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Un téléphérique urbain au-dessus de la Penfeld à l’horizon 2015…

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Un téléphérique urbain au-dessus de la Penfeld à l’horizon 2015…

Un téléphérique urbain au-dessus de la Penfeld à l’horizon 2015…

Après New York, Londres, Rio de Janeiro ou Barcelone, Brest va faire son entrée dans le cercle fermé des villes possédant un téléphérique urbain. Le 9 décembre 2011, les élus de Brest Métropole Océane ont approuvé à l’unanimité un projet de création d’une liaison aérienne par câble au-dessus de la Penfeld, entre le bas de la rive gauche de la ville et le futur quartier des Capucins.

En octobre 2013, les brestois ont choisi des quatre projets, celui baptisé ‘’Belvédère’’.

Des cabines qui rappellent les contours du tramway brestois. Conçues par Eric Rhinn (Avant Première) qui avait déjà réalisé la conception du tramway, les cabines font la part belles aux surfaces vitrées en s'inspirent discrètement de son cousin ferré mais mettant l'accent sur l'environnement marin, avec du bois et des inspirations de charpenterie de marine. Quant à l'unique pylône (d'une hauteur d'environ 60 mètres), après avoir un temps rêvé d'un signal architectural, la Ville a opté pour un dessin fonctionnel dans l'esprit des grues du port.

Aujourd’hui, deux ponts routiers au-dessus de la rivière Penfeld permettent de relier les deux rives de Brest. La création d’une première ligne de tramway empruntant l’un des deux ponts, l’opération de renouvellement urbain de Recouvrance, quartier emblématique de Brest et de la Rive droite, ainsi que la création d’un nouveau quartier, les Capucins, à l’emplacement d’un ancien site militaire et industriel, ont posé la question d’un nouveau mode de passage d’une rive à l’autre de Brest. Ce nouveau quartier des Capucins comprend des équipements culturels d’envergure métropolitaine (la Grande médiathèque d’agglomération, le Fourneau-Centre national des arts de la rue, un cinéma multiplexe, une Cité internationale…), mais aussi 25 000 m² d’activités de services et de commerces et 560 logements.

Dépasser la frontière naturelle de la Penfeld, accrocher le quartier au coeur de ville, telle était l’équation à résoudre. C’est pourquoi les concepteurs du projet ont réféchi à un maillage très complet de l’offre de transports pour permettre une irrigation optimale du site quel que soit le mode de déplacement choisi.

 Crédit EGIS, Station Capucins

Crédit EGIS, Station Capucins

Depuis l’origine du projet toute une réfexion a été menée pour améliorer et diversifer les conditions de desserte du nouveau quartier qui accueillera des équipements d’envergure (Médiathèque, Multiplexe…) appelés à drainer un affux important de visiteurs. Ainsi, en 2015, l’éco-quartier des Capucins sera accessible via un téléphérique urbain qui enjambera la Penfeld. Un projet qui flirte avec le sensationnel mais qui, finalement, correspond aussi tout à fait à l’idée d’une nouvelle façon de penser les déplacements intra-muros, économiques et écologiques.

L’idée a d’abord été de densifer l’offre de transports en commun, ce qui a été rendu possible par la création d’une ligne de tramway mise en service en 2012. Son tracé a été adapté pour permettre la création d’une station Capucins en bordure du nouveau quartier. Plusieurs lignes de bus desservent également les Capucins. De larges cheminements piétonniers dont une promenade offrant de très belles vues sur la rade et la ville ont été aménagés pour faciliter la progression en toute sécurité des adeptes de la marche à pied. Enfn, la circulation automobile sera elle aussi fuidifée avec l’élargissement de certaines voies d’accès au site et un réseau complété par la création de nouvelles rues destinées à desservir le quartier d’habitat. Un parking semi-enterré permettra aux visiteurs de se garer facilement sans encombrer les voies résidentielles. À pied, à vélo, en tram, en bus ou en voiture, tous les moyens seront bons pour rallier les Capucins, une réponse multimodale qui garantit l’accès du quartier à tous.

Le téléphérique couvrira une distance de 490 mètres au-dessus de la Penfeld et de l’arsenal militaire, à une hauteur maxi de 60 mètres, afin permettre le passage des bâtiments de la Marine nationale. Des cabines d’une capacité totale de 120 places transporteront les passagers toutes les trois minutes, pour une durée du trajet estimée à environ une minute. (soit 1200 passagers par heure et 675 000 voyageurs par an). Son usage sera payant et intégré au système tarifaire des transports en commun de Brest métropole océane. Un même ticket permettra d’utiliser le bus, le téléphérique et le tramway qui a été mis en service en juin 2012. Outre son aspect fonctionnel permettant de passer d’une rive à l’autre, ce téléphérique urbain doit aussi constituer un nouvel atout touristique permettant de découvrir la ville sous de nouveaux angles et points de vue remarquables.

Les distances vont se raccourcir entre le bas de la rue de Siam et les Ateliers des Capucins, accessibles en trois minutes seulement par cette nouvelle liaison aérienne suspendue à un câble. Les passagers seront immédiatement plongés dans l’atmosphère des Capucins puisque « l’atterrissage » dans une des stations téléphériques se fera directement au coeur des Ateliers. Sa jumelle sera construite à 70 mètres de la station de tram Château, à l’angle de la rue Ducouédic et du boulevard Jean Moulin.

 Crédit EGIS, Station Capucins vue intérieure

Crédit EGIS, Station Capucins vue intérieure

En chiffres

1er téléphérique urbain de France

15 millions d’€ pour le financement du projet

460 m de trajet entre le bas de Siam et les Capucins

3 minutes de traversée

5 minutes de fréquence

60 m de hauteur maximale

1 200 passagers par heure au maximum

2015 : mise en service

Le calendrier

Le téléphérique sera opérationnel en 2015.

Le financement

L’investissement est estimé à 15 millions d’euros.

Les acteurs

Brest métropole océane

Contacts

Mission Tramway de Brest métropole océane


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