Le Pérugin, Maître de Raphaël - Au Musée Jacquemart-André 12 septembre 2014 – 19 janvier 2015
Une exposition pour celui qui fut considéré par ses contemporains comme l’un des plus grands peintres d’Italie. Six salles de l’exposition dédies aux grandes phases de la carrière de Pietro di Cristoforo Vannucci, dit Le Pérugin: de ses débuts à Pérouse, à son apogée quand sa réputation dépasse celle de Botticelli. 50 toiles exposées qui témoignent de la grande maîtrise technique de l’artiste et montrent pourquoi, il est considéré comme l’un de maitres de la renaissance italienne. Les salles 7 et 8 permettent de découvrir l’ampleur de son influence sur l’art de Raphael, dont dix œuvres sont aussi exposées.
Après le succès de l’exposition Fra Angelico et les Maîtres de la lumière en 2011, le Musée Jacquemart- André propose de redécouvrir un autre grand maître de la Renaissance italienne, Le Pérugin. Connu pour son influence sur le jeune Raphaël, Le Pérugin est avant tout un peintre novateur dont la fortune, très importante dans toute l’Italie au début du XVIe siècle, aura un écho particulier en France jusqu’à l’époque contemporaine. Intitulée Le Pérugin, Maître de Raphaël, cette exposition rassemble une cinquantaine de toiles.
Considéré par ses contemporains comme l’un des plus grands peintres d’Italie, Le Pérugin (vers 1450-1523) a initié pendant les dernières décennies du XVe siècle et les premières du XVIe siècle une nouvelle manière de peindre, qui a profondément marqué son époque. Son art cristallin, fait de transparences et de lumières théâtrales, a suscité un très grand engouement et les effets inédits de grâce et de séduction qu’il a développés font de lui l’un des plus grands représentants de la Renaissance italienne. Le raffinement de ses œuvres, l’attention portée à l’harmonie des couleurs et au modelé des corps témoignent de la grande maîtrise technique du Pérugin. Inventeur de nouvelles règles de composition, il a créé un langage pictural dont l’influence s’est étendue par-delà les frontières. Le Pérugin devient le chef de file d’un courant artistique de portée internationale qui va se diffuser dans l’Europe tout entière, par l’intermédiaire du jeune Raphaël (1483- 1520), dont les œuvres rencontrent à leur tour un vif succès.
Au-delà de l’étude chronologique du parcours du Pérugin, l’exposition permettra de mettre en lumière les apports essentiels de ce peintre à l’art et à la culture de son époque. Dans cette perspective, la cinquantaine d’œuvres réunies à cette occasion retracera les grandes étapes de la carrière du Pérugin, de sa formation, marquée par la peinture florentine de la seconde moitié du XVe siècle, à ses grands succès à Rome et Pérouse.
Figure artistique aussi importante qu’originale, Le Pérugin va exercer une influence majeure sur ses contemporains, en particulier sur Raphaël dont 10 œuvres seront présentées à titre exceptionnel dans l’exposition. On montrera ainsi comment Le Pérugin a élaboré et porté à sa perfection un langage artistique que le jeune Raphaël s’est ensuite réapproprié avec une grande sensibilité.
Réalisée en partenariat avec la Surintendance pour les Biens historiques, artistiques et ethno- anthropologiques de l’Ombrie qui prête 6 chefs-d’œuvre de la Galleria Nazionale dell’Umbria, l’exposition bénéficie du parrainage de Son Excellence Monsieur Giandomenico Magliano, Ambassadeur d’Italie en France, et du soutien de l’Institut culturel italien. À titre exceptionnel, la Pinacoteca Comunale de Deruta a accordé le prêt d’une fresque détachée représentant Saint Romain, saint Roch et vue de Deruta. D’autres grandes institutions italiennes, parmi lesquelles les Surintendances de Florence, Rome, Pérouse, Naples et Urbino, ont également accordé des prêts exceptionnels pour l’exposition, ainsi que les plus grands musées internationaux : le Royal Collection Trust et la National Gallery au Royaume-Uni, la National Gallery of Art de Washington, le Louvre.
Photo 1. Le Pérugin, Pietro Vannucci, dit (vers 1450-1523) Vierge à l’Enfant Vers 1500
Huile sur bois 70,2 x 50 cm Washington, National Gallery of Art, Samuel H. Kress Collection © Courtesy National Gallery of Art, Washington
Le Pérugin Saint Jean l’Évangéliste et Saint Augustin 1502-1512 Huile sur bois 172 x 91 cm Toulouse, Musée des Augustins © STC Mairie de Toulouse.
PARCOURS DE L’EXPOSITION
Pietro Vannucci, dit Le Pérugin (vers 1450-1523), fut l'un des principaux acteurs de la Renaissance italienne : pendant plus d'un quart de siècle, de 1480 à 1505 environ, il rivalisa de talent avec les plus grands artistes à Florence et à Pérouse. Il fut même considéré par certains comme « le plus grand maître d'Italie », selon les mots d’Agostino Chigi, riche banquier siennois et grand mécène de l'époque.
Salle 1 - Les premières années : Pérouse, Florence (avant 1470 – vers 1476)
Pendant la seconde moitié du XVe siècle, la ville de Pérouse est un centre urbain dynamique, qui consacre de fortes sommes à la réalisation d’importantes commandes artistiques. C’est dans ce contexte que débute la carrière du Pérugin, qui appartenait à l’une des plus riches familles de Città della Pieve, un petit bourg à proximité de Pérouse.
On connaît mal la première formation du Pérugin, qui fut certainement influencé par l’art de Piero della Francesca, en particulier dans le traitement de l’espace et des figures (Naissance de la Vierge, Liverpool, Walker Art Gallery, et Miracle de la neige, National Trust). On sait en revanche que le jeune Pietro partit tôt pour Florence et que ce séjour fut décisif, comme en témoigne sa production de jeunesse. Il fut l’élève du célèbre peintre Andrea del Verrocchio, dans l’atelier duquel il rencontra des artistes aussi prestigieux que Léonard de Vinci ou Botticelli, dont il fut le disciple. C'est là que Le Pérugin acquit la maîtrise technique qui caractérisa l’ensemble de sa carrière (Pièta, Galleria Nazionale dell’Umbria, Pérouse).
Probablement rentré de Florence à Pérouse au début des années 1470, le jeune artiste y rapporte le nouveau langage artistique qu’il a appris dans la cité des Médicis : ses œuvres se distinguent par une attention particulière au rendu du mouvement et de l’expression, mais aussi par la maîtrise plastique du modelé des corps et la vivacité des couleurs (Saint Romain, saint Roch et vue de Deruta, Pinacoteca Comunale di Deruta).
C’est à cette époque que Le Pérugin reçoit une commande des Franciscains de Pérouse, qui marque un tournant décisif dans sa carrière : la « niche de Saint Bernardin », datée de 1473 et destinée à décorer un oratoire. Si la paternité conceptuelle du projet revient sûrement à Bartolomeo Caporali, qui possédait alors à Pérouse l’atelier le plus actif, plusieurs artistes travaillèrent à sa réalisation. Les panneaux peints par Le Pérugin témoignent d’une grande maîtrise de la composition et annoncent une vision modernisée du paysage (Saint Bernardin soigne d’un ulcère la fille de Giovanni Antonio Petrazio da Rieti et Saint Bernardin rend, après sa mort, la vue à un aveugle, Galleria Nazionale dell’Umbria, Pérouse).
Le Pérugin Saint Bernardin soigne d’un ulcère la fille de Giovanni Antonio Petrazio da Rieti 1473 Tempera sur bois 78,5 x 56,5 cm Pérouse, Galleria Nazionale dell’Umbria © Per gentile concessione della Soprintendenza BSAE dell'Umbria-Perugia (Italy)
Salle 2 – Les Madones, le grand art
Puisant l’essentiel de ses sujets dans le répertoire religieux, Le Pérugin affectionne tout particulièrement le thème de la Vierge à l’Enfant qu’il va reprendre inlassablement, tout au long de sa carrière. Alors qu’à Pérouse, le style de la première Renaissance brille de ses derniers feux avec Bartolomeo Caporali (Vierge à l’Enfant accompagnée de six anges, Galleria Nazionale dell’Umbria, Pérouse), le jeune Pérugin, marqué par son apprentissage à Florence, va diffuser les nouveaux modèles stylistiques qui ont fait le succès de l’atelier de Verrocchio, comme la Madonna del davanzale ou Madone à la fenêtre (Vierge à l’Enfant, Museo Nazionale del Bargello, Florence).
Une série de Vierges à l’Enfant, réalisées par les plus grands artistes de l’époque, montrera comment Le Pérugin introduit un nouveau langage artistique en Ombrie : aux fonds d’or de Bartolomeo Caporali, Le Pérugin préfère les arrière-plans paysagers qui donnent plus de profondeur à ses compositions. Ses Vierges à l’Enfant se dépouillent progressivement des éléments décoratifs pour se concentrer sur l’expression de la tendresse unissant la mère et son enfant, en accordant une attention particulière à la douceur des visages et à la densité des couleurs (Galleria Borghese, Rome). Ses figures de Madones, jeunes, raffinées et élégantes, vont inspirer les plus grands noms de la peinture ombrienne, comme son élève Pinturicchio qui reprend à son compte ce modèle pictural (Vierge à l’Enfant dans un paysage, National Gallery, Londres).
La délicate langueur des figures du Pérugin, qui deviendra une caractéristique majeure de son art, lui assure une grande renommée. Les commandes se succèdent et fort de ses premiers succès, Le Pérugin va être appelé à coordonner les travaux de décoration de la chapelle Sixtine à Rome.
Le Pérugin La Résurrection 1496-1500 Huile sur bois 40 x 67 cm Rouen, Musée des Beaux-Arts © C.Lancien, C.Loisel / Musées de la ville de Rouen
Salle 3 – Les succès romains, la chapelle Sixtine (vers 1480 - 1482)
La célébrité du Pérugin est telle qu’il est appelé à Rome en 1479 pour peindre à Saint-Pierre le décor de la chapelle de la Conception, aujourd’hui disparu. Le travail du Pérugin séduit le pape Sixte IV, qui confie à l’artiste le décor de la chapelle Sixtine, en collaboration avec une équipe de peintres florentins comprenant notamment Botticelli, Ghirlandaio et Rosselli. Dans cet extraordinaire chantier, ils sont chargés d’orner les murs de la chapelle : soutenus par leurs ateliers et collaborateurs respectifs, ils vont échanger idées et procédés artistiques, donnant ainsi naissance à l’un des plus beaux décors de la Ville éternelle.
De tous ces peintres, Le Pérugin est, malgré son jeune âge, l’un des plus appréciés, en raison du caractère novateur de son art. Cette vaste entreprise décorative prévoit la réalisation de scènes tirées de l’Ancien et du Nouveau Testament et c’est au Pérugin que revient l’une des parties les plus importantes : la mise en regard de scènes de la vie de Moïse et de la vie du Christ.
Cette intense période de créativité dans la carrière du Pérugin est rappelée par une série de portraits célébrant les artistes qui ont participé à ce grand chantier, comme Botticelli (Portrait d’un jeune garçon, Galleria Palatina, Florence) et Rosselli. Ces tableaux permettent également de mettre en lumière le thème du portrait, l’un des plus fascinants de l’époque et dans lequel Le Pérugin excelle. La maîtrise technique et la force du maître ombrien transparaissent dans des portraits d'une grande intensité, comme celui Francesco delle Opere (Galleria degli Uffizi, Florence). Dans cette effigie « extrêmement vive », selon l’expression de Vasari, Le Pérugin décrit la physionomie du personnage de façon minutieuse, mais restitue également sa psychologie, par un subtil jeu des ombres et des lumières.
Le Pérugin Portrait de Francesco delle Opere 1494 Huile sur bois 52 x 44 cm Florence, Galleria degli Uffizi © Soprintendenza Speciale per il Patrimonio Storico Artistico ed Etnoantropologico e per il Polo Museale della Città di Firenze
Salles 4 et 5 – De Florence à Venise, les années de maturité (vers 1485 – 1500)
Dans les années qui suivent, Le Pérugin perfectionne son art et donne une place prépondérante à la figure humaine, qu’il traite dans un langage au classicisme affirmé. Cette nouvelle manière trouve sa pleine expression dans les figures de saints qu’il réalise alors. Ses Saint Jérôme pénitent (Royal Collection Trust, Londres et Kunsthistorisches Museum, Vienne) se distinguent par leur dessin élégant, la netteté des formes et par le jeu des lumières qui enveloppent les corps, tout comme dans le grand Saint Sébastien de la Galleria Borghese (Rome). Ces œuvres de maturité témoignent de la prédilection nouvelle du Pérugin pour les couleurs travaillées par la superposition de glacis transparents.
À partir de 1493, Le Pérugin séjourne de préférence à Florence. Le maître connait dans ces années-là un tel succès que sa réputation dépasse celle des artistes les plus en vogue de la ville, comme Botticelli, Filippino Lippi ou Ghirlandaio. Ce succès croissant s’explique en partie par la façon dont Le Pérugin sait adapter sa peinture au langage de dévotion, simple et sans ornements, qui est alors diffusé par les prédications de Savonarole, dans le climat social incertain qui suit la mort de Laurent de Médicis. Les œuvres du Pérugin, à la beauté harmonieuse et sereine, répondent au besoin de la société florentine, qui cherche dans l’art le recueillement et la paix.
En août 1494, Le Pérugin séjourne à Venise, à une époque ou Carpaccio et Bellini sont au sommet de leur art. Ce voyage va avoir une influence majeure sur l’art du Pérugin, tant dans l’organisation de ses compositions et les attitudes de ses personnages que dans le travail de la lumière. Le diptyque représentant La Vierge et le Christ couronné d’épines (collection particulière) et la Madeleine (Galleria Palatina, Florence) témoignent de la façon magistrale dont il s’est approprié les codes de la peinture vénitienne.
Durant cette période de grands succès, Le Pérugin donne une nouvelle dimension à ses Vierges à l’Enfant, qui expriment une vision plus intime des liens unissant la mère et son fils. Le Pérugin réalise à la fin du XVe siècle de nombreuses variations sur ce thème qui lui est cher : il peint des chefs-d’œuvre de raffinement et de tendresse, qui se caractérisent par l’élégance de leur composition et de leur chromatisme (Madone de la Consolation, Galleria Nazionale dell’Umbria, Pérouse). Le Pérugin se convertit définitivement au classicisme et donne la pleine mesure de son talent (Vierge à l’Enfant, National Gallery of Art, Washington), qui s’exprime aussi dans la décoration du Collège del Cambio de Pérouse, l’une des plus grandes réalisations de sa maturité.
Raphaël, Raffaello Sanzio, dit (1483-1520) Ange 1501 Huile sur toile 31 x 26,5 cm Brescia, Pinacoteca Tosio Martinengo Ange (Pala di San Nicola da Tolentino), Pérugin - Brescia © Pinacoteca Tosio Martinengo – Brescia
Salle 6 – Du sacré au profane
Dans les années 1490, Le Pérugin aborde des sujets profanes, qui restent rares dans sa production. Il peint Apollon et Daphnis (Musée du Louvre, Paris) pour Laurent de Médicis, qui a peut-être prêté ses traits à la figure de Daphnis. Sur ce panneau, Le Pérugin recourt à des effets de lumière plus diffus et ses paysages perdent leur aspérité, faisant place à de douces collines. Avec cette œuvre raffinée, à la gamme chromatique plus resserrée, Le Pérugin réussit à créer un climat intimiste d’une profonde intensité, tout en donnant une place nouvelle au paysage.
À l’apogée de sa gloire, au début des années 1500, Le Pérugin travaille pour les plus grands commanditaires à travers l’Italie. En 1503, la marquise Isabelle d’Este lui commande un tableau allégorique, pour son cabinet de travail (studiolo) au Palais ducal de Mantoue, en complément de toiles de Mantegna : le Combat de l’Amour et de la Chasteté (Musée du Louvre, Paris). La complexité du programme iconographique, inspirée par le goût humaniste de la marquise, impose au maître, habitué à peindre de grands retables au sujet religieux, un format plus intime, au contenu profane insolite. Si la composition peut sembler foisonnante, le charme de ce tableau tient surtout au splendide paysage dans lequel s’inscrit la lutte allégorique.
Salles 7 et 8 – Le Pérugin, maître de Raphaël ?
Le Pérugin a exercé un rôle majeur dans la peinture italienne au tournant des XVe et XVIe siècles et son œuvre a influencé certains des plus grands artistes de l’époque. La dernière partie de l’exposition est consacrée à l’étude des relations du Pérugin et de Raphaël, entre les œuvres desquels il existe une grande proximité stylistique.
S’il est évident que Raphaël connaissait très bien l’œuvre du Pérugin, la question de savoir s’il a été directement son élève reste débattue par les historiens de l’art. Certains pensent que ce n’est qu’en fréquentant l’atelier du Pérugin que le jeune Raphaël a pu s’approprier les traits caractéristiques de l’art du maître ombrien, qu’on retrouve dans sa prédelle du Retable Oddi (Musées du Vatican) : la finesse des figures, les subtils jeux de lumière et la maîtrise des drapés. La parenté entre cette œuvre de Raphaël et le Polyptyque de San Pietro du Pérugin confirme en tout cas l’adhésion du jeune artiste à l’esthétique de son illustre prédécesseur. Les panneaux provenant de ce polyptyque (Musées des Beaux-Arts de Nantes et de Rouen) témoignent des sommets atteints par le maître ombrien dans la dernière décennie du quinzième siècle et constituent l’un des exemples emblématiques de sa période classique. Le Pérugin y atteint une plénitude des formes qui préfigure certaines des plus belles réalisations de Raphaël.
Les éléments du Retable de Saint Nicolas de Tolentino exceptionnellement réunis pour l’exposition (Pinacoteca Tosio Martinengo, Brescia ; Museo di Capodimonte, Naples ; Musée du Louvre, Paris) illustrent eux aussi, comme le dessin préparatoire (Palais des Beaux-Arts, Lille), la forte influence du Pérugin sur l’art de Raphaël. Les traits délicats, les poses étudiées et les drapés aux plis marqués rappellent à nouveau l’art graphique du Pérugin.
En fin de parcours sont présentés deux grands panneaux provenant de l’immense polyptyque réalisé par Le Pérugin pour l’église Sant’Agostino à Pérouse, de 1500 jusqu’à sa mort en 1523 (Galleria Nazionale dell’Umbria, Pérouse et Musée des Augustins, Toulouse). Bien qu’âgé, le maître ombrien fait une nouvelle fois preuve de la perfection de son art : les figures monumentales et le classicisme du dessin, probablement inspirés de Raphaël, témoignent de l’influence croisée entre ces deux artistes majeurs de la Renaissance italienne. Au crépuscule de sa vie, Le Pérugin surprend encore par sa « peinture libre et souple, à l’harmonie tendre, déjà quasi crépusculaire » (Scarpellini, 1984).
INFORMATIONS PRATIQUES
Situé à proximité des Champs-Élysées, le Musée Jacquemart-André présente la plus belle collection privée d’œuvres d’art de Paris, associée à l’atmosphère d’une grande demeure du XIXe siècle. Découvrez ce magnifique hôtel particulier né de la passion d’Édouard André et de Nélie Jacquemart, son épouse, ainsi que leur éblouissante collection composée d’œuvres majeures des plus prestigieux artistes de la Renaissance italienne, des grands maîtres de la peinture flamande ou encore de ceux de la peinture française du XVIIIe siècle.
Propriété de l’Institut du France, le Musée Jacquemart-André est administré par Culturespaces.
Ouvert tous les jours de 10h à 18h. Nocturne tous les lundis et samedis jusqu’à 20h30.
Le Café Jacquemart-André est ouvert de 11h45 à 17h30 ; le samedi et le dimanche , un brunch est servi entre 11h et 15h. La librairie-boutique culturelle est ouverte aux horaires du musée, y compris le dimanche.
Individuels
Plein tarif : 12 € / Tarif réduit : 10 € (étudiants, enfants de 7 à 17 ans, demandeurs d'emploi) Gratuit pour les moins de 7 ans et invalides Audioguide exposition : 3 €
Audioguide collections permanentes : gratuit
Musée Jacquemart-André
158, boulevard Haussmann - 75008 PARIS Tel. : + 33 (0)1 45 62 11 59 www.musee-jacquemart-andre.com
Le musée se situe à 400 m de la place Charles de Gaulle- Étoile. Métro : lignes 9 et 13 (Saint-Augustin, Miromesnil ou Saint- Philippe du Roule)
RER : RER A (Charles de Gaulle-Étoile) Bus : 22, 28, 43, 52, 54, 80, 83, 84, 93 Parc de stationnement : Haussmann-Berri, au pied du musée, ouvert 24h/24 Station Vélib’ : rue de Berri Les salles d’exposition temporaires ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Offre Famille
L’entrée est gratuite pour le 2e enfant âgé de 7 à 17 ans (avec deux adultes et un enfant payant).
Groupes
Les visites pour les groupes se font uniquement sur réservation : groupes@musee-jacquemart-andre.com
Carte Privilège (pass annuel) Carte solo : 32 € / Carte duo : 60 € / Carte jeune : 20 €