » (déléguées artistiques: Giovanna Calvenzi et Laura Serani)

Aitor Ortiz est représenté par la Galerie Max Estrella, Madrid.

Avec le soutien de PHOTOGRAPHIC LAB, de la galerie Stefan Röpke, de la galerie Max Estrellas et de l’Institut Français de Bilbao

Aitor Ortiz

Aitor Ortiz

Jean-François Spricigo - toujours l’aurore

Le photographe Jean-François Spricigo traque l’horizon autant qu’il le peut, aime inconditionnellement la nature, les animaux, et apprend pas à pas à accepter l’inconstance de l’espèce à laquelle il appartient: « Je photographie comme l’oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber ».

Son exposition toujours l’aurore se déploiera selon plusieurs propositions, kaléidoscope d’un même regard, pour rendre compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Cette esthétique est un choix d’honnêteté, l’aveu d’un dénuement face au réel à n’être que soi, et néanmoins de vivre tout entier ce réel à travers soi : «Il n’a jamais été question de capturer ou de figer le monde, poursuit-il. Au contraire, c’est la palpitation d’un instant qui m’interpelle.

Floue ou non, la ‹netteté› de l’image est principalement liée à l’intégrité de son processus.»

Oser assumer l’absence d’esprit de certitude pour lui préférer l’intranquilité des convictions de chair et de sens. C’est le fruit sans cesse renouvelé d’un itinéraire instinctif, corporel et spirituel engagé, parfois tourmenté, animé par une passion indéfectible. Une éthique fondée sur le pouvoir unificateur du paradoxe. La notion du hors-champs sera envisagé comme le plein champ, donner à voir la part absente.

« La nature m’apprend à me réconcilier avec moi-même et les autres. Les animaux ont particulièrement participé à m’apaiser face à ce que je percevais comme des injustices, l’évidence de leur présence et leur ancrage spontané m’ont donné accès à une respiration plus sereine. » « Il n’est pas ici question de chercher l’opposition ou de créer une hiérarchie entre l’Homme et la Nature, mais bien de faire entendre au premier qu’il s’inscrit dans la seconde, et que jamais il n’a conquis quoi que ce soit de pérenne quand il la profane »

La dimension muséale comprend une exposition de tirages photographiques qui se déploie de façon linéaire et en un vaste pêle-mêle. La partie installation mêlera la vidéo, avec une bande son composée par le pianiste Alexandre Tharaud, et une lecture d'un texte de l’auteur, ceci aux fins d’immerger le spectateur dans un espace dédié à la métaphore. L’exposition sera aussi le prétexte d’une rencontre avec le musicien Alexandre Tharaud et le photographe Jean-François Spricigo le 12 novembre sur le sujet de la création. Un recueil de textes, Lettres à Quelqu’un sera publié aux éditions Riveneuve et toujours l’aurore aux éditions de l’Œil.

Jean-François Spricigo

Jean-François Spricigo

Biographie Jean-François Spricigo

1979 Naissance à Tournai, Belgique.

2002 Après son diplôme à l’INSAS, il quitte Bruxelles et accède, après son audition, à la dernière année comme comédien au cours Florent à Paris. Il participe à diverses créations théâtrales et réalise plusieurs courts métrages.

2003 Son travail photographique est découvert par Antoine d’Agata et Christian Caujolle.

2004 Guy Jouaville présentera sa première exposition en France à la scène nationale du Parvis à Tarbes. Il participe également à une création dans le cadre du festival TEMPS D’IMAGES à la Ferme du Buisson.

2005 La série silenzio est montrée à Contretype à Bruxelles.

2007 Sa nouvelle exposition, notturno, se tient au Botanique de Bruxelles. Cette même année, la Bibliothèque Nationale Française acquiert quinze tirages pour sa collection.

2008 Il présente la série prélude à la galerie Agathe Gaillard. Son travail est primé par la Fondation belge de la Vocation, et également par l’Institut de France de l’Académie des Beaux-Arts.

2009 Il expose en Belgique, France, Pologne et également durant la 40ème édition des Rencontres d’Arles. La série anima est montrée à l’Institut de France.

2010 anima est repris à la Louis Stern Fine Arts à Los Angeles, et notturno en France. Deux nouvelles créations voient le jour, en famille en Belgique, et settembre à Paris à la galerie Agathe Gaillard. Il publie un livre pour enfants pour grandir, il faut… aux éditions du Rouergue.

2011 Il présente une nouvelle série à Prague intitulée partir et expose armonia à Annecy. En famille est reprise en Italie.

Il participe également à Bestiaire, une exposition collective pour la galerie Maeght. Son travail est présenté à la SER Gallery à Tokyo dans l’exposition ensemble !

2012 Il expose romanza au Musée de la Photographie de Charleroi, Corpus scripti à l’église saint Maurice à Lille, et le loup et l’enfant à la galerie Agathe Gaillard. Il publie le recueil de textes partir aux éditions les pierres. Il crée avec Olivier Smolders l’apport visuel de Jesus’ Blood Never Failed Me Yet, création au CENTQUATRE-PARIS. Il est également reçu comme membre artiste durant un an à la Casa de Velázquez.

2013 Il réalise deux clips pour Albin de la Simone et Alexandre Tharaud. En novembre, il participe à la vente aux enchères chez Christie’s des collections d’Agathe Gaillard.

2014 Il effectue une résidence artistique à Pensamento Tropical, à Itacare au Brésil. Il publie un ouvrage monographique aux éditions de l’Œil et deux recueils de textes aux éditions les pierres et Riveneuves Archimbaud. Le film La part de l’ombre, co-réalisé avec Olivier Smolders, sélectionné pour le festival de Clermont-Ferrand, est diffusé sur Arte.

2015 Participation à Mons 2015, capitale Européenne de la Culture, pour l’exposition toi, moi, les jardins au Château de Seneffe.

Exposition programmée dans le cadre du Mois de la Photo 2014, en parallèle de la sélection des délégués artistiques avec le soutien de Sisley, de Wallonie Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Jean-François Spricigo est représenté par les galeries Agathe Gaillard, et la galerie Maeght à Paris, Louis Stern Fine Arts, à Los Angeles, Contretype, à Bruxelles, et la Flying Gallery, à Varsovie.

En parallèle de cette exposition, du 17 octobre au 29 novembre, « Carnets du ciel » à la Galerie Maeght à Paris.

Jean-François Spricigo

Jean-François Spricigo

Le CENTQUATRE-PARIS

5 rue Curial 75019 PARIS M° Riquet (ligne 7) Informations et billetterie www.104.fr

01 53 35 50 00 Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris.

Le CENTQUATRE est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h le week-end de 11h à 19h fermé le lundi (ouverture tardive les soirs de programmation)


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